musée juif de Berlin corrigé

Transcription

musée juif de Berlin corrigé
MUSEE JUIF DE BERLIN
Daniel Libeskind
1993-1998
PRESENTATION :
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Architecture de Daniel Libeskind construite entre 1993-1998 à Berlin (Allemagne).
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Le projet a été lancé afin de commémorer l'histoire des juifs Allemands.
UNE ARCHITECTURE PARTICULIERE :
L'architecture nous fait ressentir l'invisible.
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La forme du bâtiment rappelle celle d'un éclair, le Berlinois l'appelle le Blitz qui symbolise la violence
(lignes brisées) subie par le peuple juif. (photo 1)
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Il n'y a pas de façade dominante. De la rue on ne peut d'ailleurs pas voir l'étendue du bâtiment. Cette
façade comporte pas de porte ni de fenêtre, seulement des entailles, comme des meurtrissures.
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Le musée a été construit à côté d'un bâtiment ancien par lequel se fait l'entrée du musée afin de
symboliser le lien entre l'histoire juive et allemande. De plus il prend en compte le site choisi. On appelle ce
type d’œuvre In situ.
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Le visiteur, au lieu de monter directement dans les étages comme dans un musée traditionnel, descend
pour rejoindre le sous sol composé de 3 axes : de l'exil, holocauste et la continuité.
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Le bâtiment est ponctué de vide au nombre de 6 dans lesquels on ne peut pas pénétrer. Le seul « vide »
accessible est celui de la mémoire dans lequel ce trouve une installation constitué de visage métalliques rouillés
au sol. (photo 2 )
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Le musée n'a pas reçu d'exposition pendant deux années après son ouverture.
UNE ARCHITECTURE INSPIREE PAR L'HISTOIRE JUIVE.
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Les 3 axes représentent trois états des juifs dans l'histoire.
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Ces 3 axes mènent chacun à élément d'architecture :
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le jardin de l'exil : symbole de l'espoir d'une nouvelle vie.
49 colonnes (7x7). On retrouve la lumière extérieure mais on est vite perdu, déstabilisé dans ce labyrinthe : les
piliers sont très haut et rapprochés, le sol est incliné, il est encaissé on ne voit donc pas l'extérieur. → Traduit la
perte de repère qui accompagne l'exil.
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La tour de l'holocauste : Plongée dans la pénombre, éclairée par une petite fente de lumière. (Sans issue)
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L'escalier. Il mène jusqu'aux étages. Surprenant par ses dimensions. On passe de couloirs comprimés,
étroits aux plafonds bas pour monter dans un escalier principal qui s'ouvre sur toute la hauteur du bâtiment dans
une lumière naturelle → Dilatation verticale qui donne une impression d'infini.
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Les vides : Le bâtiment et donc la visite sont donc ponctués par 6 vides. On peut observer à l'intérieur de
ceux ci mais on ne peut pas y pénétrer. Ils constituent l'axe du vide, incarnant le vide qui fait partie de l'histoire
juive. Leur similitude nous trouble et nous fait encore perdre nos repères pendant la visite.
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Nous pouvons pénétrer uniquement dans le vide de la mémoire. Le sol est recouvert de visages
métalliques rouillés. Après une hésitation on marche sur les visages nous donnant l'impression d'être observé
par les disparus juifs. Ce lieu est inhospitalier et crée le malaise chez le spectateur.
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Conclusion.
L'architecture nous fait ressentir l'invisible. Les sensations ressenties par le visiteur sont violentes, elle viennent
le perturber dans son quotidien et l'oblige à méditer sur la condition du peuple juif et la condition de l'homme
en général.

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