Production porcine
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Production porcine
ELEVAGE PORCIN SOMMAIRE 1. Introduction 2. Types de porcs 2.1. Races locales 2.2. Races d’importation 3. Porcherie 4. Conduite d’élevage 4.1. Méthode de conduite d’élevage 4.2. Conduite de la saillie 5. Santé porcine 5.1. Vaccination 5.2. Déparasitage 5.3. Prophylaxie médicale 6. Alimentation animale Bibliographie 1 ELEVAGE PORCIN 1. INTRODUCTION Madagascar est un pays à vocation agricole et le secteur élevage y occupe une importance sociale, culturelle et économique. Depuis les temps ancestraux, l'élevage représente, pour les Malgaches, une source de revenus et de viande, et revêt un symbole socioculturel. Pour 25 % de la population rurale, l'élevage constitue virtuellement la seule source de revenus monétaires. Le cheptel porcin à Madagascar s’est constitué peu à peu à partir du XVIIème siècle, sur la base de porcs européens et asiatiques. Et cela a commencé avec des animaux rustiques, des races à meilleures productivités furent par la suite introduites, surtout pendant la première moitié du XX ème siècle pour améliorer la prolificité et le rendement en viande des cheptels. L’effectif porcin a fluctué essentiellement entre 500 000 et 1 000 000 de têtes pendant les 10 dernières années Cet effectif n’a pas pu augmenter plus en avant du fait d’un goulot d’étranglement imposé par les disponibilités en matière premières alimentaires, mais aussi par une situation sanitaire mal maîtrisée. Les porcs que l’on rencontre à Madagascar appartiennent soit à un type local, soit à des races perfectionnées d'importation. En pratique, on trouve de petits noyaux de porcs locaux non améliorés vivant en semi-liberté autour des villages ou, de petits élevages d’animaux métissés obtenus par croisement avec des géniteurs d’importation ; ou encore des élevages semi-industriels d’importance moyenne de races perfectionnées à l’état pur. 2. LES TYPES DE PORCS 2.1. Les races locales (Kisoa zanatany) La robe est en général noire ou grise, parfois pie-mère. La tête est longue, le groin long et cylindro-conique, effilé à l’extrémité. Les oreilles sont petites, portées horizontalement ou légèrement dressées. La poitrine étroite, les membres sont grêles, le jambon peu fourni, les animaux étant de type coureur. L’importance économique de ces porcs est faible, leur qualité essentielle est d’être rustiques, très résistants au milieu défavorable qui est le leur. De par leur mode de vie, sont très souvent parasités par le cysticerque qui les rend impropre à la consommation et dangereux pour l’homme. Races locales 2.2. Les races améliorées d’importation 2.2.1. La race large white C’est une race blanche. Cette race a été crée en Angleterre, mais elle est aujourd’hui internationale car elle s’est répandue dans tous les pays du monde développé où elle a été sélectionnée. C’est avant tout une race de très grand format, caractérisé par un corps de très grande longueur. La tête set forte, des yeux vifs, un groin assez large, un profil légèrement concave, les oreilles sont grandes, triangulaires et portées dressées. Les truies sont très fécondes et 2 bonnes nourrices. Les performances de croissance ainsi que les carcasses, sont excellentes, tout comme la qualité de la viande. On lui reproche une certaine irrégularité dans les poids à la naissance et au sevrage des porcelets. Elle a été largement utilisée dans les pays chauds, où elle s’adapte remarquablement si les conditions climatiques ne sont pas excessives. Large white 2.2.2. La race Landrace C’est une race blanche, race danoise, devenue elle aussi internationale car élevée dans nombreux pays. C’est aussi une race à grand format, au corps long. La race est très prolifique, très régulière dans la qualité des portées, précoce et d’excellente croissance. Cependant la faculté d’adaptation du Landrace n’est pas très bonne et c’est une race exigeante. Porc Landrace 2.2.3. Les races métisses (safiotra na sadoko) En général, elle est de race blanche, les croisements ont été nombreux entre les porcs d’importation et les souches locales. Un maximum de précautions sanitaires a été employé pour cette opération. 3. PORCHERIES Il y a différents types de porcheries, porcheries d’élevage, porcheries d’engraissement,… Selon le type de porcherie, on peut trouver : 3.1. Des loges - une loge pour la verraterie (Lahin-kisoa), - une loge pour l’attente saillie (Kisoa ampanarahana), - une loge pour les femelles en gestation (bevohoka), - une loge pour la maternité (miteraka sy mampinono), - une loge pour les post –sevrage, - une loge pour les engraissements. 3 Les dimensions des loges doivent permettre à l’animal adulte de se mouvoir librement, le côté (ou la largeur dans le cas rectangulaire) étant plus grand que la longueur de l’animal. Tableau 1 : Dimensions des loges Loges Verraterie Attente saillie gestation Maternité Post –sevrage Engraissement Côtés (m) Hauteur (m) 3x3 3x4 mur : 2 à 2,5 3x3 toit 3 à 3,5 3x2,5 3x5 3x5 Nombre de porcs 1 5-6 4-5 1 20-30 8-10 Tableau 2 : Surface des loges Type de porc porcelet Poids (Kg) <10 11-20 21-30 31-50 51-85 86-110 >110 porc adulte porcelet + grand porc ensemble Surface (m2) 0,20 0,30 0,40 0,45 0,60 0,80 1,20 0,80-1,20 /porc Pour une truie avec ses petits, Il faut prévoir environ 8m2 2,65 x 2,80. Entre deux loges de mères, on prévoira une loge munie d’une séparation amovible à l’usage des porcelets qui auront accès à leur mère par une trappe pratiquée dans la cloison. (Pour les porcheries d’engraissement, on retiendra que la surface de case réservée par animal est de 0,75 à 1,2m2 jusqu’à 50kg et 1 à 1,50 de 50 à 100Kg.). Tableau 3 : Température au niveau des loges Loges Truie en gestation Maternité Post sevrage Engraissement Types de sol Bozaka, Taim-bankona Ciment 13-17°C 18-20°C 16-19 °C 20-22°C 20-24 °C 22-27°C 15-19 °C 22 °C 3.2. Cour Chaque loge peut communiquer à une cour 3.3. Couloir Les loges sont disposées de part et d’autre du couloir central de 1,85m de largeur. 3.4. Portes Les portes des loges, de 0,90m de largeur, s’ouvrent sur le couloir. 3.5. Cloisons Les cloisons de séparation entre les loges ont une hauteur de 1,20m (1,40m pour le verrat) 4 3.6. Auges Tableau 4 : Dimensions des mangeoires et des abreuvoirs Mangeoires longueur 1 Porc adulte 0,40m Tous porcs confondus 1,20m Porcelet 0,30m Abreuvoirs 1 Porc adulte Tous porcs confondus Porcelet Largeur 0,30m 1,20m 0,20m longueur 0,40m 1,20m 0,40m Largeur 0,40m 0,50 m 0,20m Profondeur 0,20m 0,30m 0,10m Profondeur 0,30m 0,30m 0,10m 3.7. Pentes Les porcs devant rester au sec, les loges auront une pente permettant un écoulement facile des urines vers le caniveau : 0,05 par mètre. Pente des caniveaux 1 à 2 pour 100. 3.8. Aération Dans les pays chauds, les porcheries seront largement ouvertes, l’air circulant librement entre le sommet des cloisons et le bas de la toiture. 3.9. Toiture En aluminium, en fibrociment ou en paille. Hauteur sous entrait 2,70m 3.10. Orientation Dépendra essentiellement de la direction des pluies et des vents dominants. Une porcherie 4. CONDUITE DE L’ELEVAGE 4.1. Méthodes de conduite d’élevage Il y a deux méthodes de conduite de l’élevage. 4.1.1. La conduite traditionnelle en continu Les truies après le sevrage, sont tout de suite mises en attente de la saillie dès qu’ils sont en chaleurs. 4.1.2. La conduite en bandes C’est une nouvelle technique qu’on peut pratiquer à condition qu’on a plus de 18 truies. Il faut disposer des locaux en plusieurs salles. 5 Il faut établir un calendrier précis de sevrage Il faut disposer un nombre suffisant de verrats. La durée de la gestation est de 114 jours. Supposons que la durée de l’allaitement, c’est à dire l’âge de sevrage est de 45 jours et la durée du retour de chaleur est de 10 jours après le sevrage. La durée du cycle est donc 114+45+10=169 jours Intervalle entre deux bandes : 21jours Nombre de bandes = Durée du cycle / Intervalle entre deux bandes = 169/21 = 8 Bandes Effectif par bande = Effectif total / nombre de bandes Nombre de salles pour la maternité = durée d’occupation d’une salle / Intervalle entre deux bandes Exemple : la truie va être placée en salle 7 jours avant la mise bas. Elle va y rester 45 jours pour l’allaitement Vide sanitaire (pour le nettoyage) durant 10 jours La durée d’occupation d’une salle de maternité est donc : 7 + 45 + 10 = 62 jours Le nombre de salle pour la maternité est de : 62/21 = 3 salles Le nombre de places nécessaires = Nombres de truies productives x Nombres de porcelets sevrés par truie. 4.2. Conduite de la saillie Le verrat doit avoir 9 à 12 mois et doit peser 120 à 150 Kg environ ; La jeune truie commence à être en chaleur à 6-7 mois, et doit peser 110 à 130 Kg environ ; L’attente en saille peut être choisie à la période de la deuxième entrée en chaleur ; Le retour à normal des chaleurs est de 21 jours après la maternité et 7 jours après le sevrage ; La période de saillie doit être répétée deux fois. S’il n’y a pas de retour en chaleur dans les 20 à 25 jours après la saillie, la truie est mise dans la case de gestation et y reste jusqu’à une semaine avant la date de mise bas (durée de gestation est de 114 jours). 5. SANTE PORCINE En santé animale, l'enjeu est la surveillance et la maîtrise des grandes pathologies tropicales. L'insularité place Madagascar dans une situation sanitaire considérée comme relativement privilégiée, dans sa nature, par rapport à celle du continent africain. Néanmoins, les maladies telles que la maladie de Teschen a décimé le cheptel porcin existant en 1945, suivie de la peste porcine classique en 1965, et maintenant la peste porcine Africaine en 1997-1998 (Maladie quasi identique à la peste porcine Africaine sur le plan clinique, mais causée par un virus différent et pour laquelle il n’existe ni traitement, ni vaccin). La pasteurellose et les maladies parasitaires sont aussi considérées comme parmi les pathologies porcines dominantes. Le taux de couverture vaccinale du cheptel porcin à l’échelle nationale est faible, et ne cesse de diminuer : • 41,93% à 22,75% contre la maladie de Teschen, • 26,97% à 11,77% contre la peste porcine classique, • 16,25%£ à 3,06% contre la pasteurellose. 6 5.1. Vaccination Les activités de recherches en pathologie virale porcine à Madagascar ont été consacrées essentiellement à la mise au point des vaccins contre la maladie de Teschen (MT) et la peste porcine classique (PPC) ainsi qu’à leur amélioration. Préparé successivement sur cerveau de porc en 1952, puis au rein de porcelet en culture primaire en 1957, sur cellules rénales en subculture en 1981, le vaccin anti-MT est produit à partir de 1982 sur cellules de lignées porcine PD en flacon ROLLER. Le même système cellulaire a permis la mise au point en 1995 de deux types d’excellents vaccins : le premier, à virus atténué, est dénommé Néoteschen ; le second, à virus inactivé et adjuvé en excipient huileux, est connu sous le nom de Sovaxteshen. Ils confèrent une protection supérieure à 95% et une immunité d’au moins 8 mois. Parallèlement, la durée de conservation du vaccin inactivée à 14°C est passée de 1,5 mois à 15 mois. Un vaccin contre la PPC, à virus atténué, lyophilisé et produit sur culture de lignée PD est commercialisé à partir de 1995 à la place du précédent qui était préparé depuis 1968 à partir des rates de lapins infectés. Dénommé PD Suipest, puis Ramjivax, il confère une immunité supérieure à 12 mois et une protection atteignant presque 100% des animaux vaccinés dans les conditions de laboratoire. Ramjivax vaccin de culture cellulaire contre la peste porcine classique Caractéristique • Virus « sui-pestique » (souche GPE), adapté sur lignée cellulaire porcine PD. Chaque dose contient 104,5 DP50. Indication • • Prévention contre la peste porcine classique (Européenne) ; Immunité à partir du 5è jour. Utilisation • • • • • Voie intramusculaire (IM): 1 ml de vaccin reconstitué avec de l'eau distillée stérile ; Age : à partir de la 6è semaine chez les porcelets provenant des mères vaccinées ; Rappel annuel ; Ne pas vacciner les truies pendant la durée de la gestation. Le vaccin RAMJIVAX peut être reconstitué avec le Néoteschen et injecté en même temps que ce dernier en IM. Par contre, son mélange avec le vaccin Teshenvax (formolé) est à proscrire ; Chaque animal doit recevoir la dose requise. Présentation • • Lyophilisé ; Flacons de 20 doses, flacons de 20 ml. Conservation • • • • Toujours sous froids ; Au moins un an à + 4°C - +8°C ; Au moins 2 ans au congélateur (-20°C) ; Transport sous glace obligatoire. 7 Teschenvax vaccin inactive contre la maladie de Teschen / ramoletaka Indication • Immunisation contre la maladie de Teschen (Polioencéphalomyélite porcine à Enterovirus). Utilisation • • • • • Bien agiter le flacon avant les injections ; Age : à partir de la 6è semaine ; 2 injections de 5 ml à 14 jours d'intervalle ; Voie sous-cutanée ; Rappels tous les 4-5 mois. Présentation • Flacons de 10 doses (50 ml). Conservation • • • 45 jours à + 4°C ; Transport sous glace obligatoire ; Ne pas congeler. Neo teschen vaccin vivant, de culture cellulaire, contre la maladie de Teschen / ramoletaka Indication • • Immunisation contre la maladie de Teschen ou Encéphalomyélite à Entérovirus) ; Immunité solide au bout de 15 jours, persiste au moins 8 mois ; Utilisation • • • • Voie IM: 1 ml / porc ; Age : à partir de la 6è semaine (45 j) ; Rappels tous les 8 mois ; Utilisation simultanée avec ramjivax possible. Il peut également servir de diluant pour Ramjivax. Présentation • Flacons de 50 ml contenant 20 doses. Conservation • • • • Conserver toujours sous froid ; 6 mois aux températures de +4°C à + 8°C ; Au moins 12 mois à - 20°C (congélateur) ; Transport sous glace obligatoire. Sovaxteschen vaccin inactive huileux contre la maladie de Teschen / ramoletaka Caractéristique • Virus de la Maladie de Teschen (Encephalomyélite à Enterovirus du porc) modifié, adapté sur cellules de lignée PD et inactivé par le formol. Le vaccin comporte un adjuvant constitué d'un mélange d'huiles minérales. 8 Innocuité • Totale pour les porcelets en bonne santé âgés d'au moins 45 j. par voie I.M. Utilisation • Agiter énergiquement le contenu du flacon pour obtenir une suspension homogène, puis injecter en I.M. profond à chaque animal, la dose de 2 x 2 ml à 15 j. d'intervalle. Sovaxteschen peut s'administrer le même jour que le vaccin Ramjivax mais avec deux seringues différentes et en deux points distincts. Présentation • • Flacons de 25 doses (50 ml), 1 dose=2 ml ; Flacons de 10 doses (20 ml), 1 dose=2 ml. Conservation • • • 15 mois à + 4°C ; Transport sous glace obligatoire ; Ne pas congeler. Pneumoporc vaccin contre la pasteurellose / empona Caractéristique • • Culture de Pasteurella multocida type A7 inactivée par le formol, titrant 5x109 germes/ml ; Culture de Pseudomonas aeruginosa, inactivée par le formol et contenant 2x108 germes/ml. Indication • Prévention des pneumopathies chez les porcs. Utilisation • • En sous-cutanée ; Bien agiter le flacon avant utilisation ; Age : à partir de 45 jours ; Dose : 1 ml par injection ; Rappels tous les 3 mois ; Vaccination simultanée contre la maladie de Teschen et la Pasteurellose possible, mais avec deux seringues différentes. Présentation • Flacons de 20 doses (20 ml). Conservation • • • Un (1) an à + 4°C, ou six (6) mois à la température ambiante (22°C à 25°C) ; A conserver à l'abri de la lumière ; Ne pas congeler. 9 5.2. Déparasitage Avant l’épizootie de la peste porcine Africaine, l’élevage porcin a connu beaucoup d’essor, cette spéculation est tributaire des maladies parasitaires à Madagascar. En effet, de nombreuses espèces d’helminthes et d’ectoparasites affectent les porcs surtout quand le système d’élevage reste encore au stade extensif et, c’est la majorité des cas. Une étude conduite dans le Moyen -Ouest de Madagascar montre que le type d’infestation parasitaire varie avec le mode d’élevage. L’hygiène et le logement y jouent un grand rôle : • Hygiène des porcheries ; • Stérilisation des sols et des locaux (borate de soude 2250g pour 10m2 ; • Isolements des truies en gestation et des mères suitées ; (En France, on administre de façon continue aux porcelets depuis le sevrage jusqu’à 5 mois d’Hygromycine B incorporée à la pâtée à raison de 12g par tonne d’aliment). • Brûler les animaux morts. Les principaux vers observés chez les suidés sont Ascaris suis avec un taux de prévalence de 10à 20%, Macracanthorhynchus hirudinaceus (moins de 10%) en élevage intensif, Trichuris suum (5à10%), Metastrongyluss sp (34%) et strongyles digestifs (plus de 80%). Cette dernière espèce est la plus fréquente, entraînant des pertes économiques élevées, au niveau de la spéculation. Chez les porcs coureurs, les acanthocéphales sont observés très souvent avec un taux de prévalence de 50à 75%. Le febendazole est recommandé pour leur traitement. Concernant les ectoparasites, les gales et les poux sont plus importants. Ils entraînent également un manque à gagner considérable dans l’exploitation. 5.3. Prophylaxie médicale On effectue préventivement des traitements antibiotiques dans toutes les circonstances qui peuvent affaiblir la résistance de l’animal (voyages, manipulation des animaux, suites de vaccination, changements de locaux. On utilise dans ce cas des antibiotiques à très large spectre pendant au moins quatre jours de suite, soit dans l’eau de boisson, soit dans l’aliments. On parle parfois d’aliments anti-stress pour désigner des aliments contenant des antibiotiques à dose thérapeutique et des suppléments de vitamines. 6. ALIMENTATION En élevage extensif, on distingue quatre types successifs d’alimentation du porc en croissance engraissement : - le pré sevrage de 21 à 40 jours, durant lequel le poids vif passe de 5 à 10 kg (porcelet premier âge) ; - le post sevrage jusqu’à un poids vif de 25kg (porcelet deuxième âge) ; - la croissance entre 25 et 59 kg ; - la finition de 50 kg jusqu’à l’abattage. Ces normes de poids correspondent aux races améliorées et peuvent être modifiées suivant d’origine génétique des porcelets. 10 Les aliments peuvent être distribués à volonté ou en fonction d’un plan de rationnement. Dans les deux cas, la formulation est fixée d’après les apports recommandés indiqués par le Tableau 5. Tableau n°5 : Apports recommandés d’énergie, protéines acides aminés et minéraux pour le porc en croissance, engraissement et la truie reproductrice. Stade physiologique Porcelet Intervalle de poids vif (Kg) intervalle d’âge (j) 1er âge 5-10 21-40 90 -Matière sèche (%) concentration énergét (Kcal) ED/Kg aliment -étendue de variation -concentration moyenne Protéines brutes (p aliment) -teneur indicative -teneur minimal en protéines équilibrées Acides aminés pour aliment -lysine -méthionine + cystine -tryptophane -thréonine Minéraux (% aliment ) -calcium -phosphate Apport énergétique /j (Kcal ED) 2ème âge 10-25 40-70 90 Porc en croissance Finition croissance finition 25-50 60-100 70-130 130-180 87 87 Truie en gestation Truie en lactation 87 87 3300-3600 3300-3600 3000-3400 3000-3400 28.00-3300 3000-3300 3500 22 3500 19 3200 17 3200 15 3000 12 3100 14 20 18 15 13 - - 1,40 0,60 0,25 0,80 1,10 0,65 0,20 0,65 0,60 0,50 0,15 0,50 0,70 0,42 0,13 0,42 0,40 0,27 0,07 0,34 0,50 0,33 0,12 0,42 1,30 0,90 1,05 0,75 0,95 0,60 0,85 0,50 1,00 0,55 0,80 0,55 300-1750 1750-4200 4200-8000 8000-10000 7500 14000-17000 Tableau 6 : Additions recommandées d’oligo-éléments et vitamines pour le porc croissance et la truie. en gestation UI /Kg (ou ppm) (mg/kg) Oligo-éléments (mg) Fer Cuivre Zinc Manganèse Cobalt Sélénium Iode Vitamines liposolubles Vit A UI Vit D UI Vit E mg Vit K mg Vitamines hydrosolubles thiamine riboflavine panthoténate de calcium niacine biotine acide folique vit B 12 chlorure de choline Porcelet Porc en croissance Truie 100 10 100 40 0,1-0,5 0,3 0,6 80 10 100 40 0,1 0,1 0,1 40 10 100 40 0,1 0,1 0,6 10000 2000 20 1 5000 1000 10 0,5 5000 1000 10 0,5 1 4 1 3 1 3 10 10 0,1 0,5 0,03 800 8 10 0,05 0,5 0,02 500 10 10 0,1 0,5 0,02 500 11 en Tableau 7 : Recommandations moyennes de distribution d’aliment aux porcs charcutiers soumis à un plan de rationnement Poids vif (Kg) 6 10 16 20 25 30 Aliment (g/j) 180 500 770 1050 1250 1550 Poids vif (kg) 40 50 60 70 80 90 Aliment (g/j) 1900 2200 2500 2750 2900 3000 Tableau 8 : Exemple d’aliment pour porc premier âge 5 à 10 Kg Aliment % 40 16 10 20 12 2 0,5 0,5 Manioc Mais Sucre farine de poisson Tourteau d’arachide Poudre d’os calciné Sel Complément minéral et Vitamine Tableau 9 : Exemple d’aliment pour porc « croissance » 25 à 60 Kg Mais écrasé Sorgho Farine de manioc Farine basse de riz Son de blé Dréche de brasserie tourteau d’arachide Tourteau de soja Amandes de palmiste Mélasse Lévure Farine de sang Farine de poisson Poudre d’os Coquilles d’huîtres Sel Mélange minéral et vit. Oligo-éléments, vit Méthionine Lysine Composition Matières protéiques matières grasses Cellulose 1 44,5 20 10 2 14,5 30 20 10 3 67 4 42 10 1 5 5 1 5 5 2 16,9 4,5 2,2 6 50 15 18 10 5 26 10 10 10 8 9 10 14 5 10 9 10 8 1,5 0,2 0,6 1,25 0,65 0,5 1,46 0,45 0,5 1,5 0’4 0,5 0,5 0,2 0,1 0,5 0,1 0,5 0,1 0,5 0,1 16,8 3,2 2,3 17,0 4,0 5,2 17,2 6 ;5 6,4 17,1 4,5 6,8 11 9 8 9 10 2 16,9 4,9 2,2 12 Tableau 10 : Exemple d’aliment pour porc Finition Formules utilisant les issues de riz (en Kg pour 100Kg) Ingrédients Issues seules Farine de cônes Son de riz Mais Manioc sec Tourteau d’arachide Farine de poisson Poudre d’os vert Coquillages broyés Sel Concentré vitaminé Méthionine Issues + mais 60 30 Issues +manioc 40 30 18 5 2 1 1,5 0,5 150 40 30 15,5 10 2 1 1 0,5 150 50 7 2 1,5 1 0,5 150 Issues +mais+manioc 30 30 17,5 10 8 2 1 1 0,5 150 Tableau 11 : Exemple d’aliment pour porc Finition Formules utilisant le manioc sec en Kg pour 100 Kg Ingrédients Manioc seul Manioc + mais Manioc sec Mais farine de cônes Son de riz Tourteau d’arachide Farine de poisson Farine de sang Poudre d’os vert sel Concentré vitaminé méthionine 60 30 40 30 18 5 2 1 1,5 0,5 150 7 2 1,5 1 0,5 150 Manioc + issues Manioc + mais +Issues 40 30 30 30 17,5 15,5 10 10 8 2 2 1 1 1 1 0,5 0,5 150 150 50 Tableau 12 : Exemple d’aliment pour porc deuxième âge 10 à 25 Kg Maïs broyé Mil ou sorgho broyé Farine de manioc Son de mil Son de blé Drèches de brasserie Farine basse de riz Tourteau d’arachide Tourteau de soja 50 Amandes de palmiste Mélasse Farine de viande Farine de sang Farine de poisson 1 40 20 11 13 2 15 15 30 6 12 7 2 8 3 4 62 30 19 5 5 15 5 3 13 6,5 20 3 5 5 33 6 7 23,5 20,5 30 13 14 8 12 8 21,5 7,5 17 12 8 5 17 10 8 4 18 10 8 11 18 6 8 8 35 Lait écrémé sec Sucre Poudre d’os Coquilles d’huîtres Sel minéral et vitamine Oligo-éléments, vitamines Méthionine Lysine Composition Matières protéiques Matières grasses Cellulose 5 1 3 19 5,7 3 3 5 2,5 15 1,5 3 18,7 4 2,6 18,9 4,5 2,6 1,45 0,65 0,50 1,60 0,40 0,50 1,50 0,45 0,50 1,40 0,55 0,50 1,20 0,80 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,25 0,15 0,30 0,20 0,33 0,22 0,30 0,25 0,30 0,20 19,8 4,4 2,7 19,6 4,9 3,2 19,2 7,2 5,9 19,1 6,9 5,4 19,4 7,2 4,7 BIBLIOGRAPHIE 1. http://www.refer.mg/madag_ct/rec/imvavet/contndx.htm 2. http://www.iav.ac.ma/veto/filveto/guides/repro/students/ouattara.pdf 3. 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