L`Oracle Carpe Diem

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L`Oracle Carpe Diem
« Qui vit esclave des sens, vit dans les ténèbres. » (L'Oracle Carpe Diem)
Trois articles sur un sujet important dans une époque où, par la perversion des mœurs, la dictature
planétaire cherche à anéantir l'équilibre, l'évolution et l'épanouissement individuel.
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Scandaleuses béatitudes : La libido débridée de l'Église
par Zacharias
« La fumée de Satan s'est répandue dans le Temple de Dieu à la suite du Concile Vatican II. On
croyait qu'après le concile, le soleil aurait brillé sur l'histoire de l'Église. Mais au lieu du soleil nous
avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude ». (Paul VI, Homélie du 29
juin 1972)
De grands cris retentissent aujourd'hui dans le monde chrétien: «Qu'est-ce que l'amour? le plaisir?
Comment faire jouir par l'art des caresses intimes? Que dit véritablement la Bible sur les relations
sexuelles? Les fameux "tabous judéo-chrétiens" existent-ils vraiment? Comment le plaisir sexuel peutil être "sacré"?» Ainsi, n'est-il plus rare de trouver des propos jadis destinés aux lecteurs des ouvrages
licencieux et des revues pornographiques sous la plume de très nombreux auteurs «catholiques»,
visiblement emportés par une étrange fièvre charnelle qui a gagné le banc et l'arrière banc de l'Église.
La «sexualité est une merveille» clament sur papier glacé de navrants magazines étiquetés «bonne
presse» généreusement distribués par les chaisières. Les vieux tabous et les phobies puritaines qui ont
été placés sur le sexe, s'exclament enfin de nombreux clercs, non sans une sourde excitation aisément
perceptible, sont erronés : la liberté du plaisir est «normale», naturelle - si Dieu nous a donné des
organes, c'est pour s'en servir!
Il est même devenu courant que l'on explique aux jeunes couples que la religion chrétienne peut porter
le plaisir sexuel jusqu'à des «bonheurs réciproques que l'on n'atteint pas autrement», sous prétexte que
la vraie foi «embrasse tout l'être humain», s'appuyant, non sans établir des comparaisons
invraisemblables, sur le fait que «ce qu'apporte la liturgie (l'offrande de soi et l'accueil de l'Autre), la
sexualité l'apporte aussi». Par exemple, un prêtre explique: «dans mon accueil des couples dans le
cycle de la préparation au mariage, je leur ai fait découvrir que l'union des corps par amour est la plus
belle prière commune que peut faire un couple, car « il y a plus de joie, dit Jésus, à donner qu'à
recevoir ».
Ainsi ils louent le Seigneur dans leur plaisir. C'était une bonne nouvelle pour eux.
De la sorte on ne s'étonne plus du tout, ou presque, qu'avec une extravagante ardeur, un sexologue
catholique nous invite, dans un récent ouvrage, rien moins qu'à célébrer une «liturgie de l'orgasme»
qui nous permettra de ne pas «gâcher notre plaisir», puisque ce dernier est, nous dit-il, «sacré et ouvre
des horizons qui bouleversent».
On l'aura compris, les grandes orgues de la «bonne nouvelle orgasmique» soufflent de tous leurs
tuyaux, flattant, comme cela ne s'était jamais vu dans l'Église, les appétits des sens qui n'en
demandaient pas tant. Nous assistons donc, un peu surpris et inquiets, à la manifestation quasi
officielle de la désorientation totale sur le plan spirituel qui s'est imposée avec une folle rapidité.
Une question ne peut toutefois que surgir en nous devant ce raz-de-marée, que dis-je ce tsunami, de
libido débridée: d'où provient cet état d'esprit si peu conforme à la tradition de l'Église qui, cependant,
s'est lentement imposé et est devenu aujourd'hui le discours dominant au point de s'être largement
généralisé?
Les origines de la crise de l'Église ?
Pour pouvoir répondre à cette interrogation, il faut savoir qu'il y a une quarantaine d'années, sous
prétexte de soigner la névrose chrétienne -c'était l'époque de la révolution conciliaire post-Vatican II on a envoyé des centaines de religieuses, ainsi que des moines et des prêtres, en psychanalyse, en
thérapie corporelle, en stage de découverte de l'autre par le toucher, etc. Cela conduisit la plupart,
après s'être «réconciliés avec eux-mêmes» en donnant libre cours à leurs fantasmes inavoués, à
défroquer, à vivre des expériences sexuelles soi-disant «re-fondatrices».
Cependant, comme ceci était prévisible, on a rapidement vu tous ces êtres, dégrisés après des périodes
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plus ou moins longues de dévergondage, s'avouer littéralement cisaillés, mortifiés, fichus sur le plan
psychique, à cause d'absurdes notions qui faisaient l'apologie de la liberté sexuelle décomplexée,
notions importées du cerveau malade d'une foule de spécialistes en sexologie.
Le plus grave, c'est lorsque l'on sait que cet hallucinant travail destructeur, que l'Église moderne a
laissé faire dans sa folie avec une coupable complaisance, provient d'ouvrages et de méthodes
directement inspirés des théories du célèbre Alfred Kinsley (1894-1956) auteur des non moins fameux
Rapport sur la sexualité masculine (1948) et Rapport sur la sexualité féminine (1953), ancien
entomologiste devenu subitement sexologue, père de famille pédophile, sadomasochiste, fraudeur
scientifique et haineusement antichrétien qui, en banalisant toutes les turpitudes sexuelles pour
justifier les siennes, a imposé à nos sociétés de nouvelles visions de la sexualité humaine fondées sur
l'idée d'une nécessaire destruction des anciennes normes morales.
Ces mêmes « folles visions » libératrices expliquent également pourquoi il ne fut pas rare de voir,
dans les années 60-70, toujours sous l'influence des théories de Kinsley, des cours «d'instruction
sexuelle» dispensés aux futurs prêtres, cours qui furent consacrés à conférer une «éducation nouvelle»
à ces élèves dociles qui se destinaient originellement au sacerdoce. De la sorte, nos jeunes
séminaristes, convertis aux miraculeux pouvoirs de conversion des cœurs de la minijupe, se rendirent,
avec un enthousiasme certain et une guillerette excitation, en escapade sur les plages et dans les
dancings, afin d'y rencontrer le «peuple de Dieu», et de marcher avec lui vers une «nouvelle
Pentecôte».
Or, ce bel élan riche en «partages libres entre frères et sœurs » sous-tendu par une intense
«communion d'amour avec l'Univers» et une bonne dose de «solidarité prolétarienne» se révélera être,
après quelques années de grande confusion, un rêve profondément trompeur et singulièrement
illusoire.
Source : VITRIOL N°16 - Elfica-Ferrière, 61380 St Martin des Pézérits
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Réflexions sur le sida et l'homosexualité
par Philippe Talbot
Avant d'aborder ce thème délicat, définissons ce qu'est le sexe. A la base de sa fonction, nous
retrouvons le concept dualiste de Dieu et le monde, du Père-Mère, de Dieu et sa Shakti, de l'Esprit et
de la substance.
Lorsque l'être humain est concerné, on appelle cette loi du sexe «amour», et cette loi se manifeste par
le besoin qu'éprouvé l'âme de s'unir à l'Esprit (Dieu le Père en langage chrétien). L'amour cherche à
ré-unir ce qui est séparé, et sur le plan physique l'amour (ou son reflet) est la loi d'attraction entre deux
corps. L'homme, n'étant plus un animal, devrait utiliser cette loi d'attraction instinctive pour autre
chose que la satisfaction de ses sens.
Le sexe est avant tout le moyen de construire une demeure dans laquelle une âme va pouvoir
s'incarner et continuer son évolution. La méconnaissance de cette vérité et le non respect de cette loi
entraînent la venue d'enfants non désirés qui ne sont pas le fruit de l'amour mais simplement celui d'un
puissant désir physico-affectif entre deux êtres. Ces enfants (aimés ou non) seront en conséquence
dotés d'un mécanisme (vital, émotionnel et mental) de même nature, celle du désir, c'est-à-dire faibles,
avec un système nerveux et une psychologie déjà influencés par la puissance du désir.
En cette seconde moitié du vingtième siècle, les mœurs sexuelles sont telles dans le monde entier que
nous nous trouvons dans une situation exceptionnelle à plus d'un titre, surpopulation provoquant une
partie de l'actuelle misère mondiale, chômage sur une grande échelle, élimination des réserves
naturelles de la planète, pollution élevée engendrée par une surproduction, guerres visant à
s'approprier pouvoirs et richesses, haines raciales, gangstérisme, etc. La stimulation exacerbée des
désirs conduit l'individu à s'approprier toujours plus d'objets, à jouir davantage. Pour y parvenir, il
travaille (ou il vole) la majeure partie de sa vie et, frustré d'un véritable bonheur intérieur, il cherche à
jouir égoïstement et intensément du peu de temps qui lui reste.
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Nos sociétés activent à outrance les marchés des industries polluantes, tout en prétendant avoir une
politique écologique. La France se veut la conscience des nations, avec de grandes idées de paix mais,
tout comme les autres pays, elle continue de vendre des armes à des pays non démocratiques.
Aujourd'hui, la société européenne commence à réagir à la drogue, mais avec une inquiétante tiédeur
en ce qui concerne les petits dealers et les hauts responsables, on devine pourquoi !
Notre société suscite les désirs des enfants et des adultes par la publicité et tous les moyens modernes
audiovisuels. Elle pousse ainsi à la compétition et à la consommation à outrance, au profit de quelques
grosses fortunes que l'on voit moraliser à la télévision. Et cette même société, pour se donner bonne
conscience et amadouer l'opinion publique, utilise une petite partie de notre argent pour trouver des
remèdes aux maux qu'elle a elle-même engendrés.
Le sida n'est qu'un des résultats, parmi d'autres, de tout cela. Récemment, un grand show a été
organisé au profit de la recherche contre le sida. Parmi les nombreuses stars du show business,
certaines étaient tout à fait saines et motivées, mais la plus grande partie était constituée d'artistes
(c'est ainsi qu'on les appelle !) dont les spectacles (cinéma, théâtre, chansons, etc.) suscitent chez les
jeunes des pulsions sexuelles et des tendances agressives. Mais l'État décore ces «vedettes»; qui, par
leur succès (aidé des médias), rapportent beaucoup d'argent Madonna est le vivant symbole du genre.
L'admiration hébétée des journalistes l'emporte sur le dégoût non de la femme en elle-même, qui n'est
qu'une victime mais de ce que ses spectacles génèrent. L'effet immédiat de cette tolérance laxiste est
que cette femme est devenue le modèle de notre jeunesse. Comment dans ce cas s'étonner des
problèmes que rencontrent l'ensemble des adolescents ? Les musiques «branchées» anesthésient
l'intelligence- et le. discernement. On sait pourtant-que le hard rock, le rap et tout le reste (ne parlons
pas de musique,, mais de bruit) agissent puissamment sur le comportement sexuel et l'agressivité.
Mais on se plaît à dire qu'il s'agit là de notre culture et que la jeunesse doit s'exprimer ! Tout cela est
un terrible constat d'échec pour une société riche de sa technologie qui d'un côté subit encore un peu
sa religion dénaturée et culpabilisante, et de l'autre une politique égoïste, ignorante et corrompue.
Drogue, sexe, haine sont les fruits de cette décadence morale et spirituelle.
La. solution est dans l'homme, selon l'avis des sages, dans sa capacité a. réagir aux grands
événements, dans sa compréhension des mystères du monde, dans son pouvoir d'adaptation et de
création. Seulement, pour que l'homme puisse trouver en lui-même toutes ces facultés, il faut une
véritable éducation, autant au sein de la famille qu'à l'école. Et là, c'est encore un échec. On apprend
aux enfants à survivre, non à vivre, à exister , et non pas à être.
En Occident, l'institution catholique a imposé un puritanisme excessif et a fait d'une fonction naturelle
un péché. Entre cet excès là et la promiscuité sans règle et sans limite, la jeunesse se recherche
désespérément. Au milieu de toutes ces contradictions, il est grand temps qu'elle soit éduquée dans
toutes les branches du savoir humain et sur la fonction sexuelle. Aujourd'hui, sexologues,
psychologues et psychiatres s'élèvent rarement au-dessus de l'homme physique et psychologique.
LA CAUSE DU SIDA
II faut chercher la cause du mal beaucoup plus loin dans le temps, à l'époque des premières races de
l'humanité. Cette origine est tellement ancienne (plusieurs millions d'années) que le sol de la terre est
imprégné des germes de cette maladie. Il faut donc garder a l'esprit que les corps physiques
actuellement habités par les hommes sont construits de ces matériaux anciens, et que la substance
employée est souillée par le passé. Le sida pourra donc apparaître spontanément dans un pays (même
protégé) lorsque les conditions (attitudes humaines) seront remplies pour l'éveil de la maladie. Chacun
d'entre nous est entièrement responsable de la qualité du corps qu'il possède, et chaque corps dont les
fonctions ont été mal utilisées contient en lui-même les germes d'une rétribution inévitable.
Le grand péché de la première race humaine (douée de la parole) fut de nature sexuelle, avec pour
conséquence une intense densité de la population ainsi qu'une étroite connexion avec le règne animal ;
l'origine des maladies sexuellement transmissibles remonte à cette époque où la race, à cause d'abus
sexuels, se détruisit complètement. Bien qu'à cette époque l'intelligence humaine n'était
qu'embryonnaire, l'humanité savait discerner le bien du mal puisque les preuves de ce mal étaient
physiquement apparentes. La pénalité était évidente et les résultats immédiats.
Le sida aujourd'hui est apparenté à, cette terrible pénalité. Il ne s'agit donc pas d'une condamnation
divine, mais de l'effet de la violation d'une loi naturelle.
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LA CAUSE DE L'HOMOSEXUALITÉ
Comme nous l'avons laissé entendre, il existe une mémoire dans l'homme au niveau de ses trois
véhicules (physique, émotionnel et mental), et toutes les déviations faites dans ces corps sont
karmiquement compensées lors du retour en incarnation par des tendances issues de ces mêmes
déviations, et avec également le pouvoir d'y remédier. C'est là qu'agit le libre-arbitre de chaque
homme à un moment donné de son évolution.
Pourquoi cet accroissement de l'homosexualité masculine et féminine ? La réponse est en partie celleci : la loi de réincarnation est une loi de groupe, car c'est en formation de groupe que l'homme moyen
(en majorité) se réincarne. Cette loi d'apparition est cyclique, et ceux qui jadis tombèrent sous
l'influence de cette tendance morbide eurent plusieurs fois l'occasion de revenir ensemble sur terre,
notamment pendant la fin de la race il y a douze mille ans, une période où l'homosexualité (ainsi que
d'autres tendances basées sur la possession des objets) atteignit le comble du supportable. Ceux qui
aujourd'hui sont réellement homosexuels sont ceux qui, à cette époque, possédaient déjà ces mêmes
tendances, mais aujourd'hui ils sont assez avancés pour qu'une méthode de guérison leur soit offerte.
Il existe une autre forme d'homosexualité, moins vicieuse, dite imitative, et qui concerne ceux qui se
sont laissés prendre dans le filet tendu par des groupes organisés (tels qu'on en voit en Angleterre ou
aux USA) dans lesquels tombent les jeunes influençables, faibles ..ou paresseux- Généralement ces
milieux homosexuels regroupent des personnes puissamment égocentriques dont le mental est tourné
vers l'assouvissement des désirs et la recherche du plaisir. Ces individus ne vivent que pour les sens et
prennent sous leur influence des jeunes qui ne sont pas homosexuels mais le deviennent, alors que,
bien éduqués, ces derniers seraient restés indemnes.
La troisième catégorie, rare, regroupe les hermaphrodites, dont font partie les transsexuels véritables.
Notre propos n'est nullement accusateur. Il cherche cependant à faire prendre conscience que le sida
est la conséquence normale de la détérioration de la spiritualité dans le monde entier, engendrant une
prolifération de désordres psychologiques, que l'on nomme frustration, haine, égoïsme, agressivité,
obsession sexuelle, etc. Tout cela est en partie dû à des tendances enfouies dans l'inconscient de
l'individu, mais également à son environnement qui aujourd'hui favorise toutes les formes de
perversions.
Il est ridicule de répéter à qui veut l'entendre que le sida est « la maladie de l'amour», alors qu'il est le
fruit du désir animal. L'amour vrai n'a nul besoin de relations sexuelles pour se manifester, surtout si
ces dernières sont contre nature.
Au stade actuel des recherches scientifiques, on. dit que le sida est transmis par le sperme et le sang.
La seule protection préconisée par la médecine est le préservatif. Celui-ci n'est évidemment qu'un
palliatif, tout aussi aléatoire à long terme que l'abstention de tout rapport sexuel qui n'engendre que
frustrations et agressivité. La seule méthode est une modération et une maîtrise progressive de
l'impulsion sexuelle, en respectant certains cycles d'activité du sexe, ainsi qu'en respectant une
hygiène de vie physique et mentale.
Il est préférable dès maintenant d'expliquer clairement aux jeunes que l'acte sexuel n'est qu'une
conséquence secondaire de l'amour entre deux êtres, avec pour objectif de préparer la venue d'une âme
sur la terre. Le mariage, avec tout ce qu'il représente, reste encore la meilleure solution qui soit (sa
valeur ne peut être développée ici en si peu de lignes). Il faut que la jeunesse dissocie le désir de
l'amour, qu'elle comprenne que le sexe n'est pas une mode pour les gens branchés et que la
préservation de l'énergie sexuelle est un facteur de régénération physique, de développement spirituel.
Il faut valoriser cette chasteté, mais ne pas condamner l'acte sexuel créateur. Comme tout autre organe
du corps, le sexe a une fonction précise. On doit en user mais non en abuser, comme de toute autre
chose.
En ce qui concerne- le sang, qui est un peu l'expression de l'âme (animale ou divine), nous savons que
la pratique de la sodomie, du fait de la fragilité et de la minceur des tissus de l'anus est un mode de
transmission du virus du sida dans le sang. Observons ici que le sang et le sperme sont en étroite
association avec la vie et l'existence, et que cette existence peut être donnée ou reprise par le biais du
sang, d'où son symbole dans toutes les religions, car c'est en lui que se trouvent les clés de la vie ou de
la mort.
Le problème du sida, aujourd'hui, est qu'il n'est plus la maladie d'un groupe particulier, mais qu'il est
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devenu une pandémie dont le sang est le principal vecteur. Du point de vue du karma planétaire, nous
devons d'urgence prendre la mesure du mal afin d'y remédier, autant que faire se peut. Ce n'est pas être
négatif que de voir la vérité en face. De plus, dans tout mal, il y a une étincelle de bien et par
conséquent d'espoir. Cet espoir (de guérison) réside dans le sang lui-même. Si le sang est impur, il
transportera aisément le virus, mais si le malade est prêt à changer ses habitudes, à conserver son
énergie sexuelle en la transmuant en action créatrice pour le bien d'autrui, s'il cherche sincèrement à
vivre la vie de l'âme en maîtrisant son mental et ses sens, si la discipline personnelle remplace la
débauche, si l'amour remplace le vice et le désir interdit, le sang, facteur essentiel de transformation et
de transmutation, par sa pureté et la puissance de sa vitalité, peut devenir le principal facteur de
guérison. Changer son attitude mentale, c'est changer son sang. Le sang est le support de l'âme, et c'est
dans cette expression (spirituelle) de l'âme que se trouve le grand remède.
Source : Le Monde Inconnu n°157 – Février 1994
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Électricité et sexualité
par Paul Emberson. (Traduction V.I.T.R.I.O.L.)
Voilà deux siècles que le principe de l'électricité a été découvert et, aujourd'hui, on ne peut se
promener nulle part sans être influencé par les champs magnétiques produits par le courant
alternatif. L'électricité nous est aussi familière que le soleil dans le ciel, mais comprenons-nous les
forces qu'elle met en jeu? Rudolf Steiner, au début du siècle passé, avait émis de sérieux
avertissements quant à son usage. Selon lui, l'électricité - qui, dans la biosphère terrestre, se
manifeste sous la forme d'une polarité terre-ciel que les climatologues commencent à comprendre est intimement liée aux polarités masculines et féminines et, par conséquent, aux forces de l'attraction
sexuelle. En répandant sciemment un courant électrique de nature artificielle sur Terre, il se peut bien
que les forces noires aient complètement altéré la manière dont nous concevons la sexualité. Tour
d'horizon d'un anthroposophe qui a longuement réfléchi à ce problème.
Pour y voir clair sur l'épineuse question de la sexualité, il faut commencer par l'étudier sous son aspect
supérieur, originel. Nous devons, pour cela, faire une distinction entre ce qui vit dans l'organisme
corporel comme pouvoir de procréation et l'expérience sensuelle qui l'accompagne. En ce qui
concerne l'homme, l'acte corporel de procréation est purement altruiste : une offrande. Le rôle de la
femme est également altruiste : l'acceptation dans son corps - non pour elle-même mais pour un autre
être humain - de l'offrande de l'homme. Le troisième être qui participe à l'effort de procréation est
l'âme désincarnée du futur enfant. Ainsi, le véritable acte de procréation met toujours en scène trois
êtres humains.
Dans les temps anciens, il n'y avait pas de relations sexuelles autres que pour la procréation. L'homme
et la femme s'unissaient au printemps, vers la période de Pâques (ou de Beltaine1 , NDLR) et les
enfants naissaient en hiver, à la période qui devint plus tard Noël. Dans certaines régions du monde,
cet état naturel des choses dura beaucoup plus longtemps que ce que l'on pense généralement -par
exemple dans le Nord de l'Europe, où vivait le peuple des Ingœvones. Pour les Ingaevones, la
procréation était un acte sacré, béni par Ing, le dieu de la fertilité. Cela continua ainsi très longtemps,
jusqu'à la christianisation de ces tribus.
Dans d'autres parties plus "civilisées" du monde, la sexualité avait dégénéré en une activité pratiquée
uniquement pour la gratification sensuelle. Indépendamment de toute arrière-pensée moralisatrice, il
faut bien admettre qu'une relation sexuelle qui se résume à deux êtres humains - où, donc, un enfant
n'est pas désiré - acquiert de la sorte, inévitablement, une nature égocentrique. Ce n'est plus une
offrande mais une prise de possession de l'autre. L'expérience sensuelle commença donc à être
détachée du but corporel de procréation et à assumer une certaine indépendance. Un avertissement
doit être donné à ce point de notre développement. Nous avons déjà eu l'occasion de dire que les
singes ne sont pas les ancêtres des êtres humains : ils sont des branches rejetées du tronc de l'évolution
et ils ont suivi un autre développement. Supposer que les habitudes sexuelles des singes sont un reflet
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des habitudes humaines des temps anciens nous conduirait dans la mauvaise direction. Les anciens
humains étaient très différents, dans leur interaction entre corps et âme, du singe moderne. Les écoles
de pensée qui veulent lier l'évolution de la sexualité humaine, à l'étude des comportements animaux
n'ont aucun intérêt pour nous.
Par ailleurs, lorsque nous parlons des forces électriques qui sous-tendent l'expérience érotique, nous
devons garder en tête que le mot "force" n'est qu'un moyen pratique de se référer à l'activité d'êtres
vivants. Il n'y a pas, dans l'univers, de forces anonymes : tout est la manifestation d'êtres vivants.
Rudolf Steiner eut l'occasion de faire remarquer que les rêves érotiques sont souvent provoqués par la
mise en relation du dormeur avec des êtres élémentaux de nature inférieure. Ces êtres sont de nature
électrique, et sont liés aux flux électriques travaillant au plus profond de l'être humain. Par
conséquent, comme nous allons le voir, plus la vie des passions et des envies a été libérée de l'ordre
naturel régulant le pouvoir de procréation, plus l'homme est passé sous l'influence de ces êtres
élémentaux de l'électricité.
AMALGAME ENTRE AMOUR ET SEXUALITÉ
II faut réaliser que pendant très longtemps l'expérience érotique était intimement liée - et ennoblie par
celui-ci - au sentiment d'amour, bien qu'il y ait toujours eu, évidemment, beaucoup d'exceptions. Au
Moyen-Âge, les deux commencèrent à se séparer, jusqu'aux temps modernes où le sentiment
amoureux peut être soit présent, soit totalement absent, dans l'expérience érotique.
Ainsi une double séparation eut lieu. D'une part, l'expérience érotique fut détachée des pouvoirs de
procréation du corps travaillant dans les profondeurs inconscientes de la volonté. D'autre part, elle fut
détachée du sentiment amoureux jaillissant du cœur. Ainsi, libérée de son contrôle naturel, l'énergie
érotique put être exploitée à une grande échelle. Cela commença vers la fin du 19 ème siècle avec le
développement de la photographie et du cinéma et devint, au 20 ème siècle, une des plus importantes
industries commerciale au monde : l'industrie du sexe, avec toutes ses ramifications. Les forces
électriques travaillant au plus profond de l'être humain - dans le système nerveux, dans le lien entre les
nerfs et le sang, et plus particulièrement dans les tissus érectiles -ces forces étaient alors de plus en
plus dirigées, non par les hautes puissances spirituelles de la procréation, mais par une stimulation
extérieure : la publicité, la littérature, les films, la musique, etc...
Il faudrait peut-être mentionner en passant que la notion totalement fausse selon laquelle la relation
sexuelle peut être un moyen d'atteindre une connaissance supérieure - et l'orgasme un instrument
d'expériences spirituelles objectives - est attribuable principalement à l'introduction dans la culture
occidentale d'une forme dégénérée de tantrisme.
Helena Blavatsky a parlé du problème du tantrisme dans sa Doctrine Secrète, concluant avec ce
commentaire : "Maintenant que j'ai montré que ces ouvrages de tantrisme tendent à la magie noire et
sont dangereux à utiliser comme guides pour une pratique individuelle, j'espère que les étudiants
seront sur leurs gardes". Son avis est celui d'une personne qui ne peut être accusée de puritanisme
mais qui est réellement une autorité en la matière - et il fait écho, d'une certaine manière, au
commentaire suivant de Rudolf Steiner :
«Le pire que notre époque a inventé, c'est l'amalgame entre amour et sexualité. C'est l'expression la
plus vile du matérialisme. Ce qui est proféré en ce domaine aujourd'hui devra un jour être démasqué
comme une imposture. L'amour et la sexualité, dans leur sens fondamental, n'ont rien à voir l'un avec
l'autre. Il peut arriver que la sexualité soit amenée là où il y a de l'amour, mais cela n'a aucune
relation directe avec le pur amour. La biologie matérialiste a fait quelque chose de honteux en
produisant toute une littérature qui tente de connecter ces deux éléments qui n'ont aucun lien entre
eux. »
Assurément, l'industrie du sexe fut un moteur majeur dans l'association entre les relations sexuelles et
les idées romantiques du véritable amour et d'expériences spirituelles. Après la Deuxième Guerre
mondiale, il y eut une forte augmentation de l'exploitation commerciale de la forme la plus explicite
de stimulation érotique : la pornographie. Alors que le siècle suivait son cours, l'expérience de la
relation sexuelle en vint à englober des formes hybrides via des systèmes électroniques de différents
types : stimulation par vidéo, téléphone érotique, etc. Les technologies devinrent des médiums
omniprésents de l'expérience érotique.
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LA DOMINATION DES ASURAS
Mais c'est avec la création du World Wide Web que cette perversion de l'âme humaine a pu augmenter
jusqu'aux proportions que nous connaissons actuellement - perversion cachée mais d'une magnitude
telle qu'elle rend prudes les sociétés les plus décadentes des temps passés.
Aujourd'hui, nous pouvons constater que la polarité de la force érotique, détachée de l'attraction
naturelle de l'homme et de la femme ainsi que de la guidance du cœur, se retourne contre elle-même.
Sans rênes pour la guider, la sexualité passe de plus en plus sous l'influence d'êtres élémentaux
inférieurs. Alors, le pôle érotique d'un être humain peut être attiré par une personne du même sexe, par
son propre corps, par un animal ou quelques objets artificiels de désir.
Les forces inférieures de l'érotisme, libérées des contraintes naturelles et stimulées constamment par la
publicité, augmentent en dehors de toute proportion. Leurs influences sur la nature corporelle sont
devenues plus grandes que celle du pouvoir de procréation. Les Asuras, les Puissances du Mal
Primordial, ont travaillé à travers les forces érotiques dénaturées afin de capturer l'énergie divine de la
procréation. Le World Wide Web leur donne un champ d'action presque illimité sur une humanité
totalement ignorante de ce qui se passe.
L'usager d'un ordinateur, n'ayant généralement pas la moindre idée de ces réalités, peut se dire à luimême : "Je vais utiliser mon ordinateur juste pour écrire quelques e-mails et faire mes comptes. Je
vais rester maître de mon outil, éloigné de tous les aspects sombres d'Internet."
Assis tranquillement devant son écran, cet usager n'a aucune idée de ce qui se passe à un niveau
subliminal, subconscient de son être. L'immense intelligence travaillant à travers l'électricité binaire et
le magnétisme trouve facilement accès aux forces électriques qui sous-tendent sa nature humaine. Cet
usager est en train d'être manipulé d'une manière qu'il pourrait à peine imaginer.
L'humanité est parvenue à une impasse, cela ne fait pas de doute. Pourtant, c'était sans doute son
destin de rencontrer le Mal dans toute sa terrible réalité. Aujourd'hui elle doit trouver la force
intérieure de le combattre et le dépasser - ou alors y succomber.
Note : 1- Fête celtique du Renouveau située au début de l'actuel mois de mai
Source : VITRIOL N°16 – Elfica-Ferrière, 61380 St Martin des Pézérits
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