n - Communauté d`Agglomération du Soissonnais

Transcription

n - Communauté d`Agglomération du Soissonnais
n°12
Bulletin d’information de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais
2005
s’achève
bonne année
2006
à tous.
DÉCEMBRE 2005
Acy,
Bagneux,
Belleu,
Berzy-leSec,
Billy-surAisne,
Chavigny,
Courmelles,
Crouy,
Cuffies,
Cuisy-enAlmont,
Juvigny,
Leury,
Mercin-etVaux,
Missy-auxBois,
Noyant-etAconin,
Osly-Courtil,
Pasly,
Ploisy,
Pommiers,
Septmonts,
Serches,
Sermoise,
Soissons,
Vauxbuin,
Vauxrezis,
Venizel,
VilleneuveSaintGermain,
Vregny
Sauver une vie
par un don d’organe !
Depuis 15 ans, l’association
France ADOT 02, créée par
Jacques Cabot et Gilbert
Delmer, s’attache à susciter le don d’organes dans
l’Aisne.
Vous avez entre 18 et 50
ans ! Alors rendez-vous au
centre de transfusion de
Soissons.
Un médecin vous recevra et
vous aidera à prendre une
décision : pour ou contre.
En 2004, il y a eu 3945
greffes en France.
Au 31 décembre 2004, 6707
personnes étaient toujours
en attente d’un rein, d’un
poumon, d’un foie, d’un
pancréas.
Pour le département de
l’Aisne, 3 personnes sont en
attente de greffon hépatique
et 9 pour un greffon rénal
ou pancréatique.
Contact :
Association
France ADOT 02
Tél : 03 23 59 08 86
Centre de transfusion
de Soissons
Tél : 03 28 54 78 55
Communiqué de l’Association France ADOT 02
Le don d’organes est volontaire, gratuit et anonyme.
4
décembre
En scène
Bénéficiaire du RMI - le service insertion vous accompagne
Vous et votre logement 3e partie
6
Bande annonce
Dès avril, trois bacs par foyer -les déchets
annoncent la couleur
7
Actualités
Nos travaux
Les travaux d’assainissement
Les Entrepôts prennent forme
SNCF - des tarifs sur la bonne voie
10
14
A l’affiche
Zapping
Nos entreprises
Flor Ad Hoc - location de fleurs
16
Rétrospective
Les 1000 feux de la Boulaf !
17
En scène
Un projet
18
dito
Le
Plateau
et ses concepteurs
Expositions à l’Arsenal
15
éL
Le club de hand de Courmelles
En couleurs
Balade
Ploisy
Histoire
Les moulins de Crise
Bulletin d’information
Communauté du Soissonnais
“Les Terrasses du MAIL”
11 avenue François MITTERRAND
02880 CUFFIES Tél. 03 23 53 88 40
courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Jean-Marie PAULIN Président
Conception-réalisation : service communication
Photos : service communication sauf mention contraire
Impression : Groupe Morault
Distribution : ADREXO
Tirages : 27 000 exemplaires
ISSN 1636-5739
Jean-Marie PAULIN
Président de la Communauté
d’Agglomération du Soissonnais
e Soissonnais est à nouveau gravement touché avec les pertes
d’emploi annoncées chez Vico, et
les conséquences humaines qui
vont en découler.
Après Wolber, BSL, AR Carton et PecquetTesson,Vico vient confirmer - s’il en est encore besoin - que les mutations se poursuivent
et n’épargnent aucun territoire.
Le Pays Soissonnais, qui va de Villers-Cotterêts à Braine, de Vailly-sur-Aisne à Oulchy-leChâteau et de Vic-sur-Aisne à Soissons, vient
de se doter d’une charte de développement.
Ce Pays doit prendre toute la mesure de ces
destructions d’emplois. Ainsi, ensemble, il
nous faut formaliser des actions fortes permettant de se donner pour horizon
un avenir de progrés social et
économique.
Ce n’est qu’ainsi qu’il démontrera son urgente nécessité.
Les projets à l’oeuvre au sein de la communauté d’agglomération permettent d’envisager dans les mois qui viennent 150 nouveaux
emplois avec une quasi-certitude ; que ce soit
sur la zone des Etomelles, sur celle des Entrepôts, sur le Plateau ou sur le Parc Gouraud.
Il faut prendre ces chiffres pour une première
étape. Le développement des ces politiques
d’accueil de nouveaux emplois, à l’échelle du
bassin, sera la réponse adaptée.
A l’ensemble des salariés, à leur famille, à leurs
proches, je veux donner un message d’espoir.
Travailler au pays n’est pas un vain mot.
Il revient aux élus de continuer à tout mettre
en oeuvre pour que cela réussisse.Recevez tous
nos voeux pour ces fêtes de fin d’année.
en scène
Bénéficaire du Revenu Minimum d’Insertion :
Le service insertion vous accompagne !
L’équipe du service insertion présente le dispositif RMI à ses nouveaux allocataires.
Conditions d’obtention
Le RMI (Revenu Minimum d’Insertion)
existe depuis le 1er décembre 1988.
Afin d’être plus proche des bénéficiaires c’est le Conseil Général de l’Aisne
qui en assure la gestion et la charge
financière. Le Service Insertion, dont
les locaux sont situés à Soissons,
couvre l’ensemble
de l’arrondissement.
Les objectifs du Conseil Général de
l’Aisne sont clairs :
- placer le bénéficiaire
du RMI au centre du dispositif
- les rendre acteur de leur insertion
- proposer à chaque bénéficiaire un
parcours d’insertion adapté
- aider au retour à l’emploi.
contact
Depuis la rentrée, le Service Insertion
met en place des réunions d’information
générale pour les nouveaux entrants dans
le dispositif RMI. Ces réunions permettent
de rappeler leurs droits et leurs devoirs
au regard du versement de l’allocation.
Elles présentent les différents partenaires
qui interviennent au côté du Service Insertion (PLIE, Mission Locale...).
Elles expliquent ce que le dispositif RMI
peut leur apporter comme « outils » afin
de faciliter un retour à l’emploi.
Contact :
Service Insertion
7, rue des Francs Boisiers
02200 Soissons
Tél. 03 23 76 30 00
Communauté du Soissonnais 12.2005
Il ne peut être versé que sur la demande de l’intéressé qui doit remplir quatre
conditions :
- une condition de résidence : Français, Européens et étrangers résidant en France, sous certaines conditions
- une condition d’âge : le demandeur doit être âgé de plus de 25 ans ou assumer
la charge d’au moins un enfant né ou à naître
- une condition de ressources : les ressources de l’allocataire du RMI et des membres de son foyer doivent être inférieures au montant du RMI lui-même
- une condition liée aux engagements d’insertion sociale du bénéficiaire : le bénéficiaire s’engage en signant un contrat d’insertion à s’inscrire dans un parcours
dont l’objectif ultime est l’emploi.
Après instruction de la demande de RMI par les services sociaux (assistante
sociale, CCAS), et si les droits au RMI sont effectivement ouverts, le bénéficiaire
du RMI rencontre un conseiller du Service Insertion pour que soit réalisée son
« Evaluation/Diagnostic ». Ce premier rendez-vous permet d’établir les besoins
spécifiques du bénéficiaire en terme d’accompagnement social et/ou professionnel. En fonction des résultats de cet entretien, le bénéficiaire se voit nommer un
référent qui le suivra lors de son parcours d’insertion. Il peut notamment s’agir
d’un conseiller en Insertion Professionnelle du RMI, d’un conseiller ANPE, d’un
conseiller du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE), d’un conseiller de la
Mission Locale ou d’une assistante sociale de la DIPAS de SOISSONS.
Le contrat d’insertion
La première tâche du conseiller est d’établir avec le bénéficiaire son contrat d’insertion. Ce contrat est signé pour une durée minimale de 3 mois et maximale de
12 mois. Il fixe des objectifs en terme de suivi social, d’accès à la formation, d’accès à un chantier école et/ou d’accès direct à l’emploi. Le bénéficiaire s’engage
donc à mettre en oeuvre tous les moyens pour atteindre ces objectifs, tandis que
son conseiller s’engage à le soutenir et l’accompagner dans ses démarches.
Des actions pour mener vers un emploi durable
Pour soutenir et aider les bénéficiaires, le Service Insertion met en place des
actions spécifiques dont les chantiers d’insertion, qui sont financés par le conseil
général. Entretien autour des sites touristiques de Soissons, restauration du petit
patrimoine sur le territoire de la Communauté du Soissonnais sont des exemples
de chantiers en cours. L’objectif est de permettre aux bénéficiaires d’accéder à
une formation et à une qualification, et à terme à un emploi durable
en scène
vous et
votre logement
!
3 partie
e
Vous faites construire ou vous achetez un logement neuf ou ancien, le service Habitat de l’agglomération se propose de vous donner quelques pistes
à suivre.
Le prêt à taux zéro (le PTZ)
Le PTZ est une avance financière, remboursable sans intérêt sur
une durée allant de 6 à 22 ans, distribuée par les établissements de
crédits ayant passé une convention avec l’État. Il s’adresse aux ménages aux revenus modestes ou moyens, qui souhaitent acquérir
un logement, neuf ou ancien, comme résidence principale.
Conditions pour les emprunteurs :
- Ne pas avoir été propriétaires de leur résidence principale au
cours des 2 années précédant l’offre de prêt,
- Le prêt dépend de la taille du ménage, de la localisation du logement et des ressources des personnes qui l’occuperont,
- Le montant du prêt correspond, soit à 20 % du coût de l’opération dans la limite d’un plafond et de la nature de l’opération
(neuf ou ancien), majoration possible en Zone Urbaine Sensible (ZUS) et en Zone Franche Urbaine (ZFU) ; soit, à 50 % du
montant total du ou des autres prêts de plus de 2 ans finançant
l’opération.
Le PTZ est cumulable avec d’autres prêts (prêts aidés, prêts
bancaires...) sans pouvoir être supérieur à 50 % du montant de
ces autres prêts. N’hésitez pas à contacter votre établissement
bancaire !
Les prêts aidés
- Le prêt conventionné (PC) : sans condition de ressources, il finance la construction ou l’achat d’un logement neuf ou
existant, suivi ou non de travaux, ainsi que des travaux seuls
(mises aux normes minimales d’habitabilité, maîtrise d’énergie,
adaptation à une personne handicapée...). Ce logement doit
être votre résidence principale, achevé depuis au moins 10 ans.
Le prêt peut couvrir jusqu’à 100 % du coût de l’opération. Ce
prêt ouvre droit à l’APL.
- Le prêt à l’accession sociale (PAS) : sous réserve de
répondre à des plafonds de ressources, il finance les mêmes
opérations que le PC (jusqu’à 100 % du coût de l’opération).
Le taux est variable en fonction de l’établissement de crédit,
dans la limite d’un maximum réglementé (mais le taux est inférieur à celui du PC). Son obtention dépend des ressources,
de la zone géographique et de la composition du ménage. Le
remboursement peut-être aménagé en cas de difficultés : chômage... Ce prêt ouvre droit à l’APL. N’hésitez pas à contacter
votre établissement bancaire !
Les aides du 1 % logement
Un prêt à taux réduit peut être accordé aux salariés des entreprises assujetties au 1 % (entreprises privées employant au
moins 10 salariés) qui achètent une résidence principale dans le
neuf ou l’ancien. Ce prêt peut intervenir en complément d’un
prêt principal. Son obtention n’est pas liée à des conditions de
ressources, mais son montant est variable selon les ressources.
Les aides du 1 % proposent aussi des dispositifs de sécurisation
des accédants en situation difficile (chômage, éclatement de la
cellule familiale, baisse des ressources...). Adressez-vous auprès
de votre employeur (ou www.cill.com) !
Il existe aussi des prêts pour les fonctionnaires (Crédit Foncier
de France) et des prêts des mutuelles et des caisses de retraites. Se renseigner auprès de vos organismes respectifs.
Les autres prêts bancaires
L’emprunteur doit faire jouer la concurrence entre les différents établissements bancaires afin de comparer les crédits
proposés (frais, taux d’intérêt...).
Les banques proposent aussi le Compte d’Epargne Logement
(CEL) et le Plan d’Epargne Logement (PEL). Après une phase
d’épargne, un prêt logement peut être accordé. Le montant
du prêt est variable en fonction des intérêts acquis pendant la
période d’épargne et de la durée du prêt (dans la limite d’un
taux d’intérêt réglementé). N’hésitez pas à contacter votre
établissement bancaire !
Communauté du Soissonnais 12.2005
5
bande annonce
Dès avril,
3 bacs par foyer
Les déchets recyclables
annoncent la couleur !
Robert LEVIEL
Président
Commission ordures ménagères
ce NOUVEAU bac jaune
est destiné à accueillir les
emballages en plastique, en
métal, en carton, ainsi que
les briques alimentaires, les
revues, les magazines et les
journaux.
le bac vert est destiné à
accueillir les
emballages en verre,
tels que les bouteilles,
les pots et les bocaux.
le bac bordeaux est
prévu pour le restes des
déchets non recyclables
jetés dans la poubelle
traditionnelle.
L’année 2006 est placée sous le signe du renouveau.Dès le printemps 2006, la Communauté du Soissonnais lance une nouvelle collecte des déchets ménagers.
Ce nouveau défi a pour objectif de moderni-
ser la gestion du service public, d’améliorer
le système de collecte et le tri sélectif.
Pour y parvenir, de nouveaux bacs de collecte vont être distribués à chaque foyer du
territoire de l’agglomération.
Votre geste de tri est le premier maillon de la chaîne de recyclage
et le succès de ce projet collectif dépend au quotidien de votre
geste individuel.
Pour cela, le tri doit être le plus performant possible, aussi bien
sur un plan quantitatif (tonnage collecté) que qualitatif (limiter
les erreurs de tri).
connaître à tout moment le type de déchets collectés et les jours
de ramassage.
Un nouvel élan pour l’Environnement
En modifiant vos habitudes de tri, votre geste s’inscrit dans une
démarche collective qui répond à des préoccupations écologiques, financières et légales.
Avec cette collecte les déchets sont acheminés vers le centre de Trier, c’est :
tri de Villeneuve-Saint-Germain qui les prépare en vue de leur - réduire la quantité de déchets déposés dans les décharges
recyclage (affinage du tri, élimination des indésirables et condi- - préserver notre environnement, limiter la pollution dans la nationnement en balles).
ture et laisser un cadre de vie sain pour nos enfants et petits
enfants
Une nouvelle organisation de la collecte - maîtriser, minimiser les coûts d’élimination des déchets stocavec un nouveau calendrier…
kés en décharge qui ne cessent d’augmenter depuis quelques
L’équipement de 3 bacs pour chaque foyer va impliquer une années
réorganisation du ramassage des ordures ménagères.
- économiser les ressources naturelles (bois, pétrole, eau…) et
Pour vous préparer à ces changements, une campagne de sen- l’énergie
sibilisation et d’information est prévue avant le démarrage de la - offrir une seconde vie aux déchets dont certains matériaux
nouvelle collecte. Des messagers du tri iront à votre rencontre entrent dans la fabrication de nouveaux produits
pour vous expliquer le fonctionnement de ce nouveau dispositif, - respecter la loi qui encourage la valorisation des déchets ménales consignes de tri et répondre à toutes vos questions.
gers par le recyclage, le compostage, le réemploi et qui vise à supC’est pourquoi un pense-bête sera apposé sur chaque bac pour primer les décharges recevant les déchets ménagers tels quels
Communauté du Soissonnais 12.2005
actualités
Assainissement
les travaux
nos travaux
Alain RAVERDY
Président
Commission travaux
et assainissement
Schéma de principe du fonctionnement des réseaux d’assainissement
Les travaux d’assainissement engagés dans les communes par la Communauté du Soissonnais se poursuivent. Ils visent à installer un réseau
de collecte des eaux usées, les eaux pluviales devant être séparées.
A terme, près de 98 % de la population disposera du réseau collectif.
Sont terminés les travaux de l’impasse Milempart à Villeneuve-St-Germain, de la rue Jaquin à Belleu, le raccordement de l’entreprise PATÉ
à Cuffies, la 1ère tranche à Acy, la rue du petit Longpont à Pasly. Sont
entrepris : la rue du Pressoir à Belleu, les 1ère tranches pour les communes d’Osly et Sermoise.
Quant aux études préalables, sont lancées celles de la 2de tranche d’Acy,
les 1ère tranches pour Cuisy, Leury, Ploisy et Vauxrezis.
Pour l’ensemble des communes non encore desservies, les travaux font
l’objet d’une programmation en cours d’élaboration.
L’ensemble des travaux d’assainissement sur le territoire représentent
un gros budget : 1,8 millions d’euros HT par an. Ils sont financés pour un
peu plus d’un tiers par l’Agence de l’eau et 15 % par le Conseil Général
de l’Aisne.
RAPPEL REGLEMENTAIRE SUR LES REFLUX D’ÉGOUT
On subit aujourd’hui des orages de plus en plus fréquents et violents pouvant entraîner des mises en charge des collecteurs publics et provoquer des
reflux dans les propriétés privées. Les reflux se produisent principalement
dans les sous-sols ou locaux situés en dessous du niveau de la chaussée.
Aussi, est-il important de préciser que réglementairement, le raccordement
sans précautionn de ces locaux situés en contre-bas est proscrit. Ils ne sont
admis que si le raccordement est muni d’un système anti-retour (clapet ou
pompe). Dans tous les cas, avec ou sans système anti-retour, les raccordements des locaux situés en contre-bas sont sous la responsabilité du propriétaire des locaux et non pas du service public d’assainissement.
Communauté du Soissonnais 12.2005
7
nos travaux
Infographie : Draudré-Vignier et Pouget
actualités
Les Entrepôts
prennent forme
Dès décembre 2004 la communauté
d’agglomération a engagé la réhabilitation
de la friche Jacob Delafon.
Son objectif est de créer une zone d’activités
sur la partie nord-est de l’agglomération, afin
d’accueillir de l’activité commerciale,
artisanale ou industrielle.
Les travaux sont en cours et les 5 hectares
commencent à prendre forme.
Des lots disponibles
L’avenue de Laon, la rue du Président René Coty et l’avenue de
Coucy forment un triangle qui délimite la zone des Entrepôts
(ancienne friche Jacob Delafon).
A ce jour, de cet espace aménagé par la Communauté du Soissonnais, une surface de 42636 m2 est mise en vente, en 9 lots,
de 1600 à 9000 m2. Ils sont disponibles de suite pour les entreprises qui désirent s’installer sur le territoire.
En ce qui concerne les bâtiments, les offres vont de 250 à 2800
m2. Deux bâtiments couverts de 350 et 900 m2 sont mis à la
vente ou à la location. Certains sont en cours de réhabilitation,
et l’ensemble sera mis à disposition en 2006.
Des démolitions partielles ou complètes de bâtiments sont
opérées. Une grande partie est déjà réalisée. Le souhait est de
préserver le plus possible l’aspect du site avec les toits voûtés.
Ces bâtiments sont destinés à abriter des activités artisanales
ou de commerce. Les architectes, le Cabinet Daudré-Vignier
associé à Pouget, sont chargés de ce dossier. Ils ont pour contrainte de respecter au mieux l’aspect originel de cet ensemble
industriel.
Communauté du Soissonnais 12.2005
Enfin, la zone bénéficie d’un plan paysager. Haies vives, arbres
boules et gazon jalonneront les voies d’accès et de circulation,
ainsi que les parcs de stationnement.
LMB déjà sur place
La société LMB, spécialisée dans la location de matériel a acquis un terrain à l’entrée de la zone et achève ses travaux de
construction. C’est une société qui est actuellement installée
au coeur du quartier Saint-Waast à Soissons.
Un plan de circulation élaboré
L’avenue du Président René Coty est réaménagée (liaison entre
la RD1, en direction de Saint-Quentin, et la RN2 vers Laon). En
juillet dernier, un giratoire faisant face à l’entrée de la zone et à
celle des Taillepieds est mis en service. L’enjeu est d’absorber le
flux de poids lourds que ne manquera pas d’engendrer l’activité
des Entrepôts.
Des dessertes à l’intérieur du site ont été tracées et une seconde entrée, à l’angle nord-ouest de la zone, a été créée. À
sens unique, elle limite les risques. À l’intérieur de la ZAC, les
voies ont été dimensionnées avec le même souci d’apporter un
plus en termes d’aménagement et de sécurité. L’allée centrale
est large de sept mètres et les voies est et ouest de 6 mètres
actualités
SNCF,
des tarifs
sur la bonne voie
Le Pass’Actifs
Il concerne les salariés picards qui résident et qui travaillent en Picardie. Cet abonnement permet une réduction de 40 % sur les trajets
supérieurs à 75 km en Picardie.
La Région Picardie muscle son dispositif de
tarifications régionales SNCF.
Objectif : aider l’emploi et les étudiants tout Le Pass’Actifs Paris
L’ancienne formule limitait la longueur du trajet. Désormais, la baren favorisant les transports en commun.
rière des 110 km n’existe plus et l’économie est de 30 % sur le prix
En 2001, une étude avance un
chiffre symbolique. Sur 142 670
Picards qui travaillent en dehors
de leur région, 68 % rejoignent
l’Ile-de-France. Les choses n’ont
guère évolué et Claude Gewerc,
président de la Région, encourage
« la mobilité des Picards et l’usage des transports collectifs ». Joignant le geste à la parole, le Conseil Régional vient de booster les
quatre formules Picardie Pass.
Depuis le 2 mai 2005 pour
Pass’Emploi et depuis le 1er
septembre 2005 (Pass’Actifs,
Pass’Actifs Paris et Pass’Etudes),
ces nouveaux tarifs concernent
à la fois les Picards qui travaillent
chez eux ou à Paris, les étudiants
et les chercheurs d’emploi. Pour
l’instant, quelques 7500 étudiants
bénéficient des réductions et
3000 usagers des avantages des
Picardie Pass ‘Actifs et Picardie
Pass’Actifs Paris. « Il y a une forte
demande, concède Philippe Pinoli
de la Direction de l’Aménagement au Conseil régional. Nous
attendons 1500 demandes de plus
sur les Pass’Actifs. »
d’un forfait abonnement classique.
Le Pass’Emploi
Pour les demandeurs d’emploi, depuis le 2 mai 2005, cette formule
permet de voyager gratuitement pour se rendre à un entretien d’embauche. Il faut pour cela être inscrit à l’ANPE et présenter la convocation. L’ANPE, les Missions Locales et PAIO (Permanences d’Accueil,
d’Information et d’Orientation) sont partenaires.
Le Pass’Etudes
A destination des étudiants de Picardie, cette formule accorde 50 %
de réduction sur l’abonnement SNCF. Nouveauté depuis la rentrée
: la gratuité pour les boursiers. Pour bénéficier de ce Pass’, il suffit
d’avoir moins de 26 ans et de poursuivre des études supérieures non
rémunérées en France ou à l’étranger. Objectif de cette mesure : inciter plus de jeunes Picards à poursuivre des études supérieures.
Exemples de vraies économies
- Paris/Villers-Cotterêts (78 km) : tarif annuel de l’abonnement PPAP (Picardie Pass’ Actifs Paris) =
136 €
L’économie est de 126 €�(48 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 60 €�(31 %)
pour sa 2ème année et de 38 € (22 %) pour sa 3ème année.
- Paris/Hirson (197 km) : tarif annuel de l’abonnement PPAP = 207 €.
L’économie est de 136 € (40 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 59 €�(22 %)
pour sa 2ème année et de 29�€(12 %) pour sa 3ème année.
- Paris/Amiens ou Paris/Tergnier (131 km) : tarif tarif annuel de l’abonnement = PPAP 172 €��.
L’économie est de 127 €�(43 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 55 €� (24 %)
pour sa 2ème année et de 29 €(14 %) pour sa 3ème année.
Communauté du Soissonnais 12.2005
9
gros plan
nos travaux
Le Plateau
et ses concepteurs
La voie d’accès de la zone déjà aménagée.
Im
ag
ea
ge
n
ce
HY
L
Dès 2001, la volonté du conseil communautaire de
développer une politique d’accueil aux entreprises s’est exprimée par la réalisation d’études nécessaires au lancement de travaux.
Aujourd’hui, les chantiers fleurissent un peu
partout sur le territoire. Le plus important, en
terme de superficie, est la zone du Plateau. Elle
engage sa deuxième tranche de travaux.
Le cabinet de paysage HYL est en charge du
dossier et transforme les vastes champs en une
nouvelle zone de vie.
Communauté du Soissonnais 12.2005
L’Agglomération a constaté qu’elle souffrait d’une pénurie de terrains industriels adaptés pour accueillir des unités industrielles ou logistique de grande taille.
Une étude a été menée, dès 1999, pour connaître la faisabilité de réalisation d’une
future zone industrielle sur la zone du Plateau, en direction de Paris. Elle a conclu à la
possibilité de lancer un tel projet sur cette zone. Le terrain étudié se composait d’une
parcelle de 64 ha, propriété des hospices de Soissons. Une extension en direction de
l’aérodrome pouvait même être envisagée. C’est aujourd’hui réalité.
gros plan
Des terrains adaptés
nos travaux
Photo : HYL
La première tranche de travaux, qui se situe sur les terres de
la commune de Ploisy (64 ha), est presque achevée. La zone
comporte, à ce jour, l’ensemble des réseaux internes, le raccordement des eaux usées de la zone d’activités à la station
d’épuration de Pommiers, la voirie primaire et une partie de la
voie secondaire.
La plantation des bandes forestières des fonds de parcelles et
en alignement de la voie primaire (48 000 arbres) a été réalisée, ainsi que la mise en place des candélabres.
Les industriels peuvent disposer, à ce jour, d’une grande variété
de parcelles - de 2 à 45 ha - dans une unité paysagère intégrée
et aménagée par la Communauté d’Agglomération.
Vue d’ensemble de la tranche 1.
Photo : P. Lenoble
Tranche 2 c’est parti !
Photo : P. Lenoble
Les comions de l’entreprise URANO en mouvement de 6h à 2h cet été.
Les élus communautaires en visite, commentée par les services techniques
de l’agglomération.
Communauté du Soissonnais 12.2005
11
gros plan
RN
2
ve
r
sS
oi
ss
on
s
2e tranche
(95 ha)
en cours
Photo : Cabinet Houdry
1ère tranche
(65 ha)
achevée
Préparer l’avenir !
La seconde phase de travaux de la zone du Plateau sur les terrains de la commune de Courmelles a débuté fin juillet. Il s’agit
des travaux de terrassement sur 95 hectares pour aménager
des plate-formes destinées à recevoir les futures entreprises.
Pour ce chantier, les engins déplacent environ un million de m3
pour mettre en forme le terrain. 18 000 m3 par jour sont ainsi
déplacés d’un point à un autre du terrain, puisqu’aucune exportation, ni importation de terre n’est effectuée. Les équipes
se sont relayées cet été et le chantier était en activité de 6h à
2h. C’est l’entreprise URANO de Charlevilles-Mézières qui est
chargée de ces travaux, avec une équipe de 35 à 40 personnes.
Pour cette seconde tranche, les aménagements seront phasés
et suivront la commercialisation des terrains.
Le pré-verdissement interviendra dès cet hiver pour se poursuivre jusqu’en 2006. La quantité d’arbres prévue est tout aussi
importante que pour la tranche 1. Il s’agira d’essences telles
que : noisetier, érable, noyer, chêne... Ce dispositif poursuit le
même objectif que celui développé pour la tranche 1 de Ploisy
: deux bandes de forêt seront plantées aux limites nord et sud
du terrain. Leur épaisseur atteindra 70 mètres. Les boisements
se situeront aussi en bordure de la RN 2 et en bordure des
bassins d’orage. Ces plantations, composées de hêtres, de charmes et de merisiers ont pour objectifs d’obtenir des parcelles
qui s’appuiront sur des masses boisées, de protéger des vents
et des intempéries.
Pour cette seconde tranche, la création d’un bassin d’infiltration d’eaux pluviales est prévue à Berzy-le-Sec. Le chantier a
démarré cet été. Il se situe à 7 km de la zone et son but est de
récupérer les eaux venant du Plateau.
Avec la loi sur l’eau, l’agglo prend toutes les précautions nécessaires et des dispositifs automatiques sont mis en place pour
qu’une pollution éventuelle n’atteigne jamais la nappe. Il y aura
Communauté du Soissonnais 12.2005
Images Agence HYL
ainsi des systèmes au niveau de chaque parcelle d’entreprise
pour éviter la propagation d’une éventuelle pollution.
La voie à partir du futur carrefour de Cravançon est terminée,
ainsi que les réseaux. Les travaux de cet échangeur sont prévus, quant à eux, pour fin 2005. Début 2006, l’Etat se charge
des travaux avec des financements venant du Conseil Régional
et du Conseil Général.
Parcelle réservée pour
BIPA
Comme nous l’annoncions dans ACTION 9, la Société BIPA,
spécialiste des menuiseries en PVC, prépare son déménagement sur la zone du Plateau. Elle a confirmé, il y a peu, sa réservation d’une parcelle le long de la RN2.
BIPA voit aujourd’hui son marché croître considérablement et
son activité nécessité de la place...
Le Plateau lui offre ce dont elle a besoin !
La commercialisation est active
Pour faire connaître le site du Plateau et en faire sa commercialisation, deux cabinets de prospection ont été missionnés. Leur
tâche est de prospecter en France, Italie, Irlande et RoyaumeUni.Comme l’annoncait Jean-Marie PAULIN, lors d’un conseil
communautaire : « Pour aller à la chasse aux entreprises... il s’agit
de lancer des filets pour rapporter des poissons... Des dossiers nous
ont déjà été transmis. Ça frétille doucement, mais sûrement. »
gros plan
Photo : HYL
Images 3 D permettant de simuler l’installation de grandes entreprises sur le
site ainsi que l’importance du végétal pour dissimuler les grandes unités.
De gauche à droite : Christophe LAFORGE, Pascale HANNETEL et Arnaud YVER.
L’agence HYL
Les paysagistes en charge du Plateau
Pascale Hannetel est paysagiste DPLG et travaille depuis plus
de 15 ans sur l’aménagement d’espaces publics et le projet de
paysage.
Elle est paysagiste conseil de la Corse du Sud pour le compte
du Ministère de l’Equipement et des Transports.
Arnaud Yver est architecte DPLG. Il a collaboré au sein de
l’Atelier Henri Gaudin à de nombreux projets d’architecture.
Outre son activité d’architecte, il conçoit aujourd’hui des espaces publics urbains et des plans d’urbanisme.
Christophe Laforge est géographe, urbaniste et paysagiste. Il
a travaillé comme Ingénieur au sein de la Direction Départementale de l’Equipement, puis dans le Département des Hautsde-Seine sur des problématiques de grands paysage et d’urbanisme. Il est enseignant à l’Ecole d’Architecture de la Ville et des
Territoires de Marne-la-Vallée.
Pascale Hannetel,Arnaud Yver et Christophe Laforge sont associés depuis 1997. L’agence HYL élabore des projets en réponse
à la mutation contemporaine des paysages urbains, péri-urbains
ou ruraux : espaces publics de centre-ville, aménagements de
nouveaux quartiers, parcs d’activités, projets liés à de grandes
infrastructures…
Images Agence HYL
Communauté du Soissonnais 12.2005
13
à l’affiche
Salon Innovact 2005
L’Agglo et ses partenaires remarqués !
La Communauté du Soissonnais,
accompagnée de deux jeunes
entreprises tournées vers l’agroressources ont tenu des stands
au salon Innovact. Ce salon est
destiné à faire connaître les
entreprises innovantes. CETRIL
et le CEPAC étaient également
présents .
Pour tous, ce salon a été très
fructueux, puisque des contacts
leur permettront de développer
leur activité.
ARSENAL
Eric AUPOL
« Photographies 2000-2005 »
du 11 novembre au 15 janvier 2006
5e Forum des projets urbains-PARIS
L’agglo sollicitée
Né en 1969 dans la Loire, Eric AUPOL participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger depuis 1992.
Son travail se nourrit des lieux qu’il observe. Il mène un travail où lumière, matière et mémoire des lieux se conjuguent
dans de subtiles variations de couleurs. Promeneur solitaire,
il sait capter l’invisible, au visiteur de voir à son tour avec les
yeux de l’imaginaire. Pour l’exposition de Soissons, il envisage
de réaliser une création spécifique à la suite de la visite de
différents lieux du Soissonnais.
« Archéo quel chantier ! »
Le Forum est destiné à présenter les principales opérations
d’aménagement en cours à
l’échelle française et européenne. Les organisateurs du
forum ont demandé à l’agglo de
participer à ce lieu d’échanges
et de débat en présentant le
Parc Gouraud.
Une occasion pour le territoire
de rencontrer des investisseurs
et promoteurs pour vendre nos
bâtiments de la technolope.
du 4 mars au 14 mai 2006
Photos : Musée de Soissons
Exposition itinérante, organisée par le
Conseil Général de l’Aisne, consacrée à
l’archéologie et à ses méthodes. Cette
expo donne un aperçu des sites majeurs
fouillés dans le département.
Elle propose une frise qui montre l’histoire de l’archéo dans le département
et présente une sélection d’objets. Les
coulisses du métier d’archéologue sont
aussi dévoilées.
Entrée libre
de 9h à 12h / 14h à 17h
Lundi, mardi, jeudi, vendredi
de 14h à 18h
Samedi, dimanche
Fermé le mercredi
Communauté du Soissonnais 12.2005
Aisne Initiative
Zoom sur un repreneur d’entreprise
Aisne Initiative est une association départementale qui a pour objet de
soutenir les créateurs et repreneurs d’entreprise et de les aider à développer leurs activités dans le département de l’Aisne. Son antenne locale est
située sur la Communauté du Soissonnais. Ses moyens d’intervention sont
le prêt d’honneur, le parrainage, le suivi technique.
Dernièrement, Fabrice GAILLARD a présenté son entreprise aux membres d’Aisne Initiative. Il a expliqué son parcours de reprise d’activité, suite
au souhait de M. BRUNAUX de céder son entreprise de serrurerie, métallerie et construction métallique.
Actuellement il dirige 5 personnes.
zapping
Protection de la jeunesse
Déco
très haut de gamme
Recrutement de familles d’accueil
Le Foyer d’Action Educative de Saint-Quentin est
un service de la protection judiciaire de la jeunesse.
Il prend en charge des mineurs de 13 à 18 ans, majoritairement des garçons, par ordonnance des juges des
enfants.
Il recherche des familles d’accueil, susceptibles de recevoir des jeunes sur l’ensemble du département.
Les familles sont indemnisées à hauteur de 26 € maximum par jeune et par jour de présence.
Foyer d’Action Educative
82 bld Victor Hugo
02100 SAINT-QUENTIN
Patrimoine de Soissons
Gouraud, de la caserne au parc.
Un grand merci aux nombreuses personnes qui ont pris
contact avec notre service communication afin de prêter
des cartes postales anciennes de la caserne Gouraud.
Celles-ci feront l’objet d’une exposition prévue dans le
courant de l’année 2006.
Logiciels libres - CETRIL
Le Centre Européen de Transfert et de Recherche en Informatique Libre vous invite à découvir les logiciels libres,
grâce à des formations et ateliers accessibles à tous.
CETRIL vous propose de découvrir un nouveau logiciel
libre tous les 1er samedi de chaque mois.
Contact : Tél : 03 23 76 76 96
Mail : [email protected]
Les grandes entreprises et les enseignes de luxe l’ont bien
compris : les compositions de fleurs artificielles ne sont pas
forcèment de pâles imitations de la nature, réservées à fleurir
les tombes de nos proches.
Elles peuvent être utilisées dans la décoration avec le plus
grand goût.
A ce jour, la fleur artificielle coûte cher parce qu’elle est très proche de la fleur
naturelle. Par ses couleurs, ses formes, ses matières, elle est capable de tromper
le plus fervent amateur de fleurs naturelles. Les dernières conceptions de fleurs
apparues sur le marché portent la mention « natural touch ». Ce n’est pas sans
signification : effleurer les pétales d’une rose, vous craignez de l’abimer.
Yann DELACOUR a installé son entreprise, FLOR AD HOC, à Villeneuve-SaintGermain. Son activité réside dans la création de compositions modernes et élégantes présentées dans des vases au design original (verre, métal...).
Sa spécificité est qu’il ne vend pas ses créations - chacune de celles-ci serait vendue en moyenne 150 € - mais qu’il contracte des abonnements avec ses clients.
Tous les mois le bouquet est changé sur le site. Les clients sont ainsi assurés de
disposer d’un choix de fleurs originales et rares, en toute saison ; de fleurs toujours fraîches d’aspect, et qui ne demandent aucun entretien.
Le produit est par ailleurs très stable (température, lumière...).
Grâce à une résine parfaitement transparente qui imite l’eau à s’y
méprendre, l’ensemble est solidaire et conserve toute son élégance dans le
temps. Avec les contrats proposés, la décoration du hall d’accueil de l’entreprise,
de la salle de réunion, du bureau du président ou du magasin se réalise à un budget inférieur à la fleur naturelle. Ce service s’adresse à tous les professionnels qui
prêtent attention à leur image et à l’accueil de leurs clients.
Depuis peu,Yann DELACOUR propose aussi une gamme d’arbres et d’arbustes
à l’apparence tout aussi étonnante pour des contrats en longue durée, pouvant
sans problème entrer dans le budget déco de l’entreprise.
contact
Si vous êtes une famille désireuse d’accueillir un jeune,
faites vous connaître auprès :
Contact :
Flor Ad Hoc
Tel. 06 13 24 13 39
Fax : 03 23 55 79 80
fl[email protected]
15
Communauté du Soissonnais 12.2005
rétrospective
La Boulaf a brillé de 1000 feux !
La 2e édition du festival « 1001 facettes » s’est déroulée cette année à Berzy-le-Sec, les 9, 10 et 11 septembre 2005. Pendant 3 jours, les arts du cirque et
de la rue, ainsi que les concerts et les expos ont réuni
90 artistes de tous horizons. L’équipe de La Boule à
Facettes a montré son professionnalisme à organiser un tel festival, lors de la première édition à Acy.
C’est donc sans réserve que le conseil municipal de
Berzy a accepté d’être commune d’accueil en 2005.
Pour 2006, aucune info ne filtre de l’équipe dirigeante
mais on sait déjà que plusieurs communes seraient
partantes.
« Rendre notre
territoire attractif »
Par Jacques MAURICE Maire de Berzy-le-Sec
Le spectacle déambulatoire offet par la Compagnie Les Tatas, lors de la
soirée inaugurale.
« Lorsqu’on a demandé à la commune de Berzy-le-Sec si elle
voulait bien que le festival 1001 facettes se déroule sur son
territoire cette année 2005, le conseil municipal a été unanime
pour accepter cette idée.
C’est un beau projet, bien structuré et réalisé par des personnes qui savent où elles vont et qui ont les clés de la réussite.
Membre, depuis le début, de la Communauté d’Agglomération,
la commune de Berzy-le-Sec a toujours été très attachée à la
réalisation de projets communautaires faisant sien le proverbe
« l’union fait la force ». Son conseil municipal estime aussi que
la culture, l’art, les loisirs font aussi partie du développement
local et qu’il ne faut pas uniquement s’arrêter aux projets économiques. Une communauté est attractive par ses réalisations
et ses possibilités économiques, certes, mais aussi par son art
de vivre, car les entreprises sont composées aussi d’hommes et
de femmes qui cherchent un cadre de vie agréable, dynamique
leur permettant de s’épanouir.
Un festival comme 1001 facettes, en se développant, en devenant de plus en plus connu participe au renom de Berzy-leSec, mais aussi à la réputation d’accueil de la Communauté du
Soissonnais (...).
Vive le festival 2005. Longue vie à la Boule à Facettes. »
Jacques MAURICE.
Contact :
De gauche à droite : Jacques MAURICE, maire de Berzy, Baptiste FOURRIER, Aurélie HANNEDOUCHE et Alexandre RABOZZI les 3 piliers de La Boule à Facettes.
Communauté du Soissonnais 12.2005
La Boule à Facettes
[email protected]
en scène
un projet
Une commune
un projet
Photo : FJEP
Le handball plaisir à Courmelles
Les jeunes du club de hand
sorier, puis président depuis deux saisons. » Et bon nombre de parents font
de même. Il faut voir la centaine de supporters qui soutiennent les équipes
dès les premiers matches. Une ferveur qui permettra sans doute aux équipes féminines de monter d’un cran. La bataille est rude, mais les dirigeants
y croient. « Nos jeunes sont sérieux, se félicite le président. Ils viennent
systématiquement aux entraînements. » Et c’est ainsi que le FJEP Courmelles alimente les conversations du village. Les résultats sont là et
les journaux en parlent… Mais pas de grosses têtes dans l’effectif. À
Courmelles, on sait qu’il faut encore travailler si l’on veut accrocher
un jour la Nationale 3. Un rêve qui n’empêche pas l’équipe dirigeante
de promouvoir le hand « plaisir ». « On propose le mini-hand pour les
enfants dès 5 ans, explique Francis Désirant. Il s’agit de s’amuser, de
jouer avec la balle. Pas question de compétition… Et puis, cette année
nous avons institué le hand loisirs, chaque deuxième dimanche de
chaque mois. » Avec16 enfants au mini-hand et cinq inscrits au hand
loisirs, le pari des deux cents inscrits sera sans doute gagné
contact
Des jeunes jouant au niveau national, un club qui s’apprête à fêter ses
quarante ans et un président footballeur qui s’investit à fond dans le
hand-ball. C’est à Courmelles que cela se passe !
Pour une ville, tout est souvent affaire d’image. Le maire de Courmelles, Serge Vallée, gère une belle commune de 1659 habitants, abritée
dans un vallon, non loin d’une zone artisanale et de la RD1. Entre
quiétude et activité, c’est cependant le sport qui vaut à Courmelles
une belle notoriété et la commune le soutient. Et il n’est pas sûr
qu’Albert Balssa, créateur du FJEP Courmelles en 1966 ait espéré si
belle réussite.
En octobre 2006, le club de hand-ball fêtera ses quarante ans avec
ses 187 licenciés. Son secret ? C’est Francis Désirant, tout jeune président du FJEP Courmelles qui le révèle : « Convivialité et formation, je
crois. Quand un gamin arrive chez nous, on fait tout pour qu’il se sente
bien. On ne s’arrête pas à la performance ; on lui laisse le temps. » Et ça
fonctionne. Le club possède aujourd’hui treize équipes et l’an dernier,
les Juniors sont allés en quarts de finale du Challenge de France. Les
Seniors filles évoluent, quant à elles, au plus haut niveau régional. «
Tout cela est le résultat d’un effort sur la formation, insiste Francis Désirant.
Si je prends comme exemple les plus de 16 ans, sur les 14 joueurs dix ont
été formés au club. Michel Bomy, l’entraîneur est un très bon formateur et
les dirigeants sont totalement impliqués dans la marche du club. »
Les tout petits aussi…
Et le président sait de quoi il parle. Lui, le fan de football, s’est lancé
dans l’aventure il y a dix ans. « J’ai suivi mon fils et j’ai aimé l’ambiance,
se souvient Francis Désirant. C’est comme cela que je me suis retrouvé tré-
Francis Désirant : président
Tel : 03 23 93 14 89
Sylvie Rapicault : secrétaire
Tél : 03 23 73 31 17
Entraînements : Gymnase de Courmelles
Site : http://courmelles.handball.free.fr
Communauté du Soissonnais 12.2005
17
balade en pays soissonnais
en couleurs
P
loisy
« Nous avons une volonté affirmée de préserver le caractère rural de Ploisy ». C’est François Leroux, maire du village depuis treize ans, qui l’affirme. Et cela n’a rien à voir avec une tentation
d’isolement. Niché dans un vallon verdoyant, Ploisy est d’ailleurs au centre du développement
économique du Soissonnais et cela sans que les habitants s’en inquiètent. C’est en effet en partie
sur son territoire que la zone d’activités du Plateau s’implante.
La zone du Plateau occupe actuellement 63 hectares sur Ploisy et une extension sur la commune de
Courmelles est en cours de travaux.
« Tout le monde a bien compris l’importance de ce projet, rappelle François Leroux, et les gens sont
rassurés. »
Les 95 habitants conserveront donc une qualité de vie qui attire d’ailleurs les gens de l’extérieur.
« En trois recensements, nous sommes passés de 67 à 87 habitants
», confie M. le Maire. Une exception sur l’agglomération dont
les petites communes ont une démographie négative. A Ploisy,
beaucoup d’enfants du pays restent ou font construire. Deux
maisons sont occupées par d’anciens parisiens. Ils viennent y
chercher calme et convivialité. L’équipe municipale en a conscience. Elle a entrepris de gros travaux depuis 10 ans (enfouissement téléphonique, électrique) et a créé un club de tennis
associé à Courmelles. « Le court de tennis a été construit en 1991.
Depuis, nous avons une école de tennis, une équipe bien classée et
une trentaine d’adhérents », se réjouit François Leroux. Bientôt la
salle des fêtes sera terminée et les habitants pourront y organiser des manifestations.
Pas mal pour un village qui, en 1917, servait de centre de tri des
blessés du Chemin des Dames. Les premiers habitants à revenir dans Ploisy découvrirent1200 lits s’étalant du haut jusqu’en
bas du village. Presque toutes les maisons avaient été détruites.
Aujourd’hui, on en dénombre 32, et, malgré le peu de terrain,
les possibilités de constructions existent toute de même « Nous
avons encore 6 ou 7 maisons à construire. En ce qui concerne nos
projets ils concernent les réseaux d’assainissement et la réfection des
voiries pour la rue de Chaudun et la rue du Lavoir » Et pour bien
marquer que ruralité peut rimer avec modernité, Ploisy disposera bientôt de l’internet très haut débit.
Accès et contact :
Sortie Soissons en direction de Chateau-thierry
Tourner à droite direction Courmelles puis Ploisy
Tél mairie : 03 23 74 83 07
Communauté du Soissonnais 12.2005
en couleurs
m
les de la Criseoulins
Dessin : B.ANCIEN
L
es moulins étaient autrefois très nombreux. Il y
avait ainsi des moulins à
farine, à huile (les tordoirs), des
tanneries (moulin à tan), des
moulins à papier, etc. On utilisait
aussi la force motrice de l’eau
pour actionner des scieries à
bois ou à pierre, pour pomper
l’eau, etc. En 1809, dans le seul
arrondissement de Soissons,
on répertoriait 194 moulins à
eau pour seulement 6 moulins
à vent.
Au Moyen Age, seuls les titulaires de fiefs possédant la justice
avaient le droit d’user du cours
d’eau traversant leur domaine
pour y ériger un moulin. Au
XVIe siècle, cet usage est perdu,
les seigneurs laissent construire
des usines, à charge par les
meuniers de leur verser une
redevance. Au XVIIe siècle, la
concurrence entre les meuniers
est si forte qu’elle les conduit à
offrir des cadeaux pour attirer les clients. Cette pratique
a pris une telle ampleur que
treize meuniers des environs de
Soissons décident, en 1701, de
la faire cesser en signant devant
notaire un traité prévoyant 200
livres d’amende pour les contrevenants.
L’abolition des droits féodaux va
encore accroître le nombre de
moulins. La concurrence entre
les meuniers devient plus forte
et est à l’origine du droit de
Chasse-manée. Chaque meunier
a un employé, le chasse-manée,
qui va chercher directement
chez les agriculteurs le grain puis
leur rapporte la farine après en
avoir prélevé le douzième.
Aux environs de Soissons,
des travaux considérables de
dérivation et d’aménagement
de la Crise ont été effectués au
cours des siècles pour alimenter les cinq grands moulins des
communautés religieuses de la
ville. Entre Chevreux et le Pré
Foireux, le cours de la Crise
avait été élevé artificiellement
au moyen de digues qui la faisait
couler au dessus de son lit naturel. A chaque moulin, un bras de
dérivation permettait d’évacuer
le surplus d’eau en cas de crue.
Jusqu’au XVIIIe siècle, tous ces
moulins étaient de petite taille,
deux salles contiguës suffisaient
: le moulage, contenant les
tournants et travaillants, et la
chambre à farine, servant d’entrepôt. A partir du XVIII e siècle
et surtout au siècle suivant avec
la modernisation des mécanismes, les moulins sont devenus
très importants. Ils pouvaient
abriter quatre, six ou huit meules.
Les mécanismes installés permettaient, à l’aide de treuils mécaniques d’effectuer rapidement la
manutention des sacs de farine.
De ce fait, ils possédaient de
grandes surfaces de stockage. Ils
ont alors été construits sur plusieurs niveaux et leur silhouette
a beaucoup changé.
Depuis la source de la Crise, il
y avait 18 moulins dont 14 sur
le cours principal : les moulins
de Muret, du Batrand, de Faÿ,
d’Ecuiry, de Septmonts, d’Aconin,
de Courmelles, Botté à Saint Félix, de Chevreux, de Crèvecoeur,
de Notre Dame, de Saint Jean,
de Gournay ou du Pré Foireux,
de La Place, de l’Evêque. 4 sur
les affluents de la Crise : un à
Violaine, deux à Courmelles et
un à Vauxbuin. Mais cette liste est
celle des moulins qui existaient
au moment de la Révolution. Les
plus ancien étaient celui de Crèvecoeur, déjà mentionné en 1283,
et du Pré Foireux, cité en 1185.
D’autres moulins ont disparu au
cours des âges. Une déclaration
du temporel de Saint-Jean des
Vignes en 1522, par exemple, révèle la présence de trois moulins
qu’on ne sait plus localiser : La
Buerie, Tossac et Bricoteau.
Tous ces moulins, installés sur
un même cours d’eau, étaient
une source de conflits entre les
meuniers, mais aussi les riverains.
Chacun devait régler la hauteur
de sa vanne en fonction du
débit du moment afin d’assurer
le fonctionnement convenable
de son usine sans perturber le
moulin amont ou inonder les riverains et assurer le fonctionnement convenable du moulin aval.
L’apparition des machines à
vapeur, puis de l’électricité, va
progressivement réduire, puis
faire disparaître les moulins
hydrauliques
Denis ROLLAND
Président des Sociétés
Historiques de l’Aisne.
Communauté du Soissonnais 12.2005
19
COMMERCIALISATION
41 rue des Cordeliers
02200 SOISSONS
Tél. 03 23 59 04 28
lcr-socavim.com
en
obi
R
e
d
loi
Une résidence de standing dans un quartier tourné vers la modernité
Implanté au coeur de Soissons, dans un espace de
près de 13 hectares, ce projet sera intégré à la future technopole. Lʼaménagement et lʼarchitecture
sont çoncus par le cabinet Wilmotte & Associés, en
coopération avec les paysagistes Neveux et Rouyer. Située derrière un muret dʼenceinte rehaussé
dʼune grille en ferronnerie, la résidence « Le Jeanne
dʼArc » se compose de deux immeubles de standing
de 23 appartements qui sont implantés en retrait
du boulevard, afin de développer un jardin de premier plan. Des matériaux nobles sont utilisés afin
de proposer un niveau de prestations esthétiques,
fonctionnelles et durables en favorisant le confort.
Elle bénéficie des avantages fiscaux du dispositif loi
Robien en investissement locatif.
Lʼinitiation à lʼinformatique gratuite pour tous,
en suivant les modules suivants :
-
informatique (2h)
navigateur internet (2h)
internet (6h)
courrier électronique (2h)
traitement de lʼimage (20h)
création de page web (20h)
publication assistée par ordinateur (20h)
traitement de texte (20h)
tableur (15)
création de site avec SPIP (20h)
vidéo (20h)
installation et configuration du système dʼexploitation Mandrake (6h)
Pour vous renseigner ou vous inscrire :
06 73 00 36 15
adresse internet : [email protected]
site internet : http://pelsoissonnais.free.fr

Documents pareils

action 11.indd

action 11.indd En janvier 2005, la nouvelle programmation des travaux pour les déviations de Villers-Cotterêts, Gondreville, Nanteuil et Le Plessis-Nanteuil est annoncée : les travaux sont repoussés à 2008 et 201...

Plus en détail

action 10.indd - Communauté d`Agglomération du Soissonnais

action 10.indd - Communauté d`Agglomération du Soissonnais Mais l’action, c’est aussi le développement des services à la population pour accroître la cohésion du territoire. L’avenir est terre d’espoir. 2005 ouvre une nouvelle phase de développement avec :...

Plus en détail