Un nouveau défi pour la « Journée du pardon »… - Notre
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Un nouveau défi pour la « Journée du pardon »… - Notre
Un nouveau défi pour la « Journée du pardon »… Alexandre est un jeune étudiant généreux. Ancien scout, il a accepté de faire du soutien scolaire avec Raphaël, écolier qui vit avec sa maman dans une grande barre de la banlieue. Alexandre vient aider Raphaël deux soirs par semaine. Une fois les devoirs terminés, tous deux descendent jouer sur un terrain de sport, au pied de l’immeuble. Un jour, Alexandre trouve dans un buisson un ballon de rugby en très bon état. Après quelques « drops », alors qu’il s’apprête à rentrer en emportant le ballon, Raphaël s’exclame : « on ne va quand même pas le voler ! ». Alexandre, remué par la réflexion de l’enfant, se laisse conduire jusqu’à un gymnase voisin où Raphaël remet le ballon au gardien… L’un et l’autre se sont portés dans le bien. Vendredi prochain, 4 mars, nous vivrons notre traditionnelle « Journée du pardon » dans la basilique Saint-Nicolas. De 10h00 à 23h00, des prêtres seront disponibles pour donner le sacrement de la réconciliation. Habituellement, cette journée arrive plus tard dans le carême, juste avant le dimanche des rameaux… : beaucoup préfèrent attendre d’être au plus près de Pâques pour se préparer à cette grande fête. Cette année, la date a été avancée pour répondre à la demande du pape François de vivre cette démarche en un même moment pour toute l’Eglise. Dans la bulle d’indiction annonçant l’Année Sainte, le saint Père disait : « l’initiative appelée « 24 heures pour le Seigneur » du vendredi et samedi qui précèdent le IVème dimanche de Carême doit monter en puissance dans les diocèses. Tant de personnes se sont de nouveau approchées du sacrement de Réconciliation, et parmi elles de nombreux jeunes, qui retrouvent ainsi le chemin pour revenir au Seigneur, pour vivre un moment de prière intense, et redécouvrir le sens de leur vie. Avec conviction, remettons au centre le sacrement de la Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos mains la grandeur de la miséricorde. Pour chaque pénitent, ce sera une source d’une véritable paix intérieure ». Anticiper notre confession pascale demande sans doute un effort. La vivre en communion avec toute l’Eglise est une belle occasion de mesurer combien nous sommes solidaires dans le péché – nos actes ou nos omissions blessent le corps tout entier – mais aussi solidaires dans la grâce. Comme Alexandre et Raphaël se sont stimulés dans le bien, par notre démarche commune, nous nous soutenons et nous nous encourageons pour progresser ensemble vers le bien suprême – le Christ. A chaque journée du pardon, la présence simultanée d’enfants, d’adolescents, d’adultes de toutes les générations porte en elle une grande force – celle du Christ « doux et humble ». Ce vendredi, relevons le défi… n’attendons pas la Semaine Sainte pour nous confesser. Vivons cette démarche avec le Corps tout entier. Pour le bien du Corps tout entier ! P. Sébastien de Groulard+, curé.