Fonds Harbour - CI Investments
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Commentaire sur les marchés Deuxième trimestre 2015 Fonds Harbour Catégorie de société d'actions mondiales Harbour Les marchés financiers mondiaux ont encore une fois été assaillis par des macro-événements alors que le deuxième trimestre tirait à sa fin. La Grèce et ses cinq années de tragédie budgétaire sont revenues sous les projecteurs et, bien qu’elle ne soit pas entièrement négligeable, la nation grecque d’environ 11 millions de personnes a une économie dont la taille est similaire à celle de l ’Oregon — au 25e rang des États des États-Unis pour l’importance de son PIB. La bonne nouvelle, c’est que l’économie de la zone euro a poursuivi sa progression malgré les problèmes de la Grèce et a vu récemment les prévisions de son PIB pour 2015 révisées à la hausse, à 1,5 % — ce n’est pas une vitesse d’évasion, mais elle va certainement dans la bonne direction notamment grâce aux faibles prix du pétrole, à l’affaiblissement de la devise et aux mesures de stimulation de la banque centrale, qui sont tous des facteurs qui demeurent fermement en place. Mais c’est peut-être la Chine qui était le véritable éléphant dans la pièce à la fin du trimestre. Après qu’une spéculation stupéfiante a induit une avance de plus de 150 % sur la bourse de Shanghai par rapport à ses niveaux planchers de 2014, la vapeur s ’est rapidement échappée ces dernières semaines de ce qui ne peut être décrit autrement qu’une bulle. La chute d’environ 30 % de l’indice composé de Shanghai a créé un sentiment de panique chez les investisseurs et spéculateurs chinois. Bien que le gouvernement chinois ait tenté d’adopter un style similaire à la réaction « tout ce qu’il faut » de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne devant les répercussions, le recul du marché présage quelque chose de plus préoccupant – un ralentissement de ce qui est maintenant la plus importante économie du monde. Avec une pareille menace imminente, les autorités chinoises garderont certainement le pied sur la pédale du stimulus pendant les prochains mois. Ces macro-événements ont entraîné des rendements extrêmement tempérés sinon relativement négatifs du marché boursier pour le trimestre qui vient de finir et, tandis que tant le Fonds Harbour que la Catégorie de société d'actions mondiales Harbour ont légèrement reculé au cours du trimestre, ils demeurent en territoire positif à mi-année et sont bien positionnés pour le second semestre. Les macro-événements jalonnent toujours le paysage des placements à long terme et, comme des accès d’influenza, ils finissent par s’estomper. Lorsqu’ils se présentent, cependant, ils créent souvent une volatilité extrême des cours boursiers, bien qu’elle n’ait souvent aucune corrélation avec la valeur intrinsèque de la société émettrice. Comme nous l ’avons souligné plusieurs fois par le passé, lorsque le cours des actions chute pendant que les données fondamentales restent inchangées, cela crée souvent des occasions pour les investisseurs rigoureux axés sur la valeur. 630, boul. René-Lévesque Ouest, Bureau 2900, Montréal (Québec) H3B 1S6 I www.ci.com Bureau de Montréal 514-875-0090 1-800-268-1602 Toronto 416-364-1145 1-800-268-9374 Calgary 403-205-4396 1-800-776-9027 Vancouver 604-681-3346 1-800-665-6994 Service à la clientèle Français : 1-800-668-3528 Anglais : 1-800-563-5181 Commentaire sur les marchés Deuxième trimestre 2015 Nouveau visage du pétrole D’un point de vue sectoriel, nos sociétés pétrolières et gazières dans leur ensemble ont été faibles au cours du trimestre pendant que le secteur de l’énergie continuait de chercher à revenir sur des bases plus solides. Environ un an vient de s’écouler dans le contexte actuel de correction du prix du pétrole, qui a été réduit de moitié par rapport à son sommet. De nombreuses théories et de nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer ce recul du prix, dont certains sont plausibles, tandis que d’autres ne sont pas étayés par les données fondamentales. Une chose est sûre, cependant, quant à la « financialisation » des prix du pétrole — une foule de contrats sur produits dérivés susceptibles d’influencer le marché transigés sur le pétrole sont estimés à 23 fois supérieurs au marché pétrolier quotidien effectif. Ce « marché de papier » pour le pétrole est important et le positionnement des opérateurs sur ce marché peut influer et influe effectivement sur l ’humeur des investisseurs et, par défaut, sur le prix du produit lui-même. Cependant, ce sont les données fondamentales qui importent le plus et c’est là que nous concentrons nos efforts. Depuis cinq ans, la croissance production pétrolière mondiale est grandement attribuable au pétrole de schiste des États-Unis dans une fourchette de prix de 80 à 100 $ le baril. Par contre, la vaste majorité des autres pays ont durement lutté pour maintenir les niveaux de production. Nous sommes maintenant sous les 60 $ le baril et le nombre de puits aux États-Unis a chuté d’environ 60 %, pourtant même au récent sommet, la production pétrolière américaine ne représentait qu’environ 10 % de l’offre mondiale. La demande mondiale, pour sa part, devrait clore l’année à près de 95 millions de barils par jour, soit 2,5 % de plus que la moyenne de 2014 — la consommation a tendance à s’accroître quand le pétrole coûte moins cher. Au fil des ans, nous avons appris à être très attentifs quand la queue semble agiter le chien tout entier. Les valorisations boursières en général restent à des niveaux relativement élevés dans beaucoup de secteurs du marché et des occasions ont été créées dans certains domaines, notamment pour des sociétés exposées sous diverses formes au pétrole. Ces occasions ne se limitent pas aux sociétés engagées dans l’extraction d’hydrocarbures, mais également aux sociétés telles que les industries diversifiées et les entreprises dont une division est liée à l’énergie. Des sociétés de cet acabit ont souvent vu le cours de leurs actions subir les effets du recul marqué des prix du pétrole. L’entreprise sous-jacente, compte tenu de sa diversification, pourrait être relativement moins touchée. Nous entrevoyons de belles occasions pour ces sociétés aujourd ’hui et nous construisons des positions dans quelques-unes d’entre elles, bien choisies. Notre exposition au secteur de l’énergie s’établit à environ 15 % dans le Fonds Harbour et légèrement moins de 11 % pour la Catégorie de société d'actions mondiales Harbour. Bien que cela laisse de la marge pour accroître nos positions, il est plus probable que nous modifiions la répartition actuelle. Commentaire sur les marchés Deuxième trimestre 2015 Fonds Harbour Le Fonds Harbour a reculé de 2,2 % au cours du trimestre clos le 30 juin 2015, laissant le gain cumulatif pour l’ensemble de l’année à 0,9 % — les deux chiffres concordent avec les résultats comparables de l’indice de référence, l’indice composé de rendement total S&P/TSX. La répartition de l’actif en portefeuille est restée stable jusqu’à maintenant en 2015, avec 79,1 % investis dans des actions ordinaires (actions canadiennes 53,9 %, actions étrangères 25,2 %), tandis que les effets de trésorerie et équivalents de trésorerie représentaient 20,9 %. L’activité du portefeuille au cours du trimestre a compris l’ajout de plusieurs nouveaux titres pour le Fonds, ce qui a été bien accueilli après la rareté des occasions des derniers temps. Bien que nous n’identifierons pas maintenant la plupart de ces positions pendant que nous préparons soigneusement nos prochaines étapes, nous pouvons annoncer que Citigroup et Google en font partie. Google est le plus important moteur de recherche du Web, avec une part de marché mondial de plus de 60 %. Nous estimons que cette dominance du marché continuera d’assurer à Google des avantages techniques et un portefeuille impressionnant de produits qui permettent aux annonceurs d’atteindre les clients potentiels par de multiples formats avec une fréquence accrue. Quant à Citigroup, nous aimons son empreinte mondiale unique et ses positions de chef de file dans plusieurs secteurs différents, notamment les services bancaires mondiaux aux particuliers et les services bancaires privés. Cette empreinte distingue Citi de ses pairs et la positionne pour croître dans un secteur à faible croissance. Comme Citigroup simplifie ses activités et renforce ses résultats en réduisant progressivement des actifs non essentiels et en soignant sa conformité à la réglementation, la banque sera en bonne position pour rembourser de substantiels montants de capital à ses actionnaires au cours des périodes à venir. De plus, nous avons ajouté à nos positions dans Element Financial, Goldcorp, Banque Royale du Canada et Swatch Group. Du côté de la vente de positions, nous avons notamment réduit nos positions dans Canadian Natural Resources et dans Suncor Energy, à des cours respectifs avoisinant leurs niveaux les plus élevés pour la période. Nous avons également profité de la robustesse du cours de l’action pour alléger nos positions dans Apple et Air Liquide. De plus, nous avons vendu nos positions restantes dans BHP Billiton et la Banque de Nouvelle-Écosse. Pour ces deux placements, une réévaluation des sociétés individuelles a révélé un profil de risque potentiellement plus élevé dans le futur. Commentaire sur les marchés Deuxième trimestre 2015 Catégorie de société d'actions mondiales Harbour La Catégorie de société d'actions mondiales Harbour a connu un modeste repli de 0,9 % au deuxième trimestre, laissant la progression pour l’ensemble de l’année à ce jour à 6,8 %. En comparaison, l’indice de référence, l’indice mondial MSCI (exprimé en dollars canadiens), a chuté de 1,3 % pour le trimestre, mais est resté fermement en territoire positif après la première moitié de 2015 avec un rendement de 10,4 %. La répartition géographique à la fin du trimestre consistait en 39,5 % d’actions américaines, 30,7 % d’actions européennes, 6,0 % d’actions d’Asie-Pacifique et 3,0 % d’autres actions, tandis que les effets de trésorerie et des équivalents de trésorerie représentaient 20,7 %. Nous avons établi plusieurs nouvelles positions au cours du trimestre. Outre Citigroup et Google, nous avons procédé à six autres ajouts et nous espérons accroître ces positions aux prochains trimestres. Nous avons également profité de la faiblesse du cours pour ajouter à notre position dans Swatch Group. Au cours du trimestre, nous avons vendu notre placement restant dans la société irlandaise d’ingrédients alimentaires Kerry Group et réduit sélectivement nos positions dans Air Liquide, Apple, Bank of New York Mellon, CSX, Dollar Tree, Domino’s Pizza U.K. et Michelin. Kerry Group nous a beaucoup rapporté en quelques années, présentant la combinaison idéale pour nous de croissance robuste, mais constante et d’expansion considérable de la valorisation. Nous avons commencé à découvrir de nouvelles occasions de placement avec les récentes turbulences de marché et, comme celles-ci se poursuivent, nous prévoyons puiser dans nos réserves de liquidités pour nos deux portefeuilles d’actions. Compte tenu des diverses incertitudes qui pèsent actuellement sur le monde financier et des contraintes de valorisation qui perdurent dans divers secteurs du marché, nous sommes particulièrement satisfaits de la façon dont le Fonds Harbour et la Catégorie de société d'actions mondiales Harbour sont structurés et nous sommes impatients de vous faire rapport de leurs résultats cet automne. Stephen Jenkins, CFA Gestionnaire de portefeuille principal Rendements de la catégorie A (en %) Fonds Harbour Catégorie de société d'actions mondiales Harbour As at June 30, 2015 Cummul annuel 0,9 6,8 1 mois -1,7 -2,1 3 mois -2,2 -0,9 6 mois 0,9 6,8 1 an -0,6 5,5 3 ans 7,7 15,7 5 ans 6,7 12,2 10 ans 5,6 4,7 Commentaire sur les marchés Deuxième trimestre 2015 Ce commentaire est publié par Placements CI. Ce commentaire est fourni à titre de source générale d ’information et ne doit pas être interprété comme un conseil personnel de placement, une offre, une sollicitation de vente ou d ’achat de titres. 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