Stop Discrimination at Holcim India!

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Stop Discrimination at Holcim India!
Stop Discrimination
at Holcim India!
Intensive trade union mobilisation to defend temporary workers
BWI is the leading Global
Union Federation of building,
construction, wood and forestry
and allied sector trade unions.
Headquartered in Geneva,
Switzerland, the BWI groups
together globally 328 free
and democratic trade unions
representing 12 million
members from 130 countries.
Regional and project offices are
located in Panama, Malaysia,
South Africa, India, Burkina
Faso, Lebanon, Philippines,
Chile, Kenya, Russia, Peru,
Brazil and Thailand.
President of the International
is Klaus Wiesehügel from
IG BAU Germany; Deputy
Presidents are Luc van
Dessel from ACV-BIE
Belgium; and Per-Olof Sjöö
from GS Sweden. General
Secretary of the BWI is
Ambet Yuson from the
Philippines.
Alongside BWI, the International Federation of Chemical, Energy, Mine and General Workers’ Unions (ICEM)
and Swiss affiliate Unia are campaigning against Holcim, one of the world’s biggest cement producers, on
account of the anti-worker practices of the group’s Indian subsidiaries, ACC and ACL. In India, Holcim employs
about 1,200 temporary workers under worse conditions than those of their permanent employees, despite an
Indian court ruling that the practice is illegal.
The Indian legislation on temporary work provides that temporary workers are entitled to the same wages
and working conditions as permanent employees. It is clearly stated that subcontracted production work is not
permitted except in two cases: the unloading of raw materials and the loading of cement. In those cases of
authorised subcontracting, workers must be paid on the same terms. The Holcim subsidiaries ACC and Ambuja
Cement Holcim Limited have not applied those laws for years.
Many workers at Holcim have held a temporary position for several years; in some cases, for more than 20
years. The temporary workers perform exactly the same work as the permanent employees, but they receive
only the minimum wage and have no social security coverage. The monthly pay of a temporary worker is about
2,000 rupees (US$ 2.50 per day) while that of a permanent employee is about 8,000 rupees (US$ 10.00 per day).
Since it takes about 80 rupees a day for a family of four to feed themselves on the local market, two meals a day
become a luxury and there is nothing left to pay for the children’s education or for clothing.
The same applies to health and safety. Protective equipment, such as clothing, boots, gloves and masks, is
supplied to permanent employees, while the temps get only a helmet and a pair of safety shoes.
But Holcim and its subsidiaries do not stop at discrimination. They have also stepped up their anti-union pressure
by trying to discredit one of the main trade union representatives, wrongly accusing him of theft.
A company that needs to face up to its obligations
Press contact
Geneviève F. Kalina
Tel.: +41 22 827 37 77
Mob.: +41 79 947 27 07
Email: genevieve.kalina @
bwint.org
On the one hand, Holcim publicly adheres to the principles of the UN Global Compact, while on the other hand,
it rejects any responsibility for the anti-worker, and at times illegal, actions of its subsidiaries in India. In doing so,
Holcim is showing disrespect for the standards of the International Labour Organisation: the fundamental rights to
non-discrimination in employment and freedom of association.
We call on the group, which is based in Switzerland, to ensure that its Indian subsidiaries finally observe their country’s
laws, convert temporary contracts into permanent ones, participate again in social dialogue as full members of the
employers’ association of the Indian cement industry, and sign and fully comply with the collective labour agreement
for the Indian cement industry.
You can follow our blog on multinational companies at http://blogs.bwint.org/mnc
Halte à la discrimination
chez Holcim en Inde!
L’IBB est la fédération syndicale
mondiale leader pour les
syndicats de la construction, du
bois, de la sylviculture et des
secteurs connexes.
Basée à Genève en Suisse,
l’IBB rassemble au niveau
mondial 328 syndicats libres et
démocratiques qui représentent
12 millions de membres dans
130 pays.
Les bureaux régionaux et
projets se trouvent au Panama,
en Malaisie, en Afrique du
Sud, en Inde, au Burkina Faso,
au Liban, aux Philippines, au
Chili, au Kenya, en Russie,
au Pérou, au Brésil et en
Thaïlande.
Le président de
l’Internationale est Klaus
Wiesehügel de IG BAU,
Allemagne; les présidents
adjoints sont Luc van
Desselde ACV-BIE Belgique,
et Per-Olof Sjöö de GS
Suède. Le secrétaire général
est Ambet Yuson des
Philippines.
Contacts presse
Geneviève F. Kalina
Tel.: +41 22 827 37 77
Mob.: +41 79 947 27 07
Email: genevieve.kalina @
bwint.org
Forte mobilisation syndicale pour la défense des travailleurs
temporaires
Aux côtés de l’IBB, la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des
mines et des industries diverses ainsi que notre affilié suisse Unia mènent une campagne contre un des plus
grands producteurs mondiaux de ciment Holcim pour ses pratiques hostiles aux travailleurs dans ses filiales
indiennes, ACC et ACL. Holcim en Inde emploit environ 1200 travailleurs temporaires à de moins bonnes
conditions que son personnel fixe, et cela bien qu’un tribunal indien ait constaté l’illégalité de cette pratique.
La législation indienne sur le travail temporaire stipule que les travailleurs temporaires ont droit aux mêmes
salaires et conditions de travail que le personnel fixe. Le travail en sous-traitance n’est pas autorisé dans la
production sauf dans deux cas: le déchargement des matières premières et le chargement du ciment. Alors, les
travailleurs doivent être rémunérés aux mêmes conditions. Les filiales d’Holcim ACC et Ambuja Cement Limited
n’appliquent pas ces lois depuis des années.
De nombreux travailleurs chez Holcim occupent un poste temporaire depuis plusieurs années, dans certains cas
plus de 20 ans. Les travailleurs temporaires effectuent exactement le même travail que le personnel fixe, mais ne
bénéficient que du salaire minimum et n’ont aucune couverture sociale. Le salaire d’un temporaire est d’environ
2.000 roupies par mois (USD 2.50 par jour) alors que celui d’un fixe est de 8.000 roupies par mois (USD 10.00
par jour). Sachant qu’il faut environ 80 roupies par jour pour une famille de quatre personnes pour s’alimenter sur
un marché local, deux repas par jour deviennent un luxe et il ne reste rien pour payer l’éducation des enfants ou
pour s’habiller.
Il en va de même en matière de santé et sécurité. Les équipements de protection comme les vêtements, les bottes,
les gants, les masques sont donnés aux travailleurs fixes alors que les temporaires ne reçoivent qu’un casque et
une paire de chaussures de sécurité.
Mais Holcim et ses filiales ne s’arrêtent pas à cette discrimination. Elles ont augmenté leur pression anti-syndicale
en voulant discréditer l’un des principaux représentants syndicaux en l’accusant faussement de vol.
Une entreprise qui doit faire face à ses obligations
D’une part, Holcim adhère publiquement aux principes du Global Compact des Nations Unies, alors que de l’autre
elle rejette toute responsabilité dans les agissements hostiles aux intérêts des travailleurs, et parfois illégaux, de
ses filiales en Inde. Ce faisant, Holcim dédaigne les normes de l’Organisation internationale du Travail: le droit
fondamental à la non-discrimination au travail et à la liberté d’association.
Nous demandons au groupe ayant son siège social en Suisse d’intervenir afin que les filiales indiennes observent enfin
les lois de leur pays, qu’elles transforment les contrats temporaires en contrats fixes, qu’elles participent à nouveau
au dialogue social en qualité de membres à part entière de l’association patronale indienne de l’industrie du ciment, et
qu’elles signent et respectent scrupuleusement la convention collective de travail indienne de l’industrie du ciment.
Vous pouvez consultez notre blog sur les multinationales http://blogs.bwint.org/mnc

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