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n°11
Bulletin d’information de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais
Déterminés
!
pour la RN2
Acy,
Bagneux,
Belleu,
Berzy-leSec,
Billy-surAisne,
Chavigny,
Courmelles,
Crouy,
Cuffies,
Cuisy-enAlmont,
Juvigny,
Leury,
Mercin-etVaux,
Missy-auxBois,
Noyant-etAconin,
Osly-Courtil,
Pasly,
Ploisy,
Pommiers,
Septmonts,
Serches,
Sermoise,
Soissons,
Vauxbuin,
Vauxrezis,
Venizel,
VilleneuveSaintGermain,
Vregny
SEPTEMBRE 2005
PARC TERTIAIRE GOURAUD
ges
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Av a c a u x
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A VENDRE
4300 m
2
Locaux divisibles, à usage de bureaux
Livraison : 1 trimestre 2007
Contacts :
Direction du développement économique
06 61 69 12 13
Stéphane AUGÉ :
06 70 30 08 06
Serge COCHARD :
l’agglo en action
4
septembre
En scène
Elus en colère - L’Aisne isolée souffre de ses routes
6
En scène
L’agglo : une institution qui travaille pour votre quotidien
8
En direct
Nos travaux
Les arts martiaux auront bientôt leur salle
9
En scène
Vous et votre logement 2e partie
10
14
Gouraud
et ses concepteurs
é
dito
S
A l’affiche
Expo à l’Arsenal
Coopération avec la Chambre de Commerce
15
Zapping
Les lauréats des Trophées du Libre
16
Objectif
Nos travaux
Le Plateau : la seconde tranche de travaux est lancée
17
En scène
Un projet
18
Il fait bon vivre à Pommiers
En couleurs
Balade
Pasly
Histoire
Les origines de l’aviation soissonnaise 2e partie
Bulletin d’information
Communauté du Soissonnais
“Les Terrasses du MAIL”
11 avenue François MITTERRAND
02880 CUFFIES Tél. 03 23 53 88 40
courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Jean-Marie PAULIN Président
Conception-réalisation : service communication
Photos : service communication sauf mention contraire
Impression : Groupe Morault
Distribution : ADREXO
Tirages : 27 000 exemplaires
ISSN 1636-5739
Jean-Marie PAULIN
Président de la Communauté
d’Agglomération du Soissonnais
ur le territoire de l’agglomération les chantiers d’aménagement
et de construction ne
manquent pas. Les travaux de démolition et
de réhabilitation concernant
l’ancienne friche Jacob Delafon
ont bien avancé. La phase de
construction est en cours et une
première entreprise y construit
son siège. Les travaux du Parc
Gouraud transforment la physionomie du site et la première
pépinière/hôtel d’entreprises sera opérationnelle en fin d’année. La première
tranche de travaux pour l’aménagement des 65 hectares de la zone du Plateau s’achève. En ce début d’été, les engins ont commencé les terrassements
de la deuxième tranche, d’une superficie de 95 hectares.
L’Agglo s’est également lancée dans une démarche de Pays à l’échelle du
bassin d’emploi. C’est la mise en commun de moyens de 5 structures intercommunales pour élaborer un projet de développement commun. Ce
regroupement permettra, d’une part de mieux organiser la distribution des
financements classiques pour les faire converger sur les opérations reconnues comme prioritaires, d’autre part, de dégager des crédits spécifiques
pour financer des actions présentant un intérêt avéré à l’échelle du Pays.
Pour les élus communautaires, il y a deux maîtres mots à toutes ces actions
engagées :
.
Ils sont le combat de tous et constituent le message que je porterai dans la
démarche de Pays dans laquelle nous nous sommes engagés. Le Pays est une
chance pour voir au delà de nos limites géographiques, pour se développer
ensemble en élaborant une politique économique cohérente.
l’emploi et le développement
Je souhaite à toutes et à tous une bonne rentrée.
en scène
Un CONTRAT ça se RESPECTE !
Contrat de plan (Etat-Région) en plan
2x2 voies pour notre économie
pour votre sécurité
L’ÉTAT et la RÉGION nous isolent,
la RN2 nous réunit
La N2, c’est mieux à 2 !
Les élus comptent sur vous et
vous remercient pour votre soutien
Élus en colère
L’Aisne isolée souffre de ses routes !
Les travaux dans l’Oise pour la mise à deux fois 2
voies de la RN 2 sont sans cesse repoussés.
L’Etat ne respecte pas les engagements pris dans le
contrat de plan qui prévoyait un volet routier concernant la RN 2 - qui a été reconnue comme l’axe Picard
qu’il fallait aménager en priorité.
Les élus de l’agglo, las de voir les promesses non tenues, ont décidé de faire bouger les choses et
d’organiser un barrage filtrant.
Le 17 juin, ils ont entraîné beaucoup d’élus locaux
dans leur mouvement. Et c’est à l’entrée de Gondreville que s’est déroulée cette première manifestation.
La population présente n’a pas manqué de les soutenir fortement. Pour les uns, il s’agit de défendre le
développement économique en désenclavant l’Aisne,
pour les autres, d’améliorer la sécurité.Tous sont
maintenant bien déterminés à se battre pour exiger
de l’Etat un nouveau calendrier de travaux.
Communauté du Soissonnais 09.2005
En janvier 2005, la nouvelle programmation des travaux pour les déviations de Villers-Cotterêts, Gondreville, Nanteuil et Le Plessis-Nanteuil est
annoncée : les travaux sont repoussés à 2008 et 2011.
Cela faisait un moment que les élus soissonnais envisageaient de réagir
pour obtenir dans les temps ce que l’Etat et la Région ont promis dans
le cadre du contrat de plan. A l’annonce du nouvel échéancier, la décision
d’agir a été prise. L’incompréhension est totale : « l’Etat a donné de
l’argent pour créer une zone économique dans le Soissonnais, et il ne
respecte pas son engagement de réaliser les routes qu’il avait promis
d’aménager... » clâme haut et fort le président de l’agglo, Jean-Marie
PAULIN. Les entreprises qui veulent s’installer sur notre territoire regardent les équipements routiers avant de faire leur choix d’implantation. Souvent ils montrent du doigt la RN2 entre Soissons et Paris, qui
reçoit 17 000 véhicules jours et qui demeure à 2 voies, tout comme
l’accès vers la Belgique où la voie au nord de Laon est encore à 2
voies. Il en est de même pour la RD1 entre Soissons et Chauny. Les
chefs d’entreprises nous font comprendre que, malgré notre atout
d’être proche de Paris, ils préfèrent aller là où les transports sont
plus faciles. « Ils veulent être rapidement reliés à leurs marchés qui
sont, soit la région parisienne, soit l’Europe du nord. Tous les projets
d’installation exigent que l’on soit directement connecté à un grand
axe moderne ».
En colère, les élus sont bien décidés à manifester, une première fois à
Gondreville, mais aussi, pourquoi pas ?, sur les autres sites en remontant
vers Paris et à aller jusqu’au Ministère, comme le suggérait un automobiliste, ralenti par la manifestation, mais content de voir que les élus se
mobilisent pour faire avancer les choses. Monique Chalmin et Jean-Marie Carré respectivement vice-présidente et élu à la Communauté du
Soissonnais, se sont chargés de l’organisation de cette manifestation
intitulée « 200 écharpes pour la RN 2 ».
Ils pensaient réunir 200 élus, ils étaient plus de 250...
Fort de ce succés, rendez-vous est pris pour la suite de cette action.
en scène
Le soutien de la population
et des
élus déterminés
La population très motivée et solidaire porte même les banderolles des élus
La situation est inadmissible pour les élus quand, depuis des années, ils
se battent pour faire de la RN2 un axe de développement économique
vers l’Europe du Nord. Ceints de leur écharpe tricolore et d’un gilet
fluo, ils sont partis dans leur premier combat le 17 juin dernier.
Entre le calendrier prévisionnel
annoncé lors du comité de suivi de
septembre 2004 et celui présenté le
27 janvier 2005, l’Etat affiche plusieurs
années de retard.
Déviation Villers-Cotterêts
Calendrier prévisionnel au 23 septembre 2003
Début des travaux : 2e trimestre 2005
Mise en service prévisionnelle : fin 2006
Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005
Début des travaux : 3e trimestre 2005
Mise en service prévisionnelle : fin 2008
Tous les médias étaient présents le 17 juin pour couvrir la manifestation.
Monique CHALMIN, Jean-Marie CARRE élus de la communauté du Soissonnais
et Alain BIZOUARD, maire de Gondreville, ici interrogés par FR3.
Liaison Le Plessis-Nanteuil
Calendrier prévisionnel au 23 septembre 2003
Début des travaux : 3e trimestre 2005
Mise en service prévisionnelle : fin 2006
Les élus de l’agglo sont cependant satisfaits, ils ont réuni des personnalités
de tous bords, députés, conseillers généraux, maires, adjoints, de l’Aisne,
de l’Oise... en tout six structures intercommunales étaient parties prenantes dans le mouvement.Tous étaient sur la route pour faire signer aux
automobilistes une pétition et leur offrir un stylo portant les couleurs de
la manifestation. Il y a eu trois à quatre kilomètres de ralentissement dans
le sens Paris-Soissons et près d’un kilomètre dans l’autre sens.
Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005
Début des travaux : courant 2009
Mise en service prévisionnelle : 2011
L’enfer de la RN2 : parfois jusqu’à 18 000 véhicules par jour, dont 1/3 de camions, on
ne compte plus les accidents...
Pour les habitants des villages c’est même mission impossible pour traverser la route.
Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005
Début des travaux : courant 2009
Mise en service prévisionnelle : 2011
Déviation de Nanteuil
Calendrier prévisionnel au 23 septembre 2003
Début des travaux : 4e trimestre 2004
Mise en service prévisionnelle : fin 2006
Déviation de Gondreville
Calendrier prévisionnel au 23 septembre 2003
Début des travaux : 4e trimestre 2005
Mise en service prévisionnelle : fin 2006
Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005
Début des travaux : début 2010
Mise en service prévisionnelle : 2011
Communauté du Soissonnais 09.2005
5
en scène
L’agglomération !
une institution qui travaille pour votre quotidien
La Communauté d’Agglomération du
Soissonnais, née le 31 décembre 1999,
regroupe 28 communes pour une population de 54 112 habitants. Il s’agit d’une
collectivité à part entière, disposant de
sa propre fiscalité (basée sur la taxe
professionnelle et non sur les ménages), recevant des subventions de l’Etat
et autres collectivités selon les projets
entrepris.
Elle initie des projets d’aménagement
ou des actions dans le cadre des ses
missions.
Au 01/01/2005, on comptait 162 communautés d’agglomérations en France
et 5 en Picardie. Celle du soissonnais est
la 2e communauté d’agglomération de
l’Aisne. Elle s’est construite autour de la
6e ville Picarde : Soissons.
Naissance de l’intercommunalité Soissonnaise
Première grande phase d’organisation :
Autour de la ville-centre, le besoin de services communs génère la
création :
- du SIVOM (arrêté du 18/04/1966) pour les besoins de l’assainissement, des ordures ménagères, du balayage des routes et pour les
zones d’activités (compétence qu’elle ne mettra jamais en œuvre)
- du SITUS (création du 17 avril 1984) pour les besoins en transport
urbain.
Deuxième grande phase d’organisation
- Création d’une association APDLS (Association pour le
Développement Local du Soissonnais). Elle a vocation intercommunale, en 1989, pour répondre au besoin de financement de la
RN 31 (3e tranche). L’association correspond à la mise en oeuvre
de la politique de développement intercommunale voulue par la
Région
- Le SIEP (Syndicat Intercommunal d’Etudes et de Programmation)
est créé pour la révision du Schéma Directeur en 1992. Son territoire est étendu
- L’association (APDLS) se transforme en syndicat de communes
pour gérer le Programme Local de l’Habitat en 1993
- Le Syndicat devient Communauté de communes (loi ATR) en 1993.
Communauté du Soissonnais 09.2005
Troisième grande phase d’organisation
Au regard de la loi Chevènement, la Communauté de Communes
devient Communauté d’Agglomération au 31/12/1999. Conformément
à cette loi, elle doit définir des domaines d’intervention (compétences) obligatoires et optionnels, et choisit les compétences assainissement et schéma directeur. Le SIEP organise son autoliquidation.
La Communauté d’Agglomération reprend par transfert la compétence ordures ménagères au 1/01/2003. La dissolution du SIVOM
est prononcée.
D’une intercommunalité de services à une intercommunalité de projets
Avant 1989, l’intercommunalité se fonde sur des services à la population. En 1989, la mise à 2x2 voies de la RN 31 ouest est le premier
projet commun. Trois autres projets se construisent entre 1993 et
1995, sous l’égide de la Communauté de Communes :
- Aménagement de la zone des Etomelles (1er zone d’activités intercommunale)
- Participation au financement pour la réalisation de l’IUT de Cuffies/
Soissons
- Participation de l’intercommunalité au financement de l’amélioration de la ligne SNCF Paris-Laon.
Le choix de l’intérêt « communautaire »
Quand la Communauté d’Agglomération est créée le 29 décembre 1999,
elle définit des compétences obligatoires et optionnelles comme l’exigeait
la loi relative au renforcement de la simplification de la coopération intercommunale. Elle prend les compétences obligatoires :
- Développement économique
- Aménagement de l’espace
- Equilibre social de l’habitat
- Politique de la ville
et choisit celles optionnelles : assainissement, valorisation des déchets,
création, aménagement et entretien de voirie, et construction aménagement et gestion d’équipements culturels et sportifs.
L’exercice d’une partie de ces compétences est cependant subordonné à la
reconnaissance de leur intérêt communautaire.
L’intérêt communautaire peut être définit comme étant la liste des domaines dont s’occupera la communauté d’agglomération. Sachant qu’il est fixé
que, dans ce cas, les communes
n’ont pas compétence et viceversa.
Ainsi, lors d’une récente délibération, le conseil communautaire a défini, pour chacune
des compétences énumérées
ci-dessus, quel était l’intérêt
communautaire.
Intérêt
communautaire en matière de
développement économique : les zones d’activité industrielle, commerciale,
tertiaire et artisanale à caractère stratégique (> 5000 m2), les zones anciennes à requalifier (friches industrielles > 5000 m2). Citons, par exemple : le parc d’activités du Plateau,
la zone d’activités des Etomelles, la zone d’activités des Taillepieds, la zone
artisanale des Entrepôts, le parc Gouraud, étude et création d’une zone
d’activités à Sermoise, et à Mercin et Vaux.
Sont, par ailleurs, d’intérêt communautaire les actions suivantes :
- La prospection et l’accueil des entreprises à l’exception des entreprises
situées dans une zone d’activité communale,
- L’immobilier d’entreprises,
- Le soutien à l’enseignement supérieur,
- Les actions en faveur de l’emploi et de la formation à travers la Mission
Locale (ou toute autre association s’y substituant)
- Les opérations de soutien au commerce et à l’artisanat (Prêts bonifiés et
le soutien aux opérations commerciales intervenant sur l’ensemble de
la Communauté du Soissonnais),
- Les contractualisations liées à la ZFU : pilotage, animation, coordination et
mise en oeuvre des contrats.
Intérêt communautaire en matière d’équilibre social
de l’habitat sur le territoire communautaire :
Outre le Programme Local de l’Habitat (PLH), sont considérés d’intérêt
communautaire :
en scène
- Les actions et les aides financières en faveur du logement social d’intérêt
communautaire,
- Les réserves foncières pour la mise en oeuvre de la politique communautaire d’équilibre de l’habitat prévue au PLH ou annexée au PLH.
- Les actions en faveur du logement des personnes défavorisées, par des
opérations d’intérêt communautaire
- L’amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire.
Intérêt communautaire en matière de politique de la
ville :
Au titre des dispositifs contractuels de développement urbain et de développement local, la Communauté d’Agglomération du Soissonnais prendra
en charge le contrat de ville.
Au titre des dispositifs d’insertion économique et sociale, sont reconnues
d’intérêt communautaire :
- La prise en charge du PLIE (Programme Local d’Insertion par l’Economie)
et les dispositifs qui viendraient s’y substituer, ainsi que les actions qui
concourent à l’insertion par l’économie
- Les dispositifs de prévention
de la délinquance, le contrat
local de sécurité (CLS) et le
contrat local de sécurité et de
prévention de la délinquance
(CLSPD) deviendront communautaires.
Définition de la voirie
d’intérêt communautaire :
Considérant que le transfert
de cette compétence est particulièrement complexe, il est
proposé de limiter strictement le champ de cette compétence.
Conformément au plan annexé à cette délibération, la compétence voirie
d’intérêt communautaire se limite :
- Aux entrées de ville ( cf les limites sur le plan)
- A la voirie qui compose le site des Terrasses du Mail
- Aux nouveaux ouvrages d’art sur l’Aisne.
Intérêt communautaire en matière de création, gestion
et entretien des équipements sportifs et culturels :
Concernant les équipements culturels, sont considérés d’intérêt communautaire :
- Les équipements culturels publics permettant l’enseignement de la musique, de la danse et de l’art dramatique : ces enseignements étant obligatoirement agréés par l’Etat
- Les équipements de grande envergure susceptibles de modifier la politique culturelle du territoire (future grande salle de spectacle)
- Le site du Château de Septmonts (hors espaces verts)
Concernant les équipements sportifs, sont considérés d’intérêt communautaire :
- Les piscines publiques existantes ou à créer
- La salle d’escrime et d’arts martiaux de Saint Waast
- Les équipements sportifs universitaires des Terrasses du Mail à Cuffies.
Communauté du Soissonnais 09.2005
7
en direct
nos travaux
Les arts
martiaux
auront bientôt leur salle
C’est le quartier Saint-Waast qui a été choisi comme site d’implantation pour le futur équipement sportif communautaire. Il s’agit
d’une salle dédiée aux arts martiaux. Elle permettra de répondre
aux besoins des sportifs de ces disciplines, mais aussi de restructurer
un quartier de Soissons afin de mieux l’intégrer à la ville.
Le quartier Saint-Waast est situé à l’entrée de Soissons en venant
de Laon et occupe la berge droite de l’Aisne. Il est marqué par une
urbanisation désordonnée et il est composé de contructions de tous
types : logements collectifs de grande hauteur, maisons individuelles.
Il est, par ailleurs, dépourvu d’équipements collectifs. A la suite de la
désafectation de la ligne SNCF, de grands espaces demeurent inoccupés. La sous-urbanisation de l’ensemble de ce quartier permet des
potentialités importantes de développement de l’urbanisme pour la
ville de Soissons : ces deux quartiers, Saint-Waast et Saint-Médard
possèdent la réserve foncière la plus importante de la ville !
Un réseau de cheminement sera réalisé pour relier ce quartier au
reste de la ville. Il permettra ainsi de gérer les déplacements liés aux
nouveaux logements qui ne manqueront pas d’être construits dans
ce quartier.
L’opportunité d’un terrain (rue du Belvédère) proche de l’abbaye
Saint-Médard, et appartenant à la ville, va permettre la réalisation d’un
troisième projet après le centre social Saint-Waast et le foyer de vie
de l’APEI : il s’agit de la salle d’arts martiaux.
Un projet pour le quartier Saint-Waast
Des objectifs ont été arrêtés quant
à la réalisation de la salle d’arts matiaux et c’est l’agence d’architecture Lemonnier d’Amiens, en charge
du projet, qui devra y répondre, en
tenant compte des prescriptions
données par les fédérations :
- réaliser une structure de salle de
sports à proximité du cheminement piétons qui s’articule au parc
à l’oiseau,
Communauté du Soissonnais 09.2005
- structurer l’espace urbain par ce
projet
- améliorer le traitement de la rue
du Belvédère et de l’espace piéton
qui connecte le centre Saint-Médard au parc à l’oiseau
- créer un équipement à l’échelle
d’un quartier permettant de mieux
intégrer Saint-Waast à la ville.
La réalisation de la salle
doit correspondre aux besoins de l’escrime et des
autres arts martiaux, dont
le karaté. D’autres clubs
pourront être amenés à
partager les locaux et une
répartition des horaires
devra s’effectuer. L’escrime
disposera de 5 pistes.
L’espace d’évolution sera de 551
m2 dont 314 m2 dévolus à la pratique du karaté.
Cependant, il a été nécessaire de
croiser les besoins des deux sports.
Il a donc été décidé que l’équipement comporterait un espace de
service commun et des salles particulières. Le projet livrera, outre
le sas d’entrée, 1 hall spécifique
pour chaque discipline, 2 vestiaires hommes de 20 m2 chacun, se
répartissant en escrime et karaté,
un vestiaire femme, commun aux 2
disciplines. De plus, chaque discipline disposera d’un espace convivial
de 20 m2, d’un local de rangement
de 20 m2 pour le karaté, et de 25
m2 pour l’escrime. Chacun disposera aussi de 27 m2 pour l’espace
visiteur.
Le permis de construire
est en cours d’instruction
et les travaux commenceront en fin d’année 2005.
en scène
vous et
votre logement
!
2 partie
e
Faisant suite à un premier article consacré aux aides
que vous pouvez obtenir, dès lors que vous êtes locataire, le service Habitat de l’agglomération se propose
de poursuivre aujourd’hui et de vous éclairer sur celles
dont vous pouvez disposer quand vous souhaitez effectuer des travaux dans votre logement, en tant que locataire.
La subvention de l’Agence Nationale pour
l’Amélioration de l’Habitat (ANAH)
Une subvention peut être attribuée à un locataire pour la mise aux
normes de décence du logement qu’il occupe. Plus généralement, ce
sont les propriétaires qui réalisent les travaux d’amélioration dans
les logements qu’ils occupent ou louent. Locataires, contactez absolument votre propriétaire ! Après avoir reçu son accord, vous pourrez entreprendre les travaux.
Conditions générales pour recevoir une subvention de l’ANAH :
Le logement est achevé depuis au moins 15 ans,
Les travaux sont réalisés par des professionnels,
Les travaux ne doivent pas être commencés avant d’avoir obtenu une
autorisation écrite,
Le logement doit être occupé après travaux pendant 9 ans à titre de
résidence principale,
Le dossier doit être déposé auprès de la délégation du département
dans lequel est situé l’immeuble concerné par les travaux.
Les travaux envisagés doivent permettre d’améliorer l’habitat en
matière de sécurité, de confort, de salubrité, d’équipement, d’accessibilité et d’adaptation aux personnes handicapées physiques, d’économiser l’énergie et d’améliorer l’isolation acoustique. Ces travaux
peuvent être réalisés dans les parties privatives ou communes des
immeubles.
le périmètre d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat
(OPAH) ou s’il inscrit dans un programme social thématique (PST)
pour le logement des personnes défavorisées .
Si vous souhaitez :
- Bénéficier d’un conseil tant sur le plan juridique que technique avant
de prendre une décision concernant votre projet de réhabilitation,
- Connaître les subventions auxquelles vous pourriez prétendre,
Être aidé pour remplir votre demande de subvention pour travaux :
n’hésitez pas à contacter la délégation de l’ANAH de l’Aisne
ANAH, 50 Boulevard de Lyon 02011 Laon cedex, téléphone :
03 23 24 64 00 mardi et jeudi après-midi de 13h30 à 16h30 et à
consulter le www.anah.fr.
Des dispositions fiscales favorables
Vous pouvez éventuellement bénéficier d’un crédit d’impôt sur le
revenu pour certaines dépenses liées à l’amélioration de votre logement (sous conditions). Ces aides peuvent se traduire par une TVA
réduite à 5,5 % (travaux d’amélioration, de transformation...) ou des
crédits d’impôts (équipements de production d’énergie renouvelable,
maîtrise des dépenses de chauffage...). Pour plus de renseignements,
contactez votre centre des impôts (ou le site du Ministère de l’Economie et des Finances : www.minefi.gouv.fr)
Attention, une subvention de l’ANAH n’est jamais de droit. Votre
dossier sera étudié au regard des objectifs définis au niveau national
et local, de l’opportunité des travaux et de leur intérêt social, économique ou environnemental.
Le montant de la subvention varie en fonction des situations, mais il
est généralement de 20 %. Il peut être majoré si le propriétaire s’engage à respecter un plafond de loyer et si le logement est situé dans
Communauté du Soissonnai 09.2005
9
gros plan
Image Cabinet Wilmotte & Associés
Gouraud
et ses concepteurs
L’ancienne caserne Gouraud située boulevard Jeanne d’Arc
va devenir un parc tertiaire au sein d’un nouveau quartier
du centre-ville de Soissons. La Communauté du Soissonnais
a choisi le cabinet d’architecture Wilmotte & Associés pour
être l’architecte en chef de l’ensemble du projet, associés aux
paysagistes Neveux et Rouyer et au bureau d’études Infra-Services. D’autres architectes interviennent et vont intervenir, selon
un cahier de recommandations précis.
L’espace Gouraud s’étend sur 8,5 hectares. L’ancienne place d’armes, au centre, va être transformée en une vaste esplanade
engazonnée comprenant une pièce d’eau. De chaque côté, 5 bâtiments, dont le premier est en travaux depuis octobre 2004,
accueilleront des bureaux et des commerces. En bordure des voies, sont prévues des constructions réservées aux logements dont
la réalisation est laissée aux promoteurs privés. Dès septembre 2005, les travaux concernant le premier immeuble de logements
commenceront. En façade, côté boulevard Jeanne d’Arc, les deux pavillons d’accueil, après réhabilitation, sont destinés à la promotion
du site pour l’un, et lieu de formation à l’informatique pour l’autre. Un hôtel se situera également à l’entrée du parc. A son extrémité,
en vis-à-vis de Saint-Jean-des-Vignes, sera construit le futur conservatoire intercommunal de musique.
Pour cette future zone, tournée vers l’activité tertiaire, les partenaires financiers sont l’Europe, l’Etat, la Région et le Conseil Général de
l’Aisne. Ce sont eux qui permettent à la Communauté du Soissonnais de réaliser ce projet.
Cet aménagement d’envergure va transformer radicalement le quartier tant du point de vue de la destination des locaux que du point de vue de
l’ambiance qui va régner sur ce site d’ici quelques années. Le site a obtenu, il y a un an, la qualification de « zone franche urbaine », ce qui signifie
que les entreprises qui s’y installeront pourront bénéficier d’exonérations fiscales importantes.
Communauté du Soissonnais 09.2005
gros plan
Wilmotte
l’architecte en chef du projet
Jean-Michel Wilmotte est originaire de Soissons et y a vécu 20 ans.Y revenir par le
biais du grand projet de restructuration de l’ancienne caserne Gouraud constitue pour lui une réelle fierté. A la tête d’une agence de 100 personnes,
il aime à dire que l’équipe qui l’entoure, composée de 19 nationalités différentes, est un lieu de brassage de cultures qui permet
à la créativité de s’exprimer au mieux. Répartie sur 5 étages,
l’agence Wilmotte & Associés est une véritable entreprise.
Des équipes sont constituées pour répondre aux concours
et aux commandes privées. Les domaines d’intervention
de l’agence sont trés variés. La construction ou l’aménagement de musées représente environ 20 % de l’activité
(musée des arts islamiques au Qatar - en coopération
avec Peï, architecte de la pyramide du Louvre - musée de
l’imaginaire pour Lalique... Les grands aménagements de
quartier (comprenant logements, bureaux, commerces... )
constituent une part importante des missions, comme à Rouen
et Dijon ou bien encore l’aménagement de 4 km le long
de la Volga à Volgograd, une marina en Malaisie, la
reconversion d’une ancienne caserne à Montélimar et, bien sûr, le Parc Gouraud à
Soissons. Par ailleurs, six à sept personnes de l’équipe sont designers
et consacrent leur temps à la
création de mobilier urbain (lampadaires, bancs, abribus... ). Cela
permet à l’agence de décrocher
des projets comme celui des
aménagements liés à l’arrivée du
tramway parisien ou celui d’Orléans. Et puis, il y a « l’équipe luxe
», en charge de projets privés :
boutique John Galiano Faubourg Saint-Honoré ou bien
celle de Cartier et Chaumet
à Osaka, siège de LVMH avenue Montaigne, ou bien celui
de Leclerc (les hypers) à Ivry.
Il y a aussi les constructions de
villas ou les aménagements de
bateaux de plaisance... Devant
un tel palmarés de réalisations, le
Soissonnais peut être fièr de porter haut la griffe Wilmotte.
Communauté du Soissonnais 09.2005
11
gros plan
L’image de marque
Un projet signé Wilmotte est un formidable vecteur de communication et le Soissonnais peut en tirer parti pour attirer des entreprises
assurées de travailler dans un lieu de qualité. L’agence travaille dans 21
pays et sa renommée est internationale. Plus d’une centaine de projets
sont en cours dans l’agence, dont une cinquantaine en France. Certaines de ses réalisations vous sont peut être familières : l’ensemble du
mobilier urbain des Champs Elysées (lampadaire, bancs...), 70 % de
l’aménagement intérieur du musée du Louvre, la place de Valenciennes
ou bien celle de Thionville, le centre commercial dédié aux marques
à Cocquelles ou le Marques-Avenue de Romans, la gare de péage de
Biriatou...
Jean-Michel Wilmotte (au centre) et Philippe Pingusson (Chef de
projet Cabinet Wilmotte & Associés) en compagnie de Jean-Marie
Paulin, président de la Communauté du Soissonnais
Le projet d’aménagement
Suite au départ des militaires la Communauté du Soissonnais a lancé un concours en 2001 pour l’aménagement de l’espace Gouraud.
Plusieurs cabinets d’architecture ont concouru et ont proposé des
solutions pour restructurer le secteur. La proposition du cabinet
Wilmotte de réhabiliter les bâtiments existants et de les réhausser pour leur donner plus d’envergure a fait la différence avec les
autres projets. En ce qui concerne les logements en façade du boulevard Jeanne d’Arc, le parti retenu par l’architecte concepteur est
de garder le même esprit que celui que l’on trouve actuellement
sur le boulevard : à savoir des bâtiments dont l’esprit rappellera
les maisons du boulevard Jeanne d’Arc. Dans ce projet, l’architecte
en chef a voulu que les constructions s’intègrent au maximum au
tissu existant. L’architecture n’est pas purement contemporaine et
les matériaux sont traditionnels.
Pour les toitures, l’emploi de la tuile, d’enduits à la chaux et de
placage pierre pour les façades. Le verre sera fortement présent,
puisqu’il va habiller l’ensemble des ouvertures des façades principales des bâtiments.
L’ensemble sera considérablement paysagé et plusieurs centaines
d’arbres seront plantés sur le site.
Résidence « Le Jardin Fleuri » Parc Gouraud
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Communauté du Soissonnais 09.2005
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exigences d’investisseurs locatifs dans le cadre des avantages fiscaux du dispositif loi de
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paysagistes du site
Image Cabinet Wilmotte & Associés
Le bâtiment de droite, pépinière et hôtel d’entreprises sera achevé en fin d’année 2005
Les architectes en visite sur le chantier
B.M Architecture
er
réalise le 1 bâtiment
Noël Baduel et Pierre Monmarson sont tous deux architectes et à la
tête d’une agence de 5 personnes en équipe de base. L’effectif peut
cependant augmenter quand il s’agit de travailler sur certains projets
ou répondre à des concours d’architecture. A leur actif : la construction de plusieurs très belles usines et universités (pôle universitaire
de Chateauroux, Ecole d’ingénieurs de Reims...), siège social de Médecins sans Frontières à Paris, bureaux et nombreux logements...
Souvent l’utilisation de matériaux contemporains accompagnent avec
harmonie les matériaux traditionnels comme le bois, la brique et le
verre. Ils affectionnent tout particulièrement les restructurations de
bâtiments militaires et apprécient de travailler en province, jugée très
réactive sur les projets. Lauréats du concours organisé par la Communauté du Soissonnais pour la réhabilitation du premier bâtiment,
ils ont bien receptionné les recommandations du cabinet Wilmotte
et se sont attachés à réaliser ce qui sera la pépinière-hôtel d’entreprises. Dès décembre 2005, ce bâtiment proposera 1700 m2 de pépinière en location, 1600 m2 d’hôtel en location.
Le bâtiment s’organise sur 3 niveaux en privilégiant pour le dernier,
une plateforme de grande dimension, avec une très belle charpente
qui restera visible pour partie.
La façade principale est complétement vitrée et l’ensemble des menuiseries est en aluminium noir. L’enduit des façades est un enduit à la
chaux avec par endroit un placage pierre. La couverture sera composée de tuiles brunes.
Un second bâtiment, idendique à celui-ci d’une surface de 4886 m2
sera dédié à la vente. Pour toute information concernant cette opération prendre contact avec le service du développement économique
de la Communauté du Soissonnais : 03 23 53 88 40.
François Neveux et Bernard Rouyer, tous deux diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles ont créé leur agence en 1991. Ils
interviennent essentiellement sur deux types de projets (mises à part les
créations de jardins privés) : le territoire, qui les amène à travailler, par
exemple, sur l’intégration paysagère de réseaux EDF, sur la revalorisation
du site de l’aéroport de Montaudran, ou celle du port autonome du Havre... et l’espace public, avec l’aménagement de jardins publics comme le
parc de la culture à Shanghaï, d’espaces urbains à Levallois ou Gentilly, ou
bien encore l’aménagement de parcs de logement et, bien sûr : la
reconvertion du site de la caserne Gouraud. Ces deux paysagistes
sont très attachés aux liens qui unissent l’architecture et le paysage.
Pour eux, chaque projet est unique selon son environnement. Ainsi,
pour chacun d’entre eux, proposent-ils des spécificités propres
pour qu’il s’inscrive au mieux dans le territoire. Leur philosophie
est claire : « le végétal a aujourd’hui un rôle déterminant dans l’élaboration des projets et l’amélioration du cadre de vie ». Pour le
projet Gouraud, l’agence a été appelée par le cabinet Wilmotte &
Associés. Le principe d’aménagement est le suivant : le site réaménagé comportera des liaisons vers les quartiers périphériques.
Pour cela, le mur d’enceinte actuel sera rabaissé, couronné d’une haie de
charmilles et percé pour permettre, à certains endroits, des accès piétons
par des escaliers ou des grilles.
L’aménagement paysager du site a été conçu en se basant sur des milieux
naturels forestiers. Des arbres de hautes tiges seront plantés le long des
voies et au niveau des parkings. Il s’agira de 30 % de conifères et de 70 % de
feuillus (érables, chênes, tilleuls, charmes). Les arbres de taille importante
existant actuellement sur la zone seront, pour la majorité, insérés dans
l’aménagement paysager.
Entre les bâtiments, seront aménagés des jardins de type « patios » avec
une majorité d’espèces arbustives de taille inférieure aux précédentes (entre 0,50 et 1,20 m). Le couvert végétal de ces aménagements sera assuré
par des espèces couvre-sols, telles que le lierre, la bruyère, la callune ainsi
que par des plantes à bulbe. Le but est d’obtenir un sol totalement végétalisé qui nécessite un minimum d’entretien. L’entrée du site sera marquée,
d’une part, par les deux bâtiments de services situés de chaque côté, et,
d’autre part, par la création d’un mail planté. Ce mail sera constitué d’un
alignement d’arbres de hautes tiges et d’un sol minéral destiné au cheminement piéton. Il constituera une transition entre le milieu urbain extérieur
et le « techno-parc ».
Les fossés de collecte des eaux pluviales (le long des voies) seront plantés
avec des bambous nains. L’esplanade pourra servir de champ d’inondation
en cas d’orages, de manière à soulager la charge des réseaux d’assainissement sur la ville de Soissons et d’éviter des débordements préjudiciables.
Les parkings seront bordés de noues plantées d’arbustes recevant les eaux
de ruissellement.
Image Cabinet Wilmotte & Associés
Le mur d’enceinte de l’ancienne caserne sera rabaissé, couronné d’une haie de charmilles et
« percé » pour permettre à certains endroits des accès piétons par des escaliers ou des grilles.
Communauté du Soissonnais 09.2005
13
à l’affiche
Une coopération s’engage
pour l’emploi
Photos : Musée de Soissons
Agglo et Chambre de Commerce
ARSENAL
Georges ROUSSE
« Photographies »
du 10 septembre au 30 octobre 2005
Né en 1947 à Paris, Georges Rousse est un artiste qui utilise
comme seul et unique médium, la photographie : un même type
de lieux, des bâtiments à l’abandon ou en attente de travaux, dans
lequel l’artiste intervient par le dessin ou la peinture : une photographie de cette intervention conçue selon le point de vue particulier de l’appareil photo.
Deux projets liés à l’Arsenal et à la Poudrière seront réalisés à
l’occasion de l’exposition.
« Le lieu n’est pas transformé dans le seul but de faire une image.
Il l’est pour produire une énergie méditative dans cette même
qualité d’intention que ce qui règle, par exemple, la création d’un
jardin zen. La nature y est rigoureusement composée, pensée, de
sorte à produire intuitivement quelque chose de très fort. La photographie que je cherche à faire procède d’une même synthèse.
Non seulement des éléments de lumière, de peinture et d’espace,
mais quelque chose de proprement indicible.»
Début juillet, une convention de partenariat pour la mise en œuvre d’actions de développement et de promotion économique sur le territoire de
la Communauté d’Agglomération du Soissonnais a été signée entre cette
dernière et la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne. Elle décrit
les objectifs mutuels liés à la promotion et au développement économique
du Soissonnais.
Ce renforcement du partenariat intervient avec l’arrivée de nouveaux dispositifs sur le Soissonnais (Zones Franches Urbaines, pépinières d’entreprises, nouvelles offres foncières) et va permettre la poursuite des efforts
en matière de développement économique.
Les deux partenaires s’associent pour assembler leurs moyens, leurs méthodes et leurs connaissances afin de permettre un essor du Soissonnais
sur le plan économique.
Le territoire d’action des dispositifs proposés correspond au territoire
géré par la Communauté d’Agglomération du Soissonnais et particulièrement la zone franche urbaine (notamment Presles-Chevreux et la zone des
Entrepôts ainsi que le parc Gouraud), la zone du Plateau, et concerne d’une
manière générale, l’ensemble des outils d’aménagements économiques
existants ou en développement. Le périmètre pourra cependant s’étendre
au Pays du Soissonnais en fonction de la demande.
de 14h à 18h
Samedi, dimanche
Les actions qu’elles s’engagent à mener se situent dans les domaines
suivants :
- le développement endogène : encourager la création et la reprise d’entreprises, échanger régulièrement des informations sur la santé et les
perspectives d’évolution des entreprises du bassin d’emploi...
- le développement exogène : encourager l’arrivée de nouvelles entreprises,
- l’exploitation des données économiques locales : mise en commun des
outils d’observation des terrains d’activités, soutien de la Chambre de
Commerce par la diffusion d’informations ou la réalisation d’études
Fermé le mercredi
La convention est valable pour une durée de 2 ans.
Entrée libre
de 9h à 12h / 14h à 17h
Lundi, mardi, jeudi, vendredi
Communauté du Soissonnais 09.2005
zapping
Trophées
du
Libre
Palmarés
A Soissons, le 27 mai 2005, la seconde édition des Trophées du Libre, organisée par le pôle technologique de
SIL-CETRIL - Soissons Informatique Libre et le Centre
Européen de Transfert et de Recherche en Informatique Libre, a récompensé les vainqueurs 2005 du
Concours International du Logiciel Libre en présence
de Renaud Dutreil, Ministre de la fonction Publique,
de la Réforme de l’Etat et du Ministère délégué à la
Recherche.
Cette année, le concours international du logiciel libre
a réuni 157 candidats originaires de 25 pays.
Le jury, constitué de personnalités emblématiques et
de professionnels, était présidé par David Axmark,
co-fondateur de MySQL AB. Parmi 18 projets nommés, un lauréat a été sélectionné dans chacune des 6
catégories : Sécurité / Applications pour les structures
Publiques et collectivités / Gestion d’entreprise /
Educatif / Multimédia / PHP.
«SÉCURITÉ» Vainqueur : NuFW (France),
proposé par Eric Leblond. Suite de logiciels pare-feu
destinés à gérer de manière sécurisée les tâches
d’authentification sous Linux.
«APPLICATIONS POUR STRUCTURES PUBLIQUES ET COLLECTIVITES» Vainqueur
: Lodel (France), proposé par Francois Lermigeaux.
CMS modulable permettant de publier en XHTML
directement depuis un traitement de texte.
«GESTION D’ENTREPRISE» Vainqueur : MedinTux (France), proposé par Roland Sevin. Progiciel
de gestion de dossier médical en médecine générale,
spécialisée et services d’urgences.
«EDUCATIF» Vainqueur : Prométhée (France),
proposé par Dominique Laporte. Intranet pédagogique et administratif clef en main.
«MULTIMEDIA» Vainqueur : VideoLAN (France),
proposé par Rémi Denis-Courmonti. Lecteur multimédia léger multi-normes / Serveur de diffusion de
flux vidéo sur IP.
«PRIX SPÉCIAL PHP» Vainqueur : Mediawiki
(USA), proposé par Brion Vibber. Logiciel permettant
le travail collaboratif via Internet, utilisé entre autres
pour le site Wikipédia.
Les partenaires de l’événement ont remis leurs prix
aux lauréats : HP offrait des PC portables de dernière génération, Nexen Services et Clever-Age : un
hébergement Internet gratuit. La Communauté d’Agglomération du Soissonnais permettait, quant à elle,
d’obtenir un hébergement d’entreprise gratuit durant
une année au sein du Techno-parc de Soissons.
Cette année encore le double objectif de cette manifestation unique était, d’une part, de mettre en lumière
et d’encourager les remarquables initiatives dans le
domaine du logiciel à code ouvert et, d’autre part, de
confirmer le positionnement du Pays Soissonnais qui a
inscrit le logiciel libre comme élément structurant de
développement de son territoire.
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15
Communauté du Soissonnais 09.2005
objectif
La 2e tranche de travaux sur
Courmelles (95 ha) a commencé cet été
La 1ère tranche de travaux sur Ploisy
(65 ha) est en phase d’achèvement
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Photo : Cabinet Houdry et Cabinet HYL
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nos travaux
L’entrée de la zone (tranche 1)
Le
Plateau
la 2 tranche de travaux
e
est lancée
Le projet d’aménagement de la zone d’activités sur la
commune de Courmelles a pour objectif la création
d’un parc d’activités en extension de la zone de Ploisy,
dont les travaux d’aménagement se terminent. L’en-
semble constituera à terme un vaste parc de 160 hectares, dédié aux entreprises industrielles.
Un nouveau pôle de développement économique va
ainsi voir le jour.
Les travaux d’aménagement de la zone de Ploisy (65 ha) s’achèvent.
Petit historique :
Terrassements ont été effectués entre juillet et novembre 2003.
En 2004 : mise en place de l’ensemble des réseaux internes, raccordement des eaux usées de la zone d’activités à la station d’épuration de
Pommiers, réalisation de la voirie primaire et d’une partie de la voie
secondaire, mise en place de la terre végétale et préparation des sols.
Dans le courant de l’hiver 2004-2005 : plantations des bandes forestières,
des fonds de parcelles et en alignement de la voie primaire (48 000 arbres
ont été plantés), mise en place des candélabres et amenée des réseaux
électriques et eau potable.
Les paysagistes qui travaillent sur ce dossier ont conscience qu’ils doivent
créer un nouveau lieu de travail et de vie qui doit s’inscrire dans le long
terme. C’est pour eux l’occasion d’inventer « un paysage contemporain,
répondant à des contraintes techniques, écologiques, d’usage et économique dans le cadre d’un développement durable ». Un dispositif paysager est
mis en oeuvre pour transformer ces 95 hectares plutôt inhospitaliers. Ce
dispositif poursuit le même objectif que celui développé pour la tranche
de Ploisy. Deux bandes de forêt seront plantées aux limites nord et sud
du terrain. Leur épaisseur atteindra 70 mètres. Les boisements se situeront aussi en bordure de la RN 2 et en bordure des bassins d’orage. Ces
plantations, composées de hêtres, de charmes et de merisiers ont pour
objectifs d’obtenir des parcelles qui s’appuiront sur des masses boisées,
de protéger des vents et des intempéries, de créer un évènement fort
en écho à la forêt de Villers-Cotterêt. A l’intérieur de la zone, les voiries
primaires et secondaires seront également arborées selon un double
alignement d’arbres de haute tige (15 à 20 m de haut). Ces plantations
représenteront environ 20 % de l’ensemble de la zone.
Les engins sont arrivés sur le site en juillet dernier pour commencer les
terrassements. Une nouvelle phase est ainsi enclenchée.
Pour cette seconde tranche de travaux de 5,8 millions d’Euros (ZAC de
Courmelles) concernant la zone d’activités stratégique du Plateau, les
différents partenaires financiers sont l’Europe, l’Etat, le Conseil Régional
de Picardie, le Conseil Général de l’Aisne.
Cet seconde tranche concerne 95 hectares et se situe dans le prolongement de la première tranche de Ploisy qui occupe 65 hectares.
Communauté du Soissonnais 09.2005
en scène
un projet
Une commune
un projet
Il fait bon vivre à Pommiers !
Aménagement
des bords de l’Aisne
Installée sur les bords de l’Aisne, la commune de Pommiers est exposée
plein sud et bénéficie d’un ensoleillement maximal. Elle dispose des services de la Poste, d’une école maternelle et primaire, d’un boulanger, d’un
restaurant, d’un bistrot, d’une école de voile. La municipalité, consciente
de la qualité de vie dans sa commune, continue ses efforts pour rendre
encore plus accueillant le village. Elle vient d’achever divers travaux et
possède encore des projets dans ses cartons.
Les berges, non loin de l’école de voile, viennent d’être aménagées. Elles
vont permettre aux pêcheurs et aux promeneurs de bénéficier d’un
espace bien agréable qui n’attend plus que les plantations, prévues à
l’automne. Des bancs et des tables vont permettre aux mordus de la ligne,
aux randonneurs et aux boulistes - puisqu’un terrain de boules a été créé
- de pouvoir pique-niquer au bord de l’eau. Le montant total des travaux
est de 15 000 Euros, dont la commune a pris en charge 50 %. La Région
et le Conseil Général ont participé pour l’autre moitié.
Afin de réduire la vitesse des véhicules (5500 véhicules jours dont environ
40 % de camions) et pour permettre aux gros engins de se croiser, le
virage de la RD6 vient d’être élargi et réaménagé. Ces travaux ont été l’occasion de créer des places de parking, de faire des plantations, de procéder
à l’enfouissement des réseaux d’éclairage public. Là encore, la commune
a reçu des aides de l’Etat et de la Région pour financer ce chantier qui a
coûté 160 000 Euros. Fin 2005, les travaux d’aménagement d’un giratoire
seront entrepris, à la sortie de Pommiers en direction de Vic-sur-Aisne
et de Chauny. L’occasion également de procéder à l’enfouissement des
réseaux d’éclairage et de renforcer le réseau d’eau potable.
Les projets auquels tient particulièrement Lionel Barriquand, maire de
Pommiers, concernent les logements. Près de 70 logements sont en projet
sur l’ensemble de la commune. A commencer par une opération de la SA.
LOGIVAM à la sortie de Pommiers en direction de la gare. 6 logements
individuels locatifs y sont prévus : 5 F4 et 1 F5. Sécurisé, ce lotissement
n’aura qu’une entrée débouchant sur la RD6, ce qui créera un espace
faisant fonction de cour commune.
Le plus gros projet en matière de logement sera la création d’un lotissement situé sur un grand terrain face à la rivière. Il permettra la construction de 40 habitations. La commune se rend actuellement maître
du foncier avec l’aide financière et technique de la Communauté du
Soissonnais.
Jouxtant ce futur lotissement, des terrains vont prochainement accueillir
des constructions individuelles privées et 9 permis de construire sont déjà
déposés. Les calculs sont faits : ces nouveaux logements vont permettre
une arrivée de près de 150 nouveaux habitants. « Et il était temps », affirme
Monsieur Barriquand. « A la municipalité, nous avons fait les comptes,
nous avons perdu 80 habitants en 14 ans. Mais, surtout, notre population
veillit de plus en plus. Les enfants quittent le foyer des parents. Prenons
l’exemple du lotissement des Amandiers : dans les années 80, sur les 45
logements qui le constituaient, il y avait 54 enfants, aujourd’hui, il n’y en
a plus qu’un... » cela laisse à réfléchir...
Communauté du Soissonnais 09.2005
17
balade en pays soissonnais
en couleurs
P
asly
« Ici, ce n’est pas de la colline, c’est de la montagne », prévient Daniel Kuturasinski, secrétaire général de la mairie
de Pasly. Et on le croit sans peine lorsqu’on visite les boves, creuttes et autres carrières qui parsèment les flancs
vallonnés de ce village proche de Soissons, si proche et
comme caché au milieu d’un écrin de verdure depuis
l’époque gauloise. C’est à cette époque que nos ancêtres
ont creusé ce qui est en fait les contreforts des Ardennes
françaises. Le tuf très tendre leur a permis de s’abriter
dans des grottes à l’agencement remarquable. Cela vaut la
peine de s’y attarder, de même qu’il est intéressant de se
rendre au musée de Soissons, afin d’admirer trois urnes
funéraires romaines découvertes lors de la construction
du pont de Pasly.
Au moyen âge, Pasly est un village de cultivateurs et une
chapelle est le seul lieu de culte. C’est sur son site que
sera édifiée, au début du siècle dernier, l’église Saint JeanBaptiste. Une curiosité, puisqu’elle n’est pas classée, n’a
aucun caractère dans un département au patrimoine architectural si riche. Peu importe aux Paslysiens… Ils ont
bien d’autres raisons d’être fiers de leur village. En particulier, lorsqu’on évoque l’héroïsme de Jules Debordeaux
durant la guerre de 1870. Ce jeune instituteur organisera
une escarmouche contre les Prussiens qui tentaient de réparer le pont de Pommiers. Il sera exécuté le 9 octobre.
Communauté du Soissonnais 09.2005
Aujourd’hui, Pasly est devenu un village résidence de 1069
âmes et il ne reste plus qu’un agriculteur, Franck Dufour.
Refusant la fatalité de ce que certains appellent des « villes-dortoirs », la municipalité a joué la carte des associations. Carte maîtresse ! La population se maintient et
permet de conserver un effectif scolaire d’une centaine
d’élèves. Mais, comme ailleurs, la population vieillit et la
municipalité aimerait amener du logement locatif. Cependant, sans terrain à vendre, elle ne peut rien faire et ce
sont les initiatives privées qui ont le vent en poupe. En
projet, deux lotissements de 20 unités. On le voit, la patrie
du Paslygout (plat à base de viande de mouton, de bœuf et
de haricots de Soissons) ne veut pas s’assoupir
Accès et contact :
Sortie Soissons en direction de Pommiers.
Tourner à droite sur la RD 914.
Tél mairie : 03 23 53 15 20
a
en couleurs
Les origines de
Photo : Sté Historique
l’ soissonnaise
viation
1920, Soissons, détruite par
la guerre, se reconstruit. Grâce
à un don américain, géré par un
Windsor et initialement destiné
à un terrain de football, Soissons
achète les 13 hectares du château Saint-Crépin pour en faire
un parc avec stade.
En 1926, on abandonne l’idée
d’une halte d’atterrissage à Presles. Le CAS (Club Aéronautique
de Soissons), nouvellement créé,
obtient de s’installer à SaintCrépin. Il y restera 65 ans. Il était
parrainé par Suzanne Deutsch
de la Meurthe, industrielle à Moÿ
de l’Aisne, dont le père avait
créé la Coupe portant son nom.
C’est alors que Soissons prétend
ouvrir un champ de courses près
du terrain d’aviation.
Le 22 juin 1927, le 4e bureau du
Ministère de la Guerre, celui de
l’Aviation, déplore le choix d’un
champ de course qui constituerait une gêne pour les liaisons
aériennes avec le 34e Régiment
d’aviation au Bourget et rendrait
impossible l’emploi du terrain
comme piste de secours pour les
avions de la ligne Paris-Berlin, en
cas de détresse.
Sous la responsabilité de MM.
Marcel Pierre, Bernard Miot et
Ernest Rocault, le parc volant se
constitue progressivement d’un
Henriot, d’un Luciole, d’un Potez
36. On y utilise un autre Potez
36, propriété de M. Liénard,
agriculteur à Chaudun, où il avait
établi une piste d’atterrissage.
On le complète par un SFAN,
présenté par M. Thoret, père du
Vol en Montagne à St Rémy de
Provence.
Avec le glorieux prestige des anciens pilotes de guerre, les clubs
aéronautiques pouvaient servir
d’écoles de formation. C’était
l’ambition de Pierre Cot, ministre
de l’Air, qui les voulait écoles de
promotion populaire, alors que
l’axonais Jean Mermoz les voyait
écoles de formation de chefs.
Le 13 février 1935, Mermoz
visite l’aéroclub et y laisse sa
photo dédicacée.
C’est l’époque de manifestations
aériennes sur le terrain, qui prit
le nom de Marcel Goulette. Au
cours de l’une d’elles, une jeune
parachutiste se noya dans un
étang Becker.
Le 19 mars 1937 : cérémonie
au terrain pour la disparition
de Mermoz avec les héroïnes
Adrienne Bolland, Maryse Bastié
et le père du pilote. En plein
succès, le CAS ajoute la pratique
du Vol à Voile.
1939 : c’est la guerre. L’activité
aérienne militaire se limite à
quelques liaisons avec l’Arrière.
1940 : dissolution des aéro-clubs
par l’occupant allemand.
1942 : l’occupant ayant toléré
la pratique de l’aéromodélisme
dans la Zone Occupée, les responsables Pierre, Miot, Rocault
et Mme Davesne créent l’ACS
(Aéro-Club de Soissons) qui prit
une importance considérable,
puisqu’il allait englober quinze
sections dont deux en ville, au
Centre d’apprentissage et à
l’école Saint Georges, appelée
section Georges Guynemer, avec
d’autres dans les communes
de Guny, Blérancourt,Vailly, etc.
Des concours y furent organisés, ainsi qu’à Bétheny près de
Reims.
1943 : reconnaissance officielle
du Club d’Aéromodélisme
Le 4 juin 1944 : concours à
Blérancourt, deux jours avant le
Débarquement en Normandie.
La pratique de l’aéromodélisme
ne comportait pas uniquement
la construction de planeurs
et d’avions dont l’hélice était
actionnée par des écheveaux de
caoutchouc. On y avait dispensé
des cours de mécanique du
vol, d’aérologie, de météorolo-
2e partie
gie et d’Histoire de l’Aviation,
sanctionnés par un Certificat
élémentaire des Sports Aériens
et du chef des sections locales.
Le 28 août 1944, c’est la libération de Soissons. On exhume
deux planeurs, le XIA et le
Castel 32, de leur cachette dans
l’atelier de la menuiserie De
Reyer, à St-Waast. Une équipe
entreprit la remise en état de
ces planeurs et une autre s’occupa de la voiture-treuil laquelle,
après quatre ans de planque,
était à réviser entièrement.
Après des soirées et week-ends
passés à ces remises en état
dans l’enthousiasme, l’activité
aérienne de l’ACS put reprendre
le 1er dimanche de décembre.
Les débuts furent très durs. Par
exemple, par manque d’essence,
il fallait, à la main, tirer le planeur
en début de piste, puis ramener
le câble après lancement. Le
hangar avait été démonté et
récupéré par les Allemands, mais
le club obtint un baraquement
de même type.
Si les aéroclubs ne devinrent
ni des écoles populaires, ni des
écoles de chefs à Soissons, les
joies du ciel récompensèrent
les élèves de leurs efforts et
certains purent devenir pilotes
de ligne.
L’ACS a payé son tribut de
drames, mais il prospère sur les
hauteurs dominant Soissons
René Verquin
Vice-Président Sté Historique
Documents privés. Archives
locales, manuscrits et souvenirs
de G. Janodet et R. Bouldoire.
Communauté du Soissonnais 09.2005
19
demandez le programme
ACY
Septembre
30 Bourse aux vêtements
SOISSONS
Octobre
Octobre
1-2 Bourse aux vêtements
13 Forum Santé Jeunes Espace Parisot
2 Brocante
30 Concert de l’orchestre d’harmonie de la garde
républicaine Cathédrale
BERZY
Septembre
9-10-11 2e édition du festival
1001 Facettes
CUFFIES
Septembre
Décembre
10 Marché de Noël
MERCIN
Septembre
17-18-19 Fête communale
NOYANT
Septembre
11 Brocante
PASLY
Octobre
15 Kermesse de la bière
La Garde
Républicaine
dans la nef
L’association « Sur les pas des Grognards » organise
le 30 septembre (20h00) un concert de l’orchestre
d’harmonie de la Garde Républicaine en la cathédrale
de Soissons.
Au programme, musique profane et sacrée. Émanation de la Garde nationale, ce corps d’armée a été
créé par Napoléon. Une semaine de manifestation se
déroulera d’ailleurs en 2006. On y évoquera sa dernière campagne et la bataille de Craonne (1814).
Vente et réservation à l’Office du Tourisme, magasins
Camara et Vase de Soissons.
Photo service patrimoine ville de Soissons
4 Brocante
Novembre
25-26-27 Rencontres amicales internationales
SERMOISE
Septembre
17-18 Fête patronale
SEPTMONTS
Septembre
3-4 Fête communale
18 ou 25 Brocante et journées du patrimoine
Novembre
5 Soirée Halloween
SOISSONS
Septembre
Tous les mardis Boeuf musical esplanade du Mail par l’EJC
17-18 Bourse d’échange minéraux et fossiles à
l’Espace Parisot
17-18 Journée du patrimoine
24-25 Fête du haricot
Octobre
Tous les mardis Boeuf musical esplanade du Mail par l’EJC
1-2 Sur les pas des Grognards expo esplanade du Mail
2 Journée nationale des quartiers Presles, Chevreux, St Waast
Novembre
Tous les mardis Boeuf musical esplanade du Mail par l’EJC
5-27 Foire Saint Martin esplanade du Mail
27 Cross de la ville parc St Crépin
décembre
Tous les mardis Boeuf musical esplanade du Mail par l’EJC
2-3-4 Téléthon
VAUXREZIS
Septembre
4 Brocante
24-25-26 Fête communale
Décembre
31 Reveillon de la Saint Sylvestre
VILLENEUVE-SAINT-GERMAIN
Octobre
2 et 16 Thé dansant
21 Halloween
Novembre
6 Thé dansant
Décembre
4-20 Thé dansant

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