Pratique des IVG sous anesthésie locale
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Pratique des IVG sous anesthésie locale
Pratique des IVG sous anesthésie locale 25 ans d’expérience annécienne Intérêt de l’AL Les complications sont moindres : - Le risque anesthésique est proche de 0 (et < à l’AG) - Le risque lié à l’aspiration est < à celui de l’AG (ANAES 2001) : * moins d’hémorragies utérines (RR 0.59) * moins de perforations utérines (RR 0.45) * moins d’hémorragies intra abdominales (RR 0.12) * moins de blessures cervicales (RR 0.34) L’AL ne nécessite pas de bilan préopératoire Un repos d’une heure est suffisant Le coût est moindre Prémédication (1) Dilatateurs médicamenteux utilisés systématiquement 2 possibilités : - MISOPROSTOL 200 µg sublingual : 2 cp. 3-4h avant - MIFEPRISTONE 200 mg per os : 1 cp. 36-48h avant Prémédication (2) Nous proposons systématiquement : - Une benzodiazépine (ALPRAZOLAM 0.25) : * 1 cp. la veille au soir * 1 cp. le matin du rendez-vous - Un antalgique une heure avant * PARACETAMOL 1 g * ou IBUPROFENE 400 mg Il n’est pas souhaitable que la patiente soit à jeun. Accompagnement et environnement Une infirmière reste auprès de la femme pendant l’aspiration, lui « donne la main » et peut parler avec elle Nous ne pratiquons pas dans un bloc opératoire, mais dans une pièce dédiée du service Matériel (1) Les aiguilles Matériel (2) Les produits : - LIDOCAÏNE 1% 10 cc - ou mélange 50/50 avec LIDOCAÏNE adrénalinée 1% Techniques d’injection (1) Bloc para cervical Techniques d’injection (2) Anesthésie intra cervicale Certaines équipes associent les deux Il est nécessaire d’attendre 2-3 minutes pour une bonne analgésie Post IVG immédiat Glace sur le bas-ventre (à la demande) MISOPROSTOL 200 µg : 2 cp. sublinguaux (rôle hémostatique), non systématique Antalgiques