Ouvrir la porte à une meilleure santé mentale pour

Transcription

Ouvrir la porte à une meilleure santé mentale pour
GUIDE À L’INTENTION DES PARENTS ET DES TUTEURS
Ouvrir la
porte à une
meilleure
santé
mentale
pour votre
jeune
INTRODUCTION
Introduction
La maladie mentale touche un
jeune sur cinq au Canada et,
dans des cas plus graves, peut
mener à des pensées ou à des
comportements suicidaires.
Pour réussir à prendre soin de la
santé mentale de vos jeunes, vous
devez établir des relations
de soutien étroites et authentiques
avec eux et favoriser leur bien-être
psychologique. En cas de problème,
il importe de trouver rapidement
de l’aide.
Le présent guide a été conçu pour
aider les parents et les tuteurs à
établir et à renforcer ces liens ainsi
qu’à soutenir la santé mentale de
leurs jeunes.
Ouvrons la porte à une nouvelle
conversation sur la santé
mentale des jeunes.
2
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
SOMMAIRE
PAR OÙ
COMMENCER?
3
5
7
9
INTRODUCTION
LES FAITS À PROPOS DE
LA MALADIE MENTALE
CHEZ LES JEUNES
PRÉVENTION
13
16
20
SIGNES
AVANT-COUREURS
23
27
CE QU’IL FAUT FAIRE ET
NE PAS FAIRE LORSQUE
VOUS PARLEZ DU
SUICIDE
29
MYTHES SUR LE SUICIDE
CHEZ LES JEUNES
TROUVER
DE L’AIDE
APPRENEZ-EN
DAVANTAGE
JOIGNEZ-VOUS
À NOUS
PARLER AVEC
VOS JEUNES
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
3
LES FAITS À PROPOS DE LA MALADIE MENTALE CHEZ LES JEUNES
Les faits à propos de la
maladie mentale chez les jeunes
L’adolescence peut être une
période stressante pour les
parents. Souvent, les jeunes
semblent changer du jour
au lendemain pour passer
d’enfants souriants et aimables
à des étrangers difficiles. Lors
de l’adolescence, le cerveau
subit de nombreux changements, et votre adolescent peut être moins
apte à gérer ses émotions, à faire preuve de jugement et à maîtriser
ses envies.
La plupart du temps, il s’agit simplement d’une étape naturelle de la
croissance. Les jeunes sont à la recherche de leur identité personnelle.
Parfois, cependant, des signes peuvent indiquer quelque chose de plus
grave, comme le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité
(TDAH), l’anxiété ou la dépression. La maladie mentale peut empêcher
un jeune de bien réussir à l’école ou de se faire des amis et, dans
certains cas, peut mener à des idées suicidaires.
La bonne nouvelle, c’est que les problèmes de santé mentale et les
maladies mentales peuvent être traités.
Référence
www.esantementale.ca/Toronto/Mental-Health-and-Mental-Illness-in-Children-and-Youth-Fact-Sheet-for-Parents-and-Caregivers/index.php?m=article&ID=13037
4
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
LES FAITS À PROPOS DE LA MALADIE MENTALE CHEZ LES JEUNES
Sept statistiques que tous les
Canadiens devraient connaître
20
%
des jeunes au Canada
ont une maladie mentale
pouvant être diagnostiquée
(TDAH, anxiété,
dépression, etc.).1
173 000
jeunes tenteront
de s’enlever la vie
cette année.4
75 %
des enfants et des
jeunes qui ont un problème
de santé mentale ou une
maladie mentale ne
seront pas traités.2
Près de
90%
des personnes qui se suicident ont
une maladie mentale.5
Le suicide est la
PREMIÈRE
cause de mortalité
non accidentelle
chez les jeunes.3
Chaque année, nous perdons
762
jeunes canadiens en
raison du suicide. C’est
deux par jour.6
Trois fois plus de jeunes (de 15 à 24 ans) meurent en se suicidant
qu’en raison de toutes les formes de cancers réunies.7
Références
1. Risk Analytica/Commission de la santé mentale du Canada, Étude d’impact, 2011.
2.Waddell, C., Offord, D.R., Shepherd, C.A., Hua, J.M., McEwan, K., « Child Psychiatric Epidemiology and Canadian Public Policy-Making: The State of the Science and the Art of the
Possible », Canadian Journal of Psychiatry, vol. 47, no 9, 2002, p. 825-832.
3.Navaneelan, T., Statistique Canada, no 82-624-X au catalogue, Les taux de suicide : un aperçu, juillet 2012.
4. TB Eaton D.K., Kann L., Kinchen S., Shanklin S., Flint K.H., Hawkins J., et coll., « Youth risk behaviour surveillance - United States, 2011 », Morbidity and Mortality Weekly Report, CDC
Surveillance Summary, 2012, vol. 61, no 4. groupe d’âge : 15 à 19 ans, Statistique Canada, 2012.
5.Arsenault-Lapierre G., Kim C., Turecki G., BMC Psychiatry, vol. 4, no 37, 2004, DOI : 10.1186/1471-244X-4-37.
6.Statistique Canada, 2009. (10 à 29 ans)
7. Statistique Canada, analyse des données de 2003 à 2008.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
5
PRÉVENTION
Prévention
Bien que tout le monde puisse être aux prises avec
une maladie mentale, les jeunes sont plus vulnérables
parce qu’ils n’ont pas les avantages de la sagesse et de
l’expérience de vie.
Pour un parent, un des
éléments les plus
importants pour
favoriser la santé
mentale et prévenir
la maladie mentale
consiste à établir une
relation de soutien authentique et continue avec son
jeune. Vous pouvez influencer l’établissement d’une
telle relation par les choses que vous dites et que vous
faites ainsi que par l’environnement que vous créez
à la maison.
Références
www.jack.org/resources#parent (en anglais seulement)
www.parentingstrategies.net (en anglais seulement)
www.headspace.org.au/parents-and-carers/find-information/information-for-parents-and-carers (en anglais seulement)
www.suicideinfo.ca (en anglais seulement)
6
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
PRÉVENTION
Ce que vous pouvez faire
avant qu’il y ait un problème :
Montrez que vous tenez à vos jeunes et que vous les acceptez
comme ils sont.
Passez chaque jour du temps de qualité ensemble.
Tentez de manger ensemble quand c’est possible – les repas
sont de bons moments pour parler et écouter – et ne permettez
à personne d’envoyer des courriels ou des messages textes ou de
regarder la télévision pendant ces périodes.
Négociez des limites et des règles avec vos jeunes et
appliquez-les de façon constante.
Augmentez leur confiance en eux en appuyant la prise de bonnes
décisions, l’assertivité, les facultés d’adaptation et la persévérance.
Inculquez à vos jeunes un désir d’apprendre.
Accordez de l’importance à l’expression créatrice ainsi qu’à un bon
sens de l’humour et favorisez-les.
Aidez vos jeunes à se créer un plus grand réseau de soutien et à
établir des relations solides avec les autres : que ce soit en passant
du temps avec des amis ou en participant à des sports d’équipe ou à
d’autres activités.
FAIRE APPEL À
Vous devriez toujours
faire tout ce qui est
en votre pouvoir pour
communiquer ouvertement et directement
avec vos jeunes.
Cependant, vous
pourriez aussi envisager
de créer un ensemble
de signaux (p. ex.,
l’utilisation de
mots-codes ou d’un
courriel ou message
texte précis) que vos
jeunes pourront utiliser
pour vous informer
qu’ils veulent discuter
de quelque chose
d’important avec vous.
Joignez-vous à vos jeunes pour faire du bénévolat pour une cause
et aider les autres.
Soutenez leur spiritualité.
Encouragez-les à prendre soin d’un ou de plusieurs animaux.
Évitez de les mêler à des problèmes d’adultes.
Réglez les conflits en communiquant de façon ouverte et directe.
Utilisez les erreurs pour apprendre et continuez à aller de l’avant.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
7
PARLER AVEC VOS JEUNES
Parler avec
vos jeunes
Parler avec vos jeunes peut sembler déroutant, mais
il peut en être autrement. Plus vous vous confiez et
les traitez avec respect, plus ces moments peuvent
être enrichissants et instructifs – peu importe la
gravité de la discussion.
Conseils généraux :
Remarquez les commentaires qui vous
permettent d’entamer une conversation.
Prenez l’habitude de parler de ce qui
rend vos jeunes heureux ou de ce qui les
intéresse. Vous pouvez aussi participer
à des activités qu’ils aiment faire –
généralement, ils se confient davantage
pendant ces moments.
Demandez-leur comment ils se sentent
et tenez compte de leurs sentiments.
Posez des questions sans jugement qui
nécessitent de vraies réponses.
Écoutez (et écoutez vraiment) leurs
réponses.
Répondez à leurs questions directement
et honnêtement.
8
Donnez-leur toute votre attention.
Si le téléphone sonne ou si vous recevez
un courriel ou un message texte, ne
répondez pas.
Ne commencez pas tout de suite à leur
donner des solutions et des conseils.
Les jeunes testent souvent leurs parents,
en en disant juste assez pour obtenir
une réaction. Réagir trop tôt en tant
qu’« autorité » pourrait les faire hésiter à
en dire plus. Les pauses pourraient faire
en sorte qu’ils se confient davantage.
Ne jugez pas la souffrance d’une
personne ou ne la minimisez pas en disant
des choses comme « la vie est injuste » ou
« ça va passer ».
Si vous n’obtenez pas la réaction que
vous souhaitiez, prenez du recul et tentez
une autre approche.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
PARLER AVEC VOS JEUNES
Lorsque les choses deviennent plus difficiles :
Tenez toujours compte de leur opinion.
Continuez à être respectueux.
Faites tout ce qui est en votre possible pour
ne pas les mettre sur la défensive.
Ne le prenez pas de façon personnelle. Si on
vous parle de manière blessante, avec mépris,
sarcasme ou indifférence, tentez de ne pas
réagir avec colère. Rétablissez la communication avec eux et
réaffirmez votre amour et votre empathie à
leur égard.
Faites en sorte que la conversation demeure
sécuritaire pour tous.
RESTEZ
OUVERT
Remarquez et soulignez ce qu’ils font de positif
– ne portez pas toujours votre attention sur ce
qu’ils font incorrectement.
Souvenez-vous que travailler à résoudre un
conflit d’une manière qui répond aux besoins
de chacun pourrait vous rapprocher d’eux.
S’ils ne sont pas à l’aise de vous parler,
encouragez-les à consulter votre médecin
de famille ou à appeler Jeunesse J’écoute
(1-800-668-6868) afin qu’ils puissent parler
à un intervenant.
Références
www.ahaparenting.com/parenting-tools/communication/foolproof-strategies-talk (en anglais seulement)
www.ahaparenting.com/parenting-tools/communication/conversations-kids (en anglais seulement)
www.healthychildren.org/English/family-life/family-dynamics/communication-discipline/Pages/Talking-With-Your-Teen-Tips-For-Parents.aspx (en anglais seulement)
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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PARLER AVEC VOS JEUNES
Obstacles
potentiels
Des conversations intimes vous permettront de
mieux connaître vos jeunes et d’échanger des idées
et des réflexions.
Cependant, les jeunes hésitent parfois à parler à leurs
parents. Prenez en considération certaines choses que
vos jeunes pourraient penser avant de déterminer vos
actions, vos comportements ou vos réactions :
Je ne veux pas être jugé ou étiqueté.
Les jeunes sont étiquetés tous les jours.
Ils sont jugés en fonction de leur situation
générale, de ce qu’ils conduisent, de
ce qu’ils portent et de ce dont ils ont
l’air. Leur propre foyer est le dernier
endroit où ils veulent être jugés.
PENSENT-ILS?
À QUOI
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
PARLER AVEC VOS JEUNES
Je ne veux pas me disputer encore une fois.
Même dans les relations les plus saines, des personnes
qui s’aiment ne sont pas d’accord sur certaines choses.
Il est important que vous vous rappeliez que lorsqu’une
discussion se termine par des cris ou par le recours à
la force physique, vous avez déjà perdu votre autorité.
Lorsque vous vous efforcez de régler les conflits avec
respect, espoir, dignité et assurance, il y a de bonnes
chances pour que vos jeunes coopèrent avec vous.
Mes parents n’écoutent pas vraiment.
Les jeunes veulent avoir une conversation, mais cela
devient frustrant lorsqu’une personne écoute juste assez
longtemps pour tenter de résoudre le problème, d’offrir
des conseils ou de faire la morale. Lorsque vous écoutez
jusqu’à la fin, vous pouvez aider vos jeunes à régler le vrai
problème. C’est à ce moment que vous pouvez offrir des
conseils réalistes qui les aideront à trouver des solutions.
Mes parents vont s’énerver.
Vos jeunes vous aiment et pourraient ne pas vouloir
vous inquiéter. Écoutez toujours d’abord et gardez vos
inquiétudes pour plus tard, lorsque vos jeunes ne seront
pas présents.
Référence
http://www.cbn.com/family/parenting/eller_teentalk.aspx (en anglais seulement)
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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MYTHES SUR LE SUICIDE CHEZ LES JEUNES
Mythes sur le suicide
chez les jeunes
Le fait de distinguer les faits de la fiction peut vous aider à
mieux évaluer si vos jeunes risquent de tenter de se suicider.
Mythe
Seules les personnes « folles »
pensent à se suicider.
Les comportements et les
pensées suicidaires sont
observés chez des personnes de
tous les groupes d’âge et de tous
les horizons, notamment chez les
jeunes, qu’ils soient ou non aux
prises avec une maladie mentale.
Une personne pourrait avoir des
pensées suicidaires lorsqu’elle
vit une crise et ne peut voir
d’autres solutions.
Fait
Mythe
Le fait de parler du suicide
pourrait leur donner l’idée de
passer à l’acte.
Bien que la mort soit
un sujet difficile à aborder
pour de nombreuses personnes, il
est important d’en parler de façon
ouverte et honnête. Vous ne rendrez
pas vos jeunes suicidaires en parlant
du suicide. Une discussion ouverte
sur le suicide montre que vous vous
préoccupez du bien-être de vos
jeunes et que vous souhaitez les
aider. Il peut s’agir de la première
étape afin de faire en sorte qu’ils
obtiennent l’aide dont ils ont besoin.
Fait
Référence
Centre for Suicide Prevention – www.suicideinfo.ca/Library/AboutSuicide/YouthatRisk/InformationforParents.aspx (en anglais seulement)
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
MYTHES SUR LE SUICIDE CHEZ LES JEUNES
Mythe
Les pensées suicidaires sont
permanentes. Une fois qu’une
personne commence à penser
au suicide, ces pensées ne
disparaissent jamais.
Les pensées suicidaires
sont une réaction
temporaire à une situation qu’une
personne voit comme étant
insupportable. Vous pourrez, en
tant que parent ou tuteur, ou un
intervenant ou une autre personne
pourra les aider à voir leur situation
d’un autre point de vue et à
apprendre à s’adapter de
différentes façons.
Fait
Mythe
Un jeune suicidaire ne veut
qu’attirer l’attention et n’a pas
vraiment l’intention de
se suicider.
Les menaces de suicide
sont toujours préoccupantes
et nécessitent un suivi professionnel.
Il s’agit, au minimum, d’un signe
qu’un jeune doit apprendre à
mieux s’adapter.
Fait
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
13
MYTHES SUR LE SUICIDE CHEZ LES JEUNES
Mythe
Les jeunes suicidaires
souhaitent mourir.
Un jeune suicidaire
souffre et veut que cette
douleur s’arrête, mais il ne souhaite
pas nécessairement mourir. La
personne peut ne pas savoir
comment améliorer les choses ou
ne pas avoir l’énergie pour prendre
des mesures afin d’obtenir de l’aide.
Fait
Mythe
Une personne peut
apprendre à voir les signes
avant-coureurs. On observe souvent
chez les jeunes qui tentent de se
suicider des comportements,
des traits de personnalité ou des
circonstances de vie qui sont
associés à des gestes ou des pensées
suicidaires. Il faut remarquer ces
signes et y réagir en les considérant
comme un appel à l’aide.
Fait
Il y a
toujours
de l’espoir
14
La plupart des décès par
suicide ont lieu alors qu’il y
avait eu peu d’avertissements
ou aucun avertissement.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
SIGNES AVANT-COUREURS
Signes
avant-coureurs
C’est trop facile de penser
au suicide comme
étant une chose qui
n’arrive qu’aux autres.
Nous voulons croire
que les jeunes qui ont
des comportements ou
des pensées suicidaires
proviennent de familles
dysfonctionnelles ou qu’ils ont subi de la violence, de la négligence
ou de la maltraitance. Bien que ces facteurs puissent augmenter
le risque de suicide, il est important de comprendre que les
comportements et pensées suicidaires touchent tous les groupes
économiques, sociaux et ethniques. Personne n’est à l’abri.
Lorsque des personnes sont dépassées par les événements, que
ce soit en raison de situations stressantes de la vie, de problèmes
de santé mentale ou d’une maladie mentale, le suicide peut
sembler être une façon de remédier au problème. Les gens
peuvent avoir des idées suicidaires lorsqu’ils se sentent à l’écart
des autres ou incapables de surmonter leurs problèmes, ou
lorsqu’ils n’ont aucun espoir que leur situation va s’améliorer.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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SIGNES AVANT-COUREURS
VOTRE ENFANT
POURRAIT-IL
ÊTRE AUX
PRISES AVEC
UNE MALADIE
MENTALE?
Tous les jeunes sont
différents. Cependant,
il existe certains signes
avant-coureurs que
vous pouvez rechercher.
Utilisez la liste de
vérification pour vous
aider à déterminer et à
noter les changements
dans la façon dont vos
jeunes pensent ou
agissent.
Toutefois, souvenezvous que même si
vous remarquez un
ou plusieurs de ces
changements, cela ne
veut pas nécessairement
dire que vos jeunes ont
une maladie mentale.
Vous devriez par contre
envisager de leur parler
et d’obtenir une aide ou
un avis professionnel.
LISTE DE VÉRIFICATION, PARTIE 1
Se sent très malheureux, inquiet, coupable, seul,
triste ou en colère
Se sent impuissant, sans espoir ou rejeté
Se plaint qu’il est une mauvaise personne/ a une
image négative de lui-même
Se blâme pour des choses hors de
son contrôle
Veut souvent être seul/ a de la difficulté à
s’entendre avec ses amis
Est moins intéressé par des activités qu’il aimait
auparavant
A de la difficulté à se concentrer
Est souvent perdu dans ses pensées
A de la difficulté à relaxer ou à dormir
A des comportements agressifs, impulsifs ou
violents, ou se rebelle
Réagit fortement à des incidents
plutôt banals
Est préoccupé par la mort
La liste de verification ci-dessus n’est pas exhaustive – veuillez visiter les sites :
www.aqps.info/aider/reconnaitre-signes.html
www.suicideprevention.ca/preventing/warning-signs (en anglais seulement)
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
SIGNES AVANT-COUREURS
LISTE DE VÉRIFICATION, PARTIE 2
Ses résultats scolaires changent
Ses habitudes de sommeil ou ses habitudes
alimentaires changent
Son humeur change de façon importante et il
réagit souvent d’une façon qui semble exagérée
Sa consommation de drogue ou
d’alcool augmente
Il ne prend pas soin de son hygiène personnelle/
il se néglige
Il hésite à accepter les commentaires positifs
sur lui
SOUVENEZ-VOUS :
MÊME SI VOUS REMARQUEZ
UN OU PLUSIEURS DE CES
CHANGEMENTS, CELA NE
VEUT PAS DIRE QUE VOTRE
ENFANT OU VOTRE JEUNE A UN
PROBLÈME DE SANTÉ MENTALE.
Il affirme directement son désespoir en disant
des choses comme « je ne veux plus vivre » ou
« les gens seront mieux sans moi »
Il donne des biens auxquels il tient ou fait
un testament
Il reprend contact avec de vieux amis ou des
membres de sa famille élargie comme s’il voulait
leur dire au revoir
Il a déjà essayé de se suicider
Il devient soudainement jovial après
une période de dépression (peut vouloir dire
que le jeune a déjà décidé d’échapper à
ses problèmes en se suicidant)
FAITES
CONFIANCE
à votre
intuition.
Personne ne
connaît mieux
votre enfant
ou votre jeune
que vous.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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SIGNES AVANT-COUREURS
En plus des changements de la liste de vérification,
vous devriez aussi prendre en note les changements
physiques qui pourraient laisser entrevoir un problème.
un manque
d’énergie
Les problèmes de
santé mentale ou la
maladie mentale peuvent
aussi mener à des
changements
physiques
des maux de tête,
de ventre ou de cou,
ou des douleurs
générales
Références
www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/mental_health
www.suicideprevention.ca/about-suicide/warning-signs/ (en anglais seulement)
www.suicideinfo.ca (en anglais seulement)
18
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
un excès soudain d’énergie ou des tics nerveux
comme se ronger les
ongles, jouer avec ses
cheveux ou sucer
son pouce
CE QU’IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE LORSQUE VOUS PARLEZ DU SUICIDE
Ce qu’il faut faire et ne pas faire
lorsque vous parlez du suicide
Il peut être difficile
de parler du suicide
à vos jeunes, mais
cela peut les aider
à se sentir moins
seuls et peut faire
en sorte que cela
soit plus facile pour
eux d’accepter de l’aide. Si vous avez remarqué chez
votre jeune un type de comportement qui correspond
à certains des signes avant-coureurs mentionnés
ci-dessus, allez-y doucement. Il est important de ne pas
attaquer la personne, parce qu’elle pourrait être sur la
défensive. Mais il est également crucial d’être direct,
alors assurez-vous d’être prêt.
Si un jeune en situation de crise vous demande de lui promettre que
vous ne direz rien, évitez de le faire ou soyez prêt à rompre votre promesse.
Bien qu’il puisse d’abord être blessé et en colère, il est plus important de
sauver sa vie.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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CE QU’IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE LORSQUE VOUS PARLEZ DU SUICIDE
À FAIRE
Mentionnez les changements
que vous avez remarqués
dans son comportement, par
exemple : « J’ai remarqué que tu
passais beaucoup de temps seul
ces derniers temps; est-ce que
quelque chose t’embête? »
Rappelez-lui que vous vous
souciez de son bien-être. Les
personnes suicidaires ont souvent
peur d’être un fardeau, il est donc
important de leur dire que vous les
aimez et que vous souhaitez les
aider à résoudre leurs problèmes.
Soyez direct. Demandez à la
personne si elle envisage de
se suicider (« Penses-tu à te
faire du mal ou à te tuer? »).
Si la réponse est oui, cherchez à
savoir si elle a un plan (« Comment
prévois-tu le faire? », « As-tu
prévu un moment pour le
faire? »). Obtenir les réponses à
ces questions peut vous aider à
évaluer l’état d’esprit du jeune et
à lui fournir l’aide nécessaire. Plus
le plan de la personne est détaillé,
plus le risque est élevé.
20
Restez calme. Même s’il se peut
que vous soyez sous le choc et
dépassé, le fait de demeurer calme
permettra de vous assurer que la
personne est le plus à l’aise possible
de vous demander de l’aide.
Soyez prêt à AGIR. Si votre
jeune vous dit qu’il a des idées
suicidaires, n’ayez pas peur de
lui fournir immédiatement l’aide
dont il a besoin. Composez le 911
ou rendez-vous à l’urgence de
l’hôpital le plus près. Ne le laissez
pas seul et faites en sorte qu’il n’ait
pas accès à des armes à feu, à des
médicaments ou à d’autres moyens
lui permettant de se suicider.
Communiquez votre amour et
votre soutien. Dites à votre jeune
que les choses peuvent s’améliorer
et que vous le soutiendrez afin qu’il
obtienne de l’aide et un avenir plus
heureux – peu importe le temps
que cela prendra.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
CE QU’IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE LORSQUE VOUS PARLEZ DU SUICIDE
À NE PAS FAIRE
Ne le jugez pas. Laissez le jeune
parler et tentez de ne pas l’interrompre
ni d’exprimer de la déception.
N’essayez pas de rompre tous
les silences de la conversation;
les pauses pourraient faire en sorte
que votre jeune se confie davantage.
Ne minimisez pas sa souffrance
en disant des choses comme « la vie
est injuste » ou « ça va passer ».
N’essayez pas de jouer au héros.
Vous n’êtes pas un professionnel, et il
est important que la personne reçoive
le bon soutien. Vous ne voulez pas vous
placer dans une situation dangereuse
ni aggraver la situation auprès de la
personne suicidaire. De plus, vous ne
devez jamais tenter d’enlever une
arme des mains d’une personne.
NE
JUGEZ
PAS
Références
www.jack.org/resources#parent (en anglais seulement)
www.jasonfoundation.com/prp/what-a-parent-can-do/dos-and-donts/ (en anglais seulement)
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
21
TROUVER DE L’AIDE
Trouver de l’aide
Si votre jeune ou vous-même avez besoin d’une
aide immédiate – composez le 911 ou rendez-vous
immédiatement au service d’urgence le plus près.
SOUTIEN EN CAS DE CRISE
ommuniquez avec un centre
C
de crise – visitez www.partnersformh.ca/liens-etressources/o-trouver-de-l-aide/les-centres-de-criseau-canada-par-region/
ommuniquez avec Jeunesse,
C
J’écoute (1-800-668-6868 ou en ligne à
www.jeunessejecoute.ca)
ommuniquez avec Tel-Jeunes à
C
www.teljeunes.com/informe-toi/
sante-mentale
AUTRES SERVICES IMMÉDIATS
omposez le 211 en ColombieC
Britannique, en Alberta (Calgary,
Edmonton), en Ontario ou au Québec
Visitez www.esantementale.ca
ommuniquez avec la clinique ou
C
l’hôpital offrant des services en santé
mentale près de chez vous
ommuniquez avec la section locale de
C
l’Association canadienne pour la santé
mentale : www.cmha.ca/fr/
isitez www.kidsmentalhealth.ca pour
V
obtenir une liste des centres de santé
mentale pour enfants en Ontario
22
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
TROUVER DE L’AIDE
Ressources supplémentaires
Votre médecin de famille : La consultation de
votre médecin de famille est un bon point de
départ. Ce dernier pourra vous aider à trouver
l’aide professionnelle qui vous convient. En vous
préparant pour cette rencontre, vous en tirerez
profit au maximum : www.mayoclinic.org/diseasesconditions/mental-illness/basics/preparing-for-yourappointment/con-20033813 (en anglais seulement).
Un psychiatre : Votre médecin de famille pourrait
vous aiguiller vers un psychiatre. Ce docteur
spécialement formé dans le diagnostic et le
traitement des maladies mentales peut avoir recours
à la médication, à la psychothérapie
(ou « thérapie par la parole ») ou à une combinaison
des deux méthodes.
Un psychologue : Un psychologue détient un
diplôme universitaire, mais non un doctorat
en médecine. Il ne peut donc pas prescrire de
médicaments. Pour vous soigner, il aura recours à
diverses autres méthodes, dont le counseling. Il n’est
pas nécessaire d’obtenir une recommandation d’un
médecin généraliste pour consulter un psychologue.
Un intervenant ou un psychothérapeute :
Un intervenant ou un psychothérapeute détient
un diplôme d’études supérieures ou a suivi des
études postsecondaires spécialisées lui permettant
d’entrer en relation avec une personne de façon
professionnelle pour aider à effectuer un changement
positif et pour stabiliser ou améliorer le bien-être.
La psychothérapie aide la personne à prendre des
décisions, à s’adapter à une situation de crise,
à faire des prises de conscience, à résoudre ses
conflits intérieurs ou à améliorer ses relations avec
les autres. Il n’est pas nécessaire d’obtenir une
recommandation pour consulter un intervenant ou
un psychothérapeute.
Un travailleur social inscrit : Les travailleurs
sociaux inscrits ont suivi des études postsecondaires
spécialisées et doivent participer à un programme
continu d’apprentissage professionnel et de
perfectionnement des compétences afin de répondre
aux exigences de l’organisme de réglementation de
leur profession. Ils peuvent fournir des services de
counseling, de psychothérapie, de réadaptation ou
d’évaluation. Ils peuvent aussi diriger les clients vers
les services appropriés.
Un infirmier ou une infirmière psychiatrique
ou spécialisé en santé mentale : Les infirmiers
et infirmières psychiatriques offrent des services
de counseling, de gestion de cas, d’intervention en
cas de crise, d’éducation, de pharmacothérapie,
d’évaluation biopsychosociale et de planification des
soins. Ils œuvrent dans des centres de traitement avec
hospitalisation, des lignes d’écoute téléphonique ou
dans la communauté. La formation qu’ils ont suivie
varie d’un certificat en soins psychiatriques ou en
soins de santé mentale à un diplôme universitaire
dans un domaine connexe.
Un groupe d’entraide ou de soutien par les pairs :
Les groupes d’entraide ou de soutien par les pairs
rassemblent des gens qui ont un vécu semblable et
offrent ainsi un soutien mutuel. Pour bon nombre
de personnes qui vivent avec un problème de santé
mentale, ces groupes contribuent de manière
importante à leur rétablissement.
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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TROUVER DE L’AIDE
Obtenir de l’aide
pour vous-même
Le fait de savoir que votre
jeune a des pensées ou
des comportements
suicidaires peut être
extrêmement difficile.
Vous pourriez vous sentir
jugé ou blâmé pour ce
que vit votre jeune. Évitez de céder à la tentation de vous
critiquer ou de vous blâmer. Concentrez-vous plutôt sur
ce que vous devez faire pour fournir à votre jeune l’aide
dont il a besoin.
Il est aussi crucial que vous obteniez du soutien pour
vous-même pendant cette période – créez un réseau
de personnes à qui vous pouvez parler au sujet de vos
émotions, comme des amis, des membres de votre
famille, un conseiller spirituel ou n’importe quelle autre
personne qui peut vous écouter et vous aider.
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
TROUVER DE L’AIDE
VOUS
N’AVEZ PAS
À TRAVERSER
CETTE ÉPREUVE
SEUL
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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APPRENEZ-EN DAVANTAGE
Apprenez-en davantage
Voici certains programmes et certaines ressources et initiatives utiles :
Pour les parents/ tuteurs
Anxiety BC
www.anxietybc.com/parent/start.php (en anglais
seulement)
Association canadienne pour la santé mentale
www.cmha.ca/mental-health/mental-health-brochures/
(en anglais seulement)
www.cmha.ca/highschool/parentsH.htm
(en anglais seulement)
Association québécoise de prévention du suicide
www.aqps.info/aider/aider-proche.html
Avantdecraquer.com
www.avantdecraquer.com
Société canadienne de pédiatrie
www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/mental_health
The Jack Project
www.jack.org/resources#parent (en anglais seulement)
Teen Mental Health
www.teenmentalhealth.org (en anglais seulement)
Revivre
www.revivre.org/temp.php?data=16
Livres
It’s Nobody’s Fault: New Hope and Help for Difficult
Children and Their Parents, de Harold Koplewicz
Vidéos
www.suicidology.org/resources-recommended-videos
(en anglais seulement)
www.sptsusa.org/parents/video/spts_parent_video.html
(en anglais seulement)
esantementale.ca
www.esantementale.ca
Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
www.camh.ca/fr/hospital/health_information/for_parents/
Pages/default.aspx
Centre for Suicide Prevention
www.suicideinfo.ca/Library/AboutSuicide/YouthatRisk/
InformationforParents.aspx (en anglais seulement)
Santé mentale pour enfants Ontario
www.kidsmentalhealth.ca/parents/introduction.php
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
Soyez
ouvert à
apprendre
APPRENEZ-EN DAVANTAGE
Pour les jeunes
Bluewave Foundation
www.bluewavebc.com/ (en anglais seulement)
Magazine MaSanté
www.yoomagazine.net/?lang=fr
Ressources pour les enfants et les adolescents –
Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
www.camh.ca/en/hospital/health_information/for_children_youth/Pages/default.aspx (en anglais seulement)
Tel-Jeunes
www.teljeunes.com/accueil
Santé mentale pour enfants Ontario
www.kidsmentalhealth.ca/children_youth/introduction.php
Intervention aux premiers stades de psychose
www.earlypsychosis.ca (en anglais seulement)
esantementale.ca
www.esantementale.ca
Your Life Counts
www.yourlifecounts.org
Your Life Your Voice
www.yourlifeyourvoice.org (en anglais seulement)
Youth in BC
www.youthinbc.com (en anglais seulement)
Centre de ressources sur la santé mentale Kelty
www.keltymentalhealth.ca/cc/fr
Jeunesse, J’écoute (jeunessejecoute.ca)
www.jeunessejecoute.ca/Teens/Home.aspx?lang=fr-ca
Ligne d’aide sur la santé mentale
www.mentalhealthhelpline.ca/Accueil/Index
Xperiment.ca
www.xperiment.ca/begin.html (en anglais seulement)
Vita-jeunesse.ca
www.youthrive.ca/fr
Réseau ado
www.reseauado.on.ca/fr/home
Youthspace.ca
www.youthspace.ca (en anglais seulement)
mind check
www.mindcheck.ca (en anglais seulement)
mindyourmind
www.mindyourmind.ca (en anglais seulement)
PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
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JOIGNEZ-VOUS À NOUS
Joignez-vous à nous et soyez
un vecteur de changement
Partenaires pour la santé mentale est un organisme national sans
but lucratif accrédité par le Programme de normes d’Imagine
Canada qui vise à améliorer la santé mentale au Canada en
mobilisant et en faisant participer les Canadiens afin de susciter
des changements fondamentaux entraînant :
• une plus grande sensibilisation et une attention
accrue concernant sa propre santé mentale;
• une meilleure compréhension, une plus
grande acceptation et un plus grand soutien
à l’égard des personnes qui sont aux prises
avec un problème de santé mentale ou une
maladie mentale;
• un accès accru aux services, au traitement et
au soutien en matière de santé mentale;
• de meilleures politiques en milieu de travail;
• plus de financement pour les programmes
et les services.
Apprenez-en davantage à www.partenairespourlasm.ca / Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance 845551605RR0001
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PRÉSENT POUR TOI: OUVRIR LA PORTE À UNE MEILLEURE SANTÉ MENTALE POUR VOTRE JEUNE
JOIGNEZ-VOUS À NOUS
Contribuez au changement avec la campagne
Présent pour toi
Nombreuses sont les mesures que vous pouvez prendre pour
soutenir la santé mentale des enfants et des jeunes au Canada.
En voici quelques unes :
Faites la
promotion de
la campagne
et échangez
avec d’autres
parents à
l’aide de
la trousse
communautaire.
Racontez
votre histoire
ou votre
expérience.
Faites un
don ou
organisez une
activité de
financement.
Tout cela
plus
encore
être
fait at
à www.présentpourtoi.ca.
All ofetthis
and
morepeut
can be
done
www.rightbyyou.ca
Merci à nos commanditaires fondateurs :
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29
Merci de
nous aider
à créer un
changement.
Communiquez avec nous
Nous pouvons aussi vous aider en vous fournissant
des renseignements ou des documents supplémentaires.
[email protected]
facebook.com/partnersformh
@PartenairesPLSM, #Présentpourtoi