La Suisse, Singapour et la Finlande en tête du classement global

Transcription

La Suisse, Singapour et la Finlande en tête du classement global
Oliver Cann, directeur adjoint, médias, tél. : +41 (0)79 799 3405 [email protected]
La Suisse, Singapour et la Finlande en tête du classement global de la compétitivité
2012 qui révèle de profondes fractures
•
•
•
•
•
L'écart de compétitivité s'accroît entre les pays européens
Les États-Unis restent le moteur de l'innovation mondiale malgré une baisse dans le classement
général
La République populaire de Chine accroît sa compétitivité au sein des grands marchés émergents
tandis que l'Inde et la Russie reculent
Téléchargez l'intégralité du Rapport avec les profils des 144 économies, les principales conclusions,
le classement, etc., à l’adresse http://www.weforum.org/gcr
Visionnez la présentation des résultats par les coauteurs
Genève, Suisse, le 5 septembre 2012 – Pour la quatrième année consécutive, la Suisse arrive en tête du
classement établi par le Rapport Global sur la Compétitivité, dont l’édition 2012-2013 est publiée aujourd'hui
par le World Economic Forum. Singapour conserve sa deuxième place devant la Finlande qui dépasse la
Suède (4e). Ces pays ainsi que ceux d'Europe du nord et d'Europe occidentale dominent le top 10 avec les
Pays-Bas (5e), l'Allemagne (6e) et le Royaume-Uni (8e). Les États-Unis (7e), Hong Kong (RAS) (9e) et le
Japon (10e) complètent le classement des 10 économies les plus compétitives.
Le rapport indique que la Suisse et les pays de l'Europe
du nord ont renforcé leur leadership depuis la crise de
2008. Par ailleurs, les pays d'Europe du sud comme le
Portugal (49e), l'Espagne (36e), l'Italie (42e) et en
particulier la Grèce (96e) continuent de souffrir d’un
manque de compétitivité en raison de leurs
déséquilibres macroéconomiques, de l’accès limité au
financement, de la rigidité de leurs marchés du travail et
d’une faible capacité à innover.
Top 10
GCI 2012
GCI 2011
Rang
Rang
Suisse
1
1
Singapour
2
2
Finlande
3
4
Suède
4
3
Pays-Bas
5
7
Même s’ils améliorent leur score, les États-Unis
Allemagne
6
6
continuent leur chute, pour la quatrième année
consécutive, passant de la cinquième à la septième
États-Unis
7
5
place. Outre les difficultés macroéconomiques
Royaume-Uni
8
10
croissantes, certains aspects de l'environnement
Hong Kong (RAS)
9
11
institutionnel américain continuent de nourrir les
Japon
10
9
inquiétudes des chefs d'entreprise, notamment le faible
degré de confiance accordé aux hommes politiques et
l'inefficacité du gouvernement. En revanche, le pays reste un moteur de l'innovation mondiale et ses
marchés fonctionnent efficacement.
Parmi les principaux marchés émergents – les BRICS – les performances sont très contrastées. Malgré une
chute de trois places dans le classement, la République populaire de Chine (29e) reste largement en tête du
groupe. Parmi les autres pays, seul le Brésil (48e) progresse tandis que l'Afrique du Sud (52e), l'Inde (59e)
et la Russie (67e) perdent encore des places dans le classement.
Téléchargez l'intégralité du classement global de compétitivité 2012
(en format PDF ou Excel)
Derrière Singapour, plusieurs économies asiatiques affichent d'excellents résultats à l'instar de Hong Kong,
du Japon (10e), de Taïwan (13e) et de la Corée du Sud (19e), toutes présentes dans le top 20.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le Qatar (11e) prend la tête de la région tandis que l'Arabie Saoudite
conserve sa place dans le top 20 (18e). Les Émirats arabes unis (24e) améliorent leurs performances alors
que le Koweït (37e) enregistre une légère baisse. Le Maroc (70e) et la Jordanie (63e) progressent
légèrement. En Afrique subsaharienne, l'Afrique du Sud (52e) et l'île Maurice (54e) figurent dans la première
moitié du classement. Pourtant, la plupart des pays de la région doivent poursuivre leurs efforts à tous les
niveaux pour améliorer leur compétitivité.
En Amérique latine, le Chili (33e) reste le premier de la classe et certains pays voient leur compétitivité
s'améliorer comme le Panama (40e), le Brésil (48e), le Mexique (53e) et le Pérou (61e). Lisez les principales
conclusions du Rapport ici.
« Les divisions persistantes en termes de compétitivité au sein des régions, notamment en Europe, sont en
partie à l'origine des difficultés que nous connaissons actuellement, et cela met en péril notre prospérité. » a
affirmé Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du World Economic Forum. « Nous encourageons les
gouvernements à agir avec fermeté en adoptant des mesures à long terme, afin d'améliorer la compétitivité
et remettre le monde sur le chemin de la croissance durable. »
Et Xavier Sala-i-Martin, professeur d'économie à la Columbia University (États-Unis) d’ajouter : « L'Indice
Global de Compétitivité offre un aperçu des tendances à long terme qui définissent la compétitivité des
économies mondiales. Vu sous cet angle, nous pensons qu'il offre un aperçu utile des principaux secteurs
dans lesquels les pays doivent agir s'ils souhaitent optimiser la productivité qui déterminera leur avenir
économique. »
Notes aux rédacteurs en chef
Définissant la compétitivité en tant qu'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui
déterminent le niveau de productivité d'un pays, le classement du GCI est basé sur plus de 100 indicateurs
organisés en 12 catégories, les piliers de compétitivité, qui permettent de dresser un portrait de la
compétitivité d'un pays.
Lisez le Rapport Global sur la Compétitivité 2012-2013 sur http://www.weforum.org/gcr
Devenez un fan du Forum sur Facebook sur http://wef.ch/facebook
Suivez le Forum sur Twitter sur http://wef.ch/twitter et http://wef.ch/livetweet
Lisez le blog du Forum sur http://wef.ch/blog
Découvrez les prochaines manifestations du Forum sur http://wef.ch/events
Abonnez-vous aux communiqués de presse du Forum sur http://wef.ch/news
Organisation internationale indépendante soucieuse d'améliorer l'état du monde, le World Economic Forum invite les grands décideurs
de la planète à conclure des partenariats pour mettre au point des programmes d'action sectoriels, régionaux et mondiaux.
Fondation impartiale et à but non lucratif créée en 1971, le World Economic Forum, dont le siège est à Genève, en Suisse, ne défend
aucun intérêt politique, partisan ni national (http://www.weforum.org).