Une si longue lettre – Mariama Ba – (une lectrice)
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Une si longue lettre – Mariama Ba – (une lectrice)
Une si longue lettre – Mariama Ba – (une lectrice) Mariama Bâ n'écris que deux romans, Une si longue lettre et Un Chant écarlate, au début des années 1980s, juste avant qu'elle meurt ; Une si longue lettre est marginalement la supérieure des deux. Elle mérite d'être mieux connu dans les pays anglophone parce qu'elle était écrivain très doué qui a influencé les auteurs et les académiques africaines qui l'a suivi. Les deux romans sont plus poétiques en français qu'en anglais, mais Un Chant écarlate n'est plus disponible dans français pour les raisons inexplicable. Une si longue lettre commence au funéraire du mari d'enseignante Sénégalaise Ramatoulaye et prends la forme d'une longue lettre émouvante à son meilleur amie Aissatou dans laquelle elle raconte les années très mauvaises après elle était abandonné par l'homme à qui elle a donnée 12 enfants et 25 années d'un mariage dévoué. C'est effectivement un critique de la position servile des femmes dans une culture "traditionnelle" plutôt qu'un critique d'Islam. Ramatoulaye reste un musulman dévoué même que son mari se marie avec une deuxième femme, une copine de leur fille à l'école. Il profite de l'excuse "la volonté de Dieu" (je suis qui à disputer ?) comme une justification facile pour la trahison personnelle. Pendant qu'il arrose sa nouvelle jeune femme et sa mère vaine et orgueilleuse avec de l'argent et des bijoux, et en même temps en train de l'humilier, Ramatoulaye tombait plus et en plus au second plan jusqu'elle est finalement abandonné. Le reste de l'histoire est concernée de sa recherche pour la dignité personnelle pendant qu'elle tente de trouver une propre vie dans une culture où les femmes indépendantes sont traitées d'extrême méfiance. Le fait qu'elle a réussit son but, ainsi que le respect de sa famille dans la façon dont elle a fait face son humiliation, ce n'était pas merci aux hommes prédateurs qui cherchaient de profiter de sa situation vulnérable. Depuis le décès de Mariama Bâ le terme "traditionnelle" a été devenu synonyme de conservative et sclérotique, surtout dans le cadre de la liberté personnelle pour les femmes. Je peux recommander vivement cet œuvre trompeusement simple et court mais belle à tout le monde plus âgé de 15 ans qui possèdent la facilité de lire. Le Village de l'Allemand ou le journal des freres Chiller - Boualent Sansal Présentation de l'éditeur Quand en 1994 le GIA massacre une partie de la population du village d'Aïn Deb, près de Sétif, les frères Schiller perdent leurs parents. Mais leur deuil va se doubler d'une autre épreuve : la révélation de qui fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Basé sur une histoire authentique, ce roman relie trois épisodes dissemblables et pourtant proches : la Shoah ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, de plus en plus délaissées par la République. " A ce train, dit un personnage, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez la contenir dans ses frontières actuelles. " Sur un sujet aussi délicat, Sansal nous offre une réflexion d'une grande profondeur et d'une sincérité bouleversante. Biographie de l'auteur Né en 1949, Boualem Sansal vit à Boumerdès, près d'Alger. Il a fait des études d'ingénieur et un doctorat en économie. Il était haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien jusqu'à 2003. Il a été limogé en raison de ses écrits et de ses prises de position. Le serment des barbares, son premier roman, a reçu le prix du Premier Roman, et le prix Tropiques 1999. Le village de l'Allemand a été récompensé par le Grand Prix RTL-Lire 2008 et le Grand Prix SGDL du roman. La nuit sacrée – Tahar Ben Jelloun – Prix Goncourt Dans L'Enfant de sable, Tahar Ben Jelloun donnait la parole à un conteur, pour narrer l'histoire d'Ahmed, une jeune fille marocaine, que son père avait fait passer pour un homme durant toute sa vie, afin de ne pas connaître le déshonneur de ne pas avoir d'héritiers masculins. Dans ce roman complémentaire, Ahmed reprend la parole, se fait conteuse d'elle-même : après la mort de son père, lors de la « nuit sacrée » (la 27e nuit du Ramadan), elle reprend son identité féminine, et décide de partir, en laissant tous ses mauvais souvenirs derrière elle. Bien que ces deux romans soient complémentaires, ils peuvent parfaitement se lire isolément. Mêlant les faits réels et la magie, Tahar Ben Jelloun offre dans son roman un portrait inédit du Maroc. Les traits les plus durs de la société marocaine y sont représentés : difficulté de la situation de la femme, soumise aux viols et à la supériorité masculine, problème de la mendicité, crimes de l'État.