Tunis : Hakim Ben Hammouda rencontre les banquiers
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Tunis : Hakim Ben Hammouda rencontre les banquiers
Tunis : Hakim banquiers Ben Hammouda rencontre les Par l’économiste maghrébin « Je suis là en tant qu’ami d’autant plus que je connais nombre d’entre vous et aussi pour mieux comprendre les enjeux, les défis et les difficultés du secteur bancaire, étant moi-même comme vous le savez un banquier au service du développement», c’est ce qu’a notamment déclaré d’emblée Hakim Ben Hamouda, ministre de l’Economie et des finances, lors du déjeuner débat organisé par l’Economiste maghrébin, aujourd’hui à Tunis et réunissant les dirigeants des banques . Et le ministre d’être bien servi surtout en matière de difficultés. Le secteur bancaire dans tous ses états dira-t-on. Tout a été passé en revue ou presque : l’investissement, la formation, les impôts sur les revenus des sociétés off shore, les lois fiscales, les entreprises en difficulté, la lenteur de la justice, le TMM et le taux effectif global, la gestion des biens confisqués…et principalement les conditions les plus à même, trois ans après, de relancer l’investissement pour le développement régional et l’emploi, priorité des priorités, dira le ministre L’ambiance était conviviale, le débat franc et direct et tout le monde en redemande, tant les questions liées au secteur étaient nombreuses tout comme d’ailleurs les propositions de solutions et autres idées susceptibles de booster l’activité bancaire en particulier et l’activité économique en général. « C’est la première fois depuis trois ans que nous rencontrons le ministre » a relevé un banquier. Et Ben Hamouda de promettre qu’il y aura dorénavant une rencontre quasi mensuelle. La prochaine a-t-il encore souligné pourrait avoir lieu en présence du chef du gouvernement Mehdi Jomaa. Par ailleurs et à la même occasion, nous apprenons, qu’après l’Algérie et le Maroc, le chef du gouvernement entreprendra une tournée dans les pays du Golfe justement pour relancer les relations économiques et surtout l’investissement si nécessaire au redressement et à la stabilisation de la situation dans le pays. Une condition parmi d’autres si importante pour relancer l’activité économique et œuvrer pour la réussite des prochaines élections et du processus de transition démocratique. M. Marrouki