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s c i l b u P x s u e i a o v v a s r e T l l e e v g u o a n f f i e E d uvrir O RAPPORT FINANCIER 2005 SOMMAIRE Rapport de gestion du Président 1 Rapport général des commissaires aux comptes 10 Bilan 11 Compte de résultat 12 Annexe 13 Tableau des filiales et participations 20 Décisions de l’associé unique 21 États consolidés 22 Rapport de gestion du Président Dans le prolongement de la tendance enregistrée l’année précédente, les entreprises du bâtiment et des travaux publics ont renforcé leurs carnets de commandes et bénéficié d’une activité soutenue dans la plupart des pays européens. Les métiers de construction et d’entretien de voies et d’infrastructures de transport affichent ainsi une nouvelle progression sensible de leur chiffre d’affaires, plus réduite cependant en Allemagne du fait principalement du report des projets d’aménagement de voies ferrées par la Deutsche Bahn et des délais nécessaires au démarrage effectif de la rénovation du réseau autoroutier. Activité du Groupe Dans le cadre de la privatisation des autoroutes, Eiffage, associé à Macquarie, a été choisi comme acquéreur d’APRR, deuxième concessionnaire français avec un réseau de 2 205 km. Depuis le 1er janvier 2006, Appia SAS est devenue Eiffage Travaux Publics. En associant aux équipes et au savoir-faire de la route, à ses équipements industriels, à ses nombreuses implantations et à ses métiers de l’assainissement, ceux du génie civil et des terrassements, précédemment portés par Eiffage TP, filiale d’Eiffage Construction, le nouvel ensemble, fort de plus de 18 500 collaborateurs et d’une expérience confirmée en matière de grands projets, est en mesure de concevoir et de réaliser toute taille de projets de construction et de maintenance et de participer au développement du Groupe en Europe et à l’international. Les opérations juridiques et financières de ce rapprochement seront concrétisées au cours du premier semestre 2006. Dès lors, la majeure partie du présent rapport concerne l’activité et les chiffres du périmètre Appia tel qu’il existait à la date du 31 décembre 2005. Avec l’acquisition de l’entreprise Beurel à Yffiniac, Appia s’est implantée dans le nord de la Bretagne, tandis que Danoy a renforcé sa présence dans le Roussillon. Sicard complète les activités d’Appia Alpes du Sud dans la vallée de l’Ubaye. Au début de l’exercice dernier, la société Desquesnes, précédemment chez Forclum, a rejoint le pôle Appia Environnement dans le nord de la France. Toutefois, en 2005, l’opération de croissance externe la plus significative a été réalisée en Espagne par l’achat de la Gravera del Jarama, gravière située à 35 km au sud de Madrid. Des gisements complémentaires voisins sont en cours d’acquisition. ■ En Espagne, l’activité du Groupe dans les travaux publics et la route a été à nouveau en croissance en 2005. Panasfalto a réalisé de nombreux et importants chantiers en Catalogne pour la Mairie de Barcelone, le concessionnaire d’autoroutes Acesa, le Conseil Régional de Tarragone et, de façon générale, pour les collectivités publiques. À Madrid, 50 000 tonnes d’enrobés ont été mises en place sur la M30 (premier périphérique de la ville), en grande partie durant la nuit. À cet égard, la Gravera del Jarama, développement stratégique pour le Groupe, produit plus de 2 millions de tonnes/an de granulats, et se place parmi les premiers producteurs de la région de Madrid. Le succès d’Asfaltec, créée à la fin de l’année 2004 sur le territoire de la Communauté Autonome de Castilla/La Mancha, encourage le Groupe à développer sa présence dans d’autres régions. Pour sa part, Salvador Rus a élargi sa présence en Andalousie sur le marché des enrobés en installant deux nouveaux postes d’enrobage à Jaén et Almería et la mise en fonctionnement d’un poste de 350 tonnes/heure à Séville. Sur le marché des travaux publics en Andalousie orientale, l’entreprise a obtenu trois importants contrats d’aménagement urbain à Malaga, pour un total de 20 millions d’euros, et deux routes pour l’administration régionale à Coín (Malaga) et Mojacar (Almería). En Andalousie occidentale, les travaux de VRD du projet immobilier Bermejales pour la Mairie de Séville sont terminés tandis que l’exécution du génie civil d’un parc éolien à Tarifa (Cadix) est commencée. La réalisation de 18 km de la voie express A48 entre Chiclana et Conil (Cadix), dont l’ouverture à la circulation est prévue au milieu de l’année 2006, implique des cadences et un rythme soutenus. ■ En Allemagne , Heinrich Walter a exécuté le contournement routier de la ville de Bocholt, au nord de la Ruhr, comprenant terrassements, travaux routiers, plusieurs nouveaux ponts et des murs antibruit. À Duisburg, plus grand port fluvial du monde, l’entreprise a construit le clos et couvert ainsi que les installations techniques d’un entrepôt de 9 000 m2 pour le groupe pharmaceutique américain Dade-Behring. À Berlin,Wittfeld poursuit, avec un groupement d’entreprises dont elle est le leader technique, la rénovation des voies et des ponts de la ligne S3 entre la gare de Charlottenburg et la gare du Zoo. Cette opération a été menée à bien en maintenant la circulation des trains TGV, des trains régionaux et des métros qui convergent vers la grande gare berlinoise. L’ensemble de ces travaux doit être terminé avant le début de la Coupe du monde de football. Dans un autre domaine,Wittfeld aura livré une douzaine de supermarchés Lidl et Plus, dont trois en Angleterre. Ces supermarchés, d’une valeur unitaire de 1 à 1,3 million d’euros tous corps d’états, ont été réalisés en 14 semaines, y compris les VRD. Les équipes et les sous-traitants de Wittfeld sont parfaitement rompus à cet exercice. Dans le même temps et dans des délais également très courts, les équipes de Wittfeld ont bâti ou agrandi trois centres commerciaux. Au plan économique intérieur, alors que les médias annoncent une reprise timide des investissements industriels en 2006, ceci après dix ans de crise, le retour de Wittfeld à des résultats bénéficiaires est attendu pour l’exercice suivant. ■ Au Portugal, l’activité d’Appia Grands Travaux s’est poursuivie avec la construction de l’autoroute A24 du projet Norscut pour désenclaver les zones les plus isolées de la partie nord du pays. Commencé en décembre 2004, le lot A, le tronçon le plus au sud du projet, d’une longueur de 22 km, a été ouvert au public et inauguré fin juin 2005, les lots du nord, D0 et E3/E2, ayant été démarrés durant le second semestre. Afin de pouvoir faire face à la construction simultanée de ces deux lots un nouveau poste TSM21 arrivé en renfort en octobre a été installé sur Vila Real (D0). 35 000 tonnes d’enrobés ont été ainsi appliquées entre octobre et décembre sur ce tronçon. 80 000 tonnes de grave bitume ont été mises en œuvre sur les lots E3/E2 et l’achèvement de cette section (340 000 tonnes) est prévu pour 1 mai 2006. L’activité des carrières a été très soutenue. Adifer a produit plus d’un million de tonnes, essentiellement pour approvisionner les couches de forme et de chaussée du chantier Norinter. Solusel, près de Porto, maintient sa production de granulats et développe son activité de centre d’enfouissement. ■ Appia Grand Travaux est intervenue sur plusieurs chantiers autoroutiers et aéroportuaires. Deux opérations importantes hors de la métropole : • au Portugal, les revêtements des chaussées du projet Norscut évoqué ci-dessus ; • en Guyane, les travaux de rechargement de l’aéroport de Rochambeau, réalisés de nuit pour permettre chaque jour la mise en service de cette infrastructure indispensable à ce département. À l’intérieur de l’Hexagone, les travaux d’entretien sous service de chaussées autoroutières ont constitué l’essentiel de l’activité : • pour le compte de la Sanef, 15 km de voie lente ont été repris sur l’A29 avec recyclage à 30 % des matériaux de l’ancienne chaussée et réfection de la couche de roulement. Pour l’A26, près de Béthune, le procédé de recyclage à 30 % a également été utilisé pour la reprise de la voie lente avant d’appliquer un BBTM sur l’ensemble des voies. Le procédé de retraitement en place des voies lentes autoroutières devrait se développer au cours des prochaines années pour renouveler les assises de chaussées fatiguées sous fort trafic. Les équipes de béton à plat ont œuvré sur les principaux aéroports français notamment à Roissy, dans le cadre du projet dit S3. Un important chantier de construction d’aires de stationnement avions est en cours. Les seuils en béton de la base aérienne de Cazaux ont été construits dans des délais très courts pour respecter un planning contraignant. ■ AER (Équipements de la route) a accompagné la construction et l’entretien du réseau autoroutier : • pose de 23 km de glissières métalliques sur la section Le Sancy/La Sioule de l’A89 à l’aide d’une machine automatique, gage de sécurité pour ce type de travaux sous circulation ; • dans le cadre de l’élargissement de l’A42, réalisation de plusieurs ouvrages d’assainissement en béton extrudé et mise en œuvre de glissières GBA ; • à l’ouest, pose de 72 km de clôtures sur le tronçon Tours/ Le Mans de l’A28. L’entretien des équipements de sécurité du réseau ouest d’ASF, les balisages des chantiers RN10/A63 dans les Landes et du raccordement Rocade L2/A50 pour le compte de la DDE 13, imposent une présence continue des équipes. AER a également réalisé dans le Lot des travaux plus particuliers comme les murets « montagne » en béton extrudé qui ont reçu l’agrément préalable des services de l’architecture. Chez Cote, de nombreux chantiers d’enrobés coulés à froid (ECF) sur l’ensemble du territoire ont accompagné le développement de cette technique. De façon plus locale, des réparations de nidsde-poule ont été faites en utilisant la technique « Patch Coat ». Les procédés spéciaux ont développé deux types d’activité : multiples retraitements de chaussées avec le procédé ARC 700® et réalisation de couches d’entretien très minces, à cadence élevée avec le procédé Granuchape®, notamment sur l’autoroute A6. 2 / RAPPORT FINANCIER 2005 En recul dans le Nord/Pas-de-Calais avec la baisse des marchés de distribution EDF/GDF et d’eau potable, stable en Picardie, Centre, Ile-de-France et Bretagne, l’activité d’Appia Environnement a fortement progressé en Normandie, Aquitaine, Pays de la Loire, Guyane et Martinique, où une agence a été ouverte. Il faut également souligner une augmentation importante de l’activité Feeder Grands Travaux (+ 60 %) dont les deux réalisations majeures ont été la construction de 6 pipes (43,5 km) pour Total entre la raffinerie de la Mède et la zone de stockage de Lavéra et la construction d’un gazoduc de 32 km pour Total Infrastructure Gaz France dans les plaines du Gers et du Lot-et-Garonne. Parmi les réalisations du département Châteaux d’eau/réservoirs, on peut noter la livraison pour le compte du syndicat des eaux de Charente-Maritime d’un réservoir de 5 000 m3 au sol, ainsi qu’un château d’eau de 4 200 m3 avec un réservoir de 2 000 m3 en pied. Les équipes de microtunneliers sont intervenues à Calais, au Mans, à Rennes et à Nanterre avec la mise en œuvre, dans des conditions difficiles, de 12 km de conduite Ø 600 et Ø 800 en bordure de Seine. À l’actif du génie hydraulique, la réalisation des équipements de pompage et de traitement d’air d’un gros bassin de stockage d’eaux usées à Bordeaux. En Ile-de-France Centre, l’activité est restée très diversifiée dans les métiers de canalisation, de réhabilitation, de génie civil et d’aménagement urbain. Parmi les nombreuses réalisations de l’année, la construction d’un bassin enterré de 20 000 m3 aux Pavillonssous-Bois, en participation à 50 %, la pose de 19 km de canalisation fonte Ø 150 à 250 à Artenay, la réalisation de plusieurs fontaines à Clichy, Blanc-Mesnil et Sartrouville, ainsi que la deuxième tranche de l’aménagement de la Zac Jean-Rostand à Bobigny. L’activité dans l’Ouest a de nouveau progressé de 15 % pour la deuxième année consécutive. Parmi les réalisations significatives, le déplacement de 2 km de réseaux Ø 500 à 1 000 dans le cadre des travaux du tramway du Mans, la restructuration des réseaux durs et souples et la réfection des pavages en centre-ville de Vannes, la pose d’une conduite de transfert Ø 800 de 8 km et la construction d’un poste de relèvement pour la communauté de communes des Olonnes. Enfin, en Guyane, sont à noter les terrassements préparatoires de l’opération Soyouz et d’un deuxième tronçon de 7 km pour la liaison routière de Saint-Laurent à Apatou, plus la réhabilitation d’ouvrages hydrauliques sur les routes nationales. ■ Dans le Nord/Pas-de-Calais, les filiales d’Appia ont participé à la création et au développement d’infrastructures : • le tramway de l’agglomération valenciennoise est un chantier phare qui a mobilisé les équipes d’Appia Hainaut et de STPV, partenaires de la construction de dix kilomètres de lignes dont les travaux se poursuivront en 2006. La mise en service de la première rame est programmée pour juin ; • une aire de stationnement d’avions sur l’aéroport de LilleLesquin. Les équipes d’Appia Nord et d’AER ont reconstruit la chaussée des postes de stationnement d’avions existants et créé une bretelle d’accès supplémentaire aux taxiways. La chaussée souple a été remplacée par une chaussée béton et des caniveaux de type Satujo ont été posés ; • le port de Lille devenu récemment « Ports de Lille » est le 3e port fluvial français après Paris et Strasbourg. Pour répondre à l’évolution des données du transport et à la progression des flux conteneurisés en provenance d’Asie et du monde entier, « Ports de Lille » a fait appel aux équipes STPV Voies Ferrées pour poursuivre son développement multimodal (voies ferrées, fluviales et routes) et mieux répartir les flux. Ce programme d’extension de l’un des plus grands terminaux à conteneurs de France nécessite notamment d’adapter les embranchements de voies ferrées. RAPPORT DE GESTION À Calais, 36 mois de travaux ont permis de revitaliser le commerce, l’espace urbain, l’habitation et l’animation en centre-ville. Les équipes d’Appia Littoral ont été attentives aussi bien au souci d’accessibilité, (places réservées aux personnes handicapées) qu’aux aspects d’intégration harmonieuse. Vus du ciel, les espaces verts représenteront l’image originale de la dentelle de Calais. Au sol, les teintes des dallages en jaunes sablé et bleuté sont identiques à celles choisies à l’époque de la construction de l’hôtel de ville, faisant référence au sable du littoral et aux couleurs de la Côte d’Opale. À Lens, 46 rues d’un quartier appelé Montgré sont en cours de rénovation pour une métamorphose complète à l’issue de 36 mois de travaux. Des exigences fortes pour le respect de l’environnement et un dialogue continu auprès des riverains sont indispensables, car le déroulement du chantier entraîne des opérations successives de déménagement des habitants, invités à occuper un logement provisoire durant les travaux avant de retrouver un habitat remis à neuf. La production de matériaux est restée soutenue et six millions d’euros d’investissements ont été consacrés à la modernisation du site de recyclage de Fretin. La naissance d’Envicolor, enrobé couleur rouge brique du Nord, a été annoncée en 2005 par RMN qui, dans le respect de sa vocation de recyclage des matériaux issus des chantiers, mise sur un environnement étroitement associé aux couleurs locales. De la gamme « briques recyclées », Envicolor est un produit essentiellement destiné aux aménagements urbains. De plus, il permet, avec les produits à base de béton recyclé, de réaliser l’ensemble d’une structure routière (ainsi que certains travaux connexes : remblais de chaussées, aménagements divers…). De son côté, MEN propose près d’une dizaine d’enrobés colorés, sans oublier le « clouté » dont les ventes ont triplé depuis son lancement, il y a trois ans. ■ Pour la région Normandie/Bretagne,Appia HauteNormandie a livré, le 30 juin, le terminal conteneurs d’une plateforme de 65 000 m2 sur les bords de Seine aux Moulineaux, en utilisant l’ARC 700 ® et en déplaçant d’importants moyens en matériel. Sur l’autoroute A13, pour le réaménagement des voiries et trottoirs de l’aire de Vironvay, les travaux phasés et articulés autour de l’agrandissement du magasin et du déplacement de la stationservice ont été terminés en dix mois. Pour l’échangeur du Mans Sud sur l’A11, Appia Le Mans a refait la couche de roulement en 48 heures. Près de 500 000 m2 de revêtements superficiels pour le département du Maine-et-Loire avec les liants Bioflux® et Bioflex® ont donné satisfaction aux clients et élus locaux. Appia Bretagne a participé aux VRD de quinze éoliennes construites par Forclum dans les Côtes-d’Armor. Plusieurs opérations « cœur de ville » ont été mises en œuvre, comme à Angers, les aménagements urbains des rues Dacier et Recouvreur réalisés en groupement avec deux entreprises locales, ou au Mans, pour la Communauté Urbaine, les travaux de la place des Comtes du Maine dans le cadre d’un marché qui se terminera fin 2007. Le remodelage de l’entrée de Pontivy dans le cadre de la future déviation est confié à Appia Bretagne et le prolongement de la rocade urbaine de Saint-Brieuc, section Giratoire d’Agadez- Boulevard de l’Atlantique est aux mains des équipes de Beurel. Enfin, Routière Morin Normandie réalise les VRD d’accès aux nouvelles portes-écluses du port de Deauville. ■ En région Est/Picardie, Routière Morin Aisne, mandataire du groupement, a participé aux travaux du contournement Sud de Soissons, avec l’aménagement du RD1 touchant six communes. La transformation en 2 x 2 voies de la RN2, section Chavignon-Pont Rouge est également à son actif. Pour APRR,Appia Bourgogne a mis en œuvre un enrobé ultra-mince (BBUM) sur la section Nitry-Auxerre sortie Sud de l’A6 en utilisant le procédé Granuchape®, qui a permis de recouvrir 20 000 m2 en cinq heures, une performance pour ce type de travaux. Appia Champagne a renforcé le RD428 pour le compte du Conseil Général de Haute-Marne, en utilisant une grave traitée incluant pour une part significative les Miom en provenance de l’usine Onyx. Dans les Vosges, pour la réfection du RD435,Appia Lorraine a réutilisé au maximum les matériaux de l’ancienne chaussée, une variante qui lui a permis d’obtenir le marché. Appia Somme a réalisé la déviation de Querrieu, avec des solutions plus courantes, en traitant toutefois les sols en place pour la couche de forme. Transroute s’est à nouveau affirmée comme partenaire fidèle des constructeurs d’automobiles en créant, sur les sites PSA de Mulhouse et de Belchamp, une zone d’essais pour tester le confort et la sécurité des véhicules. Elle a également démarré les travaux de l’aire du Haut-Koenigsbourg située sur l’A35 pour le Centre Leclerc, ceci après plusieurs années de négociation. ■ En région Centre, Appia Eure-et-Loir, avec le concours d’AER pour les asphaltes, de DLE pour les galeries d’assainissement et de Forclum pour l’éclairage public, a aménagé le cœur de la ville de Chartres et la célèbre place des Épars. Des travaux qualitatifs ont également été réalisés par Appia Sud Ile-de-France, qui a apporté de la couleur dans une Zac de SaintMandé avec des pavés jaunes, à Vitry avec des enrobés « rougissants » pour une voie bus. La rénovation urbaine de la Zac Gabriel-Péri à Gentilly a permis d’aménager placettes, espaces verts et aires de jeux. Pour refaire une chaussée à Amboise, Appia Touraine a eu recours au retraitement en place avec l’ARC 700® et à l’EMF 200 pour la couche de roulement. Ce procédé a aussi été utilisé par Appia Loiret pour plusieurs RD de ce département. Appia Touraine a réalisé une première avec la mise au point des enrobés à basse température sur le poste de Touraine Enrobés. Un chantier a été obtenu dans le cadre d’une démarche de développement durable dans la commune de Montlouis. ■ En Ile-de-France, Routière Morin a démontré son savoirfaire à Roissy Charles-de-Gaulle avec l’achèvement des aires de dégivrage, la réalisation de l’accès avions à l’aérogare 1 en groupement avec AER et Appia Paris Nord. Routière Morin Ile-deFrance est également intervenue sur les rocades de Meaux et le périphérique parisien. Appia Paris Nord s’est fortement développée sur Paris et sa petite couronne avec la réalisation du TMS (Tramway des Maréchaux Sud) aux côtés d’Eiffage TP ; les baux d’entretien de voirie ont été confiés par la Ville de Paris pour quatre ans. La filiale assure par ailleurs la poursuite des baux sur Boulogne, Clamart et Montrouge et s’est vu attribuer par le Conseil Général des Hautsde-Seine un bail de renouvellement des couches de roulement des routes départementales. De son côté, Appia Est Ile-de-France a utilisé l’EMF 200 pour reconditionner une couche de roulement in situ sur une route départementale à Pamfou en Seine-et-Marne. 3 ■ Pour la région Méditerranée, après l’inauguration du viaduc de Millau en décembre 2004, l’achèvement des travaux s’est poursuivi au niveau de Lodève sur l’A75 et avec le contournement de Saint-André-de-Sangonis sur l’A750. ASF a confié à Mazza la réfection de la couche de roulement de l’A61, soit 500 000 m2 de BBM après mise en œuvre d’un enrobé coulé à froid destiné à homogénéiser l’ancien support. Dans le domaine des infrastructures aéroportuaires,Appia Var a réalisé, pour le compte de la CCI du Var, les parkings avions de l’aéroport de Toulon/Hyères, comprenant les terrassements, les couches de chaussée et le traitement d’une zone antikérosène. Signalons également la construction d’une plate-forme pour hélicoptères dans le camp de Canjuers. Les tramways de Marseille et de Nice ont mobilisé les équipes d’Appia 13 et Appia Alpes-Maritimes. À Nice, il s’agit de rétablissements de voies et du centre de maintenance du tramway, aux côtés d’Eiffage TP, et à Marseille, sur la section La BlancardeLes Caillols, de tous les travaux relatifs à ce type d’infrastructure. TP Provence est intervenu sur de nombreux projets comme la création d’une plate-forme logistique à Miramas/Grans et l’entretien du canal de Provence. Dans les Alpes-Maritimes, les équipes d’Appia ont appliqué les premiers enrobés à froid pour l’entretien des routes départementales. ■ En région Rhône-Alpes/Auvergne, il y a lieu de signaler les travaux d’entretien pour APRR et Area : • les renforcements effectués sur l’A71 dans le département de l’Allier par Appia Loire/Auvergne, entre Montluçon et la forêt de Tronçais, pour lesquels 40 000 tonnes d’enrobés à module élevé recyclés à 50 %, ont été fabriquées par le poste Astec d’Appia Grands Travaux ; • sur l’A6, dans le département du Rhône : 15 000 tonnes de BBTM 0/6 produites par le poste TSM 21 de Appia Révillon ont permis de rénover un BBDr 0/14 réalisé en 1991 par les entreprises du Groupe ; • sur l’A40, réfection des gares d’Ambérieux et Beynost et sur l’A6, à nouveau réalisation de merlons et de bandes d’arrêt d’urgence ; • pour l’entretien de l’A43 entre l’échangeur de Coiranne et le diffuseur de la Tour du Pin : 13 000 tonnes de BBDr et 13 000 tonnes de BBME recyclé à 50 % ont été appliquées par Gerland Savoie Léman et Appia Isardrôme ; • réfections de chaussée sur l’A48 à l’entrée de Grenoble, des aires de l’Ile-Rose et de Drumettaz. Dans le tunnel de l’Épine, le renouvellement de la couche de roulement a été fait avec Lumichape +®, un revêtement clair qui améliore le confort de l’usager. Pour ASF, l’entretien des chaussées réalisé par Appia Rhône au droit de l’échangeur de Ternay sur l’A46 Sud a employé 16 000 tonnes d’enrobés, fabriquées par le poste TSM 21. Les aires de Roussillon et du péage de Chanas ont également été refaites. De leur côté, les travaux d’aménagement de la ville ont une place de plus en plus grande dans nos métiers : • tramways à Saint-Étienne (35 000 m3 de terrassements, 40 000 tonnes de grave non traitée, 17 km de fourreaux, 8 km de bordures, 9 000 tonnes d’enrobés) et Clermont-Ferrand (12 000 tonnes d’enrobés, 10 000 m2 de pavés granite, 20 000 m2 de béton désactivé, 15 000 m de bordures provenant de Chine) et à Lyon, extension du réseau en direction de l’aéroport Saint-Éxupéry (LEA) ; 4 / RAPPORT FINANCIER 2005 • pistes cyclables à Grenoble et Chambéry (maillon de la voie devant relier le lac Léman à la Méditerranée) ; • aménagement des berges de la rive gauche du Rhône à Lyon, depuis le parc de la Tête d’Or jusqu’à celui de Gerland, aménagements urbains comme la rue de Genève à Aix-les-Bains. En matière de routes départementales, 200 000 m2 de tapis minces et très minces ont été appliqués dans le département de l’Allier et 80 000 m2 dans celui de la Loire grâce au procédé Granuchape®. Les couches d’entretien en enrobés coulés à froid (ECF) permettent d’imperméabiliser les chaussées et d’augmenter l’adhérence. Près de 2 000 000 m2 mis en œuvre dans les départements de l’Ain, l’Allier, l’Ardèche, l’Isère, la Loire, du Rhône, de Saône-et-Loire et de la Savoie. Également à l’actif des filiales de la région : • l’extension de l’aire avions de l’aéroport Saint-Éxupéry par Appia Rhône ; • la déviation de Thonon par Gerland Savoie Léman (40 0000 tonnes d’enrobés) ; • l’entretien de la voie rapide urbaine à Chambéry où 2 000 tonnes d’enrobés ont été fabriquées en une seule nuit par le poste EBC. Enfin, Gerland Savoie-Léman s’est impliquée dans le développement des enrobés à basse température (EBT®) et a réalisé un premier chantier urbain à Chambéry. L’entreprise Gauthey, outre son activité traditionnelle de VRD et réseaux, est intervenue pour les dépollutions des sites d’anciennes usines à gaz d’Ajaccio, Alès et Grasse, cette dernière opération ayant due être réalisée dans un espace particulièrement exigu. L’élimination des déchets (balles de plomb) sur la butte de tir de Meysse, la réhabilitation d’un site à Issy-les-Moulineaux, d’un terrain pour Intermarché à Chalette dans le Loiret, une mission d’assistance technique pour le tri des déchets de l’ancienne décharge de la Vaure à Fraisse (Loire) donnent un aperçu complémentaire de son savoir-faire. ■ Dans le Sud-Ouest , Appia Midi-Pyrénées a continué la réalisation de son programme triennal d’entretien des routes départementales de la Haute-Garonne soit plus de 60 000 tonnes d’enrobés à chaud. Par ailleurs, plus de 16 000 tonnes de Biochape®, ont été fabriquées et mises en œuvre valorisant à 100 % les produits de démolition recyclés et utilisant le fluxant d’origine végétale développé par le Groupe. Ces enrobés écologiques ont ainsi été appliqués avec succès sur les routes de la Haute-Garonne et du Gers par la filiale toulousaine, mais aussi dans le Lot par Appia Quercy/Agenais. Un chantier d’importance, le centre européen d’entraînement de l’aviation militaire de Cazaux dans les Landes, comprenant la construction et le renforcement de plus de 100 000 m2 de pistes aéronautiques est réalisé par Appia Nord Aquitaine en groupement avec AER pour l’application de 11 000 m2 de béton. Deux centrales d’enrobage mobiles ont été nécessaires pour fabriquer 50 000 tonnes d’enrobés constituant l’assise de chaussée après le traitement en place avec l’ARC 700®. En région bordelaise, un marché de dépollution a été réalisé pour la CUB, en collaboration avec Gauthey, tandis que Sattanino œuvrait pour le lot infra 16 du tramway de Bordeaux. Le cœur de la ville de Toulouse a fait l’objet d’aménagements urbains importants réalisés par les équipes de Sesen, en particulier place Wilson, à deux pas du Capitole. Sur l’ensemble de la région, ce sont plus de 100 000 tonnes de grave émulsion qui ont été fabriquées et appliquées, à l’aide de centrales mobiles. Ces produits très présents dans le Sud-Ouest permettent aux gestion- RAPPORT DE GESTION naires locaux du patrimoine routier d’entretenir efficacement leur réseau en valorisant les ressources locales. Économes en énergie, plus de 600 000 m2 d’enrobés coulés à froid (ECF) ont été appliqués par l’équipe régionale, essentiellement dans les Landes, tandis que par ailleurs, les chantiers mettant en œuvre la technique de Granuchape® ont progressé dans plusieurs départements et notamment sur le Pont de Martrou, un chantier d’Appia Charentes. Dans le Béarn, Appia Sud Aquitaine a réalisé pour ASF un revêtement très mince spécial Microprène® entre Capvern et Pinas sur l’A64, adapté aux sollicitations importantes sur autoroute, tout en se mobilisant à la même période pour la déviation de Hèches dans les Hautes-Pyrénées et le centre de conduite Centaure de Dax. Sohétra a construit un nouvel itinéraire pour le Conseil Général de Vendée sur la RD46 au cœur du marais poitevin et une importante plate-forme industrielle à Sainte-Gemme-la-Plaine. En synergie avec les filiales bâtiment du Groupe, Appia Limousin a notamment effectué les travaux de VRD de l’hôpital mère-enfant de Limoges tandis qu’Appia Nord Aquitaine se chargeait de faire la plate-forme Michelin à Bassens. Responsabilité sociale et environnementale En 2005, le suivi d’indicateurs spécifiques non financiers s’est amplifié en matière sociale, sociétale et environnementale les références restant la loi NRE et les éléments du « Global Report Initiatives » (GRI). Le périmètre du rapport RSE est l’ensemble de l’activité France durant l’année 2005, hors filiales intégrées en cours d’année (Beurel, Sicard et Danoy), mais incluant les usines de liants, les postes d’enrobage et les carrières. ■ Gouvernance La branche comporte 7 régions et 2 directions de spécialités couvrant l’ensemble du territoire Appia Environnement d’une part et l’activité regroupée des Grands Travaux et Équipements de la route d’autre part. Les contrôles internes ont été renforcés. Ainsi, aux 85 audits généraux (procédures, gestion, juridique,...) sont venus s’ajouter 236 contrôles spécifiquement dédiés à l’environnement, la qualité et la technique. En termes de management de la qualité, le chiffre d’affaires certifié ISO 9001 des filiales travaux est passé de 82 % à 86 %. Ceci représente 85 certificats dont 78 certificats ISO 9001 et 2 certificats Cofrac (couvrant les laboratoires centraux de Corbas et Ciry). L’ensemble des sites de production de matériaux blancs qui sont soumis aux obligations du Marquage CE sont de niveau 4, tandis que 17 sites d’extraction ont obtenu le niveau 2 + dans cette démarche. La certification ISO 9001 du siège social est par ailleurs engagée en améliorant l’efficacité des services fonctionnels. Animées par la direction Qualité/Environnement, une centaine de personnes de la branche exercent, en matière de « Qualité », d’« Environnement » et, dans un certain nombre de cas, de « Prévention-Sécurité », des responsabilités opérationnelles en régions et filiales. Cette implication directe est positive et renforce l’esprit « Qualité ». ■ Partage des fruits de la croissance Plus de 100 accords d’intéressement et de participation permet- tent à nos salariés de partager les fruits de la croissance. Le montant distribué s’élève, en 2005, pour la branche, à 18 millions d’euros en augmentation d’un tiers par rapport à 2004 et représente en moyenne 4,4 % de la masse salariale consolidée. Il convient d’y ajouter l’abondement de 50 % octroyé dans le cadre du Plan d’épargne d’entreprise (PEE) pour les souscriptions à la Sicavas qui positionne les salariés de l’entreprise comme le principal actionnaire du groupe Eiffage avec 22,4 % du capital détenu. Enfin, Appia a également contribué à l’amélioration des conditions de ses salariés au travers de versements aux œuvres sociales, aux mutuelles et aux comités d’entreprise au-delà de la part imposée par la loi, puisque le montant en 2005 atteint 2,76 % de la masse salariale, soit 8,5 millions d’euros. ■ Gestion des ressources humaines En amont de la formation, Appia a entrepris de généraliser les entretiens individuels pour l’ensemble des salariés. L’objectif reste d’atteindre 100 % d’entretiens individuels réalisés pour les cadres sur 12 mois et 18 mois pour les Etam ; pour le personnel ouvrier, l’évaluation des compétences va se faire tous les deux ans à partir d’un logiciel élaboré avec la profession. Durant l’année écoulée, l’effort s’est porté sur les entretiens au niveau des Etam et des ouvriers (respectivement 40 % et 23 % réalisés). Le taux d’entretien des cadres a été de 63 %. Cette démarche permet d’assurer une meilleure adéquation entre les attentes de l’entreprise et de ses collaborateurs et de mieux identifier les compléments de formation nécessaires. Les dépenses de formation ont représenté 7,9 millions d’euros soit 2,7 % de la masse salariale et 122 434 heures de formation pour 8 371 stagiaires. Tous les indicateurs ont bien progressé en 2005, notamment le nombre de stagiaires en hausse de 32 % et le nombre de salariés ayant reçu une formation en augmentation de 40 %. Cette augmentation résulte notamment de l’effort apporté en matière de prévention-sécurité qui a concerné plus de 70 % de l’effectif. Ces formations appréciées des opérationnels et le plus souvent relatives aux métiers d’Appia ont été menées en grande partie par des formateurs internes. Le coût de formation par stagiaire a été moins élevé (947 euros contre 1 159 en 2004), avec pour effet une moindre évolution des dépenses de formation qui augmentent toutefois de près de 8 %. La formation qualifiante des chefs de chantier a continué avec le CFC Égletons et 2 promotions sont sorties : Appia V, délocalisée en Méditerranée, qui s’est terminée en février 2005 avec 2 436 heures stagiaires, et Appia VI, promotion de jeunes issus des régions Nord et Rhône-Alpes, achevée en juillet 2005 avec 4 794 heures stagiaires. 20 jeunes des promotions Appia V et VI ont reçu le titre homologué de chef de chantier. Cette politique réaffirme la volonté de fidéliser les collaborateurs de la branche et, en particulier, les nouveaux embauchés pour lesquels un cursus d’intégration a été mis en place. ■ Préparer l’avenir L’évolution naturelle des effectifs de l’entreprise est un enjeu majeur, compte tenu de l’arrivée en fin de carrière des salariés du « papy boom ». 5 Pour la France, les cadres représentent plus de 9 % de l’effectif, les employés, techniciens et agents de maîtrise 26 %, et le personnel ouvrier 65 %. Il faut continuer de s’adapter à l’accroissement de l’activité et assurer la relève des départs programmés. Le recrutement est donc un véritable enjeu de la politique des ressources humaines. Aussi, il a été mis en place un outil permettant d’anticiper les besoins à l’horizon de cinq ans. Largement utilisé dès 2006, il permettra de mieux préparer l’avenir par métier et spécialité. Effectifs au 31 décembre : 2004 2005 Cadres Etam Ouvriers Total 1 234 1 250 3 482 3 583 8 543 8 852 13 259 13 685 L’accueil des stagiaires issus des écoles d’ingénieurs ou des lycées et collèges professionnels, véritable antichambre du recrutement après l’obtention des diplômes, est une priorité pour la branche. Il en est de même du recrutement des jeunes. De façon concrète, en 2005, 116 partenariats ont été mis en place avec des écoles, 384 stagiaires accueillis et 930 jeunes de moins de 30 ans recrutés. Toujours pour favoriser la connaissance du Groupe et les échanges transversaux, plusieurs rencontres ont également été organisées avec les jeunes ingénieurs et les cadres de moins de cinq ans d’ancienneté. Dans le même esprit, pour l’accueil des jeunes embauchés : le tutorat s’est poursuivi et renforcé. La volonté de conserver nos propres compétences, quelle que soit l’évolution du marché de l’emploi, nous conduit également à être présents auprès des CFA, Compagnons du Devoir, et plus généralement de tout établissement d’enseignement professionnel, non seulement pour accueillir des jeunes en alternance mais aussi participer aux jurys des examens. En témoignage de cette volonté : Contrats d’apprentissage Contrats d’alternance 2004 2005 172 298 214 327 Variation 24,4 % 9,7 % Des actions novatrices ont par ailleurs été développées, en particulier avec les ANPE par la mise en place de modules de simulation pour nos métiers en particulier en Rhône-Alpes et en Provence. Au-delà de ces actions, l’année 2005 a été marquée par la création des CREF, complémentaires de l’Institut Eiffage. Plus spécifiquement destinés aux cadres, les CREF sont des organismes régionaux visant à compléter les connaissances transversales des collaborateurs et à favoriser les mutations inter-branches dans une même région. ■ Prévention et sécurité La sécurité reste au cœur des actions de la direction des ressources humaines et des directions opérationnelles. À périmètre constant, le taux de fréquence descend de 29 à 24, accompagné par un taux de gravité en nette diminution soit 1,38 contre 1,97 l’année précédente. Les efforts produits et les outils donnés aux salariés ont donc été porteurs de résultats et pour protéger l’intégrité des salariés seront amplifiées les actions relatives à : 6 / RAPPORT FINANCIER 2005 • la prévention des accidents du travail, grâce à un logiciel d’analyse en temps réel des accidents, du siège des lésions et qui permet la mise en œuvre d’actions pertinentes s’appuyant sur le constat, et une pédagogie plus efficace et compréhensible pour les salariés ; • la modernisation constante des installations de chantiers et des matériels intégrant les démarches d’évaluation des risques ; • aux comportements et au port des équipements de protection individuelle ; • l’appropriation par les conducteurs de travaux et chefs de chantier des outils mis en place, en parallèle à la formation des salariés et notamment les « GPS » (Guide Prévention Sécurité) et délégation de pouvoirs et responsabilités ; • l’accentuation de l’autorité en matière de prévention des 68 CHSCT et la mise à jour régulière des documents uniques concrétisées par des actions prioritaires ; • l’implication personnelle des directeurs régionaux et directeurs de filiales. Par ailleurs, dans le contrôle des compétences du personnel de conduite, 1 474 certificats de Caces ont été délivrés en 2005. ■ Appel au bassin d’emploi Très impliquée dans le tissu socio-économique et la vie locale, l’activité routière d’Appia conduit les responsables de l’entreprise à s’appuyer sur les ressources du bassin d’emploi, y compris par recours à l’intérim souvent nécessaire. Dans leur ensemble, les filiales vont bien au-delà des obligations légales d’emploi de personnes handicapées (231 personnes employées). ■ Environnement Les objectifs d’Appia en matière d’environnement sont clairs, acceptés et validés par les opérationnels et se résument par les grandes orientations suivantes : • limiter les consommations énergétiques ; • réduire l’appel à la ressource naturelle non renouvelable ; • maîtriser les émissions ; • gérer les déchets. En 2005, des indicateurs spécifiques ont permis la mesure et le suivi de ces objectifs, les audits environnementaux se renforçant par ailleurs. Fort de 29 auditeurs, Appia a effectué, durant l’exercice, 75 journées d’audits internes et 49 d’audits externes. La veille environnementale, menée à l’échelle du Groupe a été finalisée. Près de 120 fiches thématiques destinées aux exploitants et relatives à des sujets environnementaux précis (gestion des ICPE, huiles usagées, transport des matières dangereuses,…) ont été rédigées. Un site dédié Eiffage permet de recevoir systématiquement les bulletins de veille documentaire établis quotidiennement par le prestataire. Enfin, 94 actions de sensibilisation ont été entreprises auprès des collaborateurs et sous-traitants, et près de 1 900 guides pour les chefs de chantiers et de 300 guides « Sites industriels » ont été distribués à travers les filiales. ■ Limitation des consommations énergétiques et des ressources non renouvelables Les responsables d’entités, sous l’impulsion de la direction Matériel ont été incités à diminuer les consommations d’eau ou d’énergie de leurs installations. Au total, 117 mesures courantes ont été prises en 2005 pour l’eau, l’électricité, le gazole et le fioul. RAPPORT DE GESTION Certaines économies déjà entreprises ont été étendues à de nouvelles entités industrielles. Quelques exemples : • la carrière de La Roche Blain a adhéré au système des EJP (effacement des jours de pointe) ; • MEN stocke le sable sous hangar à l’abri des intempéries ; • la carrière de Laguépie a installé un système de recyclage des eaux de lavage. Les produits fabriqués sont aussi concernés : • les EBT® (enrobés à basse température), permettent de réduire la consommation énergétique de 30 à 50 % par rapport aux enrobés classiques. La préconisation du recours aux ECF (enrobés coulés à froid) va dans le même sens. Près de 6 millions de m2 ont été appliqués en 2005. Les chiffres de cette même année témoignent aussi de la volonté du Groupe de limiter l’utilisation de matériaux naturels non renouvelables : • 79 plates-formes de retraitement détenues en propre par Appia, et 57 utilisées en mode « partagé» ont produit plus de 2,2 millions de tonnes de matériaux ; • 400 000 tonnes de fraisats d’enrobés ont été mises en œuvre, dont près de 70 % après recyclage dans un poste ; • l’économie sur l’ensemble des matériaux a été de l’ordre de 6 %, notre objectif est de 10 % pour 2006. ■ Maîtriser les émissions et les déchets L’action principale porte sur la gestion au quotidien des exploitations – et notamment la maîtrise des émissions d’hydrocarbures – et la certification ISO 14001 de l’outil industriel. Actuellement, 12 installations sont certifiées et 28 autres ont entamé une démarche environnementale. Appia gère 280 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement : carrières, installations de recyclage de matériaux, centrales à béton, centrales de graves traitées aux liants hydrauliques, postes d’enrobage à chaud, usines de fabrication de liants routiers, certains ateliers ou dépôts, …), une moitié lui appartenant en propre. Sur 1 610 mesures des émissions réalisées, le taux de conformité aux arrêtés préfectoraux est proche de 100 %, qu’il s’agisse des eaux rejetées, du bruit, des poussières, des vibrations ou de l’air. Aujourd’hui, 50 % des postes appartenant en propre ou géré techniquement par Appia sont au gaz, réduisant ainsi très sensiblement les émissions de GES. Pour l’ensemble d’Appia, 19 incidents environnementaux ont cependant été enregistrés sur l’année 2005. Afin de lutter contre les conséquences des incidents liés aux déversements accidentels d’hydrocarbures, 566 kits antipollution ont été distribués durant l’année. De plus, pour le nettoyage des pièces métalliques en atelier et/ou sur chantier un produit d’origine végétale, l’Oléoflux 18, ester méthylique d’huile végétale, a pu être préconisé après recherches et essais. En matière de déchets, l’état des lieux réalisé en 2004 a conduit au renforcement de l’équipe environnement par des stagiaires TFE et à la mise en place : • de grilles d’inventaire des déchets susceptibles d’être rencontrés sur les différents sites de nos activités ; • de consignes relatives à la maîtrise de ces déchets ; • d’une version remise à jour du « Guide des déchets à l’usage du chef de chantier » ; • de visites de sites débouchant sur des propositions de plan d’action. Parallèlement, la direction Qualité/Environnement soutenue par la direction Achats a signé en juillet deux accords-cadres avec des prestataires de service de niveau national en matière de collecte des déchets. Le tri des déchets inertes, dangereux et non dangereux est pratiqué par plus de 70 % des entités, et parmi celles-ci près de 60 % ont une gestion différenciée par catégorie de déchet. ■ Recherche et Innovation La plupart des travaux de Recherche & Développement ont pour objectif de répondre aux demandes de nos clients et d’anticiper les besoins, avec pour thèmes majeurs, l’évolution des produits de la gamme Appia et la substitution de composants d’origine chimique par des produits renouvelables, les économies d’énergie et la valorisation des matériaux. Cette gamme doit satisfaire en permanence les exigences spécifiques de marchés de travaux tout en maintenant les performances et en maîtrisant les coûts. Il en est ainsi des bitumes modifiés pour lesquels de nouveaux ajouts permettent de réduire la teneur en polymères dont le prix est en forte augmentation comme le pétrole. Des études sont également en cours au niveau des unités de fabrication pour augmenter les rendements et réduire les coûts énergétiques de stockage. L’utilisation d’huiles végétales pour les bitumes fluxés fait désormais partie des techniques courantes et la recherche s’oriente maintenant vers l’utilisation d’émulsifiants biodégradables et renouvelables en substitution d’amines grasses écotoxiques. En 2005, les équipes d’Appia, en partenariat, ont validé le process industriel de fabrication de ces nouveaux émulsifiants. Tout en maintenant une recherche active sur l’enrobage à froid à l’émulsion pour la fabrication des ECF, dont l’usage se développe pour l’entretien du réseau routier, ou des bétons bitumineux à froid (BBF), l’année écoulée aura été importante pour une famille d’enrobés qui va s’imposer dans les années à venir : les enrobés tièdes aujourd’hui commercialisés sous la marque EBT® (enrobés à basse température). En 2004, les premières expérimentations avaient démontré l’intérêt du procédé et la possibilité d’enrober les matériaux vers 110-120 °C. Les techniques mises au point en 2005 permettent un enrobage à moins de 100 °C avec des températures d’application de 65 à 85 °C. La faisabilité du procédé a été validée sur huit postes du Groupe, avec plusieurs chantiers sur routes départementales ou en ville. Les efforts seront poursuivis en 2006 pour permettre à la plupart des postes d’enrobage du Groupe de proposer cette technique innovante aux maîtres d’ouvrage et qui, parmi ses nombreux avantages, offre aux salariés un plus grand confort de mise en œuvre. Au chapitre valorisation des matériaux, plusieurs chantiers de recyclage à fort taux des enrobés ont confirmé le savoir-faire d’Appia dans ce domaine comme, par exemple, l’entretien des couches de roulement de l’autoroute A43 ou des couches d’assises de l’autoroute A71 avec des taux de recyclage de 50 %. Toujours pour économiser les ressources, d’importantes études ont été faites pour utiliser les sables excédentaires de carrière. C’est en particulier le cas de la carrière de Corbigny où, dans le contexte local, un important gisement de sable ne trouve pas de débouchés. 7 Appia s’est engagée à valoriser les laitiers LD de l’usine Sollac de Dunkerque, matériaux dont la destination principale était jusqu’alors la décharge. Compte tenu de leur nature minéralogique particulière, ces matériaux sont d’une utilisation difficile et imposent de longues phases de maturation. Les recherches portent sur plusieurs thèmes : accélération des délais de maturation, compréhension des phénomènes de gonflement, qualité des granulats. En 2005, une première retombée de ces recherches a été la mise au point d’un liant hydraulique pour le retraitement des sols ou des graves. Dans d’autres domaines, les équipes d’Appia, laboratoires centraux et régions ont développé des revêtements de surface tel Starflex®, un enrobé scintillant, ou Lumichape +® qui est une nouvelle version de Lumichape conçue pour la clarté des revêtements de tunnel. Plusieurs marques nouvelles ont été déposées ainsi que trois brevets. Les laboratoires du Groupe ont progressé avec la maîtrise et la mise au point de nouveaux essais. C’est le cas pour la rhéologie des liants bitumineux, avec l’acquisition d’un nouvel équipement, pour l’analyse des laitiers LD et le suivi de leur gonflement. Chiffre d’affaires et résultat Le chiffre d’affaires économique consolidé s’est élevé à 2 357 millions d’euros, en augmentation de 9,9 % dont 2,3 % provenant de la croissance externe. La part réalisée en France, y compris Guyane et Martinique, est en hausse dans les mêmes proportions à 2 012 millions d’euros, le secteur privé étant resté dynamique. DLE et les filiales du pôle Environnement, qui ont accueilli la société Desquesnes dans le nord de la France, ont vu à nouveau leur activité progresser. La fourniture et mise en place de feeders, les stations de traitement et l’assainissement, les réservoirs et l’adduction d’eau, ainsi que les divers métiers associés ont représenté plus de 9 % du chiffre d’affaires hexagonal contre 7 % l’année précédente. La progression du chiffre d’affaires des activités routes et VRD comparable à l’évolution du marché national intègre une partie de la hausse des produits pétroliers mis en œuvre ou consommés de façon directe ou indirecte. La Direction Grands Travaux routiers et Équipements de la route a su gérer la réduction de son activité en métropole pour les travaux de béton à plat et la construction de chaussées autoroutières. Ainsi, près du quart de son chiffre d’affaires 2005 a été assuré par la poursuite des travaux autoroutiers au nord du Portugal et la participation de l’entreprise à la reconstruction de l’aéroport de Rochambeau en Guyane. En Espagne, la Gravera del Jarama et Asphaltec sont venus enrichir les activités de Panasfalto et Rus, portant ainsi le chiffre d’affaires 2005 à plus de 175 millions d’euros, en hausse de 12 %, tout en préservant un bon niveau de marge globale. Au Portugal, les carrières d’Adifer ont bénéficié de la demande en matériaux des chantiers de Norinter. En Allemagne, Heinrich Walter enregistre un rebond de son volume d’activité (+ 16 %) et des résultats nettement positifs. D’un autre côté, Wittfeld, maintenant détenue à 100 %, a souf- 8 / RAPPORT FINANCIER 2005 fert des restrictions budgétaires de son principal maître d’ouvrage et de conditions difficiles de marché pour maintenir son chiffre d’affaires. Sa technicité lui a permis de se voir confier les futurs travaux de pose de voies LGV du tronçon PerpignanFigueras que réalise le Groupe en concession. La production de matériaux d’extraction approche les 20 millions de tonnes en quote-part consolidée pour 2005. La contribution des sites d’Espagne et du Portugal dépasse 22 % de ce tonnage. La fabrication de liants augmente de 2 % et celle des enrobés en légère augmentation dans les implantations régionales tant en France qu’en Espagne s’est trouvée en repli sensible dans les grands travaux. Le résultat opérationnel courant, après prise en compte de l’intéressement et de la participation pour un montant global de près de 18 millions d’euros en augmentation de 30 %, s’élève à 92,2 millions d’euros contre 83,6 millions en 2004, retraité en normes IFRS, soit une progression légèrement supérieure à l’évolution du chiffre d’affaires. À ce niveau, la marge sur chiffre d’affaires est de 3,91 %, malgré la hausse des prix du bitume et des carburants plus sensible sur le second semestre. Par exemple, dans le cas de contrats à prix ferme et des marchés publics pluriannuels actualisables, le surcoût correspondant est resté à la charge des entreprises. Les autres charges et produits opérationnels, dont le solde net est une charge de 6,8 millions d’euros, enregistrent les plus-values de cessions immobilières réalisées dans l’exercice, les provisions et charges liées soit aux départs de salariés, soit destinées à faire face à des risques, sanctions ou contentieux à caractère non courant. Les autres charges et produits financiers positifs à hauteur de 9,3 millions d’euros bénéficient principalement de la plus-value de cession de la participation minoritaire au capital de l’entreprise Malet. Ce poste comprend aussi les dividendes perçus de sociétés non consolidées, les dépréciations de titres et la charge financière actuarielle provisionnée pour les indemnités de fin de carrière. Le coût de l’endettement net, soit 6,6 millions d’euros contre 5,1 millions en 2004, est en augmentation à la suite des investissements réalisés pour la croissance externe et la modernisation de l’outil de travail. La charge d’impôt sur les résultats, après ajustement des impôts différés, s’élève à 25,6 millions d’euros et le résultat net consolidé part du Groupe, soit 65,4 millions d’euros, augmente de plus de 32 %, confirmant la progression enregistrée l’année précédente. ■ Comptes sociaux Les acquisitions de titres concernent principalement la société Desquenes venant de Forclum, les entreprises Beurel en Bretagne, Sicard et Danoy dans le Sud-Est de la France, Chevalier dans le Sud-Ouest et Kruba dans l’Est/Picardie. La cession la plus significative porte sur les titres de l’entreprise Malet. Les opérations internes ont conduit au reclassement de titres divers et à la transmission universelle de patrimoine de structures sans activité comme Judelkov, la SCI de Bouvresse, la Forêt de Charnes, la société des Matériaux du Bel Air ainsi qu’à la liquidation amiable de la société des Carrières et Matériaux de la Vallée d’Arve et du GIE Produits Routiers Corréziens. RAPPORT DE GESTION Le chiffre d’affaires de la holding s’est élevé à 6,3 millions d’euros et comprend les locations d’immeubles et terrains mis à disposition des filiales. Les participations industrielles constituent l’essentiel du résultat d’exploitation positif à hauteur de 20,2 millions d’euros. Le résultat financier, provenant des filiales en nom collectif et des dividendes perçus en 2005 à hauteur de 38 millions d’euros, forme un solde positif de 31,7 millions d’euros après charges de financement et ajustements de valeur des participations détenues. Le résultat exceptionnel positif de près de 3 millions d’euros comprend les plus-values réalisées sur cessions de titres de participations et d’immeubles, les mali résultant des différentes fusions ou absorptions essentiellement entre filiales, réalisées durant l’exercice ainsi que des provisions constituées pour certains litiges et risques non récurrents. Le résultat net dégagé est un bénéfice de 42,6 millions d’euros après prise en charge d’un montant de 12,3 millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés. ■ Investissements et trésorerie consolidée Près de 76 millions d’euros ont été investis pour la croissance externe, dont la Gravera del Jarama en Espagne pour la plus grande part, auxquels s’ajoutent plus de 90 millions d’euros engagés pour le renouvellement et la modernisation du matériel de chantier, des installations industrielles et du parc de véhicules. Ce haut niveau d’investissements a été toutefois atténué par les cessions de titres et d’immeubles intervenues durant l’exercice. Conformément aux règles IFRS, les engagements attachés aux contrats de crédit-bail et locations financières longue durée sont pris en dettes pour un montant total de 97,7 millions d’euros contre 96,3 au 31/12/2004. L’endettement net de la branche s’élève ainsi à 51 millions d’euros au 31 décembre 2005, en augmentation de plus de 46 millions d’euros sur l’exercice et en relation avec les investissements nets réalisés. Perspectives 2006 Le rapprochement des activités de la route et des travaux publics est en place et les opérations financières qui l’accompagnent seront à effet du 1er janvier 2006. Le nouveau périmètre va représenter un chiffre d’affaires estimé à plus de 3,1 milliards d’euros, dont plus de 15 % en Europe et à l’international. Un certain nombre d’adaptations sont déjà intervenues ou sont en projet afin de développer pleinement les synergies face aux enjeux importants des contrats de partenariat public privé et pour mieux aborder les grandes opérations au-delà des frontières de l’Hexagone. Dans le cadre d’une régionalisation des métiers, il s’agira aussi de renforcer les diverses composantes de la branche, en s’appuyant sur les nombreuses implantations locales des métiers de la route. Les filiales allemandes, espagnoles et portugaises vont en outre bénéficier de l’appui de la direction Europe mise en place au sein du Groupe. dés du Groupe Eiffage et est, de ce fait, dispensée de l’obligation d’établir une consolidation propre. Cependant, les principaux chiffres de l’ensemble formé au 31 décembre 2005 par les sociétés du Groupe ont été indiqués ci-dessus. ■ Affectation du résultat Il est proposé de répartir le bénéfice de l’exercice de 42 621 219,66 euros augmenté du report à nouveau antérieur créditeur de 8 583,44 euros pour former un total disponible de 42 629 803,10 euros réparti comme suit : • distribution aux 7 511 387 actions d’un dividende global de 42 063 767,20 euros ; • prélèvement pour être reporté à nouveau 566 035,90 euros. Le dividende net serait ainsi fixé à 5,60 euros par action. Ce dividende est éligible à la réfaction de 40 % mentionnée à l’article 158 paragraphe 3-2e du Code général des impôts. Les dividendes mis en paiement au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Exercice Nombre d’actions Dividende/actions Avoir fiscal 2002 2003 2004 7 093 687 2,30 € 0€ 7 511 387 3,20 € 0€ 7 511 387 4,20 € Revenus par action éligibles à la réfaction de 50 % 4,20 € Revenus par action non éligibles à la réfaction de 50 % 0€ Le Président soumet à l’approbation de l’associé unique les comptes sociaux d’Eiffage Travaux Publics ainsi que l’affectation du résultat. Eiffage Travaux Publics est une société par actions simplifiée dont la présidence a été confiée par l’associé unique à Monsieur Jean Guénard, seul mandataire social dirigeant. En conséquence, le Président propose d’adopter les décisions présentées. Le Président ■ Contrôle et participations Eiffage Travaux Publics est une société par actions simplifiée dont la totalité du capital est détenue par Eiffage. De son côté, elle ne possède aucune action de sa société mère. ■ Comptes consolidés Eiffage Travaux Publics est intégrée dans les comptes consoli- 9 RAPPORT GÉNÉRAL Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS (ex-APPIA) Société par Actions Simplifiée Siège social : 2, rue Hélène-Boucher 93337 Neuilly-sur-Marne Cedex Capital social : 127 693 579 € À l’attention de l’associé unique En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005, sur : • le contrôle des comptes annuels de la société Eiffage Travaux Publics (ex-Appia), tels qu’ils sont joints au présent rapport ; • la justification de nos appréciations ; • les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Président. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. ■ Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. ■ Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous informons que les appréciations auxquelles nous avons procédé ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués et sur le caractère raisonnable des estimations significatives retenues, notamment pour ce qui concerne la valorisation des titres de participation. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. ■ Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Président, et dans les documents adressés à l’associé unique sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris/La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 9 mars 2006 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Yan Ricaud Associé 10 / RAPPORT FINANCIER 2005 Salustro Reydel Membre de KPMG International Michel Berthet Associé BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 Bilan actif EN MILLIERS D’EUROS 2005 Brut Amortissements dépréciations 2004 Net Net Actif immobilisé Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières 84 43 449 400 268 18 589 28 374 84 24 860 371 894 85 26 645 318 983 Total I 443 801 46 963 396 838 345 713 0 Actif circulant Stocks Créances : • Clients et comptes rattachés • Autres • Valeurs mobilières de placement • Disponibilités • Charges constatées d’avance 53 53 0 3 483 195 510 0 5 951 71 574 1 974 2 909 193 536 0 5 951 71 5 219 4 5 Total II 205 068 2 601 202 467 234 302 TOTAL GÉNÉRAL (I + II) 648 869 49 564 599 305 580 015 186 396 263 350 107 Bilan passif EN MILLIERS D’EUROS Capitaux propres Capital Primes d’émission, de fusion, d’apport Écart de réévaluation Réserves Réserve légale Réserves réglementées Autres Report à nouveau Résultat de l’exercice 2005 2004 127 694 118 988 48 127 694 123 965 48 12 769 12 769 1 657 1 627 9 42 621 8 583 17 996 303 756 292 712 27 552 25 878 Dettes Emprunts et dettes assimilées Fournisseurs et comptes rattachés Autres Produits constatés d’avance 29 869 2 819 235 229 80 33 753 4 923 222 712 37 Total III 267 997 261 425 TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III) 599 305 580 015 Total I Provisions pour risques et charges (II) 11 COMPTE DE RÉSULTAT Compte de résultat EN MILLIERS D’EUROS Exercice 2005 Exercice 2004 6 265 4 600 9 920 6 139 Total I 10 865 16 059 Charges d’exploitation (hors taxes) Achats d’approvisionnements Autres charges externes Impôts et taxes, versements assimilés Rémunération du personnel et charges sociales Dotations aux amortissements Dotations aux provisions Autres charges - 5 102 - 903 4 - 1 727 - 475 - 105 - 6 920 - 1 583 - 47 - 1 895 - 1 278 - 1 007 Total II - 8 308 - 12 730 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun (III) 17 665 18 138 Résultat d’exploitation (I - II + III) 20 222 21 467 Produits d’exploitation (hors taxes) Production vendue (biens et services) Autres produits Produits financiers (IV) Charges financières (V) Produits exceptionnels (VI) Charges exceptionnelles (VII) Impôts sur les bénéfices (VIII) Bénéfice ou perte (I - II + III + IV - V + VI - VII - VIII) 12 / RAPPORT FINANCIER 2005 67 - 35 19 - 16 - 12 454 698 639 674 322 42 621 81 - 44 30 - 52 - 18 787 805 343 249 547 17 996 ANNEXE Annexe au bilan et compte de résultat de l’exercice 2005 Les notes ci-dessous énumérées font partie intégrante des comptes annuels. Les éléments de l’annexe non significatifs dans la société ou sans objet ne sont pas présentés. Sauf indication contraire, tous les chiffres sont exprimés en milliers d’euros. 1. Principes et méthodes comptables Les comptes annuels sont établis suivant les principes résultant du Plan comptable général adopté par le Comité de la réglementation comptable du 29 avril 1999. Les comptes de la société sont consolidés par la société Eiffage – 163, quai du Docteur-Dervaux 92601 Asnières-sur-Seine Cedex. MÉTHODES D’ÉVALUATION À compter de cet exercice, il est fait application des règlements CRC N° 2004-06 du 23/11/2004 et N° 2002-10 du 12/12/2002 relatifs d’une part à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs et d’autre part, à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Les conséquences sur les comptes de la société ne sont pas significatives. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : ■ Immobilisations incorporelles Les dépenses ayant le caractère de frais d’établissement sont, sauf cas particulier, prises en charge dans l’exercice. ■ Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût d’acquisition ou à leur valeur d’apport. Les éléments d’actif immobilisé sont amortis par référence aux taux généralement pratiqués dans la profession.Les amortissements sont calculés, en fonction de la nature du bien, selon les modes linéaires appliqués aux durées d’utilitisation. • Constructions : de 10 à 20 ans • Installations techniques, matériel et outillage : de 4 à 10 ans • Autres immobilisations corporelles : de 3 à 10 ans ■ Terrains de carrières Les gisements sont amortis selon l’avancement de l’extraction des tonnes faisant l’objet d’une autorisation. ■ Immobilisations financières Les titres de participation figurent au bilan à leur coût d’acquisition ou à leur valeur réévaluée au 31/12/1976. Les dépréciations des titres de participation sont généralement calculées par référence aux capitaux propres des entreprises concernées, éventuellement corrigées pour tenir compte de leurs perspectives de plus-values d’actifs et de développement. ■ Créances Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est constituée lorsqu’il existe un risque de non recouvrement. ■ Chantiers en association Conformément au Guide comptable professionnel et en ce qui concerne les sociétés en participation dont notre société n’est pas gérante, seuls sont pris en compte les résultats de leur activité à hauteur de la quote-part revenant à la société. ■ Impôts sur les sociétés La société a opté pour le régime d’intégration fiscale dont Eiffage, société mère est chef de file. Ce régime a été renouvelé au 1er janvier 2003. En application de la convention passée avec la société mère, les sociétés participant au groupe fiscal conservent la charge de l’impôt dont elles auraient été redevables si elles étaient restées en dehors de ce régime. Les avantages et inconvénients du régime de groupe restent des profits ou pertes de la société mère. ■ Provisions pour risques et charges Elles sont constituées dès lors qu’il existe un risque probable de sortie de ressources sans contrepartie attendue. Elles sont revues à chaque date d’établissement des comptes et ajustées pour refléter la meilleure estimation possible à cette date. ■ Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires comptable apparaissant au compte de résultat ne comprend que les produits des chantiers exécutés dans l’exercice, y compris ceux relatifs aux sociétés en participation dont Eiffage Travaux Publics peut être gérante. Le chiffre d’affaires économique du Groupe repris dans le rapport de gestion correspond au chiffre d’affaires sur chantiers propres majoré des quotes-parts revenant à la société dans les sociétés en participation gérées ou non. ■ Résultat des filiales sociétés en nom collectif Les résultats des filiales sociétés en nom collectif sont comptabilisés dans l’exercice en produits à recevoir s’il s’agit de bénéfices, ou en charges à payer s’il s’agit de pertes. ■ Fusion et opérations assimilées À compter de cet exercice, il est fait application du règlement CRC N° 2004-01 du 04/05/2004 relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées. Les sociétés mentionnées ci-dessous, sans activité, ont fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine, suite à la cession de l’essentiel de leurs actifs. 13 Boni de fusion Sociétés absorbées SMBA SCI de Bouvresse Judelkov Forêt de Charnes Valorisation des apports 25 120 82 7 Par ailleurs, dans le cadre d’opérations de fusions impliquant entre elles des filiales placées sous le contrôle commun d’Eiffage Travaux Publics SAS, les nouveaux titres des sociétés absorbantes reçus par Eiffage Travaux Publics ont été enregistrés pour leur valeur réelle (déterminée sur la base de la parité des titres 14 / RAPPORT FINANCIER 2005 Capitaux propres - Mali de fusion Résultat - 120 - 1 Actif - Résultat 12 - 368 - échangés), l’écart par rapport à la valeur comptable des titres des sociétés absorbées étant comptabilisé au compte de résultat; il en résulte une charge exceptionnelle de 8 565 K€ au 31 décembre 2005. ANNEXE 2. Immobilisations État de l’actif immobilisé Valeurs brutes au début Fusions de l’exercice Fonds commercial Droit au bail 8 84 Total immobilisations incorporelles 92 0 Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage industriels Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours 13 581 29 538 4 Total immobilisations corporelles 43 705 450 136 0 Augmentations Diminutions Valeurs brutes en fin d’exercice 8 0 84 0 8 84 22 205 739 209 12 868 29 534 450 136 461 461 4 688 948 43 449 Participations Créances rattachées à des participations Autres titres immobilisés Prêts Autres immobilisations financières 346 434 - 9 053 15 190 11 161 341 410 57 000 25 1 Total immobilisations financières TOTAL GÉNÉRAL 12 1 494 288 56 9 20 5 57 011 1 519 268 60 348 284 - 9 053 72 224 11 187 400 268 392 081 - 9 049 72 912 12 143 443 801 Augmentations Diminutions Amortissements en fin d’exercice 6 16 183 0 2 237 16 106 3. Amortissements État des amortissements Amortissements au début Fusions de l’exercice Fonds commercial Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage industriels Autres immobilisations corporelles 6 2 124 14 781 129 1 508 2 154 90 TOTAL GÉNÉRAL 17 067 0 1 727 2 244 205 18 589 15 4. État des provisions Nature des provisions Montant au début de l’exercice Provisions pour litiges Provisions sur participations Provisions pour charges 10 379 12 295 3 204 Total des provisions 25 878 Dépréciations TOTAL GÉNÉRAL Diminutions Fusions Augmentations Reprises non utilisées Reprises utilisées Montant en fin d’exercice 1 240 3 288 2 749 2 048 546 560 2 449 9 025 15 023 3 504 0 7 277 2 048 3 555 27 552 31 844 68 2 725 3 662 30 975 57 722 68 10 002 2 048 7 217 58 527 458 6 014 3 530 2 323 4 213 2 729 Dont dotations et reprises • d’exploitation • financières • exceptionnelles 5. Créances et dettes Toutes les créances sont à moins d’un an, excepté une somme de 54 500 relative à des créances rattachées à des participations. Dettes Dettes financières Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières diverses Montant brut Dont à un an au plus 29 862 7 29 862 7 2 819 1 144 2 819 1 144 Dettes diverses Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres 47 234 118 47 234 118 TOTAL 267 997 267 997 Dettes d’exploitation Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes sociales et fiscales 16 / RAPPORT FINANCIER 2005 Dont à plus d’un an et à cinq ans au plus Dont à plus de cinq ans ANNEXE 6. Éléments relevant de plusieurs postes du bilan Montant concernant les entreprises Postes du bilan Liées Avec lesquelles la société a un lien de participation A - Créances Participations Créances clients et comptes rattachés Autres créances 286 683 34 159 025 54 727 30 382 TOTAL A 445 742 85 109 B - Dettes Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes 1 307 188 586 53 20 385 TOTAL B 189 893 20 438 7. Charges à payer et produits à recevoir Les postes charges à payer et produits à recevoir sont composés principalement de résultats de SNC pour respectivement 15 899 et 58 191, de charges d’assurance pour 243, de factures à recevoir pour 401 et de charges à payer pour 850 au titre de remises en état. 8. Compléments d’informations relatifs au compte de résultat Postes du compte de résultat 2005 2004 Charges et produits financiers Dividendes et résultats de SNC Intérêts financiers nets Variation nette des provisions et transferts de charges 37 358 - 2 485 52 216 - 1 180 - 3 117 - 14 054 TOTAL 31 756 36 982 Charges et produits exceptionnels Résultats sur cessions et fusions Produits/Charges nets de gestion Variation nette des provisions 3 965 - 199 - 801 - 21 019 - 3 682 2 795 TOTAL 2 965 - 21 906 Le résultat exceptionnel comporte notamment des mali de fusion, des cessions immobilières nettes de coûts et une plus-value nette sur cessions de titres de participation. 17 9. Variation des capitaux propres Montant Capitaux propres au 31/12/04 Dividendes distribués Résultat de l’exercice Autres mouvements 292 712 - 31 548 42 621 - 29 CAPITAUX PROPRES AU 31/12/05 303 756 Le capital social est divisé en 7 511 387 actions d’une valeur nominale de 17 euros chacune. Depuis le 1er janvier 2006, notre société a modifié sa raison sociale en Eiffage Travaux Publics, et transféré son siège social à Neuilly-sur-Marne. 10. Ventilation du chiffre d’affaires net Répartition par secteur d’activité Montant Travaux Prestations de services 1 355 4 910 TOTAL 6 265 11. Ventilation de l’impôt sur les bénéfices Résultat avant impôt Impôts réintégrations et déductions fiscales Résultat courant Résultat exceptionnel 51 978 2 965 11 965 357 TOTAL 54 943 12 322 Les différences temporaires s’élèvent en base à 6 549 et corespondent à des allègements d’impôts futurs. 18 / RAPPORT FINANCIER 2005 ANNEXE 12. Crédit-bail Total Valeur d’origine 1 904 Amortissements • Cumuls exercices antérieurs • dotations de l’exercice 580 81 TOTAL 661 Redevances payées • Cumuls exercices antérieurs • Exercice 1 497 209 TOTAL 1 706 Redevances restant à payer • À un an au plus • À plus d’un an et cinq ans au plus • À plus de cinq ans 209 554 132 TOTAL 895 Valeur résiduelle • À un an au plus - TOTAL 0 13. Engagements financiers Engagements donnés Montant Avals et cautions Engagements d’achats, compléments de prix Effets escomptés Loyers non échus sur locations longue durée Loyers non échus sur baux commerciaux Sociétés de personnes (GIE,SCI,SNC) 83 875 2 277 123 583 TOTAL 209 735 Engagements reçus Montant Garanties de passif 6 398 TOTAL 6 398 Rémunérations des dirigeants : les montants alloués ne sont pas mentionnés car ils conduiraient à citer des rémunérations individuelles. 19 Tableau des filiales et participations Capital Capitaux propres autres que capital Quote-part de capital détenue en pourcentage Valeurs comptables des titres détenus Brute Nette Chiffre d’affaires Résultats Dividendes hors taxes bénéfice ou encaissés par la du dernier perte du dernier société au cours exercice clos exercice clos de l’exercice A - Renseignements détaillés concernant les filiales et participations 1) (+ 50 % du capital détenu par la société) Adifer 350 186 AER 2 263 47 Appia 13 1 881 0 Appia Alpes du Sud 1 294 1 317 Appia Alpes-Maritimes 1 378 0 Appia Bretagne 162 173 Appia Charentes 1 135 209 Appia Eure-et-Loir 1 638 0 Appia Gard 1 007 0 Appia Grands Travaux 4 170 0 Appia Isadrome 2 493 0 Appia Loire Auvergne 2 483 0 Appia Lorraine 1 556 0 Appia Paris Nord 1 330 0 Appia Pays de Loire 1 574 3 Appia Revillon 4 309 0 Appia Rhône 2 320 0 Appia Somme 1 496 0 Appia Sud Ile-de-France 2 022 0 Appia Vallée de l’Ubaye 530 52 Asphalteurs réunis 79 1 150 Beurel Pellan 37 1 746 Bocahut 13 056 - 830 Carrière de la Roche Blain 1 053 137 Carrière des 3 Vallées 305 316 Carrière des Chênes 84 247 Carrière des Grands Caous 3 412 0 Carrière du Griset 2 040 0 Danoy 112 416 Devin Lemarchand Environnement 4 200 334 Gauthey 851 7 Gerland Savoie Léman 2 873 0 Heinrich Walter* 767 7 772 La Vauvelle 3 35 Mazza 1 938 0 Panasfalto 886 21 357 Routière Morin Aisne 2 065 0 SCMS 520 89 Sesen 314 0 Soloroute 750 244 STPV 1 369 0 Transroute 48 0 Verdolini 190 34 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 99,990 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 99,910 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 100,000 99,980 100,000 100,000 1 2 1 4 1 4 1 1 5 4 2 3 1 1 2 7 2 2 10 2 2 7 54 417 997 881 974 378 461 347 638 080 018 493 386 556 330 079 336 320 136 938 580 427 637 094 1 2 1 4 1 3 1 1 2 4 2 3 1 1 2 7 2 2 4 2 2 7 45 240 263 881 974 378 434 347 638 472 018 493 386 556 330 064 336 320 136 953 433 183 637 751 337 746 173 170 145 541 922 490 118 759 159 923 086 900 908 338 571 583 603 343 619 279 23 294 201 - 2 361 293 200 664 353 1 212 797 256 2 456 1 351 1 657 - 1 583 - 3 675 143 10 836 568 303 40 222 286 3 076 99,260 99,970 99,800 6 052 7 008 6 635 5 431 6 353 3 412 10 514 7 708 4 919 984 707 375 100,000 100,000 100,000 3 412 2 040 1 900 3 412 2 040 1 900 8 097 91 4 099 1 140 -120 - 343 100,000 100,000 98,000 100,000 99,500 100,000 100,000 100,000 100,000 99,980 100,000 100,000 99,970 99,990 2) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la société) Société des Matériaux de Beauce 10 1 2 7 1 1 33 2 3 1 5 1 6 3 755 963 873 754 841 938 565 065 142 721 227 719 858 964 10 1 2 7 1 1 33 2 2 1 755 963 873 754 841 938 565 065 167 721 814 1 719 6 858 3 479 2 917 2 559 1) Filiales non reprises au paragraphe A 41 831 35 933 2) Participations non reprises au paragraphe A 56 246 48 757 B - Renseignements globaux concernant les autres filiales ou participations *Les informations concernant cette société sont des données consolidées. 20 / RAPPORT FINANCIER 2005 4 54 30 20 20 18 23 42 28 38 56 62 30 41 22 47 55 23 27 5 4 85 20 82 124 85 67 36 6 14 51 41 3 860 919 924 022 40 581 772 059 929 008 72 128 900 623 2 315 585 3 114 - 1 567 17 1 256 4 048 426 1 115 372 - 108 964 1 617 910 30 182 218 316 930 618 1 818 3 009 126 DÉCISIONS DE L’ASSOCIÉ UNIQUE Décisions de l’associé unique Première décision Troisième décision L’associé unique, après avoir entendu lecture du rapport de gestion du Président sur les opérations de la société pendant l’exercice 2005 et du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de cet exercice, approuve les comptes annuels 2005 tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports. En conséquence, il donne quitus de sa gestion au Président pour l’exercice 2005. Deuxième décision L’associé unique, autorise le Président à donner des cautions, avals ou garanties au nom de la société dans la limite globale de 50 millions d’euros, sans que toutefois soit limité le montant par caution, la présente autorisation étant valable pour une durée d’un an. Il autorise également le Président à donner à l’égard des administrations fiscales ou douanières des cautions, avals ou garanties au nom de la société sans limite de montant. Quatrième décision L’associé unique approuve l’affectation et la répartition du résultat proposées par le Président. L’associé unique confère tous pouvoirs aux porteurs d’une copie ou d’un extrait des présentes pour faire tous dépôts et publications prescrits par la loi. En conséquence, il décide que le bénéfice de l’exercice de 42 621 219,66 € augmenté du report à nouveau antérieur créditeur de 8 583,44 € formant un total disponible de 42 629 803,10 € sera réparti comme suit : • distribution aux 7 511 387 actions d’un dividende global de 42 063 767,20 € • prélèvement pour être reporté 566 035,90 € à nouveau 42 629 803,10 € Le dividende net total est fixé à 5,60 € par action. Ce dividende est éligible à la réfaction de 40 % mentionnée à l’article 158 parag. 3 - 2e du Code général des impôts. Le règlement de ce dividende sera effectué au siège social à compter de ce jour. Conformément à la loi, il est rappelé que les distributions de dividendes effectuées au titre des trois précédents exercices ont été les suivantes : Exercice Nombre d’actions Dividende/actions Avoir fiscal 2002 2003 2004 7 093 687 2,30 € 0€ 7 511 387 3,20 € 0€ 7 511 387 4,20 € Revenus par action éligibles à la réfaction de 50 % 4,20 € Revenus par action non éligibles à la réfaction de 50 % 0€ 21 Bilan actif EN MILLIERS D’EUROS 2005 2004 IFRS Gaap IFRS Gaap Actifs non courants Immobilisations corporelles Immeubles de placement Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations dans les entreprises associées Autres actifs financiers Actifs d’impôts différés 369 984 676 93 006 7 936 7 084 58 415 33 498 307 816 807 89 728 5 829 13 049 59 816 27 675 Total actifs non courants 570 599 504 720 Actifs courants Stocks Clients et comptes rattachés Impôts courants Autres créances et comptes de régularisation Trésorerie et équivalents de trésorerie 37 051 682 914 813 132 366 80 381 36 342 563 455 633 121 130 146 556 1 504 124 1 372 836 TOTAL DE L’ACTIF Bilan passif EN MILLIERS D’EUROS 2005 2004 Capitaux propres Capital Réserves consolidées Résultat de l’exercice Intérêts minoritaires 127 151 65 1 Total capitaux propres 346 661 316 370 75 905 1 182 36 928 78 115 1 712 37 052 Passifs non courants Emprunts à long terme Passifs d’impôts différés Provisions non courantes Passifs courants Fournisseurs et autres créditeurs Emprunts court terme et dettes financières Partie à moins d’un an des emprunts long terme Impôts courants Provisions courantes Autres dettes et comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF 22 / RAPPORT FINANCIER 2005 581 2 53 1 68 336 694 798 419 750 467 083 457 643 408 390 1 504 124 127 134 49 5 502 27 45 1 67 296 694 191 407 078 307 571 178 333 021 177 1 372 836 ÉTATS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2005 Compte de résultat EN MILLIERS D’EUROS Production de l’exercice Autres produits de l’activité Achats consommés Charges de personnel Charges externes Impôts et taxes Dotations aux amortissements Dotations aux provisions (nettes de reprises) Variation des stocks de produits en-cours et de produits finis Autres charges et produits d’exploitation 2005 2004 IFRS Gaap IFRS Gaap 2 298 21 - 726 - 594 - 822 - 29 - 81 4 031 566 121 392 926 742 897 273 933 22 453 2 082 9 - 660 - 555 - 725 - 25 - 78 1 1 35 361 154 935 170 700 763 958 119 674 840 Résultat opérationnel courant 92 178 83 622 Autres charges et produits opérationnels - 6 757 - 8 123 Résultat opérationnel 85 421 75 499 5 473 - 12 111 8 011 - 13 130 - 6 638 - 5 119 9 280 - 25 633 1 343 552 - 23 599 1 957 63 773 49 290 - - RÉSULTAT NET 63 773 49 290 - part du Groupe - intérêts minoritaires 65 419 - 1 646 49 407 - 117 Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie Coût de l’endettement financier brut Coût de l’endettement financier net Autres produits et charges financiers Charge d’impôts Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence Résultat net avant résultat des activités arrêtées ou en cours de cession Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession 23 Crédit photos : photothèque Eiffage Travaux Publics, DR. 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