Centre de PMA St Michel (Toulon) Témoignages de mamans
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Centre de PMA St Michel (Toulon) Témoignages de mamans
Centre de PMA St Michel (Toulon) Témoignages de mamans Madame D. Après avoir été suivi pendant plusieurs années dans une métropole et après plusieurs échecs, nous avons été dirigés vers l'adoption.......... Après plusieurs mois de réflexion nous avons vu un article sur Var Matin pour le premier Noël des bébés d'AMP, et nous avons de suite senti que c'était une équipe soudée et humaine, pas d'attente pour les rendez-vous. Ce n’était pas "l'usine" : tout a été plus facile que la première expérience. Nous avons fait notre première FIV dans le centre en octobre, notre bonheur est arrivé neuf mois plus tard. Notre puce a maintenant 6 ans et nous remercions tout les jours le centre de nous avoir donner la joie d’être parents. Madame V. Tout commence par une grossesse qui ne vient pas. Des médecins qui vous disent que le problème est psychologique et qu’il faut être patient. Mais pour nous, la patience ne suffisait pas, il fallait recourir à la PMA. Mais cela nous l’avons su un an après. Notre première rencontre avec le Dr Boschet date de 2001. Nous commencions ce parcours avec joie, au début, car nous ne savions pas qu’il nous faudrait attendre encore 2 ans avant d’obtenir une grossesse. Tout d’abord, il y a des piqûres d’hormones pendant 20 jours avec prises de sang pour contrôler tout ça. Puis, enfin le Dr vous informe que les ovocytes ont une bonne taille et que la ponction aura lieu dans les jours suivants. Une fois la ponction effectuée sous anesthésie générale, les ovocytes étaient transférés dans un centre régional pour effectuer la fécondation in vitro. Deux jours après, nous nous déplacions pour effectuer le transfert des embryons. Ensuite viennent les 2 semaines d’attente et au bout la prise de sang pour savoir si vous être enceinte. Mais vous savez que vous ne l’êtes pas car vos règles sont arrivées un jour avant. Cela nous l’avons fait 3 fois, avec intercalés des transferts d’embryons congelés. Et enfin, en juillet 2002, après cinq transferts, nous allons au laboratoire chercher les analyses de sang et la biologiste nous dit « Le test de grossesse. Oui il est bien positif ». Deux semaines plus tard, le Dr Boschet nous confirmait une grossesse gémellaire. Tout se passait bien, jusqu’à ce qu’une complication oblige les médecins à m’hospitaliser pendant 3 semaines au 7ème mois de la grossesse. Et finalement, au bout de 8 mois, un seul des deux jumeaux naquit, le 2ème était mort‐né. Mais, nous n’allions pas nous arrêter sur ce demi‐échec, ou cette demi‐victoire. 9 mois, après l’accouchement, nous recommencions le cycle, mais cette fois‐ci, le centre de PMA de Toulon avait ouvert ses portes, plus besoin de se déplacer. Nous avons donc recommencé, les cycles d’euphorie à chaque début de stimulation et de déception lorsque le test de grossesse était négatif. A la cinquième et dernière ponction remboursée par la sécurité sociale, la biologiste nous annonce : « Il n’y a qu’un seul embryon, mais il est magnifique ». Nous faisons le transfert et attendons les 2 semaines avant de faire la prise de sang. Nous allons chercher les résultats et repartons avec l’enveloppe que nous ouvrons, mais n’osant pas espérer en voyant les résultats, nous retournons au laboratoire pour demander confirmation que le résultat est positif. On nous répond : « Oui c’est positif. C’est une bonne nouvelle ? ». Bien sûr que c’était une bonne nouvelle, mais pour cette deuxième grossesse nous avions patienté un an et demi. Nous avons maintenant deux beaux enfants qui savent qu’ils n’ont pas été conçus comme la plupart des autres enfants. Madame M. Dès leur plus jeune âge, les petites filles jouent à « la maman ». Parce que c’est ainsi que cela doit être dans notre société. Une femme devient forcément maman. Parce que c’est la chose la plus naturelle du monde … Sauf pour moi ! Et oui, lorsque j’ai décidé de devenir maman … rien ! Impossible de tomber enceinte. Au bout d’un an, toujours rien. Et c’est long, un an, quand on espère. J’ai donc consulté, fait tous les examens mais rien d’anormal. C’est presque pire ! Pourquoi moi ? On a l’impression que l’on n’est pas une femme. On se sent punie. Le désir d’enfant devient une obsession. On se découvre un radar interne qui détecte toutes les femmes enceintes – qu’est –ce qu’il y en a ! - et on ne voit plus qu’elles, on les envie et on souffre. C’est tout ça l’infertilité… Mais malgré tout ça, nous avons eu de la chance. J’ai été prise en charge par le Dr Marie AIGUIERGIORDANO à Hyères et par le laboratoire d’AMP de Toulon et nous avons fait une FIV. Ce fut une véritable chance de pouvoir être suivie sur son lieu de vie, aux heures qui me convenaient. Autour de nous, on ne comprenait pas que nous n’allions pas à Marseille. « la Conception » !! C’est quand même ce qu’il y a de mieux ! Vous devriez y aller ». Et non, nous n’y sommes pas allés, nous n’y avons même jamais mis les pieds. Pour nous, ce qu’il y avait de mieux c’est d’être près de la maison. Il faut savoir qu’une FIV, c’est d’abord un mois d’hyperstimulation ovarienne. La journée commence par une prise de sang, puis un contrôle sous échographie est nécessaire pour surveiller l’évolution des ovocytes. C’est ensuite le déclenchement de l’ovulation puis la ponction sous anesthésie générale. Quelques jours après vient enfin le moment tant attendu, porteur de tant d’espoir : le transfert. Cette période est donc terriblement fatigante et stressante d’autant qu’il faut la concilier avec la vie professionnelle. Aller à Marseille me paraissait une épreuve supplémentaire. Mais au-delà de l’aspect géographique, nous avons découvert à l’AMP de Toulon une équipe formidable. Le Dr AIGUIER-GIORDANO s’est battue à nos cotés durant ces années, compétente et professionnelle mais surtout toujours disponible y compris le week-end et les jours fériés pour répondre à une question, soulager une angoisse ou simplement écouter. Lorsque nous allions au labo d’AMP de Toulon (pour le transfert et la ponction) , nous avons toujours été accueillis par le sourire du Dr SERTHELON. Elle nous connaissait, nous rassurait et dans ces moments, c’est plus qu’important. Nous nous sentions compris, écoutés, considérés. Nous n’avons jamais eu l’impression de n’être qu’un dossier parmi d’autres. Un autre point important : la politique du Dr SERTHELON est de ne congeler que les embryons qu’elles jugent « viables » c'est-à-dire susceptibles de supporter le processus de « congélation ». Elle en choisit parfois peu et c’est bien frustrant. Mais au moins, après un mois de stimulation, tous nos embryons congelés ont toujours pu être transférés. Durant ces années d’espoir, de souffrance (physique et morale), de déception, de découragement, nous nous sommes sentis aidés, épaulés et nous avons toujours gardé confiance grâce à la gentillesse et la disponibilité de l’équipe. Tous ces aspects ont contribué à la réussite de notre projet car 3 FIV, 2 fausse-couches et 5 transferts d’embryons plus tard, nous avons donné naissance, pour notre plus grand bonheur, à une magnifique petite fille de 3,2kg. Et la vie nous a fait un autre cadeau puisque 9 mois plus tard est arrivée sans crier gare et de la façon la plus naturelle du monde – et à notre plus grande surprise – une autre petite fille. Nous sommes donc les parents comblés de deux adorables fillettes. Alors merci l’AMP de Toulon !