Le SDB veut relancer le chantier du dossier médical biologique A la

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Le SDB veut relancer le chantier du dossier médical biologique A la
Cher confrère,
Tourcoing, le 18 novembre 2014
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Le SDB veut relancer le chantier du dossier médical biologique
Le syndicat des biologistes (SDB) lance un appel au nouveau directeur de l’assurance-maladie, Nicolas Revel (lire aussi
page 2), pour qu’il travaille avec la profession à la création du dossier médical biologique (DMB), « l’une des briques du
futur dossier médical partagé (DMP) dont l’assurance-maladie doit devenir maître d’œuvre ». François Blanchecotte,
président du SDB, fait valoir que les examens de biologie médicale « participent à établir 60 % à 70 % des diagnostics
médicaux, en ville comme à l’hôpital ». Dès les premières réflexions sur le DMP en 2004, rappelle-t-il, ces examens ont
été systématiquement mentionnés comme faisant partie des données essentielles devant figurer sur le dossier patient.
« Nous attendons l’aide du nouveau directeur de l’assurance-maladie pour passer à l’acte sur ce dossier essentiel pour
notre profession », insiste le SDB.
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A la CNAM, un Polytechnicien s’en va, un Enarque arrive
C’est mercredi dernier en conseil des ministres que Nicolas Revel, 48 ans, a été nommé officiellement directeur général
de l’assurance-maladie (CNAM et UNCAM), en remplacement de Frédéric van Roekeghem. Il entre en fonction
aujourd’hui même. Ce conseiller maître à la Cour des comptes, jusqu’alors secrétaire général adjoint de l’Élysée, donc
très proche de François Hollande, n’est pas un spécialiste des affaires de santé. Le conseil de l’assurance-maladie avait
émis un avis favorable à l’arrivée de cet énarque, fils de l’académicien Jean-François Revel et de la journaliste Claude
Sarraute
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Lutte contre l’antibiorésistance :
Marisol Touraine annonce la constitution d’un groupe de travail
À la veille de la Journée européenne de sensibilisation à l’antibiorésistance, la ministre de la Santé Marisol Touraine a
visité les locaux du laboratoire de chimie médicinale de Janssen France, au Val-de-Reuil, où le chercheur Jérôme
Guillemont et son équipe ont mis au point un nouvel antibiotique contre la tuberculose multirésistante chez les adultes,
à partir de la bédaquiline, une molécule au mécanisme d’action inédit (voir encadré).
Pour lutter contre l’antibiorésistance, Marisol Touraine a annoncé la mise en place d’un groupe de travail spécial sur la
préservation des antibiotiques, s’inscrivant dans le programme mondial One Health. Aucun détail sur sa gouvernance
n’a été donné, pas plus que le nom de ses membres ; la ministre a évoqué une « composition variée », avec des
« personnalités issues d’horizons différents ». Ce groupe doit rendre ses propositions « pour changer de perspective » à
l’été 2015.
Pour un meilleur usage des antibios
La ministre a défini trois axes de travail dont le premier consiste à trouver un modèle économique pour soutenir
l’émergence de nouvelles molécules sur des marchés restreints. « Les entreprises créent un antibiotique qui doit servir
le moins possible », a indiqué Marisol Touraine.
Le deuxième axe vise à élaborer une stratégie de communication renouvelée à destination du grand public, notamment
les plus jeunes et les enfants, alors que le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique » perd de son efficacité, dix
ans après son lancement.
Le dernier axe cible les prescripteurs, praticiens hospitaliers, médecins de ville et pharmaciens, pour qu’ils œuvrent à
un meilleur usage des antibiotiques.
La ministre a déploré la reprise de la consommation d’antibiotiques chez l’homme. Selon le rapport de l’Agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) de novembre 2014, elle a augmenté de 5,9 % depuis 2010 alors qu’elle
baissait depuis les années 2000 (-10,7 % entre 2000 et 2013). Le plan d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016 fixait un
objectif de réduction de 25 % de la consommation sur 5 ans. « Si nous n’agissons pas, cet objectif ne sera pas atteint.
Je suis mobilisée », a réagi Marisol Touraine.
Elle a par ailleurs rappelé les mesures déjà mises en place pour lutter contre l’antibiorésistance, telle que la dispensation
des antibiotiques à l’unité, et pour soutenir l’innovation, tel que le crédit impôt recherche, l’encadrement des délais
d’éligibilité au forfait innovation (un décret au Conseil d’État les limite à 6 mois), l’accélération de la procédure
d’inscription au remboursement des actes innovants, et la convention unique pour simplifier les partenariats en R&D.
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Avec nos sentiments dévoués.