Le marché des vins et spiritueux à Sri Lanka et aux Maldives

Le marché des
vins et spiritueux
à Sri Lanka et aux
Maldives
Octobre 2009
© 2010 - Ubifrance et les Missions
Economiques
Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001 : 2008
Généralités
Panorama
Des marchés porteurs avec des
importations de vins et spiritueux
en croissance.
Dans le domaine des vins et spiritueux, les marchés sri lankais et maldivien
(confondus) représentent environ 42 MUSD, en constante évolution. Dans ce
contexte, la part de marché des vins français est d’environ 45% sur la zone
Sri Lanka/Maldives (importés pour 50% à Sri Lanka et 40% aux Maldives).
deux pays.
Déjà concurrencé par les exportateurs du nouveau monde, le secteur des vins
et spiritueux qui est essentiellement tourné vers le tourisme (surtout aux
Maldives) risque de subir le contrecoup de la situation économique mondiale
défavorable. Ceci étant, ces deux marchés sont porteurs pour les exportateurs
français: l’évolution des habitudes de consommation et la croissance des
revenus de certaines classes sociales de la population sri lankaise ainsi que le
développement du secteur du tourisme maldivien laisse envisager un besoin
croissant dans ce domaine à Sri Lanka et aux Maldives.
Sri Lanka
Un marché à potentiel non-négligeable
Le
secteur
est
essentiellement
tourné vers le tourisme dans les
Le marché des vins et spiritueux à Sri Lanka affiche une progression non
négligeable ces dernières années, grâce à l’évolution des habitudes des
consommateurs et la croissance des revenus de certaines classes sociales.
C’est un marché essentiellement tourné vers les consommateurs de boissons
alcoolisées fortes, une tendance très asiatique et à l’opposé de l’occident. Près
de 90% des consommateurs locaux ont une préférence pour les boissons avec
une teneur d’alcool élevée (> à 35°). La production locale d’alcool est
importante et concerne principalement celle des spiritueux. Le pays importe
essentiellement des alcools purs destinés à la production locale.
L’importation de vins et de spiritueux répond en grande partie à la demande
du secteur du tourisme et de l’hôtellerie, qui joue un rôle clé dans la
commercialisation et la consommation de ces produits.
Source : GTA
Les importations annuelles sri lankaises de boissons alcoolisées s’élèvent à
26 M USD (soit environ 25 millions de litres) en 2008 dont 59% d’alcools
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purs, 26% de spiritueux, 8,4% de vins, et 2% de bières.
LE VIN
La notoriété des vins Français est un fait établi à Sri Lanka et
l’échantillonnage du vignoble disponible est aujourd’hui très complet.
Néanmoins les vins Français, qui dominaient encore le marché il y a quelques
années, perdent de plus en plus de parts de marché au profit des nouveaux
pays exportateurs comme l’Australie, le Chili ou l’Afrique du Sud.
Selon les professionnels du secteur, cette baisse drastique des importations de
vins français serait en partie due au manque d’attractivité de la bouteille (trop
traditionnelle), et de la présentation des produits. En parallèle, suivant la
mode dans la plupart des pays, les « vins du nouveaux monde » ou provenant
des pays tels que l’Australie et le Chili gagnent des parts de marché grâce à
une stratégie de marketing agressive qui allie modernité du packaging de la
bouteille et les opérations de promotion.
LES SPIRITUEUX
Les sri lankais sont culturellement des consommateurs d’alcools forts, soit
près de 90% de la clientèle locale. Le pays fabrique l’essentiel de ses besoins
en spiritueux. Les spiritueux étrangers sont également fabriqués localement à
partir d’alcools purs et ces importations sont en augmentation constante ces
dernières années.
Source : GTA
Les importations de produits finis ont tendance à diminuer au profit de celles
d’alcool pur. Ainsi, les importations d’alcool pur étaient de 15 millions de
litres en 2008 (soit 58% des importations), surtout en provenance d’Afrique
du Sud, d’Australie et d’Inde, ne cessent d’augmenter. On peut donc y voir
une opportunité pour les exportateurs français qui ne couvrait alors que 3,2%
du marché en 2005 et sont presque absents depuis, et qui aurait fort à faire
dans un secteur en telle expansion. Par ailleurs, les Whiskys et les Scotch,
très populaires à Sri Lanka, représentent 70% des importations de spiritueux
étrangers.
Maldives
De vraies opportunités
les statistiques révèlent que les
importations
de
boissons
alcoolisées sont plus élevées aux
Maldives qu’à Sri Lanka
L’intégralité des boissons alcoolisées disponibles sur le marché est importée,
le pays n’étant ni producteur ni en mesure de s’industrialiser. De plus, pour
des raisons religieuses, la production d’alcool est officiellement interdite aux
Maldives qui est un pays musulman. Le pays a importé pour 15 M USD de
vins et spiritueux en 2008. La majorité des importations s’effectue par le biais
des importateurs locaux spécialisés, néanmoins certains hôtels comme « le
Club Méditerranée » et « Universal Groupe » importent directement.
De plus, les statistiques révèlent que les importations de boissons alcoolisées
sont plus élevées aux Maldives qu’à Sri Lanka. Ils existent ainsi de vraies
opportunités pour les exportateurs français dans ce domaine.
LE VIN
Une nette progression des importations de vins a été enregistrée, celles-ci
passant de 5,3 MUSD en 2007 à 6,9 MUSD en 2008. Cette augmentation
s’explique principalement par la reprise du tourisme après le tsunami de
2004. Avec 40% de part de marché, le vin est le segment le plus important du
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marché des boissons alcoolisées aux Maldives.
Les importations des vins français se sont élevées à 1 MUSD en 2008, soit
14,7% de part de marché. La France est le quatrième exportateur de vin en
direction des Maldives (en termes d’exportations directes), derrière le
Royaume-Unis (19%), l’Italie (17,4%) et l’Australie (15,2%).
LES SPIRITUEUX
Les spiritueux sont consommés par la population expatriée et par les
touristes. La part de marché des spiritueux est estimée à 10%, un taux
marginal par rapport aux parts du vin ou de la bière sur ce marché.
Les importations de spiritueux s’élevaient à environ 1,8 million USD en
2008, en croissance de 17,6% par rapport à 2007. Les principaux pays
exportateurs sont le Royaume-Uni, Singapour et l’Italie.
Source : GTA
Réglementation
Conditions d’accès au marché
Pour plus d’information sur ce sujet
vous
pouvez
consulter
le
site
internet des douanes sri lankaises
http://www.customs.gov.lk/
Les droits de douanes sur les
boissons alcoolisées à Sri Lanka :
Article
Bière de malt
Vin crémant et moût
de raisin
Ethanol non dénaturé
Whiskies, rhum, gin
Vodka
Droits de
douanes
75 LKR /L
200 LKR /L
125 LKR /L
880 LKR /L
825 LKR /L
(Source : Douanes sri lankaises)
Pour plus d’information sur ce sujet
vous
pouvez
consulter
le
site
internet des douanes maldiviennes
http://www.customs.gov.mv/
Sri Lanka :
Depuis la restructuration du système fiscal, les droits d’accise sur les
boissons alcoolisées importées ont été supprimés (mais un droit d’accise
spécifique reste appliqué sur les produits alcoolisés fabriqués localement).
Les taxes suivantes sont en vigueur sur les vins et spiritueux importés : un
droit de douane spécifique sur les produits alcoolisés (voir tableau détaillé),
une surtaxe de 15%, une TVA de 20%, une taxe CESS de 15% imposable sur
les importations de biens, une taxe affectée au développement des
infrastructures portuaires et aéroportuaires (PAL) de 5 % et une taxe intitulée
« Social Responsibility Levy » de 1,5%.
Licence d’importation :
Une licence n’est pas requise pour l’importation de produits finis mais
essentielle à celle des matières premières nécessaires à la production locale de
spiritueux. Néanmoins les importateurs de boissons alcoolisées, à défaut
d’une licence, doivent disposer d’un entrepôt sous douane.
Modalités d’enregistrement :
Pour les nouveaux enregistrements, 3 bouteilles du produit considéré servant
d'échantillons doivent être fournies, ainsi que 75 exemplaires d'étiquettes
correspondant aux 75 services de l'Excise Department répartis sur le
territoire. Les frais d’analyse sont peu onéreux mais la démarche peut prendre
entre 1 et 3 mois.
Réglementation technique :
Il n’existe aucun mécanisme de contrôle des normes pour les bouteilles
importées. Quant aux spiritueux produits localement, la réglementation est
déterminée par l’Institut Sri Lankais de la standardisation et des normes.
Maldives :
Le gouvernement maldivien impose une licence pour toute importation de
boissons alcoolisées. Celle-ci est exclusivement distribuée aux entreprises
d’importation, aux opérateurs d’hôtels touristiques, ainsi qu’aux magasins et
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stocks « hors taxe ». Il existe deux types de licences : un permis
d’importation au coût annuel de 40 000 USD et une licence par commande
pour un coût représentant 0,1% de la valeur de la facture.
Par ailleurs, le dédouanement aux Maldives nécessite en moyenne deux à
trois jours et les droits de douane s’élèvent à 35%.
Appui aux entreprises Les publications et prestations de la ME de Colombo
Guide répertoire :le marché des
boissons alcoolisées en Asie du
Sud
Guide répertoire sur le marché des produits agroalimentaires en Asie du
Sud – octobre 2008
veuillez consulter le site internet de la ME et celui de notre partenaire
UBIFRANCE (http://www.ubifrance.fr).
LES PRESTATIONS DE LA MISSION ECONOMIQUE
*La sélection de contacts : Identifiez vos acheteurs et partenaires potentiels.
La Mission Economique peut, sur la base d’un cahier des charges, vous aider
à identifier et à qualifier de manière détaillée ces contacts
Lien :
http://www.ubifrance.fr/001B09532
*Le test sur l’offre : Testez les réactions du marché. La Mission
Economique sélectionne les prospects potentiels et leur présente votre offre
commerciale. Elle réalise ensuite une synthèse des réactions générées pour
confirmer l’adéquation de votre produit au marché et le potentiel décelé.
19A+le-marche-des-boissonsalcoolisees-en-inde-a-sri-s.html
*Les missions de prospection : Pour rencontrer directement les contacts
décisifs ? La Mission Economique organise votre programme de rendez-vous
en face à face avec des contacts ciblés en amont. Elle vous fournit également
toutes les informations nécessaires.
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par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que
ce soit, papier ou électronique, effectuée sans
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grand soin. Ubifrance et les Missions Economiques ne
sauraient en aucun cas être responsables d’éventuels
changements.
Version originelle du 14 octobre 2009
Rédigée par : Ishara Yoosuff
Revue par : Jérôme Hamelle
Ce document ne peut être revendu.
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