Nouvelle famille pour Jean CHAPIN

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Nouvelle famille pour Jean CHAPIN
Nouvelle famille pour Jean CHAPIN
Le groupe rennais d'abattage de veaux et de bœufs apporte 58 M€ de chiffre d'affaires au
transformateur de viande de bœuf MONFORT VIANDES qui franchit ainsi la barre des 80 M€ de
revenus.
Disposer d'une activité totalement intégrée et contrôlée. Telle est l'ambition de MONFORT
VIANDES. C'est avec cet objectif en tête que ce groupe breton de découpe et de transformation de
bovins vient de se rapprocher du rennais Jean CHAPIN. Forte de 58 M€ de chiffre d'affaires, cette
société familiale d'abattage de veaux et de bœufs qui emploie à ce jour 170 personnes, avait été mise
en vente dans le cadre du départ à la retraite de Jean-Paul CHAPIN, son dirigeant depuis quarante-trois
ans et fils du fondateur. La cible qui intervient depuis l'abattage jusqu'à la quatrième transformation,
aurait reçu d'autres offres. Elle a toutefois préféré privilégier celle de MONFORT VIANDES en raison
notamment de son dirigeant Pascal Collet.
Proximité géographique et complémentarité métier
Ce dernier connait en effet particulièrement bien le métier pour avoir dirigé la société d'abattage et de
transformation de viande de veau de son oncle et de son père qui fut revendue en 2000 à Tendriade,
lequel vient pour rappel d'être racheté à Lactalis par le néerlandais VanDrie. De son côté, MONFORT
VIANDES avait lui aussi étudié d'autres cibles de croissance externe avec l'appui de son conseil
financier ACTICAM. Installé au Faouët, dans le Morbihan, cet ensemble qui dégage 24 M€ de chiffre
d'affaires avec cinquante-cinq salariés, a finalement décidé de concentrer ses efforts sur le groupe Jean
CHAPIN et sa filiale Abavia compte tenu de leur proximité géographique et de leur complémentarité
métier. En effet, à l'inverse de Jean CHAPIN, le repreneur n'était jusqu'ici pas présent dans l'abattage.
Maîtrise de l'ensemble de la chaîne amont/aval
Détenu par Pascal Collet depuis 2003, MONFORT VIANDES qui a, pour rappel, repris la marque de
viande bio Valtero auprès de Bigard en 2011, n'intervenait ainsi que de la deuxième à la quatrième
transformation, c'est-à-dire de la découpe jusqu'aux produits élaborés. Cette opération qu'il finance en
partie via une dette levée auprès du Crédit Agricole, de la Société Général, de la Banque Palatine et de
BPO, lui permet, en outre, de se doter d'une activité intégrée dans le veau. "MONFORT VIANDES
maîtrise désormais l'ensemble de la chaîne de l'amont jusqu'à l'aval, indique Denis LE LEANNEC,
directeur fusions-acquisitions chez ACTICAM. Sur le veau il intervient ainsi depuis l'élevage
jusqu'aux produits élaborés, en passant par l'abattage, la découpe et la transformation, tandis que sur le
bœuf, il est présent de l'abattage jusqu'aux produits élaborés."
100 M€ de chiffre d'affaires d'ici trois ans
Projetant de constituer un pôle de référence dans le Grand Ouest, le groupe qui est maintenant en
mesure d'accéder à de nouveaux marchés, notamment sur les grands comptes, se concentrera dans les
mois à venir sur l'optimisation de la production entre ses deux sites industriels. "Les activités de
première, deuxième et quatrième transformation, c'est-à-dire d'abattage, de découpe et de produits
élaborés, seront concentrées chez CHAPIN tandis que la troisième transformation qui consiste en la
mise sous barquettes de viande prête à cuire, sera assurée par MONFORT VIANDES", poursuit Denis
LE LEANNEC. De quoi permettre au nouvel ensemble qui réunit désormais 225 employés sous la
bannière MONFORT/ CHAPIN, d'espérer gagner des points de rentabilité et de viser un chiffre
d'affaires consolidé de l'ordre de 100 M€ d'ici trois ans.
04 septembre 2013 Par Eléonore de Reynal

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