Gratuite - Profession Santé
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FC Une leçon Donne droit à G r at uite 1 UNITÉ DE FC de formation continue OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE Ce module de formation continue a pour objet de sensibiliser davantage les pharmaciens à l’importance de la prise en charge de l’hypertension en contexte d’évaluation du risque cardiovasculaire global et comporte certains objectifs d’apprentissage. À la fin de ce module, vous devriez pouvoir : 1.décrire l’incidence de l’hypertension et de plusieurs autres facteurs de risque cardiovasculaire sur le risque cardiovasculaire global; 2.reconnaître les facteurs de risque cardiovasculaire chez les personnes hypertendues qui pourraient bénéficier d’un traitement par une statine; 3.expliquer les facteurs qui pourraient influer sur l’observance thérapeutique chez les personnes hypertendues qui présentent un risque de maladie cardiovasculaire; et 4.encourager l’adhésion au traitement chez les personnes hypertendues présentant des facteurs de risque cardiovasculaire supplémentaires. Instructions 1. Après avoir attentivement lu cette leçon, étudiez chaque question, puis choisissez la réponse qui vous semble correcte. Encerclez la lettre sur la carte-réponse ci-jointe ou répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca, dans la section FC en ligne, « Autres FC approuvées par le CCEPP ». 2. La note minimale pour recevoir les UFC est de 70 % (ou 14 bonnes réponses sur 20). Si vous réussissez, vos UFC seront enregistrées auprès de l’Ordre provincial pertinent. (Remarque : dans certaines provinces, il incombe aux pharmaciens eux-mêmes de notifier l’Ordre.) Comment répondre? A. Pour connaître vos résultats immédiate ment,répondez en ligne sur le site www.monportailpharmacie.ca. B. Faites-nous parvenir votre carte-réponse par courrier ou télécopieur au 416-764-3937. Votre carte-réponse sera notée et les Éditions Rogers vous enver ront vos résultats par la poste dans un délai de six à huit semaines Cette leçon de FC est publiée par le Groupe des publications d’affaires et professionnelles Rogers Media, One Mount Pleasant Rd., Toronto (Ontario) M4Y 2Y5. Tél. : 416-764-3916 – Téléc. : 416-7643931. Aucune partie de cette leçon de FC ne peut être reproduite partiellement ou intégralement sans autorisation écrite préalable de l’éditeur. ©2007 Le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie a accordé 1 unité de FC à cette leçon. Dossier nº 636-1007. Valide jusqu’au 23 octobre 2010. AGIR contre l’hypertension « AGir contre les facteurs de rIsque cardiovasculaire supplémentaiRes en présence d’hypertension » Rôle important du pharmacien dans la prévention des maladies cardiovasculaires Par Tom Smiley, B. Phm., Ph.D., et Denis Villeneuve, B. Phm. Décembre 2007 Les auteurs déclarent être des présentateurs rémunérés par Pfizer Canada. Denis Villeneuve participe également à un comité de type conseil consultatif pour la compagnie Prise en charge du risque global L’impact de la coexistence de plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’hypertension, l’obésité abdominale, le tabagisme, la dyslipidémie et le diabète, constitue le risque cardiovasculaire global chez un individu. De nombreuses données ont mis en évidence l’importance d’une réduction du fardeau de la maladie cardiovasculaire (MCV) par une prise en charge multifactorielle ou globale du risque. L’hypertension est le facteur de risque cardiovasculaire le plus important1. En fait, on peut la considérer davantage comme une maladie chronique que comme un facteur de risque. Les plus récentes statistiques sur la population hypertendue au Canada montrent que 22 % de la population souffrent d’hypertension2. Cette incidence augmente chez les Canadiens de 55 à 65 ans, l’hypertension frappant 46 % de ce groupe d’âge. Globalement, dans 42 % des cas, le diagnostic n’a pas été posé ou n’a pas été confirmé. Dans 19 % des cas, le diagnostic a été confirmé, mais aucun traitement n’a été amorcé. Enfin, dans 23 % des cas, le traitement a été amorcé, mais les cibles tensionnelles n’ont pas été atteintes. Autrement dit, 16 % seulement des patients hypertendus bénéficient d’un diagnostic et d’un traitement Leçon bénÉficiant d’une subvention à visée éducative dE : FIGURE 1 INTERHEART : Impact de la présence de facteurs de risque multiples sur le risque coronarien Tabac Diabète HTN (1) (2) (3) ApoB- 1 + 2 + 3 Les 4 Les 4 Les 4 ApoA1 + obésité + ps (4) Tous les facteurs Remarque : rapport de cotes (odds ratio) calculé sur une échelle logarithmique de base 2. HTN = hypertension; IC = intervalle de confiance; IM = infarctus du myocarde; ApoB = apolipoprotéine B; ApoA1 = apolipoprotéine A1; ps = psychosociaux Yusuf S et coll. Lancet, 2004; 364:937-52. FIGURE 2 MRFIT : Effets combinés de la tension artérielle systolique et du cholestérol total sur la maladie coronarienne Morts/10 000 a.-p. MRFIT = Multiple Risk Factor Intervention Trial; TAS = tension artérielle systolique; a.-p. = années-patients Multiple Risk Factor Intervention Trial Research Group. Arch Intern Med, 1992;152:56-64. leur permettant d’atteindre les cibles tensionnelles. Qui plus est, chez les Canadiens diabétiques, l’hypertension n’est adéquatement maîtrisée que chez 9 % des patients, en partie à cause de l’application de cibles plus rigoureuses3. Malgré la prise de conscience croissante au sujet de l’hypertension au Canada, le besoin n’en demeure pas moins alarmant de sensibiliser la population et les professionnels de la santé aux conséquences désastreuses de cette maladie sur la santé. Les pharmaciens |AGIR contre l’hypertension sont bien placés pour collaborer avec les médecins et les autres professionnels de la santé afin d’informer les millions de personnes à risque, y compris celles dont l’hypertension n’est pas adéquatement maîtrisée, mais aussi celles dont l’hypertension est maîtrisée, afin de favoriser l’adhésion au traitement et la poursuite de celui-ci. Environ 91 % de la population canadienne hypertendue présente au moins un autre facteur de risque4,5. Or, des études telles que INTERHEART et MRFIT (Multiple Risk Factor Interven- tion Trial) ont montré que l’impact de la coexistence d’au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire chez un patient n’a pas un simple effet additif, mais bien multiplicateur6,7. L’étude INTERHEART était une étude cas/témoin standardisée menée sur l’infarctus du myocarde (IM) dans 52 pays, qui regroupait 15 152 cas et 14 820 témoins6 (figure 1). Cette étude avait pour but d’évaluer les liens entre différents facteurs (tabagisme, antécédents d’hypertension ou de diabète, rapport tour de taille/tour de hanches, habitudes alimentaires, activité physique, consommation d’alcool, apolipoprotéines sanguines et facteurs psychosociaux) et l’infarctus du myocarde. La dyslipidémie, le tabagisme, l’hypertension, le diabète, l’obésité abdominale, les facteurs psychosociaux, la consommation insuffisante de fruits et de légumes et l’absence d’une activité physique régulière ont été les principaux facteurs incriminés dans l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde, cela pour les deux sexes, dans tous les groupes d’âge et dans toutes les régions6. Il est important de garder à l’esprit que cette étude a été réalisée dans 52 pays6; par conséquent, le risque cardiovasculaire associé à ces facteurs de risque ne constitue pas une tendance nord-américaine mais bien planétaire. Toutefois, les résultats sous-estiment l’impact de ces facteurs de risque, surtout quand ils coexistent. Les données de l’étude MRFIT mettent en évidence l’effet additif du taux de cholestérol total (CT) et de la tension artérielle systolique (TAS) sur le taux de mortalité coronarienne7. Comme l’illustre la figure 2, il existe une relation étroite et progressive entre l’augmentation des taux de cholestérol et la mortalité par coronaropathie selon les valeurs de la TAS, et, de même, entre chaque hausse minime de la TAS et la mortalité par coronaropathie selon les taux de CT7. La présence conjuguée d’une hypercholestérolémie et d’une hypertension entraîne une augmentation exponentielle du risque cardiovas- Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca | Décembre 2007 FIGURE 3 Effets du traitement classique et du traitement intensif sur des paramètres cardiovasculaires combinés dans l’étude Steno-2 p = 0.007 Traitement classique Traitement intensif NPT = 5 RRI = 0,47 (IC 95 % = 0,24 à 0,73) Nombre à risque Mois de suivi Traitement classique Traitement intensif RRR = réduction du risque relatif; NPT = nombre de patients à traiter; RRI = rapport des risques instantanés; IC = intervalle de confiance Gaede P et coll. N Engl J Med, 2003; 348(5):383-93. FIGURE 4 Plan de l’étude ASCOT 19 257 patients hypertendus aténolol à 50-100 mg ± bendrofluméthiazide à 1,25-2,5 mg Méthode PROBE amlodipine à 5-10 mg ± perindopril à 4-8 mg 10 305 patients CT = 6,5 mmol/L atorvastatine à 10 mg Double insu placebo Essai international comparatif, avec répartition aléatoire, conçu et dirigé par les investigateurs ASCOT = Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trials; BPLA = Blood Pressure-Lowering Arm; LLA = Lipid-Lowering Arm; PROBE = Prospective, Randomized, Open, Blinded Endpoint (Méthode prospective sans insu avec évaluation des résultats à l’insu) Sever PS et coll. J Hypertens, 2001;19:1139-47. culaire. L’analyse commune des facteurs de risque montre que les patients qui se retrouvent à la fois avec le taux de CT le plus élevé et dans les quintiles de TAS les plus élevés sont exposés à un risque de mortalité d’origine coronarienne près de 11 fois plus grand que ceux qui ont à la fois le taux le plus faible de CT et qui se trouvent dans les quintiles inférieurs de TAS. Cette étude prouve que, quel que soit le chiffre tensionnel, une hausse des taux de cholestérol se traduit par une majoration du risque. De même, quel que soit le taux de cholestérol, toute élévation de la tension artérielle se traduit par une augmentation du risque7. La présence concomitante d’une hypertension et d’une dyslipidémie, aussi minimes soient-elles, entraîne une majoration substantielle du risque cardiovasculaire. Pour le pharmacien, ces données font ressortir l’importance de rappeler aux patients hypertendus de faire vérifier régulièrement leur cholestérolémie, tout comme aux patients dyslipidémiques de mesurer régulièrement leur tension artérielle. Décembre 2007 | Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca L’observation ci-dessus aurait comme corollaire que le traitement simultané des facteurs de risque concomitants, comme l’hypertension et la dyslipidémie, produirait des résultats favorables sur le risque cardiovasculaire global du patient, comme cela a été démontré dans l’étude Steno-2 et l’étude déterminante ASCOT (Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial)8,9. Dans l’étude Steno-2, 160 patients présentant un diabète de type 2 et une microalbuminurie ont été répartis au hasard pour recevoir soit le traitement classique dispensé par des médecins de famille, soit le traitement multifactoriel intensif offert par le Steno Diabetes Center8. Le traitement classique reposait sur des soins antidiabétiques habituels visant l’atteinte d’objectifs établis par les lignes directrices cliniques. Le traitement intensif (intervention à l’étude) comprenait une modification du comportement et une pharmacothérapie par paliers. Le suivi trimestriel était assuré par une équipe composée d’un médecin, d’une infirmière et d’un diététiste. Après huit années de suivi, on a observé une différence significative entre les deux groupes de traitement quant à la cholestérolémie totale et à la tension artérielle systolique (p ≤ 0,01). Dans le groupe témoin recevant le traitement intensif, on a observé une tendance vers l’amélioration des taux d’hémoglobine glyquée (p = 0,06) ainsi qu’une plus grande proportion de patients ayant atteint les objectifs thérapeutiques. Pour le paramètre combiné regroupant les décès d’origine cardiovasculaire, les IM non mortels, les accidents vasculaires cérébraux non mortels et les interventions de revascularisation et d’amputation, les résultats ont été significativement différents dans le groupe recevant le traitement classique par rapport au groupe recevant le traitement intensif. En effet, l’étude a révélé les avantages du traitement intensif et multifactoriel sur la réduction des manifestations macrovasculaires. L’étude ASCOT était un essai international, avec répartition aléatoire, AGIR contre l’hypertension | FIGURE 5 Effet de l’administration concomitante d’un antihypertenseur et d’un hypolipidémiant, selon l’analyse 2x2 d’ASCOT Paramètre principal ASCOT-LLA : IM non mortel et coronaropathie mortelle RRR 36 % RRI = 0,64 (0,50 – 0,83) p = 0,0005 NPT = 91 Traitement à base d’amlodipine Traitement à base d’aténolol RRR 16 % RRR 53 % RRI = 0,84 (0,60-1,17) p = 0,30 RRI = 0,47 (0,32-0,69) p < 0,01 Ans NPT = 63 Analyse 2x2 d’ASCOT Ans NPT = 200 ASCOT-LLA = Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial – volet hypolipidémiant; IM = infarctus du myocarde; RRR = réduction du risque relatif; RRI = rapport des risques instantanés; IC = intervalle de confiance; NPT = nombre de patients à traiter Sever P et coll. Eur Heart J, 2006; 27(24)2982-8. conçu et dirigé par les investigateurs. Elle regroupait 19 257 patients hypertendus qui n’accusaient aucun signe clinique de maladie coronarienne, mais présentaient au moins trois facteurs additionnels de risque cardiovasculaire parmi les suivants : sexe masculin, âge > 55 ans, tabagisme, diabète, antécédents familiaux de maladie coronarienne, rapport élevé entre le cholestérol total et le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (CT/C-HDL), angiopathie périphérique, hypertrophie du ventricule gauche (HVG), antécédents d’accidents vasculaires cérébraux, certaines anomalies de l’électrocardiogramme ou une augmentation significative du rapport protéinurie/microalbuminurie10. Chez les participants à l’étude, 84 % avaient au moins 55 ans, 77 % étaient de sexe masculin et 61 % présentaient une microalbuminurie ou une protéinurie11. Toutefois, la mesure excessivement sensible de la microalbuminurie comme facteur de risque a donné lieu à un nombre élevé de faux positifs et, éventuellement, à une surestimation du risque global chez les patients de l’étude ASCOT. Par conséquent, si nous excluons la microalbuminurie, le patient type de l’étude |AGIR contre l’hypertension ASCOT était un homme de plus de 55 ans, ce qui reflète bien le patient type reçu en consultation par les médecins de famille. Le volet antihypertenseur de l’étude ASCOT (ASCOT-BPLA) a été interrompu prématurément, car les patients recevant l’amlodipine avec ou sans perindopril ont obtenu une réduction significative de la mortalité de toute cause par comparaison avec ceux qui prenaient l’aténolol avec ou sans diurétique thiazidique, bien que les différences ne soient pas significatives entre les deux groupes pour le principal critère d’évaluation, soit l’IM ou la coronaropathie mortelle (figure 5)11. Selon ces résultats, le traitement à base d’amlodipine a permis de réduire la plupart des accidents cardiovasculaires chez les patients hypertendus présentant au moins trois autres facteurs de risque, comparativement au traitement à base d’aténolol11. Les résultats obtenus dans le cadre du volet hypolipémiant (ASCOT-LLA) laissent présager que des bienfaits encore plus marqués peuvent être escomptés chez ces patients grâce à un traitement hypolipémiant concomitant par une statine12 (figure 4). De plus, l’attribution à l’atorvastatine a entraîné une réduction de 53 % du risque d’IM non mortel et de coronaropathie mortelle dans le groupe recevant le traitement à base d’amlodipine, comparativement à une réduction de 16 % dans le groupe recevant le traitement par l’aténolol (p = 0,025)9. Cette observation porte à penser que les traitements à base d’atorvastatine et d’amlodipine produiraient des effets synergiques dans la prévention des accidents coronariens. On en déduit aussi que le choix du traitement antihypertenseur est important. Par ailleurs, ces bienfaits thérapeutiques ne s’accompagnaient d’aucune augmentation du risque non cardiovasculaire, y compris celui de cancer mortel12. En 2007, à la lumière des résultats du volet hypolipidémiant ASCOT-LLA13, le Programme d’éducation canadien sur l’hypertension (PECH) a ajouté un passage dans ses recommandations. En plus des recommandations actuelles sur la prise en charge des dyslipidémies au Canada, l’emploi d’une statine est recommandé chez les patients hypertendus qui sont exposés à un risque élevé et qui présentent une maladie athéroscléreuse établie ou au moins trois des facteurs de risque suivants14: • Homme • Antécédents d’AVC ou d’AIT • Âge ≥ 55 ans • Hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) • Tabagisme • Anomalies à l'ECG • Diabète de type 2 • Microalbuminurie ou protéinurie • Rapport CT/C-HDL ≥ 6 mmol/L • Angiopathie périphérique Rôle du pharmacien dans la prévention de la maladie cardiovasculaire Prise en charge des facteurs de risque Le modèle de soins primaires décrit les pharmaciens et les patients comme des partenaires importants. Les pharmaciens sont des acteurs-clés en matière de dépistage des facteurs de risque et de traitement de l’hypertension. Cela, principalement parce que les patients voient le Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca | Décembre 2007 FIGURE 6 Effet de l’éducation des patients sur l’observance du traitement p = 0,017 Les pharmaciens ont accès aux données factuelles et à un grand nombre d’excellents programmes d’information pour aider leurs clients à améliorer leurs habitudes dans chacun de ces domaines. Par ailleurs, chez les personnes dont l’hypertension est bien maîtrisée, la prise d’AAS à faible dose constitue une mesure de protection vasculaire générale13. La prudence s’impose cependant si l’hypertension artérielle n’est pas maîtrisée. Améliorer l’adhésion au traitement groupe d’intervention (n = 102) groupe de comparaison (n = 100) Yilmaz MB et coll. Cardiovasc Drugs Ther, 2005; 19(6):437-40. FIGURE 7 Pourcentage de patients qui adhérent aux traitements concomitants (PMJC ≥ 80 %) Proportion non ajustée de patients fidèles au traitement 100 % 90 % 80 % 81,0 % 72,0 % 70 % 67,0 % 71,0 % 64,0 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0% Comprimé d’association atorvastatine-amlodipine Atorvastatine + amlodipine Autre statine + amlodipine Atorvastatine + autre BC Autre statine + autre BC Les résultats dans les autres groupes de comparaison étaient significativement inférieurs à ceux du groupe prenant le comprimé amlodipine + atorvastatine, p < 0,0001. CARPE = Caduet Adherence Program and Education; BC = bloqueur calcique; PMJC = proportion moyenne des jours couverts Nichol MB et coll. CARPE Research Investigators. Affiche présentée à l’occasion du 21e congrès et de l’exposition annuelle de l’American Society of Hypertension, du 16 au 20 mai 2006, New York, NY. Résumé publié dans J Clin Hypertension, 2006; 8(6):455-9 (présenté aux fins de publication). pharmacien en moyenne 14 fois par an alors qu’ils voient le médecin seulement 2 fois par an14. Les pharmaciens ont donc l’occasion de s’informer auprès des patients sur l’évaluation régulière de leur risque et peuvent ainsi accorder la priorité à certains d’entre eux, compte tenu de leur âge et de leurs facteurs de risque. La vérification du dossier pharmaceutique peut aider à dresser la liste des facteurs de risque du patient et à encourager une évaluation des facteurs de risque ou du risque cardiovasculaire au moment opportun. Les changements de mode de vie sont au premier plan des mesures visant à réduire le risque de maladie cardiovasculaire et concernent principalement cinq domaines13 : • Perte de poids • Alimentation • Activité physique • Consommation d’alcool • Tabagisme Décembre 2007 | Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca Beaucoup de gens n’aiment pas prendre un grand nombre de comprimés jour après jour. Cela pose un problème sérieux lorsqu’il s’agit du traitement antihypertenseur qui, en général, doit recourir à l’association de médicaments pour atteindre les cibles tensionnelles. Dans la population hypertendue, environ 75 % des patients ont besoin de deux médicaments et 25 %, de trois médicaments pour atteindre les cibles thérapeutiques13. Or, bien souvent, les médecins disposent de peu de temps lors d’une consultation pour discuter adéquatement avec leurs patients des bienfaits thérapeutiques, des interactions et des effets indésirables des antihypertenseurs. Heureusement, les pharmaciens sont bien placés pour renseigner les patients et surveiller l’usage que font ces derniers de leurs médicaments d’ordonnance ou en vente libre. Le manque d’adhésion au traitement et la non-persistance (arrêt prématuré d’un traitement médicamenteux) sont des problèmes majeurs qui nuisent au traitement de l’hypertension. Sur le plan de l’adhésion au traitement, les personnes à qui l’on prescrit des médicaments qu’elles doivent s’administrer ellesmêmes ont tendance à prendre moins de la moitié des doses prescrites13. Quant à la poursuite du traitement, les données actuelles permettent de penser qu’en un an environ 20 % des patients qui viennent de recevoir un diagnostic d’hypertension interrompent leur traitement médicamenteux et qu’environ 50 % abandonnent leur traitement en 4,5 ans15. AGIR contre l’hypertension | Malgré sa prévalence, une telle inobservance thérapeutique peut avoir de graves conséquences. Selon une métaanalyse de 21 études, regroupant 46 847 patients, l’adhésion au traitement est associée à une réduction significative de la mortalité, comparativement au manque d’adhésion (rapport de cotes [odds ratio] 0,56, intervalle de confiance à 95 % : 0,50 à 0,63)16. Ainsi, il est important de reconnaître et de prendre en charge les problèmes d’adhésion des patients afin d’obtenir une maîtrise optimale de l’hypertension, et c’est sur ce plan que l’intervention des pharmaciens se révèle essentielle pour améliorer la prise en charge du risque cardiovasculaire global. Beaucoup de facteurs peuvent influer sur l’adhésion du patient à son traitement, y compris la gravité de la maladie, les croyances personnelles relatives aux médicaments et à la maladie, la tendance à oublier et les problèmes financiers17,18,19. Certes, des facteurs comme l’âge, le sexe et le niveau de scolarité ne peuvent être modifiés20, mais les pharmaciens peuvent cibler ceux qui sont modifiables, tels que le schéma thérapeutique et la sensibilisation des patients, pour améliorer leur adhésion au traitement et la poursuite de celui-ci. Il a été démontré, par exemple, que les interventions visant à informer les patients peuvent améliorer leur adhésion au traitement. Dans une étude où 202 patients ont été répartis de façon aléatoire pour recevoir ou non des renseignements exhaustifs sur les statines, les patients bien informés ont fait preuve d’une observance significativement supérieure, avec un taux de maintien du traitement de 63 % durant la période de l’étude, comparativement à 46 % chez ceux qui n’étaient pas informés (p = 0,017)21. Plusieurs études ont aussi permis d’observer que les facteurs liés au schéma thérapeutique, tels que le grand nombre de comprimés à prendre et la complexité de la posologie, ont aussi une influence sur l’observance. À titre d’exemple, prenons une étude rétrospective portant |AGIR contre l’hypertension sur une cohorte de 4703 sujets. Les données provenant des demandes de remboursement faites auprès d’un grand nombre de gestionnaires de régimes d’assurance-médicaments ont permis de comparer le traitement d’association amlodipine-atorvastatine avec l’utilisation d’un bloqueur calcique (BC) et d’une statine dans une situation clinique réelle avec facteurs de risque interreliés22. Les patients qui avaient amorcé un traitement par un BC et un traitement par une statine à un intervalle de 30 jours l’un de l’autre sur une période de 16 mois ont été inclus dans l’étude. L’adhésion a été mesurée sous la forme de la proportion moyenne de jours couverts (PMJC) par les deux médicaments durant une période d’analyse de 180 jours, en s’appuyant sur les jours où les deux médicaments avaient été fournis. On a considéré que les patients adhéraient au traitement si la PMJC atteignait au moins 80 %. Les résultats de l’étude montrent que les patients qui prenaient le comprimé d’association fixe atorvastatine-amlodipine avaient tendance à adhérer au traitement antihypertenseur et hypolipidémiant et à le poursuivre davantage que les patients prenant un BC et une statine en concomitance, traitements qui exigeaient la prise de plus d’un comprimé22 (figure 7). Les pharmaciens se trouvent dans une situation privilégiée pour surveiller à la fois les effets du traitement et l’observance thérapeutique et, le cas échéant, aider leurs clients à adhérer davantage au traitement et à le poursuivre. À cette fin, voici les mesures indiquées dans les recommandations de 2007 du PECH13 : • Évaluer régulièrement l’adhésion du patient. • Adapter la prise de médicament aux activités quotidiennes du patient. • Simplifier la posologie et privilégier des prises uniquotidiennes. • Utiliser des comprimés d’association à dose fixe. • Privilégier les emballages unitaires. • Renseigner davantage le patient sur ses traitements. • Favoriser l’autonomie du patient en lui demandant de surveiller sa tension artérielle. Conclusion Le risque cardiovasculaire est multifactoriel et la majorité des Canadiens hypertendus présentent plusieurs facteurs de risque. Comme les pharmaciens voient les patients beaucoup plus souvent que n’importe quel autre professionnel de la santé, ils sont dans une situation privilégiée pour évaluer le risque cardiovasculaire global chez leurs clients et discuter avec eux de l’observance thérapeutique. Des données ont montré que la prise en charge du risque global ainsi que l’adhésion au traitement mènent toutes les deux à une amélioration des paramètres cardiovasculaires. En conclusion, le rôle des pharmaciens est de recommander le traitement pharmacologique optimal ainsi que d’aider les patients hypertendus à prendre en charge leurs facteurs de risque, et ce, en leur expliquant l’importance des changements de mode de vie et de l’adhésion au traitement. Références 1. Feldman RD et coll. 1999 Canadian recommendations for the management of hypertension. CMAJ, 1999; 161(Suppl 12):S1-17. 2. Joffres MR et coll. Awareness, treatment and control of hypertension in Canada. Am J Hypertens, 1997; 10(10 Pt 1):1097-102. 3. Joffres MR et coll. Distribution of blood pressure and hypertension in Canada and the United States. Am J Hypertens, 2001; 14(11 Pt 1): 1099-105. 4. Rantala AO et coll. Prevalence of the metabolic syndrome in drug-treated hypertensive patients and control subjects. 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Prevention of coronary and stroke events with atorvastatin in hypertensive patients who have average or lower-than-average cholesterol concentrations, in the Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial-Lipid-Lowering Arm (ASCOT-LLA): a multicentre, randomised, controlled trial. Lancet, 2003; 361(9364):1149-58. 13. Recommandations de 2007 du Programme d’éducation canadien sur l’hypertension : www. hypertension.ca. Consulté le 12 juin 2007. 14. Lewanczuk R. Multidiciplinary management of hypertension. CPJ, 2006; 3(Suppl 1):S4. 15. Caro JJ et coll. Persistence with treatment for hypertension in actual practice. CMAJ, 1999; 160(1):31-7. 16. Simpson SH et coll. A meta-analysis of the association between adherence to drug therapy and mortality. BMJ, 2006; 333(7557):15. 17. Lagi A et coll. Compliance with therapy in hypertensive patients. Intern Emerg Med, 2006; 1(3):204-8. 18. Ross S et coll. Patient compliance in hypertension: role of illness perceptions and treatment beliefs. 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QUESTIONS - Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca, dans la section FC en ligne, « Autres FC approuvées par le CCEPP » 1.Environ quel pourcentage de Canadiens chez qui on a diagnostiqué de l’hypertension (sans diabète) ont atteint leur tension artérielle cible? a. 9 % b. 16 % c. 23 % d. 41 % 2.Selon l’essai d’intervention multifacto rielle MRFIT, comment se compare le risque de maladie coronarienne mortelle pour les patients se situant dans les quintiles les plus élevés de la tension artérielle systolique et du cholestérol total par rapport aux patients qui se situent dans les quintiles les moins élevés de ces facteurs de risque? a. Risque 4 fois plus élevé b. Risque 7 fois plus élevé c. Risque 11 fois plus élevé d. Risque 15 fois plus élevé 3.Selon l’étude INTERHEART, lesquels, parmi les facteurs de risque suivants, contribuent au risque d’infarctus du myocarde? a. Consommation insuffisante de fruits et légumes b. Manque d’activité physique régulière c. Hypertension d. Tout ce qui précède 4.Selon l’étude INTERHEART, comment le rapport de cotes sur le plan de la coronaropa thie chez les patients simultanément fumeurs, diabétiques et hypertendus se comparait-il à celui des patients présentant un seul de ces facteurs de risque? a. Les rapports de cotes étaient semblables. b. Le rapport de cotes chez les patients présentant les trois facteurs de risque était de cinq à sept fois supérieur à celui des patients ne présentant qu’un seul facteur de risque. c. Sur le plan des rapports de cotes, les facteurs de risque tabagisme, diabète et hypertension sont additifs. d. Sur le plan des rapports de cotes, les facteurs de risque tabagisme, diabète et hypertension sont négligeables. 5.Environ combien de patients souffrant d’hypertension présentent au moins un facteur de risque supplémentaire? a. 10 % b. 25 % c. 80 % d. 90 % 6.Selon une étude menée par Yilmaz et coll. le fait de fournir aux patients des renseigne ments complets sur les statines : a. diminuait l’adhésion au traitement. b. accroissait la persistance des patients à suivre leur traitement antihypertenseur. c. accroissait la persistance des patients à suivre leur traitement hypolipidémiant. d. n’avait aucun effet significatif. 7.L’étude Steno-2 a été menée auprès : a. de patients souffrant d’hypertension et de dyslipidémie. b. de patients souffrant de diabète de type 1 et d’hypertension. c. de patients souffrant de diabète de type 2 et de microalbuminurie. d. d’hommes fumeurs âgés de plus de 55 ans. Décembre 2007 | Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca 8.Dans le cadre de l’étude Steno-2, les patients recevant une thérapie intensive ont affiché une réduction statistiquement signi ficative (comparativement aux patients ayant reçu une thérapie conventionnelle) : a. du cholestérol total. b. de l’hypertension artérielle systolique. c. du cholestérol total et de l’hypertension artérielle systolique. d. du cholestérol total, de l’hypertension artérielle systolique et de l’hémoglobine glyquée. 9.L’étude ASCOT a été menée auprès : a. de patients souffrant d’hypertension et de maladie coronarienne. b. de patients souffrant d’hypertension sans maladie coronarienne, mais présentant trois autres facteurs de risque cardiovasculaires. c. de patients pour la plupart rencontrés quotidiennement dans le cadre de la pratique clinique. d. de patients faisant partie des catégories b et c. 10.Les résultats de l’étude ASCOT ont indiqué : a. que le traitement par l’amlodipine avait permis de réduire de façon considérable la plupart des incidents cardiovasculaires comparativement au traitement par l’aténolol. b. qu’il pouvait y avoir une interaction entre l’atorvastatine et le traitement par l’aténolol lorsqu’il s’agit de prévenir les incidents de maladie coronarienne. c. que le choix d’un antihypertenseur réduisait le risque de maladie coronarienne mortelle. d. que l’attribution d’atorvastatine dans le groupe traité par l’amlodipine avait permis de réduire de 35 % le risque d’infarctus du myo- AGIR contre l’hypertension | QUESTIONS - Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca, dans la section FC en ligne, « Autres FC approuvées par le CCEPP » carde non mortel et de maladie coronarienne mortelle, comparativement à 16 % dans le groupe traité par l’aténolol. 11.Selon quelles directives recommande-t-on les statines pour les patients affichant un risque élevé d’hypertension et présentant au moins trois autres facteurs de risque cardio vasculaires? a. Société canadienne de cardiologie b. Association canadienne du diabète c. Programme éducatif canadien sur l’hypertension d. Groupe de travail sur l’hypercholestérolémie et autres dyslipidémies pour protéger son cœur? a. Non, sa tension artérielle n’est pas contrôlée. b. Non, il n’en a pas besoin selon les directives. c. Oui, l’AAS lui offrirait la protection cardiovasculaire dont il a besoin. d. Oui, toute personne âgée de plus de 40 ans devrait prendre de l’AAS. croître l’observance d’ ____, comparativement à l’administration des deux médicaments en deux doses séparées. a. environ 5 % b. environ 9 % c. environ 18 % d. environ 33 % 14.Si Jean est un patient moyen, quelle est la probabilité qu’il cesse d’utiliser son nouveau médicament d’ici moins d’un an? a. 20 % b. 35 % c. 55 % d. 85 % 18. Les pharmaciens peuvent aider leur clients à améliorer l’observance pharmacothérapeutique : a. en améliorant leur compréhension du schéma thérapeutique. b. en évaluant le risque cardiovasculaire global. c. en leur conseillant de modifier leur style de vie. d. en leur conseillant de prendre une faible dose d’AAS tous les jours. Cas : Jean est un homme de 58 ans qui fume un paquet de cigarettes par jour et dont la tension artérielle est de 138/85. Il prend de l’amlodipine 5 mg une fois par jour. On lui a aussi récemment prescrit de l’atorvastatine. Son cholestérol total est de 6,0 mmol/L, son cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL) se situe à 4,5 mmol/L, son cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL) est à 0,92 mmol/L, son taux de triglycérides est de 2,5 mmol/L, et sa glycémie veineuse à jeun est à 5,7 mmol/L. Sa mère est décédée à la suite d’un infarctus du myocarde à l’âge de 61 ans. Jean ne prend aucun autre médicament. 15.Lequel, parmi les énoncés suivants, est FAUX? a. Une consommation d’alcool excessive peut légèrement réduire le risque de maladie cardiovasculaire. b. Environ 75 % des personnes souffrant d’hypertension ont besoin de deux médicaments pour atteindre leur tension artérielle cible. c. Environ 22 % des Canadiens souffrent d’hypertension. d. Dans l’ensemble, aucun diagnostic n’a été donné ou confirmé chez 42 % des Canadiens souffrant d’hypertension. 12.Conformément aux directives actuelles du Programme éducatif canadien sur l’hyperten sion, Jean devrait prendre une statine. a. Vrai – il présente plus de trois des facteurs de risque cardiovasculaires utilisés pour évaluer la nécessité d’une statine. b. Faux – il ne présente pas plus de trois des facteurs de risque cardiovasculaires utilisés pour évaluer la nécessité d’une statine 16.Une méta-analyse de 21 études par Simpson et coll. a conclu qu’une faible observance : a. est liée au choix des médicaments. b. fait grimper le taux de mortalité. c. fait augmenter le coût des soins cardiovasculaires. d. réduit la morbidité. 13.Dans le contexte actuel, Jean devrait-il prendre de l’acide acétylsalicylique (AAS) 19.Lorsque les taux de cholestérol et la tension artérielle sont tous les deux élevés, le risque cardiovasculaire : a. s’accroît de façon additive. b. s’accroît de façon exponentielle. c. s’accroît de façon moins qu’additive. d. s’accroît en fonction du taux de cholestérol seulement. 20.Par risque cardiovasculaire global, on entend : a. la prévalence de maladie cardiovasculaire à l’échelle mondiale. b. les effets du cholestérol et de l’hypertension sur le risque cardiovasculaire. c. les effets de tous les facteurs de risque sur le risque cardiovasculaire. d. les effets de l’environnement sur le risque. cardiovasculaire 17.Remplissez le blanc : L’étude CARPE a indiqué que l’utilisation de deux médicaments dans une combinaison à dose fixe peut ac Comité de rédaction : AGIR contre l’hypertension « AGir contre les facteurs de rIsque cardiovasculaire supplémentaiRes en présence d’hypertension » Rôle important du pharmacien dans la prévention des maladies cardiovasculaires À propos des auteurs Tom Smiley, B. Phm, Ph.D. Fort de ses 27 ans d’expérience clinique auprès de patients, Tom Smiley a élaboré à l’intention des pharmaciens de nombreux cours de formation continue et ateliers sur différents sujets, dont la prise en charge des maladies cardiovasculaires, du diabète et du syndrome métabolique. Ses articles sur le syndrome métabolique et la progression du diabète de type 2 ont été publiés dans les revues médicales Canadian Journal of Cardiology et Canadian Journal of Diabetes. |AGIR contre l’hypertension Coordonnatrice de la FC Sheila McGovern, Toronto (Ontario) Denis Villeneuve, B. Phm Depuis 20 ans, Denis Villeneuve est pharmaciencopropriétaire de deux pharmacies à Québec. Il est expert consultant dans plusieurs domaines, à savoir les stratégies de marketing et d’affaires, les technologies de l’information et la formation continue pour les pharmaciens, où les maladies cardiovasculaires et la pneumologie sont ses deux grandes spécialités. Cette information est publiée par Les Éditions Rogers Limitée, One Mount Pleasant Rd., Toronto, (Ontario) M4Y 2Y5. Tél. : 416-764-2000. Télécopieur : 416-764-3931. Révision Toutes les leçons sont révisées par des pharmaciens pour assurer la précision, l’intégralité et la pertinence du contenu conformément à l’exercice actuel de la pharmacie. Ce document ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de l’éditeur. ©2007 Répondez en ligne sur www.monportailpharmacie.ca | Décembre 2007 POUR RÉPONDRE EN LIGNE À CETTE LEÇON DE FORMATION CONTINUE Si vous avez déjà ouvert une session dans notre PROGRAMME DE FC EN LIGNE, veuillez revenir à la page «Leçons disponibles en ligne» et cliquez sur «Lien vers les questions» correspondant à cette leçon de FC. 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