3 Décembre 2014 Maison de la RATP - 189 rue de Bercy
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3 Décembre 2014 Maison de la RATP - 189 rue de Bercy, Paris 12ème Comment étendre l’accès à l’énergie, répondre à la demande mondiale tout en réduisant au maximum l’impact environnemental et climatique ? Répondre à cette question suppose d’aller au-delà des stratégies d’optimisation sous contraintes pour questionner directement les modèles de développement et les politiques énergétiques de chaque pays. La 11e conférence AFD/Proparco-EUDN propose cette année de rassembler chercheurs, praticiens du développement et acteurs des secteurs public et privé pour débattre de cette question. Il s’agira pour eux de définir les enjeux énergétiques prioritaires, d’évaluer l’impact des choix énergétiques sur l’environnement et le développement, d’imaginer des solutions pour que l’offre électrique en Afrique et l’accès à l’énergie en zone rurale se développent plus rapidement. 9H30-9H45: Discours d’ouverture – F. Bourguignon (Président d’EUDN) / C. Périou (Directeur Général de PROPARCO) Session 1 (9H45-10H30) : Quels sont les principaux défis énergétiques pour le développement durable? Cette session présente tout d’abord les grandes tendances de l’énergie au niveau mondial (production, demande, mix énergétique), leur lien avec le développement et l’impact sur l’environnement ; puis les principaux enjeux actuels et à venir en matière d’énergie pour le développement humain. Dans quelles conditions les pays en développement sont/seront en mesure de développer un mix énergétique associant accès pour le plus grand nombre et sécurité énergétique (stabilité des productions en prix et quantité), tout en limitant l’impact sur l’environnement local et mondial ? Session 2 (10H30-12H00) : Conséquences pour l'environnement et impacts économiques potentiels des choix énergétiques Speaker: John Reilly (MIT) Cette session est consacrée à l’analyse renouvelée de la relation complexe entre énergie, économie et environnement, issue de travaux de modélisation sur les trajectoires de long terme dans quelques grands pays émergents. Ces travaux de recherche appliquée permettent en effet de simuler les effets de politiques énergétiques sur le développement économique, le bien-être et l’environnement ; et constituent un outil précieux pour éclairer les choix de politique énergétique, notamment dans le cas de la Chine. Discutants : Anita George (Senior Director of the Energy and Extractive Industries practice of the World Bank Group) (à confirmer), Peter Hoddinott (Vice-président exécutif chez Lafarge) (à confirmer), JeanMichel Severino (Président de I&P) 12H-14H: Déjeuner - networking Session 3 (14H00-15H30) : Améliorer l’offre électrique en Afrique : comment répondre aux défis institutionnels et financiers ? Speaker: Anton Eberhard (University of Cape Town) Le très lent développement des capacités électriques en Afrique représente une des contraintes majeures pour le développement humain dans cette région du monde. Alors que les problèmes semblent être bien identifiés si l’on en croit les nombreux rapports sur le sujet, cette session cherchera à explorer les raisons du blocage : le diagnostic est-il correct ? Les réformes proposées sont-elles adaptées au contexte local ? Que retenir de l’expérience des pays qui ont engagés des réformes de leur secteur électrique ? Comment enfin mobiliser l’ensemble des acteurs, publics et privés, pour financer des investissements aussi importants ? Discutants : Bertrand de la Borde (Responsable du secteur infrastructure en Afrique Subsaharienne à la SFI), Antonio Estache (Université Libre de Bruxelles), Helen Tarnoy (Co-fondateur et directeur exécutif d’Aldwych International Ltd) Session 4 (16H00-17H30) : Comment développer l'accès à l'électricité en milieu rural dans les pays en développement? Speaker: Maximo Torrero (IFPRI) Discutants : Edouard Dahomé (Directeur de la Division Solutions décentralisées d'EDF), Jorg Peters (RWI). Améliorer l’accès à l’électricité en milieu rural contribue incontestablement au développement humain. Toutefois, l’effet sur les ménages n’est pas indépendant des modes de production et de distribution choisis, selon qu’il s’agisse par exemple d’une connexion à un réseau national ou bien à une production locale. L’ambition de cette session est d’explorer, à partir d’une revue de la littérature micro et macroéconomique, les effets différenciés des modalités d’accès à l’électricité en zone rurale et les enseignements en matière de politiques publiques que l’on peut en tirer. Session 5 (17H30-18H15) : Les implications en termes de politiques publiques Cette session s’appuiera sur les conclusions des sessions précédentes pour faire ressortir les questions de politiques publiques les plus urgentes qui se posent aux gouvernements, aux investisseurs et financeurs, en matière de choix énergétiques (mix-énergétique, accès, tarification et subventions, relations publicprivé …). Les retours d’expérience de certains pays pourront aussi alimenter le débat pour suggérer des recommandations de politiques publiques adaptées et proposer de nouvelles pistes de recherche. 18H15-18H30: Discours de clôture – A. Paugam (Directrice générale de l’AFD) Avec la participation également de Gaël Giraud (CNRS, PSE, University Paris I), Mohinder Gulati (Sustainable Energy For All). BIOS John Reilly is the Senior Lecturer and Co-Director of the Joint Program on the Science and Policy of Global Change at the Center for Environmental Policy Research at the MIT Sloan School of Management. An energy, environmental, and agricultural economist, Reilly focuses on understanding the role of human activities as a contributor to global environmental change and the effects of environmental change on society and the economy. A key element of his work is the integration of economic models of the global economy as it represents human activity with models of biophysical systems, including the ocean, atmosphere, and terrestrial vegetation. By understanding the complex interactions of human society with our planet, the goal is to aid in the design of policies that can effectively limit the contribution of human activity to environmental change, to facilitate adaptation to unavoidable change, and to understand the consequences of the deployment of large-scale energy systems that will be needed to meet growing energy needs. Reilly holds a BS in economics and political science from the University of Wisconsin-Madison as well as an MS and a PhD in economics from the University of Pennsylvania. Prof Eberhard leads the Management Programme in Infrastructure Reform and Regulation at the Graduate School of Business, University of Cape Town. This is a leading centre of excellence and expertise in Africa and other emerging or developing economies. It is committed to making a contribution to enhancing knowledge and capacity to manage the reform and regulation of the electricity, gas, telecommunications, water and transport industries in support of sustainable development. Prof Eberhard teaches executive education and professional short courses that attract participants from across the African continent. His research focuses primarily on the management of reform and regulation of the electricity sector, including the introduction of private sector participation in management contracts, leases, concessions, divestiture and greenfield investments by independent power producers. His work also covers the challenges in transforming state-owned enterprises. A focus area is research on regulatory, institutional and financial mechanisms that promote widened access to infrastructure services. He has also done work on financial mechanisms and business models that facilitate the introduction of energy efficiency and renewable energy. He is a Foundation Member of the Academy of Science of South Africa and serves on the country’s National Planning Commission. In 2012, he received the South African National Energy Association’s award for an outstanding and sustained contribution to the enhancement of the South African energy environment. Maximo Torero is the Division Director of the Markets, Trade, and Institutions Division at the International Food Policy Research Institute (IFPRI), leader of the Global Research Program on Institutions and Infrastructure for Market Development and Director for Latin America. He has fifteen years of experience in applied research and in operational activities. In this capacity as director and research program leader, he directs the activities of an IFPRI unit that conducts research, with special emphasis on M&E of infrastructure and rural development interventions in urban and peri-urban areas through the use of randomized experimental design. Prior to joining IFPRI, he was a senior researcher and member of the executive committee at Group of Analysis for Development (GRADE). He is also a professor on leave at the Universidad del Pacífico, and Alexander von Humboldt Fellow at University of Bonn, Germany. Dr. Torero’s major research work lies mostly in analyzing poverty, inequality, importance of geography and assets (private or public) in explaining poverty, and in policies oriented towards poverty alleviation based on the role played by infrastructure, institutions, and on how technological breakthroughs (or discontinuities) can improve the welfare of households. He has won twice the World Award for Outstanding Research on Development given by the Global Development Network (GDN). He received his Ph.D. from the University of California at Los Angeles, Department of Economics and held a postdoctoral fellow position at the UCLA Institute for Social Science Research (ISSR).