I - L`Europe et le Grand Turc (Mamamouchi 1er)
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I - L`Europe et le Grand Turc (Mamamouchi 1er)
Réunion équipe UFCS Europe 15 juin 2016 Présentes: les sept personnes de l'équipe I - L'Europe et le Grand Turc (Mamamouchi 1er) 13 mai 2016 L'accord sur les visas turcs repoussé à l'automne Les eurodéputés sont de plus en plus sceptiques devant le refus d'Istanbul de modifier sa loi antiterroriste qui risque de museler l'opposition démocratique. Or la suppression des visas est, aux yeux d'Ankara, l'une des mesures clés de l'accord dont il faut reconnaître qu'il a mis un terme au business des passeurs et arrêté les flux de migrants vers la Grèce. Un conseiller du président turc indiquait que si les eurodéputés prenaient " une mauvaise décision ", son pays " enverrait les réfugiés ". Les députés européens ne voteront que plus tard, sans doute à l'automne. Mardi, le président Erdogan a repoussé à " octobre au plus tard " l'échéance pour l'exemption de visa, initialement fixée à juin. Il a indiqué, en revanche, qu'il ne ferait aucune concession concernant les lois antiterroristes. 25 mai 2016 Merkel affiche une plus grande fermeté avec le président Erdogan à Istanbul Critiquée en Allemagne, la chancelière a manifesté sa " profonde inquiétude " après la levée de l'immunité d'un quart des députés turcs. En marge d'un sommet de l'ONU sur les réfugiés, Angela Merkel a fait savoir, " J'ai clairement dit que nous avions besoin d'une justice indépendante, de médias indépendants, d'un Parlement fort ". La chancelière a également dit que l'UE n'exempterait pas de visa les citoyens turcs tant qu'Ankara ne remplirait pas les soixante-douze conditions exigées par l'Europe, En Allemagne, les critiques se multiplient à l'encontre de la chancelière, accusée de passer cette dérive autocratique sous silence pour ne pas mettre en danger l'accord avec Ankara. Le président turc n'a pas directement réagi aux déclarations de la chancelière. Dans une tribune publiée lundi par The Guardian, il salue l'accord sur les migrants tout en appelant les Etats européens à " partager le fardeau ". 22 mai 2016 Une décision de la justice grecque fragilise l'accord UE-Turquie Une commission de recours grecque estime que la Turquie n'est pas un pays sûr pour le renvoi de réfugiés et de migrants candidats à l'asile. De quoi remettre en cause toute l'architecture de l'accord conclu le 18 mars entre l'Union européenne et Ankara, qui prévoit le renvoi vers la Turquie de tous les migrants et réfugiés arrivés après le 20 mars en Grèce. Cette décision est la première du genre. Mais il y a plus largement une volonté, notamment des associations de soutien aux réfugiés, de s'attaquer aux failles juridiques de l'accord. Pour le gouvernement grec, " L'accord UE-Turquie est loin d'être parfait mais il est aujourd'hui le seul garde-fou qui contient une reprise massive du flux ". 12 juin 2016 Erdogan conspue les députés allemands d'origine turque Les onze élus d'origine turque ont voté, le 2 juin, la reconnaissance du génocide arménien. Ils ont reçu des menaces de mort et sont désormais placés sous protection policière Remzi Aru, un homme d'affaires germano-turc, grand admirateur du président Erdogan, a annoncé son intention de créer un parti " pour toutes les personnes pour lesquelles cette Allemagne évoque les pires souvenirs ". Le président Erdogan s'en est lui-même violemment pris aux onze députés : " Leur sang est, au bout du compte, impur " . Norbert Lammert, le président du Bundestag et Martin Schulz, président du Parlement européen, lui ont vertement répondu, avec l'approbation de la chancelière. Malgré les menaces, l'accord avec Ankara ne sera pas remis en cause. Berlin en veut pour preuve que les fonctionnaires turcs négociant l'application de l'accord sur les réfugiés avec Bruxelles seraient même prêts à revoir la loi antiterroriste. 2 - De la Droite. «Un mal qui repand la terreur . . . » 8 mai 2016 L'extrême droite aux marches du pouvoir en Autriche Le candidat d'extrême droite du FPÖ, Norbert Hofer, est donné favori pour l'élection présidentielle du dimanche 22 mai Il a obtenu plus de 35 % des suffrages au premier tour, a distancé son rival écologiste et éliminé la coalition au pouvoir. En cas de victoire, le chef réel de l'extrême droite, Heinz-Christian Strache, pourrait être nommé chancelier et placer toutes les fonctions régaliennes " dans les mains de sa formation politique " . Hostile à l'Europe, le FPÖ veut augmenter le budget militaire et a des visées sur une partie du Tyrol italien. L'extrême droite autrichienne souhaite offrir la nationalité autrichienne à ses habitants germanophones, ce qui rappelle des souvenirs. . . 21 mai 2016 " Avec l'extrême droite, ni débat ni dialogue possible " Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, répond aux questions du Monde A propos de l'Autriche, avec l’extrême droite il n'y a ni débat ni dialogue possible, c'est pourquoi il j'appelle à voter pour le candidat des Verts. La Droite se caractérise par le rejet de l'autre ? Les grands partis doivent s'en méfier. L' UE est soumise à des crises : réfugiés, Grèce, suite des remous économiques et financiers de 2008, " cas polonais ", difficiles négociations commerciales avec les Américains et les Canadiens, relations complexes avec la Russie, l'Ukraine…Face à cela, on voit une rupture de solidarité dans l'UE. Nous avons commis une grave erreur quand nous avons organisé Schengen en sous-estimant la protection des frontières extérieures. Si les Britanniques devaient dire " non ", ce que je n'espère pas, ils devront accepter d'être considéré comme un Etat tiers, que l'on ne caressera pas dans le sens du poil. S'ils disent " oui ", nous devrons mettre en application l'arrangement que nous avons conclu avec David Cameron. Ce ne sera pas facile. Quand à l'idée de refonder l'Europe, si une grande initiative est lancée par un des grands Etats, la Commission sera partie prenante. J'ai toujours défendu et respecté la dignité du peuple grec, j'applaudis ses efforts. A voir les réactions que suscite, en France, la " loi travail ", je n'ose pas m'imaginer . . . . . Alors que la réforme du droit du travail est le minimum de ce qu'il faut faire… A propos du procès fait à ceux qui ont révélé les " LuxLeaks ", je pense qu'ils ne sont pas moralement coupables. Je suis assez favorable à une protection des lanceurs d'alertes même si je suis contre la délation. Mais elle est parfois nécessaire. 3 - Perturbateurs endocriniens : je t'aime, moi non plus ! 22 mai 2016 Perturbateurs endocriniens : Bruxelles en faute Perturbateurs endocriniens ? Il s'agit de substances chimiques omniprésentes dans l'environnement domestique et la chaîne alimentaire. Ces polluants chimiques diffus sont soupçonnés d'être en partie responsables de l'incidence croissante des maladies du monde " moderne " : cancers hormonodépendants (sein, prostate, thyroïde…), obésité, diabète, autisme . . . . Depuis un quart de siècle, les preuves de la nocivité de ces produits s'accumulent. Mise en demeure de réagir, la Commission européenne était censée réglementer l'usage des perturbateurs endocriniens avant la fin de 2013. Elle n'a rien fait. En décembre 2015, la Cour de justice de l'Union européenne a jugé que la Commission avait " violé le droit de l'Union . La Commission continue à faire la sourde oreille. Cela fait maintenant trois ans que la Commission a confisqué la discussion. Le " déficit démocratique " européen est aussi là, dans cette incapacité à intégrer l'état de la science dans les choix politiques. 3 juin 2016 Sursis de dix-huit mois pour le glyphosate La Commission européenne a annoncé, mercredi 1er juin qu'elle proposera une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, pour dix-huit mois. Le temps pour l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) de se prononcer sur les dangers du puissant herbicide. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe le produit comme " cancérogène probable " pour les humains. Alors que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), concluait à l'inverse au caractère " improbable " de la cancérogénicité du glyphosate, s'attirant les foudres d'une partie de la communauté scientifique. Le temps presse car l'autorisation du glyphosate sur le sol européen expire à la fin du mois de juin. La Commission avait proposé une réautorisation du glyphosate pour quinze ans, puis limitée à neuf ans, mais, là encore, aucune majorité qualifiée n'a été trouvée, la Suède, la France, les Pays-Bas et même -l'Allemagne n'étant pas disposés à voter favorablement. La proposition d'autorisation provisoire du glyphosate pour 18 mois sera proposé aux votes des Etats membres lundi 6 juin. La controverse scientifique n'est pas terminée et des soupçons de conflits d’intérêts sont dénoncés par des ONG qui informent la population. 8 juin 2016 Glyphosate : " too big to fail " ? Encore raté. La Commission européenne n'est pas parvenue à faire accepter par les Etats membres, lundi 6 juin, une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, ce pesticide le plus utilisé dans le monde (800 000 tonnes par an) – clé de voûte du modèle agricole dominant. Les ministres de l'environnement sont contre, ceux de l'agriculture ouvertement pour ou, comme Stéphane Le Foll, s’abstiennent de toute prise de position publique sur le sujet. Les organisations environnementalistes exigent le retrait du produit. Et dans les cinq plus grands pays de l'Union plus des deux tiers des personnes interrogées sont défavorables à la remise en selle du glyphosate. S'il n'existe pas d'autre désherbant aussi facile à utiliser et aussi peu cher, un ensemble de mesures agronomiques peuvent éviter l'usage de pesticides, mais ce serait une révolution surtout pour les agriculteurs pratiquant la monocultures à grande échelle. Alors " too big to fail " ? Les états vont simplement attendre que Bruxelles décide et pourront dire ensuite « c'est la faute à l'Europe ». 4 - Brexit : to be or not to be. . . . in ! 18 mai 2016 Guy Verhofstadt : " Si l'Europe n'est pas réformée, elle disparaîtra " Dans son dernier ouvrage, Le Mal européen, l'ancien premier ministre belge (1999-2008), devenu député européen en 2009, Guy Ver-hofstadt défend, à contre-courant, l'option d'une Europe fédérale pour refonder une Union confrontée à de multiples crises, dont celle des réfugiés. Il a accordé au Monde un -entretien sur ce sujet. Si l'Europe actuelle était celle dont rêvaient les pères fondateurs, on serait capable de résoudre bien des crises. Le scrutin britannique - du 23 juin - sur le " Brexit ", quel que soit son résultat, va nous offrir la possibilité d'avancer. On pourra faire le saut fédéral avec les Etats de la zone Euro qui le veulent, constituer un gouvernement européen, doté d'un vrai budget avec des politiques économiques, sociales, fiscales convergentes et des projets pour la défense avec les autres pays de l'Europe qui constitueront un 2e cercle. Le monde politique bouge lorsqu'il a le dos au mur, et ce sera bientôt le cas pour ce qui est de l'avenir de l'Union. Il nous faut, en tout cas, une refondation, afin, notamment, d'apporter d'autres réponses à la crise économique qui nous handicape depuis 2008. Si les dirigeants ne jouent pas le rôle qu'on attend d'eux, le Parlement européen devrait être le moteur de ce mouvement. 19 mai 2016 La " Carolingie " abandonnée A l'approche du vote des Britanniques, pour certains, si les Anglais s'avisent de sortir, ils seront expédiés promptement dans la non-Europe. Un divorce express, en moins de deux ans. " Celui qui est dehors est parti ". Pour d'autres, quoi qu'il arrive, les Britanniques fixeront l'agenda en Europe. S'ils restent, c'est un David Cameron triomphal qui poussera son avantage pour imposer sa vision de l'Europe : une Union non politique, non solidaire, sans trop d'immigrés et livrée au marché. S'ils " brexitent ", leurs amis européens seront traumatisés. Les Irlandais, les Scandinaves ou les Polonais, mais aussi les Néerlandais et les Allemands, pour qui le Royaume-Uni représente la démocratie, les idées libérales, l'ouverture au monde et un précieux excédent commercial menacé. Parions qu'ils s'empresseront négocier pour obtenir une special relationship avec Londres. A moins que, dans un sursaut, les Européens n'invoquent les mânes des pères fondateurs, " une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ", pour refonder l'Europe, redonner la main aux six pays fondateurs? L'Europe Carolingienne, homogène économiquement et culturellement. C'est oublier que le premier coup d'arrêt à la construction européenne est venu des non français et néerlandais aux référendums de 2005 sur la Constitution européenne. Oublier que les 6 ne sont pas d'accord sur, la garantie solidaire des dépôts des épargnants, la révision des règles de l'asile, l'harmonisation de la fiscalité des entreprises, enfin, le commerce et le traité transatlantique. Reste donc le vrai retour aux origines, la relance franco-allemande et la création d'un noyau dur en Europe. Mais pour cela il faudrait, des réformes structurelles et de la rigueur budgétaire à Paris et une relance Keynésienne à Berlin. A défaut, ils risquent d'être rattrapés par l'Europe du Nord et de l'Est qui menacent de faire sécession. 26 mai 2016 Face au " Brexit ", Berlin s'inquiète pour l'Europe Aux yeux de Berlin, une sortie du Royaume-Uni ferait peser une hypothèque sur l'Union européenne dans son ensemble, elle déclencherait une dynamique fatale et propagerait l'image d'une communauté faible, peu séduisante et en cours d'autodestruction. Outre leurs grands intérêts historiques et stratégiques, les Allemands pensent que lorsqu'il s'agit de libre-échange, de politique économique, de subventions, de réglementation sur les cartels, de politique financière, ils trouvent presque sur tous les points plus de positions communes avec Londres qu'avec la quasi-totalité des autres nations de l'Union européenne dont la France. L'Allemagne partage aussi avec les Britanniques l'ambition globale pour l'Union européenne, celle de parler d'égal à égal avec les géants économiques que sont les Etats-Unis et la Chine. Si Berlin clame qu'il n'y aura pas de négociations complaisantes avec Londres en cas de "Brexil", il s'agit là d'une tactique de dissuasion. 29 mai 2016 " Brexit " : Et si les Britanniques restaient Le G7 réuni ces jours-ci au Japon et Barack Obama ont mis en garde contre les effets dévastateurs d'un éventuel " Brexit ". Le ministère des finances britannique, a présenté une étude pointant les risques d'un " Brexit " : récession de 3,8 % à 7,5 % du produit intérieur brut, augmentation du chômage de 500 000 à 800 000 personnes, dévaluation de la livre de 12 à 15 %, revenu annuel par personne réduit de 780 à 1 100 livres. S'il faut se préparer au scénario-catastrophe du " Brexit ", il est aussi urgent de se préparer au choc du " in ". Fort de sa victoire, M. Cameron voudra imposer son agenda politique en Europe, avec une relance du marché unique, une dé-technocratisation de l'UE et un rôle plus actif pour les Parlements nationaux, une convergence économique entre l'Allemagne et le Royaume-Uni, les deux premières économies d'Europe. Pour ne pas être marginalisée, la France doit préparer un vrai plan B, pour la zone euro et l'UE à Vingt-Huit. Si les Britanniques restent, les Français doivent tirer les premiers. 31 mai 2016 Hollande-Merkel En quête de l'esprit de Verdun Cent ans après la bataille meurtrière, le couple franco-allemand a du mal à faire front pour sauver l'Europe Il n'empêche : dimanche 29 mai, le spectacle de ces adolescents pleins de vie, là même où ont péri, il y a un siècle, 300 000 soldats à peine plus âgés qu'eux, était sans doute le plus beau symbole que l'on pouvait imaginer pour figurer l'acquis le plus essentiel de la construction européenne depuis 1945 : la paix entre la France et l'Allemagne. Mais François Hollande et Angela -Merkel malgré des regards complices et des tutoiements appuyés, avaient du mal à masquer les divergences entre leurs deux pays et leur inquiétude commune face à l'avenir de l'Union européenne. Car la grande crainte des deux capitales est bien qu'un " Brexit " inaugure un processus délétère de déconstruction de l'UE, d'autres pays pouvant être tentés eux aussi par une sortie. " Le président a conscience que Paris et Berlin devront reprendre l'initiative, y compris, d'ailleurs, si les Britanniques décident de rester " souligne une source diplomatique proche de l'Elysée. Mais à ce stade, cependant, aucun " plan B " n'est véritablement sur la table. Les réflexions avancent sur la sécurité, les frontières extérieures, moins sur les migrations et le renforcement de l'intégration économique et politique de l'eurozone. Enfin, Berlin doute d'une réelle volonté française d'aller plus loin dans l'abandon de souveraineté, avec, par exemple, la création d'un ministère européen de la zone euro. Le 24 juin sera occupé à gérer le choc du résultat du vote anglais. Après, . . . . . 7 juin 2016 Brexit : Bruxelles prépare le scénario d'un long divorce L'Union européenne tente d'anticiper les conséquences sur les institutions d'un éventuel divorce britannique Si le " out " l'emporte, lors du référendum du 23 juin, les négociations sur un départ effectif devraient prendre quatre à six ans Bruxelles et Londres devront négocier des aménagements dans de multiples domaines, économiques mais aussi législatifs Même s'ils sont plus favorables au " in ", les jeunes Britanniques s'investissent peu dans la campagne 14 juin 2016 " Brexit " : Le plaidoyer de M. Juncker en faveur du marché unique A mesure qu'approche l'échéance du référendum anglais, le 23 juin, l'angoisse monte à Bruxelles. L'UE doute d'elle même. Pour le président de la Commission il reste le marché intérieur, " la plus grande économie du monde " avec ses quatre " libertés " de circulation : des capitaux, des services, des biens et des personnes qui en cas de Brexit serait le seul rempart pour contrer les risques de désintégration de l'UE. Le renforcement du marché unique sera à l'ordre du jour du Conseil européen des 28 et 29 juin prochains. Hubert Védrine 14 juin 2016 Gare au décrochage des peuples de l'Europe ! En cas de " Brexit ", la solution ne sera certainement pas dans une fuite en avant vers une intégration forcée mais dans une refondation susceptible d'enrayer l'euroscepticisme. La méthode proposée est une conférence ne réunisant que les Etats membres qui seraient prêts à s'engager dans la séquence : bilan, subsidiarité, relance. A l'ordre du jour, le bilan politique de la construction européenne, de ses méthodes . . . il serait préparé par 3 rapports, des grands anciens, des jeunes dirigeants et de représentants de la société civile. Le projet portera sur la définition limitative des nouveaux domaines-clés, alias politiques communes, la sécurité des Européens, un nouveau Schengen. . . . . Bref on retrouve au long du texte de Hubert Védrine la description d'une UE qui ressemble étrangement à l'actuelle mais avec moins de « technocratie » plus de souplesse avec un mélange de communautaire et d'intergouvernemental, une « écologisation » de l'agriculture et de l'industrie, un compromis politique et économique Allemagne-France (ou la France se réforme) plus de démocratie, une défense européenne. . . . . . Et comme cette Nouvelle Europe sera plébiscité par le peuple. . . . . 14 juin 2016 Brexit : " Quel que soit le résultat, il faut repenser le projet européen " Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, invite à ne pas opposer la zone euro aux autres pays de l'Union européenne. Il prône une meilleure intégration économique des 28. Il est clair qu'un " Brexit " serait mauvais pour eux, comme pour l'ensemble de l'UE. Mais si les Britanniques décident de sortir, il ne faudra pas faire traîner les choses. Quel que soit le résultat, un processus de modernisation ou de reconstruction doit avoir lieu. Il faut surmonter les crises que nous connaissons depuis le dernier élargissement. Il faut parler de sécurité au sens large, cela peut intégrer la protection civile en cas de catastrophe naturelle, ou la protection des frontières extérieures. Le bouclier antimissile installé en Roumanie fait partie d'un système OTAN, incluant aussi l'Espagne et la Pologne. C'est un système défensif et non pas offensif. 15 juin 2016 Les craintes d'un " Brexit " pèsent sur les Bourses européennes Si lle « out » l'emporte, la bourse en France pourrait plonger de 15 %, plus qu'au Royaume Uni, Les places financières européennes sont inquiètes à cause de l'incertitude autour du scrutin britannique. Les obligations allemandes et japonaises sont les plus recherchées et la livre se replie de 8 % Mais en fragilisant la construction européenne, un retrait du Royaume-Uni inciterait en effet les opérateurs à spéculer de nouveau contre les maillons faibles de la zone euro. Les banques des pays du Sud (Espagne, Italie, Portugal, Grèce) pourraient être attaquées. Un “Brexit” serait mauvais pour tout le monde, pas seulement pour les Anglais. 23 juin 20 heures Pour en finir avec le " Brexit " Un mot d'André Lamassoure, député européen : Les anglais en Europe, ont toujours eu un pied dedans, un pied dehors. Après le referendum ce sera l'inverse. 1er juin 2016 TTIP : Bruxelles pose la question de confiance Parvenir à un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, premier partenaire commercial de l'UE ( le fameux TTIP Trade and Investment Partnership dit aussi Tafta), reste une priorité pour la commission Juncker, pour Angela Merkel et les pays traditionnellement libre-échangistes du nord de l'Europe. Mais la France, les Allemands, les partis de gauche et de nombreuses ONG sont très réticents, ils ne veulent pas des normes sanitaire américaines ni des tribunaux arbitraux que certains considèrent comme le comble de la mondialisation libérale. Un quatorzième round de négociation est prévu en juillet, et l'Europe doit arriver unie à la table des négociations pour espérer obtenir des concessions des Américains. Lors du sommet européen les 28 et 29 juin, le président, Jean-Claude Juncker, va demander aux dirigeants de l'UE de reconfirmer le mandat de la Commission pour conduire ces négociations ". L'objectif de cette " question de confiance " est d'en finir avec les voix discordantes qui sapent la la position de négociation de l'Union face à l'administration américaine. Cette mise au point intervient à un moment où c'est non seulement le Tafta, mais aussi toute la politique de libre-échange de l'Union qui se trouvent désavoués par une part de plus en plus importante d'Européens. Parmi les accords en danger, le CETA, discrètement négocié et signé entre les 28 Etats membres et le Canada en 2014, que la Commission doit proposer (ou non) à ratification par les Parlements des 28. La ratification du CETA doit se faire à l'unanimité. " Si le CETA tombe, on ne pourra plus engager de discussion, plus personne ne prendra l'UE au sérieux ", confie une source diplomatique.