QCM ATCHOUM n°10_FE PREST 1033 (01)
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ATCHOUM ! – LE JOURNAL DE L'ALLERGIE N° 10 – DECEMBRE 2001 QCM ALLERGOLOGIE Question N°1 : L’allergie à la pomme se manifeste le plus souvent : A. par un choc anaphylactique oui non D. par l’association à une pollinose aux bétulacées oui non (allergie au pollen de bouleau par exemple) B. par une diarrhée isolée oui non E. par des symptômes n’apparaissant qu’avec le fruit cru oui non C. par un syndrome bucco-pharyngé de Lessof oui non F. par une allergie croisée au latex oui non D. nécessite un diagnostic avec des tests cutanés oui non E. oui non oui non Question N°2 : L’allergie aux protéines du lait de vache : A. est la première cause d’allergie alimentaire oui non B. peut débuter par une intolérance au lait de vache oui non chez l’enfant. F. C. se manifeste souvent par des symptômes cliniques cutanés et respiratoires oui peut se dépister par le test Fx5 nécessite la substitution du lait de vache par les laits d’autres mammifères. non Question N°3 : Un choc anaphylactique dépendant des IgE peut être provoqué par : A. du liquide séminal oui non D. du Plasmion ® (gélatine fluide) oui non B. un produit de contraste iodé oui non E. un gant en néoprène oui non C. du Rhéomacrodex ® (dextran) oui non F. du pollen de graminées oui non D. correspond à une allergie alimentaire oui non E. impose l’antibiothérapie oui non Question N°4 : Avant l’âge de 3 ans, une otite moyenne séreuse : A. est presque toujours d’origine allergique oui non B. est presque toujours d’origine virale oui non C. évolue vers une rhinite chronique oui non Question N°5 : L’allergie immédiate aux acariens : A. affecte 10% des enfants oui non D. explique au moins 70% des asthmes de l’enfant oui non B. est exceptionnelle après 35 ans oui non E. peut-être responsable d’une allergie alimentaire oui non F. concerne, en France, surtout le Dermatophagoïdes pteronyssinus oui non C. comporte presque toujours des IgE spécifiques du Blomia tropicalis oui non Question N°6 : L’allergie immédiate aux protéines du latex naturel : A. concerne au moins 8 à 10% chez les chirurgiens dentistes D. concerne au moins 5 % dans la population générale oui non oui non oui non B. est en relation avec le nombre d’interventions chirurgicales chez l’enfant C. est accrue par le port de gants en latex poudrés si l’on se base sur les seules IgE spécifiques oui non oui non oui non E. est responsable de chocs anaphylactiques per-opératoires F. est une maladie professionnelle SELARL Fleurquin-Bouilloux-Albouy-Bosc-Bringer BP 108 12001 RODEZ CEDEX Question N°7 : la présence d’IgE spécifiques du venin d’abeille ou de guêpe A. est constante après un choc oui non D. est un critère de surveillance d’une désensibilisation oui non B. s’observe chez 6 à 10% de la population oui non E. rend inutile des tests cutanés oui non C. est une indication formelle à une désensibilisation oui non F. se traduit par un Phadiatop positif oui non Question N°8 : un asthmatique a eu 2 crises graves, l’une après prise d’aspirine, l’autre après Feldène A. c’est une allergie IgE dépendante à ces médicaments oui non D. il faut pratiquer un test de dégranulation des basophiles humains B. on peut conseiller l’emploi de Nifluril® oui non E. son taux plasmatique de base de tryptase est élevé oui oui non non C. l’inhibition de la cyclo oxygénase explique ces accidents oui non F. le leucotriène E4 urinaire est augmenté oui non Question N°9 : au décours immédiat d’un choc anaphylactique à l’induction d’une anesthésie, il peut être intéressant de : A. doser l’histaminémie 2h après oui non B. doser la tryptase plasmatique aussitôt et 2 à 4h après oui oui non non A est la première cause d’allergie alimentaire chez l’enfant oui non C. doser la prostaglandine D2 D. faire un dosage d’IgE spécifiques de NH4+ oui non E. doser le taux plasmatique du médicament responsable oui non D disparaît avec l’âge oui non E est souvent croisée avec une allergie au noix, noisette, pistache et amande. oui non Question N°10 : l’allergie à l’arachide : B dans certains cas, fait probablement intervenir un phénomène de sensibilisation in utero ou via le lait maternel oui non C est responsable d’un décès sur deux par choc anaphylactique lié à l’allergie alimentaire oui non REPONSES AUX QCM Question N°1 : l’allergie à la pomme se manifeste le plus souvent : A. par un choc anaphylactique : non Commentaires : le choc anaphylactique à la pomme est très rare. B. par une diarrhée isolée : non Commentaires : il est exceptionnel que la diarrhée soit la seule manifestation clinique d’une allergie dépendante des IgE chez l’adulte. C. par un syndrome bucco-pharyngé de Lessof : oui Commentaires : le syndrome de Lessof (ou syndrome d’allergie oral) s’observe surtout avec des fruits et des légumes crus : en quelques minutes, le malade présente un prurit labial et pharyngé, parfois un oedème labial et muqueux, sans autre signe de gravité. D. par l’association à une pollinose aux bétulacées : oui Commentaires : le Betula veruscosa (bouleau) appartient à l’ordre des fagales, tout comme le Corylus avenella (noisetier) et le Carpinus betulus (charme). L’allergène majeur du pollen de bouleau le Bet v1, a une grande homologie de structure (55,6%) avec celui de la pomme (Mal d1) mais aussi celui d’autres végétaux (poire, carotte, céleri, pomme de terre, etc…), expliquant les allergies croisées fréquentes mais non obligatoires. E. par des symptômes n’apparaissant qu’avec le fruit cru : oui Commentaires : beaucoup d’allergènes des fruits sont thermolabiles, en particulier ceux de la pomme. F. par une allergie croisée au latex : non Commentaires : l’allergie au latex est souvent associée à une allergie alimentaire, surtout à des fruits exotiques comme la banane, le kiwi et l’avocat. Ceci résulte de la présence d’épitopes communs. Nombre d’allergènes sont des glycoprotéines : les IgE peuvent n’être spécifiques que de cette partie glucidique, ce qui n’a, en règle général, aucune conséquence pathologique. On explique ainsi la discordance entre prévalence de l’allergie au latex par dosage d’IgE spécifiques (6 à 7% de la population générale) et celle basée sur les manifestations cliniques. Question N°2 : l’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) : A. est la première cause d’allergie alimentaire chez l’enfant : non Commentaires : l’APLV est la troisième cause d’allergie alimentaire chez l’enfant après l’allergie à l’œuf et à l’arachide. C. Se manifestent souvent par des symptômes cliniques respiratoires et cutanés : oui B. Commentaires : les manifestations cliniques sont gastro-intestinales (de l’ordre de 50%), cutanées (10 à 50% des cas), respiratoires (10 à 30% des cas) voir un choc anaphylactique (10% des APLV) qui peut inaugurer l’affection. Peut débuter par une intolérance au lait de vache : oui Commentaires : L’intolérance et l’APLV sont 2 entités distinctes mais le passage d’une intolérance à une APLV est cependant possible. L’allergie est IgE médiée alors que l’intolérance ne l’est pas. Le diagnostic différentiel entre les 2 est clinique (signes digestifs prédominants dans l’intolérance, apparition retardée essentiellement) et biologique (IgE spécifiques positives dans l’APLV). D. Nécessite un diagnostic avec des tests cutanés : non Commentaires : ces tests cutanés sont pour l’instant interdits à cause du risque de transmission de prion. SELARL Fleurquin-Bouilloux-Albouy-Bosc-Bringer BP 108 12001 RODEZ CEDEX E. Peut être dépister par le test Fx5 : oui Commentaires : ce test permet de dépister les principales allergies alimentaires de l’enfant (exception faite de la moutarde) : f1 œuf, f2 lait de vache, f3 poisson, f4 blé, f13 arachide, f14 soja) F. Nécessite la substitution du lait de vache par les laits d’autres mammifères: non Commentaires : Les caséines de lait de vache, de chèvre, de jument ou d’ânesse présentent une allerginicité croisée dans 70% des cas. Ceci va contre la substitution du lait de vache par les laits d’autres mammifères au cours d’une allergie prouvée au lait de vache, tout particulièrement chez le grand enfant ou l’allergène prédominant est la caséine. Les allergènes majeurs du lait peuvent par ailleurs être rechercher individuellement : f78 caséine, f76 alpha-lactalbumine, f77 béta-lactoglobuline. Question N°3 : Un choc anaphylactique dépendant des IgE peut être provoqué par : A. Du liquide séminal : oui Commentaires : l’allergie au liquide séminal comporte des signes locaux (prurit vaginal, urticaire du périnée) et généraux (asthme, choc anaphylactique) dans les minutes qui suivent l’éjaculation. Le prick-test au liquide séminal humain est clairement positif, comme l’est souvent le dosage des IgE spécifiques. B. D. Du Plasmion® : oui Commentaires : le Plasmion® est une gélatine fluide modifiée d’origine animale induisant parfois des IgE spécifiques. L’allergie croisée avec des gélatines alimentaires a été décrite. Les tests intradermiques à lecture immédiate sont de grande valeur diagnostique. Un produit de contraste iodé : non Commentaires : les chocs anaphylactoïdes des produits de contraste iodés ne sont pas dus à des IgE spécifiques. E. C. F. Du Rhéomacrodex® : non Commentaires : le Rhéomacrodex®, dextran de haut poids moléculaire provoque des chocs dits anaphylactoïdes car induits par des IgG spécifiques, dont le taux est élevé avant l’accident et s’effondre au décours. Un dextran de faible poids moléculaire (Promit®) injecté dans les 15 minutes précédant le Rhéomacrodex® diminue la fréquence des chocs, sans doute par capture des IgG spécifiques, évitant ainsi la formation de complexes immuns pathogènes de haut poids moléculaire. Un gant en néoprène : non Commentaires : le néoprène obtenu par synthèse ne comporte pas de protéines. Du pollen de graminées oui Commentaires : des chocs anaphylactiques ont été décrits lors des désensibilisations aux pollens de graminées, très exceptionnellement lors des tests cutanés ou par absorption orale (gelée royale), voire à l’effort chez les sujets très allergiques au printemps. Question N°4 : avant l’âge de 3 ans, une otite moyenne séreuse : Commentaires : avant l’âge de 3 ans, la plupart des otites moyennes séreuses (OMS) sont provoquées par une virose des voies aériennes. l’oreille moyenne. En outre la sur-expression de l’ICAM 1 sur la membrane des cellules épithéliales, conséquence du phénomène allergique, favorise la fixation de certains virus, dont les rhinovirus. B. D. A. est presque toujours d’origine allergique : non est presque toujours virale : oui C. Correspond à une allergie alimentaire : non Commentaires : l’allergie alimentaire, fréquente à cet âge, n’est pas directement imputable dans l’OMS. Commentaires : idem réponse A évolue vers une rhinite chronique : non Commentaires : l’allergie détermine d’abord une rhinite avec inflammation de la trompe d’Eustache, dont l’obstruction gêne l’écoulement normal des sérosités de E. Impose l’antibiothérapie : non D. Explique au moins 70% des asthmes de l’enfant : oui Question N°5 : l’allergie immédiate aux acariens : A. affecte 10% des enfants : non Commentaires : on estime que 25% à 40% des enfants ont un test cutané et/ou des IgE spécifiques positifs pour les acariens. B. est exceptionnelle après 35 ans : non Commentaires : la sensibilisation aux acariens apparaît surtout dans l’enfance et persiste à peu près toute la vie. Elle peut survenir au-delà de l’adolescence, surtout si le sujet a des antécédents familiaux atopiques et qu’il est placé dans un environnement riche en acariens. Commentaires : chez l’enfant, dans la plupart des pays du monde, l’allergie aux acariens est responsable des phénomènes inflammatoires de l’asthme chronique. Selon les pays, cette sensibilisation intervient dans 60 à 80% des cas d’asthme ou de rhinite E. C. comporte des IgE spécifiques du Blomia tropicalis : non Commentaires : le Blomia tropicalis est un acarien spécifique des pays tropicaux et sub-tropicaux. Il comporte des protéines allergéniques dont la plupart sont différentes des acariens classiques comme le Dermatophagoïdes pteronyssinus. Peut être responsable d’une allergie alimentaire : oui Commentaires : quelques observations de choc anaphylactique par absorption de farine contaminée par des acariens ont été signalées dans la littérature. F. Concerne, en France, surtout Dermatophagoïdes pteronyssinus :oui Commentaires : le Dermatophagoïdes pteronyssinus est l’acarien international, le plus souvent en cause en France. Il est suivi du Dermatophagoïdes farinae avec lequel il partage une grande partie de communauté antigénique. ______________________________________________________________________________________________________ Question N°6 : l’allergie immédiate aux protéines du latex naturel : A. Concerne au moins 8 à 10% chez les chirurgiens dentistes : oui Commentaires : la prévalence de l’allergie au latex atteint parfois plus de 17% dans certains personnels de santé exposés à de fortes concentrations de protéines de latex. provoquant des symptômes respiratoires, voire un choc anaphylactique chez des sujets déjà allergiques. En outre, elles est sans doute le facteur majeur de sensibilisation. D. Concerne au moins 5% dans la population générale si l’on se base sur B. Est en relation avec le nombre d’interventions chirurgicales chez les seules IgE spécifiques : oui Commentaires : en effet, les réactions croisées avec l’allergène « latex » sont l’enfant : oui Commentaires : on estime qu’un enfant, même s’il n’est pas atopique, risque d’être devenu allergique au latex dès la 3ème intervention et encore plus au-delà. C. Est accrue par le port de gants en latex naturel poudrés: oui Commentaires : la poudre « glissante » (amidon de maïs) absorbe de grandes quantités de protéines de latex et se disperse dans l’atmosphère comme un aérosol, fréquentes et de mécanismes divers : reconnaissance d’un épitope linéaire ou conformationnel commun à plusieurs allergènes, épitopes présents sur des protéines universelles comme la profiline ou la tropomyosine, reconnaissance de chaînes glucidiques communes à diverses glycoprotéines n’ayant, par ailleurs, aucune homologie entre elles. SELARL Fleurquin-Bouilloux-Albouy-Bosc-Bringer BP 108 12001 RODEZ CEDEX E. responsable de chocs anaphylactiques per-opératoires : oui Commentaires : en salle d’opération 10 à 20% des chocs anaphylactiques résultent d’une allergie au latex. F. Une maladie professionnelle : oui Commentaires : l’allergie au latex entre dans le cadre des maladies professionnelles (tableau n° 95). ______________________________________________________________________________________________________ Question N°7 : la présence d’IgE spécifiques du venin d’abeille ou de guêpe : A. est constante après un choc : non Commentaires : la sensibilité du dosage des IgE spécifiques ne dépasse pas 90% dans ce domaine. B. D. est un critère de surveillance d’une désensibilisation : oui Commentaires : un désensibilisation dure 3 ans. A ce terme, un bilan par tests cutanés et dosage d’IgE spécifiques permet, en cas de négativité, d’arrêter ce traitement. Il est sinon reconduit encore 2 ans. Il est rare qu’il le soit au-delà. s’observe chez 6 à 10% de la population : oui E. rend inutile des tests cutanés : non Commentaires : la fréquence est élevée mais le choc anaphylactique au venin implique d’une part des IgE spécifiques et, d’autre part, d’autres facteurs favorisants mal connus, par exemple un déficit éventuel en angiotensine. Commentaires : les tests cutanés doivent précéder le dosage des IgE spécifiques. Ces 2 examens sont inutiles s’il n’y a pas d’indication à une désensibilisation. C. F. est une indication formelle à un désensibilisation : non Commentaires : l’indication d’une désensibilisation au venin ne repose, à quelques nuances près, uniquement qur sur le tableau clinique et l’âge. se traduit par un Phadiatop positif : non Commentaires : le Phadiatop® ou les systèmes équivalents ne comportent que des allergènes inhalés et/ou alimentaires, mais pas les venins. ______________________________________________________________________________________________________ Question N°8 : un asthmatique a eu 2 crises graves l’une après la prise d’aspirine l’autre après Feldène : A. il s’agit d’une allergie IgE-dépendante à ces médicaments : non Commentaires : les IgE impliquées dans l’allergie immédiate reconnaissent spécifiquement la structure d’un médicament. Il est peu vraisemblable qu’un même sujet ait des IgE contre 2 médicaments dont les structures chimiques sont sans analogie. B. on peut conseiller l’emploi du Nifluril® comme AINS: non Commentaires : l’asthme, ou toute autre réaction clinique, induit par 2 AINS de structure différente résulte de l’inhibition de la cyclo-oxygénase 1 (COX 1 constitutive). Les anti-COX 2 (COX inductible) purs pourraient être utilisés, mais pas le Nifluril®. Commentaires : le test de dégranulation de basophiles n’a jamais eu d’intérêt démontré en allergie médicamenteuse et, de surcroît, quand il ne s’agit pas d’un mécanisme dépendant des IgE. E. F. C. L’inhibition de la cyclo-oxygénase explique ces accidents : oui Commentaires : idem réponse B D. Il faut pratiquer un test de dégranulation des basophiles humains : non Son taux plasmatique de base de tryptase est élevé : non Commentaires : la tryptase, enzyme libérée presque exclusivement par les mastocytes activés, augmente surtout après un choc anaphylactique sévère. Sa demivie (au moins 6h), plus longue que celle de l’histamine, permet d’effectuer un dosage rapidement après la crise qui peut avoir un intérêt médico-légal. Le leucotriène E4 urinaire est augmenté : oui Commentaires : Les asthmatiques hypersensibles aux AINS, dont l’aspirine, ont un taux urinaire de LTE4 au moins double de celui d’asthmatiques n’ayant pas cette hypersensibilité. Ce taux est multiplié par 3 à 6 après provocation par un AINS chez les asthmatiques hypersensibles aux AINS, mais ne varie pas chez les asthmatiques qui ne le sont pas. ____________________________________________________________________________________________________________________________ Question N°9 : au décours immédiat d’un choc anaphylactique à l’induction d’une anesthésie, il peut être intéressant de : A. Doser l’histamine 2h après : non Commentaires : le taux d’histaminémie n’a de valeur que dans les 15 à 30 premières minutes (demi-vie courte). Commentaires la demi-vie de la PGD2 est brève et le dosage de son principal métabolite urinaire (FGF2 alpha) n’est pas de pratique courante. D. B. Doser la tryptase plasmatique aussitôt et 2 à 4h après : oui Commentaires : le dosage de la tryptasémie 1 à 2h et 4h après et, à titre de contrôle négatif, 12 à 24h après est conseillé. C. Doser la prostaglandine D2 : non Faire un dosage d’IgE spécifiques de NH4+ : oui Commentaires : le dosage des IgE spécifiques des ammoniums quaternaires (NH4+) présents sur les myorelaxants est utile à distance de l’accident. En aucun cas il ne peut remplacer les tests cutanés par voie intradermique, d’autant que 10 à 30% des chocs à l’induction relèvent d’une autre étiologie que l’allergie aux curares. E. Doser le taux plasmatique du médicament responsable : non Commentaires : le dosage sérique des médicaments n’a aucun intérêt dans ce cas. ____________________________________________________________________________________________________________________________ Question N°10 : l’allergie à l’arachide : A Est la première cause d’allergie alimentaire chez l’enfant : non D Disparaît avec l’âge : non Commentaires C’est la deuxième cause derrière l’allergie à l’œuf. Commentaires : elle disparaît peu ou pas avec l’âge Dans certains cas, fait probablement intervenir un phénomène de E Est souvent croisée avec une allergie au noix, noisette, pistache et sensibilisation in utero ou via le lait maternel : oui amande : non B Commentaires : Ceci explique les sensibilisations précoces décrites chez les nourrissons qui n’ont jamais consommé d’arachide sous forme conventionnelle. C Est responsable d’un décès sur 2 par choc anaphylactique lié à l’allergie alimentaire : oui Commentaires : les fruits secs (noix, noisette, pistache, amande) englobés sous le terme de « nuts » appartiennent à des familles botaniques différentes de l’arachide. Lorsque l’on observe une allergie à l’arachide concomitamment aux fruits secs, il s’agit plutôt d’une allergie associée que d’une allergie croisée. L’arachide appartient à la famille des légumineuses qui comprend le soja, les lentilles, les petits-pois, les haricots, les fèves. Les allergies entre légumineuses sont possibles mais doivent être documentées avant d’envisager un régime d’exclusion. SELARL Fleurquin-Bouilloux-Albouy-Bosc-Bringer BP 108 12001 RODEZ CEDEX