les salarié-es trinquent - Parti Communiste Français

EADS
Les actionnaires empochent
les salarié-es trinquent
LE 27 OCTOBRE
PARIS
FACE A LA DROITE
RIPOSTER
ENSEMBLE
REPRENDRE
L'INITIATIVE
manifestation et
Rassemblement
République / Jaurès
Le Parti communiste
met cette initiative
au service de toutes
celles et ceux qui
veulent riposter à
Sarkozy et qui
aspirent à ouvrir
des perspectives au
mouvement populaire
Lagardère et des actionnaires d'EADS, auraient
cédés des actions en masse, alors que les
difficultés
d'Airbus
n'étaient
pas
encore
publiques.
Gros sous, gros scandale
L'autorité des marchés financiers a révélé mercredi 3 octobre
avoir transmis au Parquet de Paris, une note sur les possibles
délits d'initiés au sein du groupe EADS.
Connaissant les difficultés de calendrier de livraisons d'Airbus,
dirigeants et principaux actionnaires d'EADS auraient décidé
avant qu'elles ne soient rendues publique, de céder
massivement leurs actions, dès novembre 2005.
Autrement dit, au moment où l'entreprise se trouve en grande
fragilité, les actionnaires lui portent un coups terrible donnant le
signal de la chute de l'action tout en empochant près de 90
millions de plus values. Dans le même temps ils engagent un
plan de réduction des effectifs draconien ainsi que de
restriction des salaires.
Un triple scandale
Un scandale économique parce qu'il révèle l'incurie de la
gestion de ces dirigeants et actionnaires principaux; C'est un
énorme gâchis du travail des salariés parce que les choix faits
sont ceux des gain financiers immédiats;
Un scandale social parce que les salarié-es d'Airbus paient au
prix fort, par les réductions d'emplois notamment la cupidité de
leurs dirigeants. Pour eux, l'addition est salée :
10 000 emplois supprimés, des salaires à la traîne et des
conditions de travail de plus en plus dures.
Un scandale d'Etat puisque le gouvernement de l'époque dirigé
par Jean Pierre Raffarin, n'a rien fait alors qu'il ne pouvait
ignorer les magouilles en cours.
Changer de braquet
Cette affaire confirme la nocivité du pilotage de notre
économie par le marché.
Notre monde devient fou. Il n'est plus possible de laisser les
actionnaires seuls maîtres à bord avec le fric pour boussole. Il
est temps de donner des pouvoirs aux salariés dans les
entreprises et aux citoyens sur les grands choix économiques et
financiers.