action 10.indd - Communauté d`Agglomération du Soissonnais

Transcription

action 10.indd - Communauté d`Agglomération du Soissonnais
n°10
Bulletin d’information de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais
Gouraud p 7
la pépinière
bientôt prête
Haut
Internet
Jeunes p 8
Entreprises
Arsenal
débit p 10
p14 pour un Soissonnais branché !
expo à ne pas manquer
JUIN 2005
Acy,
Bagneux,
Belleu,
Berzy-leSec,
Billy-surAisne,
Chavigny,
Courmelles,
Crouy,
Cuffies,
Cuisy-enAlmont,
Juvigny,
Leury,
Mercin-etVaux,
Missy-auxBois,
Noyant-etAconin,
Osly-Courtil,
Pasly,
Ploisy,
Pommiers,
Septmonts,
Serches,
Sermoise,
Soissons,
Vauxbuin,
Vauxrezis,
Venizel,
VilleneuveSaintGermain,
Vregny
La FAVEC vous accueille :
- Ses membres vous aident à retrouver votre place dans la société
- Leur expérience vous permet de vaincre la solitude
- Ils vous écoutent
La FAVEC vous informe :
- Sur vos droits, et vous oriente vers les organismes correspondants
- Elle vous renseigne sur les différentes allocations (Reversion, retraite, veuvage,
complémentaire)
- Elle propose une formation.
La FAVEC vous défend :
- En se battant pour la revalorisation de la demi-part sur la déclaration d’impôts
- En représentant les veuves, veufs et orphelins auprès du gouvernement
- En 2004, l’association s’est battue pour la révision de la réforme des retraites
Grâce à elle, en 2010, la pension de reversion sera allouée dès la
disparition du conjoint.
Vous n’êtes pas seuls !
Un foyer sur quatre est touché par le veuvage.
Contrairement à ce que l’on pense, les jeunes ne
sont pas les derniers touchés.
L’association FAVEC - Face Au Veuvage,
Ensemble, Continuons appelle ces derniers à la rejoindre.
Rejoignez la FAVEC !
FAVEC 02-ADVVA
16, avenue Georges Clémenceau
02000 Laon
Permanence en mairie de Soissons
chaque 1er lundi du mois de 14 h à 16 h.
Tél./Fax. : 03 23 72 51 66 ou
Tél./Fax : 03 23 73 13 92
Communiqué de l’Association FAVEC
Depuis 1946, la FAVEC 02 défend les droits des
veuves, des veufs et des orphelins.
4
juin
En scène
Soyez nature ! composter vos déchets et faites des économies
Vous et votre logement
6
7
é
Zoom
Assainissement
ZOOM - Respect de l’environnement pour l’agglo
En direct
Nos travaux
GOURAUD : la pépinière prête fin 2005
dito
J’ai 14 ans et je suis PDG !
10
14
Internet
haut débit
Le soissonnais branché !
L
A l’affiche
e 21 mars la communauté a voté le budget de
l’année en cours. Celui-ci
inscrit la poursuite des
grands projets développés depuis plus de trois
ans pour construire ensemble un
avenir commun au Soissonnais.
Les finales au lycée hôtelier
EXPO à ne pas manquer à l’Arsenal
15
Zapping
Le département aide le Soissonnais
La RN2 dévie enfin Urcel et Chavignon
16
Objectif
découverte
17
En scène
Un projet
18
Le Soissonnais - Zone Nationale d’Intérêt
Ecologique Faunistique et Floristique
Le bistrot de Villeneuve
En couleurs
Balade
Osly-Courtil
Histoire
Les origines de l’aviation soissonnaise
Bulletin d’information
Communauté du Soissonnais
“Les Terrasses du MAIL”
11 avenue François MITTERRAND
02880 CUFFIES Tél. 03 23 53 88 40
courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Jean-Marie PAULIN Président
Conception-réalisation : service communication
Photos : service communication sauf mention contraire
Dossier haut débit : photos France Télécom.
Impression : Goupe Morault
Distribution : ADREXO
Tirages : 24 500 exemplaires
ISSN 1636-5739
Jean-Marie PAULIN
Président de la Communauté
d’Agglomération du Soissonnais
L’ensemble des élus communautaires travaillent avec volonté et persévérance pour
redonner espoir et confiance à l’ensemble
de nos concitoyens.
La gestion budgétaire de la communauté est rigoureuse et dynamique.
Mis au service de 54 000 habitants, le budget de la communauté est de 60
millions d’euros. La communauté investira plus de 31 millions d’euros en
2005 pour une masse salariale de 3,7 millions d’euros, représentant 110
emplois. L’ambition essentielle reste le renforcement économique du territoire.
L’emploi est donc au cœur de l’action de la communauté.
Mais l’action, c’est aussi le développement des services à la population pour
accroître la cohésion du territoire.
L’avenir est terre d’espoir. 2005 ouvre une nouvelle phase de développement avec : le lancement de nouvelle contractualisation avec le Département et la Région, la mise en œuvre d’un contrat de pays pour renforcer le
déploiement de politiques communes à l’échelle de l’arrondissement de
Soissons, les premières études pour la réalisation à venir d’un conservatoire,
ainsi que les premières réflexions sur la grande salle de spectacle, financée
par le Conseil Général.
Renforcer le territoire, l’animer, sont les leviers du développement et les
conditions du progrès social.
en scène
Photos : ADEME
Les 4 règles d’or pour réussir
un compost de qualité :
- Diversifier les déchets à composter
(matières brunes comme la sciure, la
paille, les feuilles mortes, les écorces
... et matières vertes comme les résidus de récoltes du potager, les fleurs
coupées, les tontes de gazon, le marc
de café, les sachets de thé ...)
- Broyer les gros éléments
- Oxygéner et aérer le tas en le
mélangeant au moins toutes les 2
semaines
- Garder humide.
NE JETER SURTOUT PAS LE GAZON DANS LA POUBELLE - Préférez le compostage naturel
Avec l’arrivée de l’été, les déchets organiques représentent une part importante des
ordures ménagères stockées en décharge.
Non seulement ils encombrent inutilement les décharges, mais ils contribuent à
l’augmentation des coûts de collecte et
de traitement des ordures ménagères.
Les déchets organiques, composés des déchets verts produits par les activités de jardinage (tontes de gazon, tailles de haies…),
des déchets fermentescibles de l’habitation
(déchets de cuisine, fleurs fanées, cendres,
essuie-tout …) peuvent être éliminés intelligemment.
La solution la plus économique
pour l’usager comme pour la collectivité reste leur valorisation.
Pensez au compostage !
Le compostage apparaît comme le moyen
le moins coûteux et le plus écologique pour
se débarrasser de ses déchets organiques.
Dégradés par un processus naturel, les déchets organiques permettent de produire
un fertilisant appelé compost. Ainsi, contrairement à l’engrais, le compost se dégrade
lentement et agit plus longtemps. Il renforce
le stock d’humus et apporte des nutriments
aux plantes. En outre, il permet l’amélioraCommunauté du Soissonnais 06.2005
Soyez
nature
!
Composter vos déchets
tion de la structure du sol. Celui-ci devient
plus facile à travailler.
Quelles solutions pour vos déchets
organiques ?
La Communauté d’Agglomération du Soissonnais vous propose deux modes de valorisation pour vos déchets organiques :
Le compostage individuel :
Pour la cinquième année consécutive, l’agglo
met à disposition des usagers, des composteurs individuels. Ces bacs vous permettent
de réaliser vous-même votre propre terreau, tout en participant à la réduction de
la production d’ordures ménagères à faire
collecter et traiter.
L’apport de végétaux en déchetterie :
L’accès à la déchetterie de Villeneuve-SaintGermain et le dépôt de végétaux sont entièrement gratuits pour les usagers de la
Communauté d’Agglomération du Soissonnais. Les végétaux amenés en déchetterie
sont ensuite acheminés sur la plate-forme
de compostage, située à Pommiers, pour
être transformés en compost, proposé aux
agriculteurs.
La déchetterie est ouverte du lundi au samedi de 9h00 à 19h00 sans interruption.
Elle est fermée le dimanche et les jours
fériés.
et faites des économies
Réaliser soi-même son compost ...
Photo : ADEME
Le compostage individuel consiste à traiter soi-même
tout ou partie des déchets végétaux de son jardin, en
y ajoutant épluchures, restes de nourriture, pour les
transformer en terreau. C’est un geste qui a existé
de tout temps. Quand il est réalisé dans de bonnes
conditions il permet d’avoir à bon compte un amendement utile pour le jardin. Et surtout, il permet de limiter les coûts de gestion des déchets pris en charge
par la collectivité.
... c’est
- produire un amendement organique 100 % naturel
- économiser l’achat d’engrais
- protéger l’environnement en réduisant les tonnages de
déchets stockés en décharge
- faire un acte de citoyenneté et s’inscrire dans un effort
de la collectivité pour une gestion intelligente et moins coûteuse des ordures ménagères.
La Communauté du Soissonnais, située à
Cuffies, met en vente deux types de bacs pour
que vous puissiez réaliser vous-même votre
compost.
Le modèle plastique : 320 litres et 800 litres
Le modèle bois : 575 litres et 815 litres.
Les petits modèles sont à 22 euros et les grands
modèles sont à 45 euros.
Renseignez-vous auprès des animateurs du tri
en téléphonant le mercredi au 03 23 53 88 40.
en scène
vous et
votre logement !
1ère partie
Sur plusieurs numéros du périodique ACTION, le service Habitat de l’agglo se propose de vous éclairer sur
les aides que vous pouvez obtenir auprès d’organismes divers, que vous soyez locataire ou propriétaire.
Nous vous présentons dans ce numéro de juin le volet
destiné aux locataires.
L’aide personnalisée au logement (APL) et
l’allocation de logement (AL)
ce sont plus de 230 familles qui ont bénéficié d’aides du FSL
sur notre territoire. Pour plus de renseignements, contactez votre
bailleur ou les travailleurs sociaux du Conseil Général de l’Aisne.
Vous pouvez bénéficier de ces aides si vous occupez votre logement
à titre de résidence principale et si vos ressources ne dépassent pas
un certain plafond. Le montant de l’aide dépend de plusieurs critères :
situation familiale, nature et lieu du logement, montant du loyer ...
Les aides du 1% logement
- APL : Votre logement doit faire l’objet d’une convention entre
votre propriétaire et l’Etat. L’aide est versée directement à votre
propriétaire. Vous ne paierez que la différence entre le loyer, augmenté des charges qui figurent sur votre quittance, et l’aide personnalisée au logement.
- AL : Il en existe deux sortes : l’allocation à caractère familial et
l’allocation à caractère social. En général, l’allocation de logement
vous est versée directement.
Les deux aides ne peuvent se cumuler. Pour plus de renseignements,
contactez votre Caisse d’Allocation Familiales ou votre Caisse de
Mutualité Sociale Agricole (www.caf.fr pour obtenir plus d’informations et télécharger les formulaires.
CAF de Soissons 3, avenue de l’Aisne 02200 Soissons).
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL)
Si vous avez des difficultés pour accéder à un logement locatif ou
pour vous y maintenir, le FSL peut, à titre exceptionnel et en complément des aides de la CAF, vous venir en aide sur le plan financier
(cautions, prêts, garanties ou subventions). Cette aide est généralement accordée après instruction de votre dossier et enquête sociale. Les bénéficiaires du FSL peuvent également faire l’objet d’un
accompagnement social. La Communauté du Soissonnais participe au
financement de ce fonds pour les 28 communes membres. En 2004,
Les entreprises privées assujetties au « 1% logement » consacrent
une partie de leur masse salariale au logement des salariés en versant
cette somme à des collecteurs. Ces collecteurs octroient des aides
aux salariés (prêt à taux réduit remboursable sur 5 à 20 ans), aux
jeunes de moins de 30 ans en premier emploi ou à la recherche d’un
emploi, et des prêts aux organismes HLM pour la construction de
logements, en contre partie de réservation pour les salariés.
Pour plus d’informations, contactez votre employeur ou consultez le
www.cill.com.
- Le LOCAPASS
Dispositif qui consiste à avancer le dépôt de garantie ou/et à garantir
le paiement du loyer et des charges locatives pour une durée maximale de 3 ans.
- Le PASS TRAVAUX
Prêt pour le financement de travaux d’amélioration des résidences
principales (chauffage, isolation thermique ...) en obtenant un prêt
allant de 8000 € (sans condition de ressources) à 9 600 € maximum
(selon conditions de ressources). Il peut financer 100 % des travaux
que vous entreprenez et sa durée maximale est de dix ans. Les travaux sont pris en compte quel que soit l’âge du logement.
- Le MOBILI PASS
Subvention destinée à couvrir certaines dépenses liées au changement de résidence principale en cas de nouveau travail ou en cas de
changement de lieu de travail (pour couvrir une double charge de
logement ou des dépenses connexes au changement de logement).
Cette aide varie de 1600 € à 3200 € maximum (selon conditions)
Communauté du Soissonnais 06.2005
5
zoom
L’assainissement
:
respect de l’environnement pour l’agglo
ZOOM
Dans le cadre de sa politique de respect de l’environnement, de transparence envers le public et de maîtrise
des coûts, la Communauté du Soissonnais met en place un système de
management environnemental (SME),
selon le référentiel ISO 14001. Cela
pour le système d’assainissement, et
plus particulièrement la collecte des
eaux usées et pluviales, dont elle assure la collecte et le traitement pour
les 28 communes adhérentes.
Un Système de Management Environnemental a été élaboré par le
service assainissement de la Communauté du Soissonnais. Il définit
un certain nombre d’objectifs, qui suivent une politique qu’elle s’est
fixée : prévention de la pollution du sous-sol et des nappes, prévention
des eaux superficielles souterraines, inondation des riverains par des
eaux de pluies polluées, amélioration de l’environnement au voisinage
de ses activités, amélioration de l’élimination des déchets ... Dans ce
1:
400 !
1
ISO alité
me
u
Nor ge de q
Mettre en place un Système de Management Environa
nemental c’est pour l’organisme qui fait la démarche,
un g
plusieurs étapes à franchir :
1- La revue environnementale :
Identifier ses activités et ses services susceptibles d’avoir des effets
sur l’environnement. Examiner les modifications qu’ils entraînent sur
l’environnement, autrement dit connaître l’impact environnemental.
L’organisme doit également dresser un inventaire des exigences législatives et réglementaires qui déterminent les exigences auxquelles il
doit se conformer.
2- La politique environnementale :
Au vue des résultats de la revue environnementale initiale, l’organisme
doit s’engager dans un document écrit qui énonce sa politique environnementale. Elle est la base sur laquelle il s’appuie pour construire
son Système de Management Environnemental.
Elle doit comporter des engagements :
Communauté du Soissonnais 06.2005
programme, les objectifs à atteindre sont listés, et accompagnés d’indicateurs de suivi qui permettent de mesurer et contrôler les actions
menées. Pour donner un exemple : un service public d’assainissement
non collectif va être mis en place à l’automne 2005. Il aura pour but
de contrôler les assainissements individuels sur les zones non collectives afin d’effectuer une prévention sur les eaux superficielles et
souterraines.
- se conformer à la législation en vigueur
- appliquer le principe d’amélioration continue des performances environnementales
- assurer la prévention de la pollution
- fixer un cadre pour définir des objectifs d’amélioration.
3- La planification
Après avoir recensé les impacts environnementaux, l’organisme va
identifier ceux sur lesquels il peut agir. A l’aide d’une méthode utilisant un certain nombre de critères, il va classer chacun des aspects
maîtrisables et leurs impacts par degré d’importance sur l’environnement.
4- Mise en oeuvre et fonctionnement
L’organisme doit alors veiller à se doter de moyens humains, financiers et techniques pour être en mesure d’atteindre ses objectifs.
Sur le plan externe, l’organisme doit, dans une procédure, indiquer
comment il traite les demandes de renseignements et les plaintes
provenant des riverains, ou autres personnes intéressées.
en direct
nos travaux
Dessin : Cabinet Wilmotte
Les deux premiers bâtiments tels qu’ils apparaîtront à terme
Visite de chantier pour nos élus
Gouraud
la pépinière prête fin 2005
Le parc Gouraud, vaste espace de 8,5 hectares en coeur
de ville de Soissons, face à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, constituera d’ici quelques années un superbe
quartier comprenant bureaux, logements et commerces. De gros travaux sont en cours et, d’ici la fin d’année
2005, le premier bâtiment abritant la pépinière et l’hôtel d’entreprises sera livré.
Suite au départ de l’armée
en 1993, la Communauté du
Soissonnais a trouvé opportun
d’acquérir cet espace laissé à
l’abandon. Elle en est devenue
propriétaire à l’été 2001. L’idée
a très vite germé de créer un
nouveau quartier d’activités et
d’habitations dans la ville, un
vaste espace ouvert, style campus,
organisé autour d’une grande
esplanade.
Des études ont été menées
entre 2001 et 2002, et plusieurs
scénarios d’architectes ont été
étudiés. Le choix du jury s’est
porté sur le cabinet Wilmotte,
associé aux paysagistes Rouyer
et Neveux et au bureau d’études
Infra-Service, pour les réseaux.
Un cahier de recommandations
architecturales a été rédigé. Les
différents maîtres d’ouvrage
privés et publics qui construiront
dans le parc Gouraud devront
s’y référer, afin de garder une
cohérence à l’ensemble et rester
dans l’esprit souhaité par la
Communauté d’Agglomération.
Une première réhabilitation
concernant le cercle des officiers
s’est achevée en 2002. Elle est le
siège des associations Soissons
Informatique Libre et Technopole de l’Aisne.
Le parc Gouraud s’organisera
autour d’une esplanade engazonnée d’environ 75 m de large
et 200 m de long : long ruban
de verdure, en alignement de
l’abbaye.
Son aménagement permettra
d’être un lieu de détente et d’accueillir des manifestations. De
grands arbres seront plantés.
De chaque côté de l’esplanade
les huits bâtiments de l’armée,
datant des années 20, seront
réhabilités et agrandis. Ils seront
reliés par une galerie. Le premier
bâtiment est en travaux, depuis
novembre 2004. Il accueillera
une pépinière et un hôtel d’entreprises. Dès décembre 2005
il offrira 3300m2 de bureaux. Le
coût des travaux pour ce bâtiment est de 4,4 millions d’euros
HT.
Un second bâtiment, similaire au
premier, est pris en charge par la
Société d’Equipement du Département de l’Aisne (SEDA), par le
biais d’une convention publique
d’aménagement, signée avec la
Communauté d’Agglomération.
La SEDA et l’agglomération
commercialisent ainsi 4800 m2
de bureaux. Dès lors que 60 %
de la superficie aura été vendue,
la SEDA engagera les travaux de
Dessin : BM Architecture
Une salle de réunion dans la pépinière
réhabilitation et d’extension. Les
cellules offriront une superficie
de 70 à 700 m2.
Les deux pavillons d’entrée de
l’ancienne caserne vont également faire l’objet d’une réhabilitation dont les travaux vont
être lancés après l’été 2005.
L’un sera le site d’accueil et de
formation à l’informatique « Picardie en Ligne ». L’autre pavillon
constituera un lieu d’accueil
et d’expositions consacré aux
projets sur le parc Gouraud. Les
espaces périphériques du parc
sont réservés au logement, avec
une maîtrise d’oeuvre privée.
Ainsi, début d’été 2005, 46 logements de standing vont voir le
jour boulevard Jeanne d’Arc. La
commercialisation d’un second
bâtiment, consacré au logement situé à l’entrée de la rue
Lavisse, est engagé par la Société
CEDIBAT.
Les travaux de réseaux et de
voirie sont lancés. Le parvis, qui
constitue l’entrée du parc sera
ainsi aménagé. Les travaux de paysagement seront engagés à la suite
Communauté du Soissonnais 06.2005
7
en direct
26 mars 2005, les jeunes entreprises profitent du marché du samedi matin pour vendre leurs productions
Encourager et promouvoir l’esprit
d’entreprise dès le collège, voici l’objectif de l’AJEP (Association des Jeunes
Entreprises de Picardie). Association
nationale dont le réseau s’est bien
développé en Picardie, l’AJEP de donne
pour mission d’établir des passerelles
entre le monde académique et celui
de l’entreprise. Le conseil d’administration de cette association est essentiellement composé de personnel de
l’enseignement mais le CEPAC situé à
Soissons assure son soutien en tenant
le poste de vice-présidence.
J’ai
14
ans
et je suis PDG !
Le mouvement « Jeunes entreprises » existe depuis les années 20
aux Etats-Unis. Il a gagné l’Europe anglo-saxonne après la seconde
guerre mondiale. En France, le mouvement connaît une croissance
régulière. A ce jour on dénombre 85 mini entreprises, dont 20 %
du nombre en Picardie. C’est elle qui détient d’ailleurs le nombre
de créations le plus important : 22 projets de mini entreprises ont
été concrétisés pendant cette année scolaire 2004/2005 dans les
départements Picards.
L’objectif est de donner la possibilité à un groupe de jeunes élèves
volontaires de créer et de vivre une véritable entreprise, qui fonctionne en miniature mais « pour de vrai ».
L’implication des établissements scolaires
Une convention de partenariat
entre le rectorat de l’Académie
d’Amiens et l’AJEP est signée.
Les mini entreprises peuvent se
créer dans les établissements et
constituer un réel projet pédagogique. Des groupes d’élèves
volontaires sont constitués au
sein des collèges ou lycées et,
durant une année les élèves
aidés de leurs professeurs et
de conseillers extérieurs ( 3 à 4
conseillers par mini entreprise),
vont créer leur société qui
prendra la forme d’une Société
Communauté du Soissonnais 06.2005
Anonyme, qui aura une durée
de vie d’un an. Pour la mise
en place des mini entreprises,
l’AJEP dispose de supports pédagogiques : les élèves recoivent
le Manuel du mini entrepreneur.
L’enseignant et les conseillers
extérieurs recoivent le Manuel
du conseiller.
L’AJEP travaille avec tous les
établissements scolaires, publics
ou privés, mais s’attache tout
particulièrement à travailler
avec les jeunes en difficulté
scolaire, car ce sont ces mêmes
jeunes qui auront le plus de
difficultés au moment de leur
insertion professionnelle.
La mini entreprise est un véritable outil de formation. C’est une
occasion d’acquérir des connaissances, c’est aussi une préparation
à la future vie professionnelle. Elle
permet aux élèves de construire un projet, de se donner
Un projet pédagogique confirmé
des objectifs et des moyens pour
l’informatique ou la technologie. La
les réaliser. Qu’ils soient plus tard
mini entreprise est un projet qui
responsables d’entreprises ou non, passionne les jeunes. Ils n’hésitent
ils seront confontrés à la mise en
pas à travailler en dehors des
place de leurs
heures scopropres projets Une manière de travailler
laires pour
(personnel ou
mener à
autrement avec les élèves,qui bien leur
professionnel).
modifie radicalement l’amLes élèves
projet.
développent
C’est un
biance de classe.
des qualités
constat que
personnelles utiles dans le monde
les professeurs font chaque année.
du travail tels que l’expression
Le rapport professeur-élève est
orale, le travail en équipe, l’esprit
changé et cette manière de trade synthèse. Ils apprennent aussi le vailler autrement modifie radicalesens des responsabilités, l’automent l’ambiance de classe.
nomie, la créativité. La création
d’une mini entreprise c’est aussi
l’occasion d’appliquer les enseignements scolaires tels que les
mathématiques, le français, l’anglais,
en direct
La mini entreprise n’est pas un jeu de rôle !
En début d’année scolaire, l’AJEP présente le projet aux élèves. Une
fois qu’ils ont décidé de créer leur mini entreprise, ils réfléchissent à
l’activité qu’ils souhaitent commercialiser. Ce peut être un produit ou
un service.
La mini entreprise est un travail d’équipe et très rapidement la distribution des tâches est effectuée. Les élèves se répartissent en services et
élisent leur direction. Ainsi la mini entreprise est constituée d’un PDG,
d’un service commercial, d’un service financier, d’un service administratif, d’un service technique. Très vite, en fonction du produit ou du
service défini, une étude de marché est réalisée par l’équipe marketing,
pour vérifier la viabilité du projet. Dès lors, un capital social est constitué
par la vente d’actions (4€ l’une). L’assemblée générale constitutive est
tenue en présence de l’ensemble des actionnaires, à qui les objectifs de
l’entreprise sont présentés.
Les conseillers, souvent chefs d’entreprises, aident l’équipe dans le calcul
du prix de revient, l’évaluation de la rentabilité, les arguments de vente,
les contraintes de fabrication, la gestion de stock, le suivi de trésorerie.
1- Une mini entreprise lors d’un de ses conseils d’administration
2- Le stand de la SA.VISION lors du marché du 26 mars dernier
3- La SA.VISION, lauréate du concours régional
Un mouvement soutenu
L’AJEP établit le relais entre les jeunes, les professeurs et les conseillers. Elle organise régulièrement des réunions de formation des
conseillers de l’entreprise et de l’enseignement. Son rôle d’interface
est essentiel, c’est elle qui donne l’impulsion. Le CEPAC de l’Aisne,
organisme de formation des jeunes créateurs, soutient fortement le
mouvement « Jeunes Entreprises ». Récemment, une coordinatrice
AJEP pour l’Aisne a été recrutée. Son rôle va être dans un premier
temps de faire connaître le mouvement auprès de tous les établissements scolaires du département. Pour l’heure, 12 projets de mini
entreprises sont déjà recensés pour la prochaine rentrée scolaire dans
l’Aisne ! La coordinatrice est joignable au CEPAC 7 rue de l’Echelle du
Temple à Soissons.
Photo : AJEP
Saint-Rémy lauréat du 2e concours
Le 26 mars dernier, a eu lieu, à Soissons, le second concours régional
des mini entreprises. Une vingtaine d’entre elles, venant de différents
départements du nord de la France, étaient installées en centre-ville
de Soissons, un samedi matin, jour de marché. Il y avait foule ce jour
là pour découvrir les productions proposées à la vente. Le lycée Château Potel de La Ferté-Milon présentait des tee-shirts sous le slogan
« Fun à Milon ». Les autres collèges ou lycées proposaient des sacs
besaces : le « Bagadam », des supports de chargeur destinés au téléphone portable, des coupe-gâteau ... Le jury qui circulait parmi les
stands a établi son classement en fonction de nombreux critères :
stratégie commerciale (logo, présentation des vendeurs et convivialité,
argumentaire de vente ...), produit (intérêt, conception, production,
originalité, esthétique ...).
Cette année, les terminales STT de Saint-Rémy peuvent être fières.
Elles ont remporté le deuxième prix du concours régional. Le produit
créé et commercialisé par la SA. VISION est un jeu de stratégie qui
se déroule sur un support quadrillé à l’aide de billes chinoises. Ce jeu
est adaptable aux mal-voyants. Ce produit a rencontré un vif succès :
plus de 1500 exemplaires ont dû être fabriqués pour répondre à la
demande.
Le concours national se déroulera au Sénat le 4 juin. Le lycée SaintRémy y participera. Le concours international aura lieu quant à lui à
Oslo au mois d’août
Photo : CEPAC
AJEP :
Véronique WEYMEERSCH
7 rue de l’Echelle du Temple 02200 SOISSONS
06 83 26 45 28
Mail : [email protected]
Communauté du Soissonnai 06.2005
9
gros plan
Haut
Internet
débit
En ce moment se livre une bataille féro-
ce. Les forces en présence ont pour nom
France Telecom, Neuf Cegetel, Free, Alice
ou AOL fournisseurs d’accès à Internet.
L’enjeu : s’arracher les clients à l’instant
précis où les Français avouent acheter
un ordinateur en priorité pour bénéficier
de l’ADSL. Et le Soissonnais est aussi le
théâtre de cette concurrence … Neuf
Cegetel, Free et Wanadoo (France Telecom) avancent chacun leurs pions.
Mais l’ADSL, c’est quoi au juste ?
Toujours plus vite
« C’est d’abord un énorme succès, prévient Gil Grehan, chef du projet « haut
débit pour tous » chez France Telecom.
C’est une technologie d’accès à haut débit pour Internet qui présente beaucoup
d’avantages. Notamment, elle permet
d’en bénéficier à partir d’une simple ligne
téléphonique. Je rappelle, au passage, que
le débit se mesure en nombre d’informations transitant dans un temps donné. »
Communauté du Soissonnais 06.2005
Le Soissonnais branché !
Moyen de développement, lubie d’internautes maniaques ou réel confort d’utilisation
pour la majorité ? L’Internet haut débit est
un enjeu pour l’avenir. À l’horizon 2006,
le territoire de l’agglomération soissonnaise sera entièrement maillé.
Un train à ne pas manquer.
Et c’est bien ce qui semble avoir séduit
des millions de clients à travers le monde.
Et en France plus particulièrement.
En 2002, on comptait sur le territoire 800
000 abonnés à Internet. Deux ans plus
tard, ce sont cinq millions d’utilisateurs
qui sont recensés. Principale raison de
ce boum : la vitesse. Passer du 56 Kbit/s
(kilobit par seconde), qui ne vous permet
pas d’utiliser votre ligne téléphonique
en même temps et impose un temps de
chargement des fichiers exaspérant, à du
516 kbits/s. C’est le combat du lièvre et
de la tortue. Avec un lièvre malin … Et
ils sont malins dans le monde Internet !
Les offres sont alléchantes et les performances toujours plus impressionnantes.
Désormais, pour les particuliers, on
propose du 512 kbit/s, du 1 ou du 2Mbit/s
(Mégabit), voire du 5, 8, 10 ou 20 Mbit/s.
Cela signifie que la transmission se fait
jusqu’à 50 fois plus vite. Une surenchère
parfois déraisonnable. « Qui a besoin de
20 Mbit/s chez soi ?, s’interroge Jean-Marc
Dubrunfaut, directeur des réseaux dédiés
chez Cegetel. À moins de télécharger des
films comme un fou… » Reste que ce qui
se vend le plus tourne autour de 2Mbit/s.
En réalité, c’est largement suffisant pour
vous et moi !
Zones rurales : le défi
On l’a vu, pour profiter de l’ADSL, c’est
simple. Enfin, si l’on est à proximité d’un
central téléphonique équipé d’un DSLAM
(matériel qui fait la jonction entre le haut
débit et votre ligne téléphonique) et que
la ligne n’est pas trop longue. En effet, la
portée de l’ADSL varie en fonction de
la grosseur du câble téléphonique. « La
portée se situe entre 6 et 6,5 kilomètres, précise Gil Grehan. Mais certaines
fermes, quelques hameaux ont une longueur de lignes plus grande. Fin 2006, le
territoire soissonnais sera couvert à 98%
par l’ADSL. Il restera 2% de clients dans
l’impossibilité d’être reliés ».
Fort heureusement, des solutions alternatives existent et l’on espère beaucoup
des avancées technologiques dans un
proche avenir.
gros plan
Les offres au grand public
Cegetel
Pour 2 à 5 mégabits, l’abonnement est de 14,90 euros par mois. Pour 10 euros supplémentaires, en vous branchant sur la Cbox (59 euros), vous avez accès aux appels téléphoniques
illimités en local et national.
Pour 20Mbit/s, ADSL MAX (plus téléphonie illimitée), les mensualités sont de 24,90 euros.
Pensez à vous faire préciser les débits montant et descendant.
France Télécom
L’opérateur propose du 18Mbt/s à 34,90 euros par mois durant douze mois et 44,90 euros
par la suite. Cela si vous souhaitez télécharger des films, de la vidéo régulièrement …
Sinon, plus raisonnable est l’offre pour le 8Mbit/s que vous aurez pour 29,90 euros ou le
classique 512kbit/s (cela coûtera 19,90 euros par mois).
Free
François LEROUX
Vice-Président Développement
Economique
Communauté du Soissonnais
Haut débit, 29,90 euros, forfait illimité, débit 20Mbit/s en réception, 1Mbit en émission.
En zone non dégroupée, le débit est de 2560 Kbit/s en réception.
Boitier Freebox (USB et Ethernet) fourni gratuitement pour tout nouvel abonné.
Sans durée d’engagement, téléchargement illimité.
L’alternative
électrique
Et ces exclus, il en est certains qui
veulent bien s’en charger : ce sont les
tenants du réseau électrique. « Avec
nos réseaux électriques » explique
Luc Boucher, directeur de la SICAE de
l’Aisne à Belleu, « nous sommes capables de transporter du haut débit. Le
procédé est simple : il suffit d’ amener
au poste de transformation électrique
une fibre optique en provenance d’un
central téléphonique et d’injecter de la
bande passante au niveau de la sortie
basse-tension du transformateur. Chaque abonné dispose alors du haut débit
dans n’importe quelle prise électrique
de sa maison. Cela permet de régler le
cas particulier des villages ou hameaux
trop éloignés. Pour amener cette fibre
optique, nous avons dans de nombreux
cas des fourreaux disponibles que nous
avons enterrés lors de travaux d’enfouissement du réseau haute-tension et en
coordonnant nos travaux avec un plan
de déploiement du haut débit dans le
soissonnais, nous pouvons encore optimiser nos actions. Dans les autres cas,
des travaux spécifiques à faible profondeur avec des autorisations de voierie
spécifiques peuvent être envisagés ».
Les offres aux entreprises
FRANCE TELECOM :
- ADSL pour un mono site (l’entre-
CEGETEL :
prise n’a qu’un siège social)
Entre 100 et 1000 euros par mois selon les services (sécurité, hébergement,
bande passante, garantie 24/24 h…)
La fourchette se situe entre 15 et 3000
euros.
- pour 15 euros par mois le client
bénéficie de l’ADSL en débit non garanti pouvant aller jusqu’à 8 Mbit/s.
- ADSL pour multi sites (l’entreprise
- Entre 2000 et 3000 euros Cegetel
fait partie d’un réseau national)
Entre 100 et 1000 euros par mois
avec des services spécifiques qui font
varier les tarifs comme ci-dessus.
- Fibre optique
fournit du Turbo/DSL, du SDSL ou des
liaisons spéciales. Le débit est garanti
jusqu’à 4Mbit/s.
Pour un débit supérieur, il propose des
solutions sur mesure.
Gros débit (100 Mbit/s ou plus) sur
fibre avec configuration sur mesure.
Entre 4000 et 6000 euros par mois.
Communauté du Soissonnais 06.2005
11
gros plan
Quelques trucs…
Si vous voulez savoir si vous êtes sur une
zone qui reçoit l’ADSL, vous pouvez obtenir le renseignement en faisant le 1014,
en allant sur le site de francetelecom.
com, cegetel.fr ou sur adsl-facile.com.
En donnant votre numéro de téléphone,
votre code postal et votre email, vous
serez vite fixé.
Gare aux promotions ! Elles sont souvent pleines de promesses. Ces dernières ne seront tenues que durant trois ou
six mois. Attention aux désillusions !
Attention aussi aux abonnements qui
augmentent ! Chez certains fournisseurs
d’accès on vous majore l’abonnement de
5 euros au bout d’un an.
Renseignez-vous enfin sur les performances des hotlines. Ce sont elles qui vous
aideront si avez un problème. Il semblerait qu’il y ait une prise de conscience
chez les fournisseurs d’accès. Raison de
plus pour faire jouer la concurrence !
Soissons bientôt couvert !
Les enjeux sont
énormes, les solutions multiples,
on l’a compris. Et
la concurrence a
du bon comme en
témoigne le nombre de propositions
faites pour le territoire.
France Télécom, tout
en affichant une relative
sérénité, n’en étoffe
pas moins ses offres
de multiples services.
Tout d’abord, fin 2006,
le maillage du territoire
sera total et chaque
habitant du Soissonnais (exceptés les 2
% perdus en bout de
ligne) pourra disposer
de l’ADSL classique et
du haut débit. « Nous
serons en mesure de
proposer des produits
comme le 2Mbit/s Sdl,
prophétise Raphaël
Santerne, de France
Télécom. C’est du
symétrique : vous en
disposez donc en débit
Communauté du Soissonnais 06.2005
montant et descendant.
Cependant, tout cela est
en cours de validation
d’agrément ». Une nouveauté qui séduirait les
particuliers comme les
entreprises.
Des entreprises au
cœur du projet
« Internet haut débit
pour tous » annonçait Thierry Breton
en octobre 2004. Les
ZAE (Zones d’Activités Economiques)
font même l’objet d’un
traitement particulier.
Parmi les bénéficiaires
sur l’Aisne, on trouve le
Parc des Etomelles, le
parc Gouraud, le parc
d’activités du Plateau.
Bien évidemment, il
sera plus facile d’installer de la fibre optique
sur Gouraud que sur le
Plateau. « Ça ne nous
pose aucun problème,
affirment Gil Grehan
et François Jacquet
de France Télécom. Si
demain, une entreprise
demande du 20Mbit/s
sur la Technopole à
Gouraud, nous pourrons les lui fournir dans
un délai de trois mois ».
Pour ce qui concerne
les autres d’activités,
l’affaire est plus compliquée puisqu’il n’y a pas
forcément d’entreprises implantées ou pas
d’éligibilité de la zone.
Le « Plateau » pourra
disposer du haut
débit courant 2006 dès
qu’une entreprise s’y
sera installée. Sur Mercin aucun problème :
un central a été installé
en décembre 2004. «
Pour le reste des zones,
il nous est difficile de
donner des réponses,
s’excuse Jean-Baptiste
Darracq, responsable
développement réseau
chez France Télécom Cela dépend de
l’emplacement précis
d’une entreprise. À
500 mètres près, un
client peut ne pas être
éligible.» Conséquence :
pour les zones d’activités de Belleu, Sermoise, Soissons Nord,
Vauxbuin ou Venizel,
il faudra s’adresser
directement à l’opérateur et lui donner les
renseignements pour
une réponse précise.
Le cas de la ZAE de
Villeneuve-Saint-Germain est exemplaire.
Très étendue, elle n’est
pas entièrement couverte. France Télécom
cherche un terrain
pour y implanter un bâtiment non loin de son
armoire de répartition
à Billy-sur-Aisne. Ce
qui permettra à toutes
entreprises de la zone
d’être éligibles pour
l’ADSL.
gros plan
Les entreprises en parlent :
M. Chareau, directeur de Linux PC :
« In-dis-pen-sa-ble… »
Quand on a une société informatique qui gére des serveurs à distance,
le haut débit Internet, voire le très haut débit, on fait plus qu’y penser.
« Pour nous, c’est indispensable. Nous faisons de l’administration de
sites et « Free » nous propose du 2 Mbit/s en non dégroupé ou du
8Mbit/s en dégroupé. C’est un débit suffisant pour notre activité ».
Brice Thimothée, gérant associé de Kalys :
« Le très haut débit pour se développer »
Carole et Brice Thimothée sont jeunes. Frère et
sœur, ils se sont installés à la maison source de la
Technopole de Gouraud en février 2004. Ils ont
beaucoup d’ambition et ont embauché Karine et
Delphine. « Notre agence s’occupe de communication spécialisée dans les sites web. On fait
pas mal de création graphique et des objets de
pub » explique Brice. La situation est idéale avec
les aides apportées à l’installation. « On a un
réseau qui permet de nous développer. Et l’on veut vraiment intégrer
la pépinière à terme ». Une volonté marquée d’aller plus loin et assez
vite. Pour l’heure la jeune entreprise dispose d’un débit de 2Mbit/s.
« C’est bon pour l’envoi de fichiers chez Nexlink, notre hébergeur,
avance Brice. Cependant, nous aimerions faire de l’hébergement. Et
là, il nous faudra plus de 20 Mbit/s et un plus grand local. Primordial
pour nous développer ». Et si Kalys ne dispose pas de ces outils, elle
déménagera peut-être.
Philippe Baud, commercial chez SIRAP (SIG) :
« De la préhistoire à la Renaissance…»
La cartographie numérique, c’est du lourd… Si on ajoute que le siège
social de la société de Philippe Baud se trouve dans la Drôme, on pressent que le haut débit lui fait dresser l’oreille. « Je suis constamment
en contact avec Romans-sur-Isère et mes clients
(Aisne et départements limitrophes). Je travaille
à longueur de journée sur mon ordinateur et
je viens juste de découvrir l’Adsl avec la Free
Box. Écoutez, je suis passé de la préhistoire à la
Renaissance en oubliant le Moyen âge ». Là où il
lui fallait une demi-heure de transmission pour
un fichier, désormais en dix secondes, l’affaire est
faite. « En plus, ma messagerie est prise en main à
distance et je téléphone pour le tarif d’une communication locale. Gain de temps énorme, sécurité… C’est la vitesse d’une 2 CV face à une BMW dans une côte»
Pour Philippe Baud, aucun doute, le haut débit, c’est l’avenir. « Les
entreprises de bâtiment recevront et enverront des plans numérisés
contenant des documents tels que le POS, le PLU. » Un vrai fan !
Un peu de vocabulaire…
Débit montant
C’est la vitesse à laquelle votre ordinateur est capable d’envoyer des informations vers Internet.
Il vaut mieux se renseigner auprès de son fournisseur d’accès.
Débit descendant
Le contraire du montant. C’est la vitesse à laquelle
l’ordinateur reçoit les informations en provenance
d’Internet.
Boucle locale
On parle là de la paire de fils de cuivre qui relie
votre prise téléphonique au répartiteur de France
Télécom.
Dégroupage
Lorsqu’on parle de dégroupage, on évoque l’obligation qui est faite à France telecom (propriétaire
du réseau téléphonique) de louer à ses concurrents
son réseau de la prise de téléphone jusqu’au répartiteur.
ADSL (Asymetrical Digital Subscriber Line)
Technologie qui permet d’accéder à Internet à haut
débit directement par votre ligne téléphonique.
Une partie haute fréquence permet la transmission et la réception des fichiers alors que la partie
basse permet de téléphoner.
ADSL 2+
Avec cette formule, on atteint des débits allant jusqu’à 25Mbit/s en réception et 1 Mbit/s en émission.
Inconvénient : il faut être situé à moins de deux
kilomètres du répartiteur France Telecom pour en
bénéficier.
WI-FI (Wireless Fidelity)
Technologie de réseau sans fil. Avantage : fini le
cauchemar des enchevêtrements de câbles. Un
modem et une carte réseau dans votre ordinateur
communiquent par ondes radio …
Hotline
C’est l’assistance technique par téléphone (gratuite ou payante). Elle propose un support technique
aux utilisateurs qui rencontrent des difficultés. Il
peut s’agir de problèmes de connexion Internet
ou de tout autre problème informatique sur votre
machine. Primordial. Surtout lorsqu’on sait que
certaines sont plus performantes que d’autres …
Communauté du Soissonnais 06.2005
13
Photos : Ass. Georges Roux
Des finales au
lycée
hôtelier
e
2 trophée George Roux
« Cuisine et pâtisserie »
La finale du deuxième Trophée s’est déroulée au Lycée hôtelier de Soissons, le 16 mars 2005, sous l’égide de l’Académie
Culinaire de France.
C’est le lycée hôtelier Beaumarchais de Grenoble qui a remporté les lauriers pour l’année 2005.
Cette compétition a réuni 5 binômes : le lycée Beaumarchais
de Grenoble, l’école Ferrandi de Paris, le lycée de Gascogne
de Talence, l’école de Strasbourg d’Illkirsch et le lycée Jeanne
d’Arc d’Aulnoye Aymerie. Des équipes de 2 élèves de baccalauréat ou de BTS sont entrées en compétition, entourées
de nombreux professionnels reconnus, et parrainées cette
année par Gilles Poyac, meilleur ouvrier de France, exerçant
au Sénat à Paris.
Un jury composé des meilleurs ouvriers de France, de membres de l’Académie Culinaire de France et du principal partenaire : la SOGERES, ont donné aux candidats un avant-goût
de la profession qu’ils souhaitent embrasser.
Les différentes épreuves ont balayé toutes les connaissances qu’un hôtelier doit réunir pour appréhender au mieux le
monde professionnel.
A noter par ailleurs que le lycée hotelier de Soissons se distingue de nouveau : la 5e promotion d’étudiants est parrainée par Michel ROTH, meilleur Ouvrier de France, Bocuse
d’Or et Chef des cuisines du RITZ.
Une bien belle reconnaissance !
Communauté du Soissonnais 06.2005
ARSENAL
Alfred Manessier (1911 - 1993)
Photos : Musée de Soissons
à l’affiche
« Peintures »
du 25 juin au 28 août
Cette exposition fait partie d’un
cycle de manifestations organisé
en Picardie en hommage à Alfred
Manessier, dix ans après sa mort
accidentelle.
L’exposition de Soissons s’attache à
présenter les œuvres les plus monumentales de Manessier. Certaines
d’entre elles seront exposées pour
la première fois en France.
Alfred Manessier est né en 1911
à Saint-Ouen près d’Abbeville, en
Picardie. Son œuvre, initiée en 1933,
s’inscrit au lendemain de la seconde
guerre mondiale, dans les courants
artistiques dominants et novateurs
de l’époque. Il obtient le Grand
prix international de Peinture de la
Biennale de Venise en 1962. Marqué
par sa foi religieuse, il participe
au renouveau de l’Art sacré. Les
vitraux de l’église du Saint-Sépulcre
Entrée libre
d’Abbeville, qu’il réalise entre 1982
et 1993, témoignent magistralement
de cet engagement. Parallèlement à
de telles orientations, le peintre n’a
cessé, jusqu’à sa disparition en 1993,
de puiser son inspiration dans les
paysages de sa région natale.
Les œuvres présentées à Soissons
s’organisent en deux ensembles très
liés, renvoyant à deux thématiques
qui se réfèrent à des paysages (Favellas et Banlieue-tours) et à des évènements (Hommages à …). Comme
les Favellas, les Banlieue-tours
(pour la première fois exposées
en France), ne se réfèrent pas à un
paysage réel, mais à une méditation
sur la condition humaine.
L’exposition réunit environ 35
œuvres de 1950 à 1993 provenant
de collections privées, d’institutions
publiques et de la famille Manessier.
de 9h à 12h / 14h à 17h
Lundi, mardi, jeudi, vendredi
de 14h à 18h
Samedi, dimanche
Fermé le mercredi
Le contrat
est signé !
Le département aide le Soissonnais
Le Conseil Général de l’Aisne et la Communauté d’Agglomération ont signé
le premier Contrat Départemental de Développement Local (CDDL). Il s’agit
d’un dispositif contractuel qui définit les objectifs de partenariat sur une période
de six ans avec un territoire. Ils correspondent à quatre priorités du département : développement équilibré des territoires, développement économique,
améliorer l’identité de l’Aisne, améliorer le quotidien des habitants.
Dans le cadre de ce contrat, c’est environ 800 000 euros que le Conseil Général
attribuera au Soissonnais au cours de chaque année.
Voici de quoi aider le territoire et financer les projets que les communes, les
syndicats et la Communauté d’Agglomération entendent mettre en oeuvre.
zapping
Au couleur
de l’agglo !
Le club de rugby de Soissons
vient de se voir attribuer un
lot de parkas à l’effigie communautaire. Après une très
belle saison 2003-2004 et une
accession au niveau fédéral 2, le
club va être amené à se déplacer dans le nord, l’est, la région
parisienne ou l’ouest. Reste à
leur souhaiter que les couleurs
de l’agglo leur porteront chance
lors des matchs.
Photo : DDE 02
Photo : DDE 02
Un début
pour la RN2 !
Vendredi 13 mai 2005, le tronçon à 2x2 voies entre Soissons et Laon,
déviant les communes d’Urcel et Chavignon, a été ouvert à la circulation.
Un peu plus de 9 km de voie expresse permettent ainsi aux populations locales de retrouver une qualité de vie perdue depuis de nombreuses années, et aux usagers de la route une plus grande sécurité.
Toutes les personnalités politiques présentes sont satisfaites de ce
bel investissement mais l’accent a cependant été mis sur les retards
qu’accuse le département de l’Oise dans ses travaux routiers.
La liaison vers Paris par une voie expresse nécessite trois chantiers
de déviation dans l’Oise : Gondreville, Nanteuil-le-Haudouin et Le
Plessis Nanteuil. Ces chantiers sont inscrits au contrat de plan EtatRégion 2000-2006 (qui prévoit 138 millions d’€ pour la modernisation de la RN2).
L’inquiétude est grande chez les élus et notamment les élus soissonnais qui n’ont aucune certitude quant à la date de démarrage de ces
travaux dans l’Oise, et qui estiment que cette situation est catastrophique sur le plan économique.
Le ministre, les élus locaux et le directeur de la DDE lors de l’inauguration
Communauté du Soissonnais 06.2005
15
objectif
découverte
Le Soissonnais - Vallée de l’Aisne
Un territoire essentiel pour la préservation en Picardie des pelouses calcicoles et des chauves-souris
Le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie a élaboré des bilans
du patrimoine par grands territoires, véritables outils de connaissance, de promotion, de sensibilisation et de décision pour les différents partenaires. Le but étant de définir et de délimiter l’étendue
et la nature du patrimoine naturel.
Une quarantaine de Z.N.I.E.F.F. (Zone Nationale d’Intérêt Ecologique
Faunistique et Floristique) ont ainsi été répertoriées sur le territoire
du Soissonnais -Vallée de l’Aisne (pour des raisons pragmatiques,
l’étude couvre l’ensemble des territoires des cinq Communautés
de communes).
Il convient de préciser que les Z.N.I.E.F.F. couvrent surtout le sud du
territoire en petits sites éclatés, qui correspondent le plus souvent
à des pelouses calcaires et qui témoignent de l’ancienne vocation
pastorale des versants abrupts des vallées du Soissonnais.
Le territoire du Soissonnais-Vallée de l’Aisne est
constitué d’un complexe de plateaux profondément
disséqués par l’Aisne et ses affluents. Ces plateaux
calcaires, pour l’essentiel cultivés, sont délimités par
des coteaux refuges de boisements et de pelouses calcicoles remarquables. De petites vallées, telles celles
de la Muze et de la Crise hébergent un patrimoine
naturel encore exceptionnel.
De nombreuses autres plantes rares et menacées se développent sur les
pelouses calcaires du Soissonnais. Les corniches calcaires ensoleillées accueillent des espèces spécifiques tels le Fumana couché et la Germandrée
des montagnes. Un grand nombre d’insectes, comme le Mercure à Buzancy
et la Mélitée orangée à Crouy, deux papillons menacés de disparition en
Picardie, fréquentent également ces milieux.
Un territoire exceptionnel
pour le Petit Rhinolophe
Les pelouses calcicoles : des milieux d’une
grande richesse fortement menacés
Autrefois entretenues par les pratiques pastorales, les pelouses calcicoles
aujourd’hui souvent à l’abandon, disparaissent progressivement. De nombreux exemples encore présents sur le Soissonnais hébergent une grande
partie des insectes et de la flore remarquable du territoire.
Photos : CNSP
L’abri préféré des chauves-souris : les grottes et cavités
Les pelouses à Véronique sont caractéristiques des pelouses sablo-calcaires du
Soissonnais
L’une des caractéristiques du Soissonnais est de posséder ponctuellement
des secteurs de sables calcaire issus de la nature particulièrement friable
de certains calcaires. Cela permet la présence de pelouses sur sables
d’une grande originalité. Le Silène à oreillette, l’Armoise champêtre et la
Véronique de Scherrer caractérisent ses milieux exceptionnels et rares
en France.
Communauté du Soissonnais 06.2005
contact
Photos : CNSP
La qualité des territoires de chasse riches en insectes et l’existence d’un
réseau important de cavités souterraines disponibles pour leur reproduction ou leur hibernation expliquent que le Soissonnais constitue avec le
Laonnois et le Noyonnais un territoire majeur pour la préservation des
chauves-souris en Picardie. L’importance sur l’est du territoire des colonies
de Petit Rhinolophe confère ainsi au Soissonnais un rôle majeur dans la
préservation de cette espèce menacée à l’échelle de l’Europe
Conservatoire des Sites Naturels de Picardie
Antenne dans l’Aisne :
Merlieux et Fouquerolles 02000
Tél. : 03 23 80 07 91
en scène
un projet
Une commune
un projet
le bistrot de Villeneuve-St-Germain
Dix logements locatifs dans
l’ancien café du village
Nous n’allons pas dire que la commune est spécialisée dans la reconversion de bistrot mais presque ! La première réhabilitation concerne le
café de la place. Quatre logements ont été réalisés et ils sont gérés par
l’ODES. Leur livraison date de juillet 2004.
Un autre projet de même nature est en cours et concerne le bistrot
rue de la mairie. Ce bâtiment, de style traditionnel, a été construit après
la seconde guerre mondiale. Ses façades sont en pierre. La couverture
est en ardoise. Depuis une dizaine d’années les locaux sont inoccupés.
Le bâtiment s’organise sur 3 niveaux. A l’origine il était occupé par un
café-restaurant, une épicerie et probablement une boucherie. A l’étage
il y avait 3 logements.
La mairie et l’ODES ont envisagé , dès 2002, de transformer l’édifice en
immeuble d’habitation collective de 10 logements locatifs.
L’ensemble est à réaménager et l’architecte a prévu 4 logements en
rez-de-chaussée (dont 3 accessibles aux handicapés), 3 logements au
premier étage et 3 en combles. Leur taille est variable : un studio, un T2,
cinq T3 et trois T4.
Les bandeaux publicitaires une fois enlevés, les encadrements de vitrines
déposés, les baies en partie rebouchées et la façade nettoyée, plus aucun
indice ne viendra dire qu’un jour, des commerces existaient à cet endroit
... signes des temps ...
Architecte : Vincent Hérault
Dix garages sont prévus et la périphérie de l’immeuble sera aménagée
en jardins. Chaque appartement au rez-de-chaussée bénéfie en effet d’un
petit jardin clos de haies. Sur rue, la terrasse en béton du restaurant et
le mur de clôture seront démolis pour permettre de créer des jardins
devant la façade. Un muret bas doublé d’une haie délimite l’espace.
Deux tilleuls sont prévus en façade sur rue.
Ces logements seront gérés par l’ODES de Soissons.
Les travaux vont commencer cet été et la livraison est espérée pour l’été
2006. Ce projet vient compléter un vaste chantier de construction de
logements que la commune entreprend depuis de nombreuses années.
Ainsi près de 35 logements ont été réalisés sur les terrains des Grands
Jardins, 17 logements ont été réhabilités, 10 logements en accession à
la propriété gérés par LOGIVAM sont en projet et d’autres dossiers
sont également à l’étude. Le maire estime à 200 le nombre d’habitants
supplémentaires dans sa commune depuis ces 6 dernières années. Cela
grâce, en partie, aux programmes de constructions. Eviter le vieillissement de la population de Villeneuve, voilà bien un objectif de l’équipe
municipale qui rejoint la politique de l’habitat portée par la Communauté
d’Agglomération
Communauté du Soissonnais 06.2005
17
balade en pays soissonnais
en couleurs
O
sly-Courtil
Reproduction carte postale (cachet de la poste 1908)
Madame Satin et Monsieur Dudon
Ce qui fait l’âme d’un village, ce ne sont pas seulement les pierres
mais aussi les gens qui l’habitent, qui y naissent. Osly-Courtil, qui
compte trois cents habitants, est héritier d’une longue et belle histoire et abrite deux défenseurs de son charme. Il faut entendre Gaston Dudon, jeune homme de 95 ans raconter son village. Et c’est avec
émotion que l’on écoute Madeleine Satin (75 ans), née à Paris mais
qui « pour rien au monde n’aurait vendu » la maison de sa mère, nichée
près de la mairie. « Je me souviens qu’après la première guerre mondiale,
il n’y avait qu’une centaine d’habitants », rappelle Gaston Dudon. Son
père était entrepreneur de battage et travaillait jusqu’à Saint-PierreAigle. L’œil de Gaston se mouille lorsqu’il évoque la machine à vapeur. « A 14 ans, je la conduisais » se rappelle-t-il. Il l’a vendue quand je
n’étais pas là. J’aurais pleuré, je crois. » Car Osly, comme la plupart des
villages de France, est avant tout rural. Dans la jeunesse de Gaston,
il y avait douze petits agriculteurs. « Aujourd’hui, ils ne sont plus que
deux », regrette-il. Reste que son père lui avait interdit de travailler la
terre. Gaston sera donc boucher et voyagera beaucoup.
En cela, son histoire rejoint celle des parents de Madeleine Satin.
Verrier, son père quitte Soissons en 1928 pour Paris. Madeleine y
naîtra, ne découvrant Osly qu’en 1957. Mais le berceau de la famille
se situe entre Montigny-Lengrain et Cuffies. « Mes parents se sont
saignés aux quatre veines pour acheter cette maison », confie-t-elle. Pas
question de l’abandonner. D’ailleurs, sa fille ne le lui pardonnerait
Communauté du Soissonnais 06
pas… Et les deux ambassadeurs du village de se souvenir qu’il n’y a
pas si longtemps il y avait un port, que l’on pêchait les écrevisses dans
le ru. « Il y avait même des truites », croit se souvenir Gaston Dudon.
Une quasi résurrection quand on sait ce que le village a subi lors de
la Grande Guerre. « Les trois quarts d’Osly étaient par terre », raconte
Gaston.
« Le clocher de l’église a été détruit et beaucoup de maisons autour. Pas
étonnant puisque c’était là que les veilleurs étaient installés ».
Gaston et Madeleine rendent hommage à leurs aînés qui « ont relevé
leurs ruines et ont bien gagné leur vie ». Aujourd’hui, madame le maire,
Christiane Parmentier, couve d’un regard tendre ses deux administrés. Son village existe depuis l’an 893 et entre en pleine modernité.
Au conseil municipal, sur onze élus, on ne compte que quatre hommes. A Osly-Courtil, la parité c’est du concret !
Accès et contact :
Sortie Soissons direction Compiègne par N31, prendre
Pommiers et tourner à gauche avant la sortie.
Tél mairie : 03 23 55 79 79
Site internet :
www.pages-France.com/picardie/aisne/osly-courtil-02290.php
en couleurs
a
Photo : Sté Historique
Les origines de
Une des premières vues aériennes de Soissons en 1910 : le centre-ville
1912, la guerre menace, le
général Roques, inspecteur de
l’Aéronautique, sélectionne des
avions pour la reconnaissance
militaire. A Reims, mais aussi
partout en France, on organise
des meetings aériens.
Victor Becker, maire de Soissons, invente alors pour sa
ville un destin aéronautique.
Il manifeste au Ministre de la
Guerre sa volonté d’acquérir un
terrain destiné à une halte pour
aéroplanes pouvant servir en
temps de guerre. Il informe les
maires de toutes les communes
de l’arrondissement de l’intérêt
du projet et conseille de ne
pas se dessaisir des fonds qu’ils
pourraient recueillir ... pour les
affecter à la station future.
Le 8 mai, le Ministre de la
Guerre répond qu’à l’installation
permanente d’un organe aussi
important qu’un centre d’aviation militaire ... il est préférable,
plus modestement, d’aménager
à proximité de la ville une halte
d’atterrissage ne comportant
que quelques hangars ....
Victor Becker signifie à son
Conseil la réponse du Ministre
et propose la création d’un
Comité d’Aviation pour une
action exclusivement patriotique.
Il sera composé de la municipalité, d’une commission des Fêtes,
6 directeurs de journaux, M.
Arnault de la Ménardière, avoué,
délégué de la Société Générale
Aéronautique, et Me Marquigny
comme président. Dès lors, on
presse les municipalités d’associer leurs efforts en votant une
subvention et en organisant des
fêtes, quêtes, souscriptions, au
nom d’un élan de patriotisme. Il
lance une souscription auprès
des banques locales.
Les kermesses organisées les 4 et
11 août rapportent 12.518 F dont
4.540 F d’entrées et 1.890 F de
tours d’aéroplane. Une souscription
qui a pour slogan « Pour l’Aviation
! Pour la France ! Pour la Patrie
! » produit 795 F. Elle a été levée
parmi une « sorte de Communauté d’Agglomération ». En effet, 28
l’ soissonnaise
viation
1ère partie
communes ont répondu à l’apen jouissance des terrains. Les
pel parmi lesquelles Braine, Billy, arbres sont abattus et on fait
Mercin, Margival, Osly-Courtil,
un terrassement avec bloRozières, Saconin, Sermoise,
cage pour 4 hangars de remise
Vic-sur-Aisne, etc. En attendant
d’aéroplanes avec appentis pour
d’autres contributions, la ville de le personnel pour 4.600 F. Le
Soissons alloue 1.000 F sur ses
gardiennage est confié au chef
fonds libres.
de la halte St Christophe des
Le 22 novembre, le Comité pro- Chemins de Fer du Nord, pour
pose, en accord avec le chef de
60 F par mois. Petit cadeau de
bataillon Lesné du Génie de La
Noël, le 23 décembre l’aviation
Fère, un plan du terrain prévu
militaire offre à Soissons un
à la halte St-Christophe et avec
monoplan Deperdussin baptisé
le général Delarue Cdt d’Armes Ville de Soissons.
à SoisTout
sons, qui Dès 1912, 28 communes
cela
détaille les se regroupent pour voler au secours pour
aménage- de l’aviation soissonnaise
peu d’efments à
fet, car
prévoir. Il s’agissait de 7 hectaen avril 1914, la halte d’atterrisres au lieu-dit La Plaine Maupas
sage n’est pas encore ouverte
et d’une bande de terrain de
bien que quelques avions s’y
10 ares le long de la voie ferrée
soient déjà posés. Durant toute
Compiègne-Soissons.
la guerre, sous la menace des
Dès le 28 février, la ville se débatteries allemandes, elle n’est
cide à procéder aux acquisitions pas ou guère utilisée ...
et aux travaux prévus. Le 1er
août, les terrains sont achetés
René Verquin
à M Jodon de Villeroché et à
Vice-Président de la Société
Mme Marie Augustine Hélène
Historique de Soissons
de Montreuil pour 17.890 F, plus
indemnité d’arbres 2.000 F et
frais de clôture 500 F.
En septembre, Soissons entre
Communauté du Soissonnais 06.2005
19
1998
1999
2001
2000
2002
2003
2004
Pic’Arts
2005
SEPTMONTS
2-3 juillet
SINSEMIL
MAR
TIN R
APPE
NEAU
IA
BRICE K
APEL
JONASZ
RIDAN
AY
INIMO GAR
M
S
WR
S
E
L
Informations et réservation :
03 23 23 48 49
ou www.festivalpicarts.com
DEPORTIVO
LE
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