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RAPPORT FINANCIER 2005
SOMMAIRE
Rapport de gestion
du Président
1
Rapport général
des commissaires
aux comptes
10
Bilan
11
Compte de résultat
12
Annexe
13
Tableau des filiales
et participations
20
Décisions
de l’associé unique
21
États consolidés
22
Rapport de gestion
du Président
Dans le prolongement de la tendance enregistrée l’année précédente, les entreprises du bâtiment et des travaux publics ont
renforcé leurs carnets de commandes et bénéficié d’une activité
soutenue dans la plupart des pays européens.
Les métiers de construction et d’entretien de voies et d’infrastructures de transport affichent ainsi une nouvelle progression sensible de leur chiffre d’affaires, plus réduite cependant en Allemagne
du fait principalement du report des projets d’aménagement de
voies ferrées par la Deutsche Bahn et des délais nécessaires au
démarrage effectif de la rénovation du réseau autoroutier.
Activité du Groupe
Dans le cadre de la privatisation des autoroutes, Eiffage, associé
à Macquarie, a été choisi comme acquéreur d’APRR, deuxième
concessionnaire français avec un réseau de 2 205 km.
Depuis le 1er janvier 2006, Appia SAS est devenue Eiffage Travaux
Publics. En associant aux équipes et au savoir-faire de la route, à ses
équipements industriels, à ses nombreuses implantations et à ses
métiers de l’assainissement, ceux du génie civil et des terrassements,
précédemment portés par Eiffage TP, filiale d’Eiffage Construction,
le nouvel ensemble, fort de plus de 18 500 collaborateurs et d’une
expérience confirmée en matière de grands projets, est en mesure
de concevoir et de réaliser toute taille de projets de construction
et de maintenance et de participer au développement du Groupe en
Europe et à l’international.
Les opérations juridiques et financières de ce rapprochement
seront concrétisées au cours du premier semestre 2006. Dès lors,
la majeure partie du présent rapport concerne l’activité et les
chiffres du périmètre Appia tel qu’il existait à la date du
31 décembre 2005.
Avec l’acquisition de l’entreprise Beurel à Yffiniac, Appia s’est
implantée dans le nord de la Bretagne, tandis que Danoy a renforcé sa présence dans le Roussillon. Sicard complète les activités
d’Appia Alpes du Sud dans la vallée de l’Ubaye. Au début de l’exercice dernier, la société Desquesnes, précédemment chez Forclum,
a rejoint le pôle Appia Environnement dans le nord de la France.
Toutefois, en 2005, l’opération de croissance externe la plus significative a été réalisée en Espagne par l’achat de la Gravera del
Jarama, gravière située à 35 km au sud de Madrid. Des gisements complémentaires voisins sont en cours d’acquisition.
■ En Espagne, l’activité du Groupe dans les travaux publics
et la route a été à nouveau en croissance en 2005.
Panasfalto a réalisé de nombreux et importants chantiers en
Catalogne pour la Mairie de Barcelone, le concessionnaire
d’autoroutes Acesa, le Conseil Régional de Tarragone et, de façon
générale, pour les collectivités publiques.
À Madrid, 50 000 tonnes d’enrobés ont été mises en place sur la
M30 (premier périphérique de la ville), en grande partie durant
la nuit. À cet égard, la Gravera del Jarama, développement stratégique pour le Groupe, produit plus de 2 millions de tonnes/an
de granulats, et se place parmi les premiers producteurs de la
région de Madrid.
Le succès d’Asfaltec, créée à la fin de l’année 2004 sur le territoire de la Communauté Autonome de Castilla/La Mancha, encourage le Groupe à développer sa présence dans d’autres régions.
Pour sa part, Salvador Rus a élargi sa présence en Andalousie sur
le marché des enrobés en installant deux nouveaux postes d’enrobage à Jaén et Almería et la mise en fonctionnement d’un poste
de 350 tonnes/heure à Séville. Sur le marché des travaux publics
en Andalousie orientale, l’entreprise a obtenu trois importants
contrats d’aménagement urbain à Malaga, pour un total de
20 millions d’euros, et deux routes pour l’administration régionale à Coín (Malaga) et Mojacar (Almería). En Andalousie occidentale, les travaux de VRD du projet immobilier Bermejales pour
la Mairie de Séville sont terminés tandis que l’exécution du génie
civil d’un parc éolien à Tarifa (Cadix) est commencée. La réalisation de 18 km de la voie express A48 entre Chiclana et Conil
(Cadix), dont l’ouverture à la circulation est prévue au milieu
de l’année 2006, implique des cadences et un rythme soutenus.
■ En Allemagne , Heinrich Walter a exécuté le contournement routier de la ville de Bocholt, au nord de la Ruhr,
comprenant terrassements, travaux routiers, plusieurs nouveaux
ponts et des murs antibruit.
À Duisburg, plus grand port fluvial du monde, l’entreprise a
construit le clos et couvert ainsi que les installations techniques d’un entrepôt de 9 000 m2 pour le groupe pharmaceutique
américain Dade-Behring.
À Berlin,Wittfeld poursuit, avec un groupement d’entreprises dont
elle est le leader technique, la rénovation des voies et des ponts de
la ligne S3 entre la gare de Charlottenburg et la gare du Zoo. Cette
opération a été menée à bien en maintenant la circulation des
trains TGV, des trains régionaux et des métros qui convergent vers
la grande gare berlinoise. L’ensemble de ces travaux doit être terminé avant le début de la Coupe du monde de football.
Dans un autre domaine,Wittfeld aura livré une douzaine de supermarchés Lidl et Plus, dont trois en Angleterre. Ces supermarchés, d’une valeur unitaire de 1 à 1,3 million d’euros tous corps
d’états, ont été réalisés en 14 semaines, y compris les VRD.
Les équipes et les sous-traitants de Wittfeld sont parfaitement
rompus à cet exercice. Dans le même temps et dans des délais
également très courts, les équipes de Wittfeld ont bâti ou agrandi
trois centres commerciaux.
Au plan économique intérieur, alors que les médias annoncent
une reprise timide des investissements industriels en 2006, ceci
après dix ans de crise, le retour de Wittfeld à des résultats bénéficiaires est attendu pour l’exercice suivant.
■ Au Portugal, l’activité d’Appia Grands Travaux s’est poursuivie avec la construction de l’autoroute A24 du projet Norscut pour
désenclaver les zones les plus isolées de la partie nord du pays.
Commencé en décembre 2004, le lot A, le tronçon le plus au
sud du projet, d’une longueur de 22 km, a été ouvert au public
et inauguré fin juin 2005, les lots du nord, D0 et E3/E2, ayant été
démarrés durant le second semestre.
Afin de pouvoir faire face à la construction simultanée de ces deux
lots un nouveau poste TSM21 arrivé en renfort en octobre a été
installé sur Vila Real (D0). 35 000 tonnes d’enrobés ont été ainsi
appliquées entre octobre et décembre sur ce tronçon. 80 000 tonnes de grave bitume ont été mises en œuvre sur les lots E3/E2
et l’achèvement de cette section (340 000 tonnes) est prévu pour
1
mai 2006. L’activité des carrières a été très soutenue. Adifer a
produit plus d’un million de tonnes, essentiellement pour approvisionner les couches de forme et de chaussée du chantier Norinter. Solusel,
près de Porto, maintient sa production de granulats et développe son
activité de centre d’enfouissement.
■ Appia Grand Travaux est intervenue sur plusieurs chantiers autoroutiers et aéroportuaires.
Deux opérations importantes hors de la métropole :
• au Portugal, les revêtements des chaussées du projet Norscut
évoqué ci-dessus ;
• en Guyane, les travaux de rechargement de l’aéroport de
Rochambeau, réalisés de nuit pour permettre chaque jour la
mise en service de cette infrastructure indispensable à ce département.
À l’intérieur de l’Hexagone, les travaux d’entretien sous service
de chaussées autoroutières ont constitué l’essentiel de l’activité :
• pour le compte de la Sanef, 15 km de voie lente ont été repris
sur l’A29 avec recyclage à 30 % des matériaux de l’ancienne
chaussée et réfection de la couche de roulement. Pour l’A26,
près de Béthune, le procédé de recyclage à 30 % a également
été utilisé pour la reprise de la voie lente avant d’appliquer un
BBTM sur l’ensemble des voies.
Le procédé de retraitement en place des voies lentes autoroutières devrait se développer au cours des prochaines années pour
renouveler les assises de chaussées fatiguées sous fort trafic.
Les équipes de béton à plat ont œuvré sur les principaux aéroports français notamment à Roissy, dans le cadre du projet dit
S3. Un important chantier de construction d’aires de stationnement avions est en cours.
Les seuils en béton de la base aérienne de Cazaux ont été
construits dans des délais très courts pour respecter un planning
contraignant.
■ AER (Équipements de la route) a accompagné la construction et l’entretien du réseau autoroutier :
• pose de 23 km de glissières métalliques sur la section
Le Sancy/La Sioule de l’A89 à l’aide d’une machine
automatique, gage de sécurité pour ce type de travaux sous
circulation ;
• dans le cadre de l’élargissement de l’A42, réalisation de plusieurs ouvrages d’assainissement en béton extrudé et mise
en œuvre de glissières GBA ;
• à l’ouest, pose de 72 km de clôtures sur le tronçon Tours/
Le Mans de l’A28.
L’entretien des équipements de sécurité du réseau ouest d’ASF, les
balisages des chantiers RN10/A63 dans les Landes et du raccordement Rocade L2/A50 pour le compte de la DDE 13, imposent une
présence continue des équipes.
AER a également réalisé dans le Lot des travaux plus particuliers comme les murets « montagne » en béton extrudé qui ont
reçu l’agrément préalable des services de l’architecture.
Chez Cote, de nombreux chantiers d’enrobés coulés à froid (ECF)
sur l’ensemble du territoire ont accompagné le développement
de cette technique. De façon plus locale, des réparations de nidsde-poule ont été faites en utilisant la technique « Patch Coat ».
Les procédés spéciaux ont développé deux types d’activité :
multiples retraitements de chaussées avec le procédé ARC 700®
et réalisation de couches d’entretien très minces, à cadence
élevée avec le procédé Granuchape®, notamment sur l’autoroute A6.
2 / RAPPORT FINANCIER 2005
En recul dans le Nord/Pas-de-Calais avec la baisse des marchés de distribution EDF/GDF et d’eau potable, stable en Picardie,
Centre, Ile-de-France et Bretagne, l’activité d’Appia
Environnement a fortement progressé en Normandie,
Aquitaine, Pays de la Loire, Guyane et Martinique, où une agence
a été ouverte. Il faut également souligner une augmentation
importante de l’activité Feeder Grands Travaux (+ 60 %) dont
les deux réalisations majeures ont été la construction de 6 pipes
(43,5 km) pour Total entre la raffinerie de la Mède et la zone de
stockage de Lavéra et la construction d’un gazoduc de 32 km
pour Total Infrastructure Gaz France dans les plaines du Gers et
du Lot-et-Garonne.
Parmi les réalisations du département Châteaux d’eau/réservoirs,
on peut noter la livraison pour le compte du syndicat des eaux de
Charente-Maritime d’un réservoir de 5 000 m3 au sol, ainsi qu’un
château d’eau de 4 200 m3 avec un réservoir de 2 000 m3 en pied.
Les équipes de microtunneliers sont intervenues à Calais, au Mans,
à Rennes et à Nanterre avec la mise en œuvre, dans des conditions
difficiles, de 12 km de conduite Ø 600 et Ø 800 en bordure de Seine.
À l’actif du génie hydraulique, la réalisation des équipements de
pompage et de traitement d’air d’un gros bassin de stockage d’eaux
usées à Bordeaux.
En Ile-de-France Centre, l’activité est restée très diversifiée dans
les métiers de canalisation, de réhabilitation, de génie civil et d’aménagement urbain. Parmi les nombreuses réalisations de l’année,
la construction d’un bassin enterré de 20 000 m3 aux Pavillonssous-Bois, en participation à 50 %, la pose de 19 km de canalisation fonte Ø 150 à 250 à Artenay, la réalisation de plusieurs fontaines à Clichy, Blanc-Mesnil et Sartrouville, ainsi que la deuxième
tranche de l’aménagement de la Zac Jean-Rostand à Bobigny.
L’activité dans l’Ouest a de nouveau progressé de 15 % pour la
deuxième année consécutive. Parmi les réalisations significatives,
le déplacement de 2 km de réseaux Ø 500 à 1 000 dans le cadre des
travaux du tramway du Mans, la restructuration des réseaux durs et
souples et la réfection des pavages en centre-ville de Vannes, la pose
d’une conduite de transfert Ø 800 de 8 km et la construction d’un
poste de relèvement pour la communauté de communes des Olonnes.
Enfin, en Guyane, sont à noter les terrassements préparatoires de
l’opération Soyouz et d’un deuxième tronçon de 7 km pour la liaison routière de Saint-Laurent à Apatou, plus la réhabilitation
d’ouvrages hydrauliques sur les routes nationales.
■ Dans le Nord/Pas-de-Calais, les filiales d’Appia ont participé à la création et au développement d’infrastructures :
• le tramway de l’agglomération valenciennoise est un chantier phare qui a mobilisé les équipes d’Appia Hainaut et de
STPV, partenaires de la construction de dix kilomètres de lignes
dont les travaux se poursuivront en 2006. La mise en service
de la première rame est programmée pour juin ;
• une aire de stationnement d’avions sur l’aéroport de LilleLesquin. Les équipes d’Appia Nord et d’AER ont reconstruit la
chaussée des postes de stationnement d’avions existants et créé
une bretelle d’accès supplémentaire aux taxiways. La chaussée souple a été remplacée par une chaussée béton et des caniveaux de type Satujo ont été posés ;
• le port de Lille devenu récemment « Ports de Lille » est le
3e port fluvial français après Paris et Strasbourg.
Pour répondre à l’évolution des données du transport et à la progression des flux conteneurisés en provenance d’Asie et du monde
entier, « Ports de Lille » a fait appel aux équipes STPV Voies Ferrées
pour poursuivre son développement multimodal (voies ferrées, fluviales et routes) et mieux répartir les flux. Ce programme d’extension de l’un des plus grands terminaux à conteneurs de France nécessite notamment d’adapter les embranchements de voies ferrées.
RAPPORT DE GESTION
À Calais, 36 mois de travaux ont permis de revitaliser le commerce, l’espace urbain, l’habitation et l’animation en centre-ville.
Les équipes d’Appia Littoral ont été attentives aussi bien au souci
d’accessibilité, (places réservées aux personnes handicapées)
qu’aux aspects d’intégration harmonieuse.
Vus du ciel, les espaces verts représenteront l’image originale
de la dentelle de Calais.
Au sol, les teintes des dallages en jaunes sablé et bleuté sont identiques à celles choisies à l’époque de la construction de l’hôtel
de ville, faisant référence au sable du littoral et aux couleurs de
la Côte d’Opale.
À Lens, 46 rues d’un quartier appelé Montgré sont en cours de
rénovation pour une métamorphose complète à l’issue de 36 mois
de travaux. Des exigences fortes pour le respect de l’environnement et un dialogue continu auprès des riverains sont indispensables, car le déroulement du chantier entraîne des opérations successives de déménagement des habitants, invités à occuper
un logement provisoire durant les travaux avant de retrouver un
habitat remis à neuf.
La production de matériaux est restée soutenue et six millions
d’euros d’investissements ont été consacrés à la modernisation
du site de recyclage de Fretin.
La naissance d’Envicolor, enrobé couleur rouge brique du Nord,
a été annoncée en 2005 par RMN qui, dans le respect de sa vocation de recyclage des matériaux issus des chantiers, mise sur
un environnement étroitement associé aux couleurs locales.
De la gamme « briques recyclées », Envicolor est un produit
essentiellement destiné aux aménagements urbains. De plus,
il permet, avec les produits à base de béton recyclé, de réaliser
l’ensemble d’une structure routière (ainsi que certains travaux
connexes : remblais de chaussées, aménagements divers…).
De son côté, MEN propose près d’une dizaine d’enrobés colorés,
sans oublier le « clouté » dont les ventes ont triplé depuis son
lancement, il y a trois ans.
■ Pour la région Normandie/Bretagne,Appia HauteNormandie a livré, le 30 juin, le terminal conteneurs d’une plateforme de 65 000 m2 sur les bords de Seine aux Moulineaux, en utilisant l’ARC 700 ® et en déplaçant d’importants moyens en matériel.
Sur l’autoroute A13, pour le réaménagement des voiries et trottoirs de l’aire de Vironvay, les travaux phasés et articulés autour
de l’agrandissement du magasin et du déplacement de la stationservice ont été terminés en dix mois.
Pour l’échangeur du Mans Sud sur l’A11, Appia Le Mans a refait
la couche de roulement en 48 heures.
Près de 500 000 m2 de revêtements superficiels pour le département du Maine-et-Loire avec les liants Bioflux® et Bioflex® ont
donné satisfaction aux clients et élus locaux.
Appia Bretagne a participé aux VRD de quinze éoliennes
construites par Forclum dans les Côtes-d’Armor.
Plusieurs opérations « cœur de ville » ont été mises en œuvre, comme
à Angers, les aménagements urbains des rues Dacier et Recouvreur
réalisés en groupement avec deux entreprises locales, ou au Mans,
pour la Communauté Urbaine, les travaux de la place des Comtes
du Maine dans le cadre d’un marché qui se terminera fin 2007.
Le remodelage de l’entrée de Pontivy dans le cadre de la future
déviation est confié à Appia Bretagne et le prolongement de
la rocade urbaine de Saint-Brieuc, section Giratoire d’Agadez-
Boulevard de l’Atlantique est aux mains des équipes de Beurel.
Enfin, Routière Morin Normandie réalise les VRD d’accès aux
nouvelles portes-écluses du port de Deauville.
■ En région Est/Picardie, Routière Morin Aisne, mandataire du groupement, a participé aux travaux du contournement
Sud de Soissons, avec l’aménagement du RD1 touchant six communes. La transformation en 2 x 2 voies de la RN2, section
Chavignon-Pont Rouge est également à son actif.
Pour APRR,Appia Bourgogne a mis en œuvre un enrobé ultra-mince
(BBUM) sur la section Nitry-Auxerre sortie Sud de l’A6 en utilisant le procédé Granuchape®, qui a permis de recouvrir 20 000 m2
en cinq heures, une performance pour ce type de travaux.
Appia Champagne a renforcé le RD428 pour le compte du Conseil
Général de Haute-Marne, en utilisant une grave traitée incluant
pour une part significative les Miom en provenance de l’usine
Onyx. Dans les Vosges, pour la réfection du RD435,Appia Lorraine
a réutilisé au maximum les matériaux de l’ancienne chaussée, une
variante qui lui a permis d’obtenir le marché. Appia Somme a
réalisé la déviation de Querrieu, avec des solutions plus courantes,
en traitant toutefois les sols en place pour la couche de forme.
Transroute s’est à nouveau affirmée comme partenaire fidèle des
constructeurs d’automobiles en créant, sur les sites PSA de
Mulhouse et de Belchamp, une zone d’essais pour tester le confort
et la sécurité des véhicules. Elle a également démarré les
travaux de l’aire du Haut-Koenigsbourg située sur l’A35 pour le
Centre Leclerc, ceci après plusieurs années de négociation.
■ En région Centre, Appia Eure-et-Loir, avec le concours
d’AER pour les asphaltes, de DLE pour les galeries d’assainissement et de Forclum pour l’éclairage public, a aménagé le cœur
de la ville de Chartres et la célèbre place des Épars.
Des travaux qualitatifs ont également été réalisés par Appia Sud
Ile-de-France, qui a apporté de la couleur dans une Zac de SaintMandé avec des pavés jaunes, à Vitry avec des enrobés « rougissants » pour une voie bus. La rénovation urbaine de la Zac
Gabriel-Péri à Gentilly a permis d’aménager placettes, espaces
verts et aires de jeux.
Pour refaire une chaussée à Amboise, Appia Touraine a eu recours
au retraitement en place avec l’ARC 700® et à l’EMF 200 pour
la couche de roulement. Ce procédé a aussi été utilisé par Appia
Loiret pour plusieurs RD de ce département. Appia Touraine a
réalisé une première avec la mise au point des enrobés à basse
température sur le poste de Touraine Enrobés. Un chantier a
été obtenu dans le cadre d’une démarche de développement
durable dans la commune de Montlouis.
■ En Ile-de-France, Routière Morin a démontré son savoirfaire à Roissy Charles-de-Gaulle avec l’achèvement des aires de
dégivrage, la réalisation de l’accès avions à l’aérogare 1 en groupement avec AER et Appia Paris Nord. Routière Morin Ile-deFrance est également intervenue sur les rocades de Meaux et
le périphérique parisien.
Appia Paris Nord s’est fortement développée sur Paris et sa petite
couronne avec la réalisation du TMS (Tramway des Maréchaux
Sud) aux côtés d’Eiffage TP ; les baux d’entretien de voirie ont
été confiés par la Ville de Paris pour quatre ans. La filiale assure
par ailleurs la poursuite des baux sur Boulogne, Clamart et
Montrouge et s’est vu attribuer par le Conseil Général des Hautsde-Seine un bail de renouvellement des couches de roulement
des routes départementales.
De son côté, Appia Est Ile-de-France a utilisé l’EMF 200 pour
reconditionner une couche de roulement in situ sur une route
départementale à Pamfou en Seine-et-Marne.
3
■ Pour la région Méditerranée, après l’inauguration
du viaduc de Millau en décembre 2004, l’achèvement des travaux
s’est poursuivi au niveau de Lodève sur l’A75 et avec le contournement de Saint-André-de-Sangonis sur l’A750.
ASF a confié à Mazza la réfection de la couche de roulement de l’A61,
soit 500 000 m2 de BBM après mise en œuvre d’un enrobé coulé
à froid destiné à homogénéiser l’ancien support.
Dans le domaine des infrastructures aéroportuaires,Appia Var a réalisé, pour le compte de la CCI du Var, les parkings avions de l’aéroport de Toulon/Hyères, comprenant les terrassements, les couches
de chaussée et le traitement d’une zone antikérosène. Signalons également la construction d’une plate-forme pour hélicoptères dans le
camp de Canjuers.
Les tramways de Marseille et de Nice ont mobilisé les équipes
d’Appia 13 et Appia Alpes-Maritimes. À Nice, il s’agit de rétablissements de voies et du centre de maintenance du tramway, aux
côtés d’Eiffage TP, et à Marseille, sur la section La BlancardeLes Caillols, de tous les travaux relatifs à ce type d’infrastructure.
TP Provence est intervenu sur de nombreux projets comme la
création d’une plate-forme logistique à Miramas/Grans et l’entretien du canal de Provence.
Dans les Alpes-Maritimes, les équipes d’Appia ont appliqué les premiers enrobés à froid pour l’entretien des routes départementales.
■ En région Rhône-Alpes/Auvergne, il y a lieu de
signaler les travaux d’entretien pour APRR et Area :
• les renforcements effectués sur l’A71 dans le département de
l’Allier par Appia Loire/Auvergne, entre Montluçon et la forêt
de Tronçais, pour lesquels 40 000 tonnes d’enrobés à module élevé
recyclés à 50 %, ont été fabriquées par le poste Astec d’Appia
Grands Travaux ;
• sur l’A6, dans le département du Rhône : 15 000 tonnes de
BBTM 0/6 produites par le poste TSM 21 de Appia Révillon
ont permis de rénover un BBDr 0/14 réalisé en 1991 par les
entreprises du Groupe ;
• sur l’A40, réfection des gares d’Ambérieux et Beynost et sur l’A6,
à nouveau réalisation de merlons et de bandes d’arrêt d’urgence ;
• pour l’entretien de l’A43 entre l’échangeur de Coiranne et le diffuseur de la Tour du Pin : 13 000 tonnes de BBDr et 13 000 tonnes de BBME recyclé à 50 % ont été appliquées par Gerland
Savoie Léman et Appia Isardrôme ;
• réfections de chaussée sur l’A48 à l’entrée de Grenoble, des
aires de l’Ile-Rose et de Drumettaz.
Dans le tunnel de l’Épine, le renouvellement de la couche de
roulement a été fait avec Lumichape +®, un revêtement clair
qui améliore le confort de l’usager.
Pour ASF, l’entretien des chaussées réalisé par Appia Rhône au
droit de l’échangeur de Ternay sur l’A46 Sud a employé 16 000 tonnes d’enrobés, fabriquées par le poste TSM 21. Les aires de
Roussillon et du péage de Chanas ont également été refaites.
De leur côté, les travaux d’aménagement de la ville ont une place
de plus en plus grande dans nos métiers :
• tramways à Saint-Étienne (35 000 m3 de terrassements,
40 000 tonnes de grave non traitée, 17 km de fourreaux, 8 km
de bordures, 9 000 tonnes d’enrobés) et Clermont-Ferrand
(12 000 tonnes d’enrobés, 10 000 m2 de pavés granite,
20 000 m2 de béton désactivé, 15 000 m de bordures provenant de Chine) et à Lyon, extension du réseau en direction
de l’aéroport Saint-Éxupéry (LEA) ;
4 / RAPPORT FINANCIER 2005
• pistes cyclables à Grenoble et Chambéry (maillon de la voie
devant relier le lac Léman à la Méditerranée) ;
• aménagement des berges de la rive gauche du Rhône à Lyon,
depuis le parc de la Tête d’Or jusqu’à celui de Gerland, aménagements urbains comme la rue de Genève à Aix-les-Bains.
En matière de routes départementales, 200 000 m2 de tapis minces
et très minces ont été appliqués dans le département de l’Allier et
80 000 m2 dans celui de la Loire grâce au procédé Granuchape®.
Les couches d’entretien en enrobés coulés à froid (ECF) permettent
d’imperméabiliser les chaussées et d’augmenter l’adhérence. Près de
2 000 000 m2 mis en œuvre dans les départements de l’Ain, l’Allier,
l’Ardèche, l’Isère, la Loire, du Rhône, de Saône-et-Loire et de la Savoie.
Également à l’actif des filiales de la région :
• l’extension de l’aire avions de l’aéroport Saint-Éxupéry par
Appia Rhône ;
• la déviation de Thonon par Gerland Savoie Léman (40 0000 tonnes d’enrobés) ;
• l’entretien de la voie rapide urbaine à Chambéry où 2 000 tonnes
d’enrobés ont été fabriquées en une seule nuit par le poste EBC.
Enfin, Gerland Savoie-Léman s’est impliquée dans le développement des enrobés à basse température (EBT®) et a réalisé un
premier chantier urbain à Chambéry.
L’entreprise Gauthey, outre son activité traditionnelle de VRD et
réseaux, est intervenue pour les dépollutions des sites d’anciennes
usines à gaz d’Ajaccio, Alès et Grasse, cette dernière opération
ayant due être réalisée dans un espace particulièrement exigu.
L’élimination des déchets (balles de plomb) sur la butte de tir de
Meysse, la réhabilitation d’un site à Issy-les-Moulineaux, d’un terrain pour Intermarché à Chalette dans le Loiret, une mission d’assistance technique pour le tri des déchets de l’ancienne décharge
de la Vaure à Fraisse (Loire) donnent un aperçu complémentaire
de son savoir-faire.
■ Dans le Sud-Ouest , Appia Midi-Pyrénées a continué
la réalisation de son programme triennal d’entretien des routes départementales de la Haute-Garonne soit plus de 60 000 tonnes d’enrobés à chaud.
Par ailleurs, plus de 16 000 tonnes de Biochape®, ont été fabriquées et mises en œuvre valorisant à 100 % les produits de démolition recyclés et utilisant le fluxant d’origine végétale développé
par le Groupe. Ces enrobés écologiques ont ainsi été appliqués
avec succès sur les routes de la Haute-Garonne et du Gers par
la filiale toulousaine, mais aussi dans le Lot par Appia
Quercy/Agenais.
Un chantier d’importance, le centre européen d’entraînement de
l’aviation militaire de Cazaux dans les Landes, comprenant la
construction et le renforcement de plus de 100 000 m2 de pistes
aéronautiques est réalisé par Appia Nord Aquitaine en groupement avec AER pour l’application de 11 000 m2 de béton. Deux
centrales d’enrobage mobiles ont été nécessaires pour fabriquer
50 000 tonnes d’enrobés constituant l’assise de chaussée après
le traitement en place avec l’ARC 700®.
En région bordelaise, un marché de dépollution a été réalisé pour
la CUB, en collaboration avec Gauthey, tandis que Sattanino œuvrait
pour le lot infra 16 du tramway de Bordeaux.
Le cœur de la ville de Toulouse a fait l’objet d’aménagements
urbains importants réalisés par les équipes de Sesen, en particulier place Wilson, à deux pas du Capitole. Sur l’ensemble de la
région, ce sont plus de 100 000 tonnes de grave émulsion qui
ont été fabriquées et appliquées, à l’aide de centrales mobiles. Ces
produits très présents dans le Sud-Ouest permettent aux gestion-
RAPPORT DE GESTION
naires locaux du patrimoine routier d’entretenir efficacement leur
réseau en valorisant les ressources locales.
Économes en énergie, plus de 600 000 m2 d’enrobés coulés à froid
(ECF) ont été appliqués par l’équipe régionale, essentiellement
dans les Landes, tandis que par ailleurs, les chantiers mettant en
œuvre la technique de Granuchape® ont progressé dans plusieurs
départements et notamment sur le Pont de Martrou, un chantier
d’Appia Charentes.
Dans le Béarn, Appia Sud Aquitaine a réalisé pour ASF un revêtement très mince spécial Microprène® entre Capvern et Pinas sur
l’A64, adapté aux sollicitations importantes sur autoroute, tout en
se mobilisant à la même période pour la déviation de Hèches dans
les Hautes-Pyrénées et le centre de conduite Centaure de Dax.
Sohétra a construit un nouvel itinéraire pour le Conseil Général
de Vendée sur la RD46 au cœur du marais poitevin et une importante plate-forme industrielle à Sainte-Gemme-la-Plaine.
En synergie avec les filiales bâtiment du Groupe, Appia Limousin
a notamment effectué les travaux de VRD de l’hôpital mère-enfant
de Limoges tandis qu’Appia Nord Aquitaine se chargeait de faire
la plate-forme Michelin à Bassens.
Responsabilité sociale
et environnementale
En 2005, le suivi d’indicateurs spécifiques non financiers s’est
amplifié en matière sociale, sociétale et environnementale les
références restant la loi NRE et les éléments du « Global Report
Initiatives » (GRI).
Le périmètre du rapport RSE est l’ensemble de l’activité France
durant l’année 2005, hors filiales intégrées en cours d’année
(Beurel, Sicard et Danoy), mais incluant les usines de liants,
les postes d’enrobage et les carrières.
■ Gouvernance
La branche comporte 7 régions et 2 directions de spécialités
couvrant l’ensemble du territoire Appia Environnement d’une part
et l’activité regroupée des Grands Travaux et Équipements de
la route d’autre part.
Les contrôles internes ont été renforcés. Ainsi, aux 85 audits
généraux (procédures, gestion, juridique,...) sont venus s’ajouter
236 contrôles spécifiquement dédiés à l’environnement, la qualité et la technique.
En termes de management de la qualité, le chiffre d’affaires
certifié ISO 9001 des filiales travaux est passé de 82 % à 86 %.
Ceci représente 85 certificats dont 78 certificats ISO 9001 et 2 certificats Cofrac (couvrant les laboratoires centraux de Corbas et Ciry).
L’ensemble des sites de production de matériaux blancs qui sont soumis aux obligations du Marquage CE sont de niveau 4, tandis que
17 sites d’extraction ont obtenu le niveau 2 + dans cette démarche.
La certification ISO 9001 du siège social est par ailleurs engagée
en améliorant l’efficacité des services fonctionnels.
Animées par la direction Qualité/Environnement, une centaine
de personnes de la branche exercent, en matière de « Qualité »,
d’« Environnement » et, dans un certain nombre de cas, de
« Prévention-Sécurité », des responsabilités opérationnelles
en régions et filiales. Cette implication directe est positive et
renforce l’esprit « Qualité ».
■ Partage des fruits de la croissance
Plus de 100 accords d’intéressement et de participation permet-
tent à nos salariés de partager les fruits de la croissance. Le montant distribué s’élève, en 2005, pour la branche, à 18 millions
d’euros en augmentation d’un tiers par rapport à 2004 et représente en moyenne 4,4 % de la masse salariale consolidée.
Il convient d’y ajouter l’abondement de 50 % octroyé dans le
cadre du Plan d’épargne d’entreprise (PEE) pour les souscriptions à la Sicavas qui positionne les salariés de l’entreprise comme
le principal actionnaire du groupe Eiffage avec 22,4 % du capital détenu.
Enfin, Appia a également contribué à l’amélioration des conditions de ses salariés au travers de versements aux œuvres sociales,
aux mutuelles et aux comités d’entreprise au-delà de la part
imposée par la loi, puisque le montant en 2005 atteint 2,76 %
de la masse salariale, soit 8,5 millions d’euros.
■ Gestion des ressources humaines
En amont de la formation, Appia a entrepris de généraliser les
entretiens individuels pour l’ensemble des salariés. L’objectif
reste d’atteindre 100 % d’entretiens individuels réalisés pour
les cadres sur 12 mois et 18 mois pour les Etam ; pour le personnel ouvrier, l’évaluation des compétences va se faire tous
les deux ans à partir d’un logiciel élaboré avec la profession.
Durant l’année écoulée, l’effort s’est porté sur les entretiens au
niveau des Etam et des ouvriers (respectivement 40 % et 23 %
réalisés). Le taux d’entretien des cadres a été de 63 %.
Cette démarche permet d’assurer une meilleure adéquation entre
les attentes de l’entreprise et de ses collaborateurs et de mieux
identifier les compléments de formation nécessaires.
Les dépenses de formation ont représenté 7,9 millions d’euros
soit 2,7 % de la masse salariale et 122 434 heures de formation
pour 8 371 stagiaires.
Tous les indicateurs ont bien progressé en 2005, notamment le
nombre de stagiaires en hausse de 32 % et le nombre de salariés ayant reçu une formation en augmentation de 40 %.
Cette augmentation résulte notamment de l’effort apporté en
matière de prévention-sécurité qui a concerné plus de 70 %
de l’effectif.
Ces formations appréciées des opérationnels et le plus souvent
relatives aux métiers d’Appia ont été menées en grande partie par
des formateurs internes. Le coût de formation par stagiaire a
été moins élevé (947 euros contre 1 159 en 2004), avec pour effet
une moindre évolution des dépenses de formation qui augmentent
toutefois de près de 8 %.
La formation qualifiante des chefs de chantier a continué avec le
CFC Égletons et 2 promotions sont sorties : Appia V, délocalisée
en Méditerranée, qui s’est terminée en février 2005 avec
2 436 heures stagiaires, et Appia VI, promotion de jeunes issus
des régions Nord et Rhône-Alpes, achevée en juillet 2005 avec
4 794 heures stagiaires.
20 jeunes des promotions Appia V et VI ont reçu le titre homologué de chef de chantier.
Cette politique réaffirme la volonté de fidéliser les collaborateurs de la branche et, en particulier, les nouveaux embauchés
pour lesquels un cursus d’intégration a été mis en place.
■ Préparer l’avenir
L’évolution naturelle des effectifs de l’entreprise est un enjeu
majeur, compte tenu de l’arrivée en fin de carrière des salariés
du « papy boom ».
5
Pour la France, les cadres représentent plus de 9 % de l’effectif, les employés, techniciens et agents de maîtrise 26 %, et le
personnel ouvrier 65 %. Il faut continuer de s’adapter à l’accroissement de l’activité et assurer la relève des départs
programmés.
Le recrutement est donc un véritable enjeu de la politique des
ressources humaines. Aussi, il a été mis en place un outil permettant d’anticiper les besoins à l’horizon de cinq ans. Largement
utilisé dès 2006, il permettra de mieux préparer l’avenir par
métier et spécialité.
Effectifs au 31 décembre :
2004
2005
Cadres
Etam
Ouvriers
Total
1 234
1 250
3 482
3 583
8 543
8 852
13 259
13 685
L’accueil des stagiaires issus des écoles d’ingénieurs ou des lycées
et collèges professionnels, véritable antichambre du recrutement
après l’obtention des diplômes, est une priorité pour la branche.
Il en est de même du recrutement des jeunes. De façon concrète,
en 2005, 116 partenariats ont été mis en place avec des écoles,
384 stagiaires accueillis et 930 jeunes de moins de 30 ans
recrutés.
Toujours pour favoriser la connaissance du Groupe et les échanges
transversaux, plusieurs rencontres ont également été organisées avec
les jeunes ingénieurs et les cadres de moins de cinq ans d’ancienneté.
Dans le même esprit, pour l’accueil des jeunes embauchés : le
tutorat s’est poursuivi et renforcé.
La volonté de conserver nos propres compétences, quelle que soit
l’évolution du marché de l’emploi, nous conduit également à être
présents auprès des CFA, Compagnons du Devoir, et plus généralement de tout établissement d’enseignement professionnel,
non seulement pour accueillir des jeunes en alternance mais aussi
participer aux jurys des examens.
En témoignage de cette volonté :
Contrats d’apprentissage
Contrats d’alternance
2004
2005
172
298
214
327
Variation
24,4 %
9,7 %
Des actions novatrices ont par ailleurs été développées, en particulier avec les ANPE par la mise en place de modules de simulation pour nos métiers en particulier en Rhône-Alpes et en Provence.
Au-delà de ces actions, l’année 2005 a été marquée par la création des CREF, complémentaires de l’Institut Eiffage. Plus spécifiquement destinés aux cadres, les CREF sont des organismes
régionaux visant à compléter les connaissances transversales des
collaborateurs et à favoriser les mutations inter-branches dans
une même région.
■ Prévention et sécurité
La sécurité reste au cœur des actions de la direction des ressources humaines et des directions opérationnelles. À périmètre
constant, le taux de fréquence descend de 29 à 24, accompagné
par un taux de gravité en nette diminution soit 1,38 contre 1,97
l’année précédente.
Les efforts produits et les outils donnés aux salariés ont donc été
porteurs de résultats et pour protéger l’intégrité des salariés seront
amplifiées les actions relatives à :
6 / RAPPORT FINANCIER 2005
• la prévention des accidents du travail, grâce à un logiciel d’analyse en temps réel des accidents, du siège des lésions et qui
permet la mise en œuvre d’actions pertinentes s’appuyant sur
le constat, et une pédagogie plus efficace et compréhensible pour
les salariés ;
• la modernisation constante des installations de chantiers et
des matériels intégrant les démarches d’évaluation des risques ;
• aux comportements et au port des équipements de protection
individuelle ;
• l’appropriation par les conducteurs de travaux et chefs de chantier
des outils mis en place, en parallèle à la formation des salariés et
notamment les « GPS » (Guide Prévention Sécurité) et délégation
de pouvoirs et responsabilités ;
• l’accentuation de l’autorité en matière de prévention des
68 CHSCT et la mise à jour régulière des documents uniques
concrétisées par des actions prioritaires ;
• l’implication personnelle des directeurs régionaux et directeurs
de filiales.
Par ailleurs, dans le contrôle des compétences du personnel de
conduite, 1 474 certificats de Caces ont été délivrés en 2005.
■ Appel au bassin d’emploi
Très impliquée dans le tissu socio-économique et la vie locale,
l’activité routière d’Appia conduit les responsables de l’entreprise à s’appuyer sur les ressources du bassin d’emploi, y compris
par recours à l’intérim souvent nécessaire.
Dans leur ensemble, les filiales vont bien au-delà des obligations
légales d’emploi de personnes handicapées (231 personnes
employées).
■ Environnement
Les objectifs d’Appia en matière d’environnement sont clairs, acceptés et validés par les opérationnels et se résument par les grandes
orientations suivantes :
• limiter les consommations énergétiques ;
• réduire l’appel à la ressource naturelle non renouvelable ;
• maîtriser les émissions ;
• gérer les déchets.
En 2005, des indicateurs spécifiques ont permis la mesure
et le suivi de ces objectifs, les audits environnementaux se renforçant par ailleurs. Fort de 29 auditeurs, Appia a effectué,
durant l’exercice, 75 journées d’audits internes et 49 d’audits
externes.
La veille environnementale, menée à l’échelle du Groupe a été
finalisée. Près de 120 fiches thématiques destinées aux exploitants et relatives à des sujets environnementaux précis (gestion
des ICPE, huiles usagées, transport des matières dangereuses,…)
ont été rédigées. Un site dédié Eiffage permet de recevoir systématiquement les bulletins de veille documentaire établis quotidiennement par le prestataire.
Enfin, 94 actions de sensibilisation ont été entreprises auprès des
collaborateurs et sous-traitants, et près de 1 900 guides pour les
chefs de chantiers et de 300 guides « Sites industriels » ont été distribués à travers les filiales.
■ Limitation
des consommations énergétiques
et des ressources non renouvelables
Les responsables d’entités, sous l’impulsion de la direction
Matériel ont été incités à diminuer les consommations d’eau
ou d’énergie de leurs installations. Au total, 117 mesures
courantes ont été prises en 2005 pour l’eau, l’électricité, le gazole
et le fioul.
RAPPORT DE GESTION
Certaines économies déjà entreprises ont été étendues à de nouvelles entités industrielles. Quelques exemples :
• la carrière de La Roche Blain a adhéré au système des EJP
(effacement des jours de pointe) ;
• MEN stocke le sable sous hangar à l’abri des intempéries ;
• la carrière de Laguépie a installé un système de recyclage des
eaux de lavage.
Les produits fabriqués sont aussi concernés :
• les EBT® (enrobés à basse température), permettent de réduire
la consommation énergétique de 30 à 50 % par rapport aux
enrobés classiques.
La préconisation du recours aux ECF (enrobés coulés à froid) va
dans le même sens. Près de 6 millions de m2 ont été appliqués
en 2005.
Les chiffres de cette même année témoignent aussi de la volonté
du Groupe de limiter l’utilisation de matériaux naturels non renouvelables :
• 79 plates-formes de retraitement détenues en propre par Appia,
et 57 utilisées en mode « partagé» ont produit plus de 2,2 millions de tonnes de matériaux ;
• 400 000 tonnes de fraisats d’enrobés ont été mises en œuvre,
dont près de 70 % après recyclage dans un poste ;
• l’économie sur l’ensemble des matériaux a été de l’ordre de
6 %, notre objectif est de 10 % pour 2006.
■ Maîtriser les émissions et les déchets
L’action principale porte sur la gestion au quotidien des exploitations – et notamment la maîtrise des émissions d’hydrocarbures –
et la certification ISO 14001 de l’outil industriel. Actuellement,
12 installations sont certifiées et 28 autres ont entamé une démarche environnementale.
Appia gère 280 ICPE (Installations Classées pour la Protection
de l’Environnement : carrières, installations de recyclage de matériaux, centrales à béton, centrales de graves traitées aux liants hydrauliques, postes d’enrobage à chaud, usines de fabrication de liants
routiers, certains ateliers ou dépôts, …), une moitié lui appartenant
en propre.
Sur 1 610 mesures des émissions réalisées, le taux de conformité aux arrêtés préfectoraux est proche de 100 %, qu’il s’agisse
des eaux rejetées, du bruit, des poussières, des vibrations ou de
l’air.
Aujourd’hui, 50 % des postes appartenant en propre ou géré
techniquement par Appia sont au gaz, réduisant ainsi très sensiblement les émissions de GES.
Pour l’ensemble d’Appia, 19 incidents environnementaux ont
cependant été enregistrés sur l’année 2005. Afin de lutter contre
les conséquences des incidents liés aux déversements accidentels d’hydrocarbures, 566 kits antipollution ont été distribués
durant l’année.
De plus, pour le nettoyage des pièces métalliques en atelier et/ou
sur chantier un produit d’origine végétale, l’Oléoflux 18, ester méthylique d’huile végétale, a pu être préconisé après recherches et essais.
En matière de déchets, l’état des lieux réalisé en 2004 a conduit
au renforcement de l’équipe environnement par des stagiaires
TFE et à la mise en place :
• de grilles d’inventaire des déchets susceptibles d’être rencontrés sur les différents sites de nos activités ;
• de consignes relatives à la maîtrise de ces déchets ;
• d’une version remise à jour du « Guide des déchets à l’usage
du chef de chantier » ;
• de visites de sites débouchant sur des propositions de plan d’action.
Parallèlement, la direction Qualité/Environnement soutenue par
la direction Achats a signé en juillet deux accords-cadres avec
des prestataires de service de niveau national en matière de
collecte des déchets.
Le tri des déchets inertes, dangereux et non dangereux est pratiqué
par plus de 70 % des entités, et parmi celles-ci près de 60 % ont
une gestion différenciée par catégorie de déchet.
■ Recherche et Innovation
La plupart des travaux de Recherche & Développement ont pour
objectif de répondre aux demandes de nos clients et d’anticiper
les besoins, avec pour thèmes majeurs, l’évolution des produits de la
gamme Appia et la substitution de composants d’origine chimique
par des produits renouvelables, les économies d’énergie et la valorisation des matériaux.
Cette gamme doit satisfaire en permanence les exigences spécifiques de marchés de travaux tout en maintenant les performances
et en maîtrisant les coûts. Il en est ainsi des bitumes modifiés
pour lesquels de nouveaux ajouts permettent de réduire la teneur
en polymères dont le prix est en forte augmentation comme le
pétrole. Des études sont également en cours au niveau des unités de fabrication pour augmenter les rendements et réduire les
coûts énergétiques de stockage.
L’utilisation d’huiles végétales pour les bitumes fluxés fait
désormais partie des techniques courantes et la recherche
s’oriente maintenant vers l’utilisation d’émulsifiants biodégradables et renouvelables en substitution d’amines grasses écotoxiques.
En 2005, les équipes d’Appia, en partenariat, ont validé le
process industriel de fabrication de ces nouveaux émulsifiants.
Tout en maintenant une recherche active sur l’enrobage à froid à
l’émulsion pour la fabrication des ECF, dont l’usage se développe
pour l’entretien du réseau routier, ou des bétons bitumineux à froid
(BBF), l’année écoulée aura été importante pour une famille
d’enrobés qui va s’imposer dans les années à venir : les enrobés
tièdes aujourd’hui commercialisés sous la marque EBT® (enrobés
à basse température).
En 2004, les premières expérimentations avaient démontré
l’intérêt du procédé et la possibilité d’enrober les matériaux vers
110-120 °C. Les techniques mises au point en 2005 permettent
un enrobage à moins de 100 °C avec des températures d’application de 65 à 85 °C.
La faisabilité du procédé a été validée sur huit postes du Groupe,
avec plusieurs chantiers sur routes départementales ou en ville.
Les efforts seront poursuivis en 2006 pour permettre à la plupart
des postes d’enrobage du Groupe de proposer cette technique
innovante aux maîtres d’ouvrage et qui, parmi ses nombreux avantages, offre aux salariés un plus grand confort de mise en œuvre.
Au chapitre valorisation des matériaux, plusieurs chantiers de
recyclage à fort taux des enrobés ont confirmé le savoir-faire
d’Appia dans ce domaine comme, par exemple, l’entretien des
couches de roulement de l’autoroute A43 ou des couches d’assises
de l’autoroute A71 avec des taux de recyclage de 50 %.
Toujours pour économiser les ressources, d’importantes études
ont été faites pour utiliser les sables excédentaires de carrière.
C’est en particulier le cas de la carrière de Corbigny où, dans
le contexte local, un important gisement de sable ne trouve pas
de débouchés.
7
Appia s’est engagée à valoriser les laitiers LD de l’usine Sollac de
Dunkerque, matériaux dont la destination principale était jusqu’alors
la décharge. Compte tenu de leur nature minéralogique particulière, ces matériaux sont d’une utilisation difficile et imposent de
longues phases de maturation. Les recherches portent sur plusieurs thèmes : accélération des délais de maturation, compréhension des phénomènes de gonflement, qualité des granulats.
En 2005, une première retombée de ces recherches a été la mise
au point d’un liant hydraulique pour le retraitement des sols ou
des graves.
Dans d’autres domaines, les équipes d’Appia, laboratoires centraux
et régions ont développé des revêtements de surface tel Starflex®,
un enrobé scintillant, ou Lumichape +® qui est une nouvelle version
de Lumichape conçue pour la clarté des revêtements de tunnel.
Plusieurs marques nouvelles ont été déposées ainsi que trois
brevets.
Les laboratoires du Groupe ont progressé avec la maîtrise et la
mise au point de nouveaux essais. C’est le cas pour la rhéologie
des liants bitumineux, avec l’acquisition d’un nouvel équipement,
pour l’analyse des laitiers LD et le suivi de leur gonflement.
Chiffre d’affaires et résultat
Le chiffre d’affaires économique consolidé s’est élevé à 2 357 millions d’euros, en augmentation de 9,9 % dont 2,3 % provenant
de la croissance externe.
La part réalisée en France, y compris Guyane et Martinique, est
en hausse dans les mêmes proportions à 2 012 millions d’euros,
le secteur privé étant resté dynamique.
DLE et les filiales du pôle Environnement, qui ont accueilli la
société Desquesnes dans le nord de la France, ont vu à nouveau
leur activité progresser. La fourniture et mise en place de feeders, les stations de traitement et l’assainissement, les réservoirs
et l’adduction d’eau, ainsi que les divers métiers associés ont
représenté plus de 9 % du chiffre d’affaires hexagonal contre
7 % l’année précédente.
La progression du chiffre d’affaires des activités routes et VRD
comparable à l’évolution du marché national intègre une partie de la hausse des produits pétroliers mis en œuvre ou consommés de façon directe ou indirecte.
La Direction Grands Travaux routiers et Équipements de la route
a su gérer la réduction de son activité en métropole pour les travaux de béton à plat et la construction de chaussées autoroutières.
Ainsi, près du quart de son chiffre d’affaires 2005 a été assuré
par la poursuite des travaux autoroutiers au nord du Portugal et
la participation de l’entreprise à la reconstruction de l’aéroport de Rochambeau en Guyane.
En Espagne, la Gravera del Jarama et Asphaltec sont venus enrichir les activités de Panasfalto et Rus, portant ainsi le chiffre
d’affaires 2005 à plus de 175 millions d’euros, en hausse de
12 %, tout en préservant un bon niveau de marge globale.
Au Portugal, les carrières d’Adifer ont bénéficié de la demande
en matériaux des chantiers de Norinter.
En Allemagne, Heinrich Walter enregistre un rebond de son
volume d’activité (+ 16 %) et des résultats nettement positifs.
D’un autre côté, Wittfeld, maintenant détenue à 100 %, a souf-
8 / RAPPORT FINANCIER 2005
fert des restrictions budgétaires de son principal maître d’ouvrage et de conditions difficiles de marché pour maintenir son
chiffre d’affaires. Sa technicité lui a permis de se voir confier les
futurs travaux de pose de voies LGV du tronçon PerpignanFigueras que réalise le Groupe en concession.
La production de matériaux d’extraction approche les 20 millions de tonnes en quote-part consolidée pour 2005.
La contribution des sites d’Espagne et du Portugal dépasse 22 %
de ce tonnage.
La fabrication de liants augmente de 2 % et celle des enrobés
en légère augmentation dans les implantations régionales tant
en France qu’en Espagne s’est trouvée en repli sensible dans les
grands travaux.
Le résultat opérationnel courant, après prise en compte de l’intéressement et de la participation pour un montant global de près de 18 millions d’euros en augmentation de 30 %, s’élève à 92,2 millions d’euros contre 83,6 millions en 2004, retraité en normes IFRS, soit
une progression légèrement supérieure à l’évolution du chiffre
d’affaires. À ce niveau, la marge sur chiffre d’affaires est de 3,91 %,
malgré la hausse des prix du bitume et des carburants plus sensible
sur le second semestre. Par exemple, dans le cas de contrats à prix
ferme et des marchés publics pluriannuels actualisables, le surcoût
correspondant est resté à la charge des entreprises.
Les autres charges et produits opérationnels, dont le solde
net est une charge de 6,8 millions d’euros, enregistrent les
plus-values de cessions immobilières réalisées dans l’exercice,
les provisions et charges liées soit aux départs de salariés, soit
destinées à faire face à des risques, sanctions ou contentieux
à caractère non courant.
Les autres charges et produits financiers positifs à hauteur de
9,3 millions d’euros bénéficient principalement de la plus-value de
cession de la participation minoritaire au capital de l’entreprise
Malet. Ce poste comprend aussi les dividendes perçus de sociétés
non consolidées, les dépréciations de titres et la charge financière
actuarielle provisionnée pour les indemnités de fin de carrière.
Le coût de l’endettement net, soit 6,6 millions d’euros contre
5,1 millions en 2004, est en augmentation à la suite des investissements réalisés pour la croissance externe et la modernisation de l’outil de travail.
La charge d’impôt sur les résultats, après ajustement des
impôts différés, s’élève à 25,6 millions d’euros et le résultat net
consolidé part du Groupe, soit 65,4 millions d’euros, augmente
de plus de 32 %, confirmant la progression enregistrée
l’année précédente.
■ Comptes sociaux
Les acquisitions de titres concernent principalement la société
Desquenes venant de Forclum, les entreprises Beurel en Bretagne,
Sicard et Danoy dans le Sud-Est de la France, Chevalier dans le
Sud-Ouest et Kruba dans l’Est/Picardie.
La cession la plus significative porte sur les titres de l’entreprise
Malet.
Les opérations internes ont conduit au reclassement de titres
divers et à la transmission universelle de patrimoine de structures sans activité comme Judelkov, la SCI de Bouvresse, la Forêt
de Charnes, la société des Matériaux du Bel Air ainsi qu’à la liquidation amiable de la société des Carrières et Matériaux de la
Vallée d’Arve et du GIE Produits Routiers Corréziens.
RAPPORT DE GESTION
Le chiffre d’affaires de la holding s’est élevé à 6,3 millions
d’euros et comprend les locations d’immeubles et terrains mis à
disposition des filiales.
Les participations industrielles constituent l’essentiel du résultat d’exploitation positif à hauteur de 20,2 millions d’euros.
Le résultat financier, provenant des filiales en nom collectif et des
dividendes perçus en 2005 à hauteur de 38 millions d’euros, forme
un solde positif de 31,7 millions d’euros après charges de financement et ajustements de valeur des participations détenues.
Le résultat exceptionnel positif de près de 3 millions d’euros
comprend les plus-values réalisées sur cessions de titres de participations et d’immeubles, les mali résultant des différentes fusions
ou absorptions essentiellement entre filiales, réalisées durant
l’exercice ainsi que des provisions constituées pour certains litiges
et risques non récurrents.
Le résultat net dégagé est un bénéfice de 42,6 millions d’euros
après prise en charge d’un montant de 12,3 millions d’euros
au titre de l’impôt sur les sociétés.
■ Investissements et trésorerie consolidée
Près de 76 millions d’euros ont été investis pour la croissance
externe, dont la Gravera del Jarama en Espagne pour la plus
grande part, auxquels s’ajoutent plus de 90 millions d’euros engagés pour le renouvellement et la modernisation du matériel de
chantier, des installations industrielles et du parc de véhicules.
Ce haut niveau d’investissements a été toutefois atténué par les
cessions de titres et d’immeubles intervenues durant l’exercice.
Conformément aux règles IFRS, les engagements attachés aux
contrats de crédit-bail et locations financières longue durée sont
pris en dettes pour un montant total de 97,7 millions d’euros
contre 96,3 au 31/12/2004. L’endettement net de la branche
s’élève ainsi à 51 millions d’euros au 31 décembre 2005, en
augmentation de plus de 46 millions d’euros sur l’exercice et en
relation avec les investissements nets réalisés.
Perspectives 2006
Le rapprochement des activités de la route et des travaux publics
est en place et les opérations financières qui l’accompagnent
seront à effet du 1er janvier 2006.
Le nouveau périmètre va représenter un chiffre d’affaires estimé
à plus de 3,1 milliards d’euros, dont plus de 15 % en Europe et
à l’international.
Un certain nombre d’adaptations sont déjà intervenues ou sont en
projet afin de développer pleinement les synergies face aux enjeux
importants des contrats de partenariat public privé et pour mieux
aborder les grandes opérations au-delà des frontières de l’Hexagone.
Dans le cadre d’une régionalisation des métiers, il s’agira aussi
de renforcer les diverses composantes de la branche, en s’appuyant
sur les nombreuses implantations locales des métiers de la route.
Les filiales allemandes, espagnoles et portugaises vont en outre
bénéficier de l’appui de la direction Europe mise en place au sein
du Groupe.
dés du Groupe Eiffage et est, de ce fait, dispensée de l’obligation d’établir une consolidation propre.
Cependant, les principaux chiffres de l’ensemble formé au
31 décembre 2005 par les sociétés du Groupe ont été indiqués
ci-dessus.
■ Affectation du résultat
Il est proposé de répartir le bénéfice de l’exercice de
42 621 219,66 euros augmenté du report à nouveau antérieur
créditeur de 8 583,44 euros pour former un total disponible de
42 629 803,10 euros réparti comme suit :
• distribution aux 7 511 387 actions d’un dividende global de
42 063 767,20 euros ;
• prélèvement pour être reporté à nouveau 566 035,90 euros.
Le dividende net serait ainsi fixé à 5,60 euros par action.
Ce dividende est éligible à la réfaction de 40 % mentionnée à
l’article 158 paragraphe 3-2e du Code général des impôts.
Les dividendes mis en paiement au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :
Exercice
Nombre d’actions
Dividende/actions
Avoir fiscal
2002
2003
2004
7 093 687
2,30 €
0€
7 511 387
3,20 €
0€
7 511 387
4,20 €
Revenus par action
éligibles à la
réfaction de 50 %
4,20 €
Revenus par action
non éligibles à la
réfaction de 50 %
0€
Le Président soumet à l’approbation de l’associé unique les comptes sociaux d’Eiffage Travaux Publics ainsi que l’affectation du
résultat.
Eiffage Travaux Publics est une société par actions simplifiée
dont la présidence a été confiée par l’associé unique à Monsieur
Jean Guénard, seul mandataire social dirigeant.
En conséquence, le Président propose d’adopter les décisions
présentées.
Le Président
■ Contrôle et participations
Eiffage Travaux Publics est une société par actions simplifiée dont
la totalité du capital est détenue par Eiffage. De son côté, elle
ne possède aucune action de sa société mère.
■ Comptes consolidés
Eiffage Travaux Publics est intégrée dans les comptes consoli-
9
RAPPORT GÉNÉRAL
Rapport général
des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005
EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS (ex-APPIA)
Société par Actions Simplifiée
Siège social : 2, rue Hélène-Boucher
93337 Neuilly-sur-Marne Cedex
Capital social : 127 693 579 €
À l’attention
de l’associé unique
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre
assemblée générale, nous vous présentons notre rapport
relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société Eiffage Travaux
Publics (ex-Appia), tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par
la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Président. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur
ces comptes.
■ Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise
en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour
l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles
et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent
une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société
à la fin de cet exercice.
■ Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code
de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
nous vous informons que les appréciations auxquelles nous avons
procédé ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués et sur le caractère raisonnable des estimations
significatives retenues, notamment pour ce qui concerne la valorisation des titres de participation.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre
démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et
ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans
la première partie de ce rapport.
■ Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes
professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la
concordance avec les comptes annuels des informations données
dans le rapport de gestion du Président, et dans les documents
adressés à l’associé unique sur la situation financière et les comptes
annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses
informations relatives aux prises de participation et de contrôle
vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Paris/La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 9 mars 2006
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Yan Ricaud
Associé
10 / RAPPORT FINANCIER 2005
Salustro Reydel
Membre de KPMG International
Michel Berthet
Associé
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005
Bilan actif
EN MILLIERS D’EUROS
2005
Brut
Amortissements
dépréciations
2004
Net
Net
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
84
43 449
400 268
18 589
28 374
84
24 860
371 894
85
26 645
318 983
Total I
443 801
46 963
396 838
345 713
0
Actif circulant
Stocks
Créances :
• Clients et comptes rattachés
• Autres
• Valeurs mobilières de placement
• Disponibilités
• Charges constatées d’avance
53
53
0
3 483
195 510
0
5 951
71
574
1 974
2 909
193 536
0
5 951
71
5
219
4
5
Total II
205 068
2 601
202 467
234 302
TOTAL GÉNÉRAL (I + II)
648 869
49 564
599 305
580 015
186
396
263
350
107
Bilan passif
EN MILLIERS D’EUROS
Capitaux propres
Capital
Primes d’émission, de fusion, d’apport
Écart de réévaluation
Réserves
Réserve légale
Réserves réglementées
Autres
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
2005
2004
127 694
118 988
48
127 694
123 965
48
12 769
12 769
1 657
1 627
9
42 621
8 583
17 996
303 756
292 712
27 552
25 878
Dettes
Emprunts et dettes assimilées
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres
Produits constatés d’avance
29 869
2 819
235 229
80
33 753
4 923
222 712
37
Total III
267 997
261 425
TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III)
599 305
580 015
Total I
Provisions pour risques et charges (II)
11
COMPTE DE RÉSULTAT
Compte de résultat
EN MILLIERS D’EUROS
Exercice 2005
Exercice 2004
6 265
4 600
9 920
6 139
Total I
10 865
16 059
Charges d’exploitation (hors taxes)
Achats d’approvisionnements
Autres charges externes
Impôts et taxes, versements assimilés
Rémunération du personnel et charges sociales
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions
Autres charges
- 5 102
- 903
4
- 1 727
- 475
- 105
- 6 920
- 1 583
- 47
- 1 895
- 1 278
- 1 007
Total II
- 8 308
- 12 730
Quotes-parts de résultat sur opérations
faites en commun (III)
17 665
18 138
Résultat d’exploitation (I - II + III)
20 222
21 467
Produits d’exploitation (hors taxes)
Production vendue (biens et services)
Autres produits
Produits financiers (IV)
Charges financières (V)
Produits exceptionnels (VI)
Charges exceptionnelles (VII)
Impôts sur les bénéfices (VIII)
Bénéfice ou perte (I - II + III + IV - V + VI - VII - VIII)
12 / RAPPORT FINANCIER 2005
67
- 35
19
- 16
- 12
454
698
639
674
322
42 621
81
- 44
30
- 52
- 18
787
805
343
249
547
17 996
ANNEXE
Annexe
au bilan et compte de résultat
de l’exercice 2005
Les notes ci-dessous énumérées font partie intégrante des comptes
annuels. Les éléments de l’annexe non significatifs dans la société
ou sans objet ne sont pas présentés.
Sauf indication contraire, tous les chiffres sont exprimés en
milliers d’euros.
1. Principes et méthodes
comptables
Les comptes annuels sont établis suivant les principes résultant
du Plan comptable général adopté par le Comité de la réglementation comptable du 29 avril 1999.
Les comptes de la société sont consolidés par la société Eiffage –
163, quai du Docteur-Dervaux
92601 Asnières-sur-Seine Cedex.
MÉTHODES D’ÉVALUATION
À compter de cet exercice, il est fait application des règlements
CRC N° 2004-06 du 23/11/2004 et N° 2002-10 du 12/12/2002
relatifs d’une part à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs et d’autre part, à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Les conséquences sur les comptes de la société
ne sont pas significatives.
Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
■ Immobilisations incorporelles
Les dépenses ayant le caractère de frais d’établissement sont,
sauf cas particulier, prises en charge dans l’exercice.
■ Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût
d’acquisition ou à leur valeur d’apport.
Les éléments d’actif immobilisé sont amortis par référence aux
taux généralement pratiqués dans la profession.Les amortissements sont calculés, en fonction de la nature du bien, selon les
modes linéaires appliqués aux durées d’utilitisation.
• Constructions : de 10 à 20 ans
• Installations techniques, matériel et outillage :
de 4 à 10 ans
• Autres immobilisations corporelles : de 3 à 10 ans
■ Terrains de carrières
Les gisements sont amortis selon l’avancement de l’extraction
des tonnes faisant l’objet d’une autorisation.
■ Immobilisations financières
Les titres de participation figurent au bilan à leur coût d’acquisition ou à leur valeur réévaluée au 31/12/1976.
Les dépréciations des titres de participation sont généralement
calculées par référence aux capitaux propres des entreprises
concernées, éventuellement corrigées pour tenir compte de leurs
perspectives de plus-values d’actifs et de développement.
■ Créances
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est constituée lorsqu’il existe un risque de non recouvrement.
■ Chantiers en association
Conformément au Guide comptable professionnel et en ce qui
concerne les sociétés en participation dont notre société n’est
pas gérante, seuls sont pris en compte les résultats de leur activité à hauteur de la quote-part revenant à la société.
■ Impôts sur les sociétés
La société a opté pour le régime d’intégration fiscale dont Eiffage,
société mère est chef de file.
Ce régime a été renouvelé au 1er janvier 2003.
En application de la convention passée avec la société mère,
les sociétés participant au groupe fiscal conservent la charge de
l’impôt dont elles auraient été redevables si elles étaient restées
en dehors de ce régime.
Les avantages et inconvénients du régime de groupe restent
des profits ou pertes de la société mère.
■ Provisions pour risques et charges
Elles sont constituées dès lors qu’il existe un risque probable
de sortie de ressources sans contrepartie attendue. Elles sont
revues à chaque date d’établissement des comptes et ajustées
pour refléter la meilleure estimation possible à cette date.
■ Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires comptable apparaissant au compte de résultat ne comprend que les produits des chantiers exécutés dans
l’exercice, y compris ceux relatifs aux sociétés en participation
dont Eiffage Travaux Publics peut être gérante.
Le chiffre d’affaires économique du Groupe repris dans le rapport de gestion correspond au chiffre d’affaires sur chantiers propres majoré des quotes-parts revenant à la société dans les sociétés en participation gérées ou non.
■ Résultat des filiales sociétés en nom collectif
Les résultats des filiales sociétés en nom collectif sont comptabilisés dans l’exercice en produits à recevoir s’il s’agit de bénéfices,
ou en charges à payer s’il s’agit de pertes.
■ Fusion et opérations assimilées
À compter de cet exercice, il est fait application du règlement
CRC N° 2004-01 du 04/05/2004 relatif au traitement comptable
des fusions et opérations assimilées.
Les sociétés mentionnées ci-dessous, sans activité, ont fait
l’objet d’une transmission universelle de patrimoine, suite à la
cession de l’essentiel de leurs actifs.
13
Boni de fusion
Sociétés absorbées
SMBA
SCI de Bouvresse
Judelkov
Forêt de Charnes
Valorisation des apports
25
120
82
7
Par ailleurs, dans le cadre d’opérations de fusions impliquant
entre elles des filiales placées sous le contrôle commun d’Eiffage
Travaux Publics SAS, les nouveaux titres des sociétés absorbantes
reçus par Eiffage Travaux Publics ont été enregistrés pour leur
valeur réelle (déterminée sur la base de la parité des titres
14 / RAPPORT FINANCIER 2005
Capitaux
propres
-
Mali de fusion
Résultat
-
120
-
1
Actif
-
Résultat
12
-
368
-
échangés), l’écart par rapport à la valeur comptable des titres
des sociétés absorbées étant comptabilisé au compte de résultat;
il en résulte une charge exceptionnelle de 8 565 K€ au 31 décembre 2005.
ANNEXE
2. Immobilisations
État de l’actif immobilisé
Valeurs brutes
au début
Fusions
de l’exercice
Fonds commercial
Droit au bail
8
84
Total immobilisations incorporelles
92
0
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
13 581
29 538
4
Total immobilisations corporelles
43 705
450
136
0
Augmentations Diminutions
Valeurs brutes
en fin
d’exercice
8
0
84
0
8
84
22
205
739
209
12 868
29 534
450
136
461
461
4
688
948
43 449
Participations
Créances rattachées
à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
346 434 - 9 053
15 190
11 161
341 410
57 000
25
1
Total immobilisations financières
TOTAL GÉNÉRAL
12
1 494
288
56
9
20
5
57 011
1 519
268
60
348 284 - 9 053
72 224
11 187
400 268
392 081 - 9 049
72 912
12 143
443 801
Augmentations Diminutions
Amortissements
en fin
d’exercice
6
16
183
0
2 237
16 106
3. Amortissements
État des amortissements
Amortissements
au début
Fusions
de l’exercice
Fonds commercial
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
6
2 124
14 781
129
1 508
2
154
90
TOTAL GÉNÉRAL
17 067
0
1 727
2
244
205
18 589
15
4. État des provisions
Nature des provisions
Montant
au début
de l’exercice
Provisions pour litiges
Provisions sur participations
Provisions pour charges
10 379
12 295
3 204
Total des provisions
25 878
Dépréciations
TOTAL GÉNÉRAL
Diminutions
Fusions
Augmentations
Reprises
non utilisées
Reprises
utilisées
Montant
en fin
d’exercice
1 240
3 288
2 749
2 048
546
560
2 449
9 025
15 023
3 504
0
7 277
2 048
3 555
27 552
31 844
68
2 725
3 662
30 975
57 722
68
10 002
2 048
7 217
58 527
458
6 014
3 530
2 323
4 213
2 729
Dont dotations et reprises
• d’exploitation
• financières
• exceptionnelles
5. Créances et dettes
Toutes les créances sont à moins d’un an, excepté une somme de 54 500 relative
à des créances rattachées à des participations.
Dettes
Dettes financières
Emprunts et dettes auprès
des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières diverses
Montant brut
Dont à
un an
au plus
29 862
7
29 862
7
2 819
1 144
2 819
1 144
Dettes diverses
Dettes sur immobilisations
et comptes rattachés
Autres
47
234 118
47
234 118
TOTAL
267 997
267 997
Dettes d’exploitation
Dettes fournisseurs
et comptes rattachés
Dettes sociales et fiscales
16 / RAPPORT FINANCIER 2005
Dont à plus
d’un an et à
cinq ans au plus
Dont
à plus de
cinq ans
ANNEXE
6. Éléments relevant de plusieurs postes du bilan
Montant concernant les entreprises
Postes du bilan
Liées
Avec lesquelles la société
a un lien de participation
A - Créances
Participations
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances
286 683
34
159 025
54 727
30 382
TOTAL A
445 742
85 109
B - Dettes
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Autres dettes
1 307
188 586
53
20 385
TOTAL B
189 893
20 438
7. Charges à payer et produits à recevoir
Les postes charges à payer et produits à recevoir sont composés principalement de résultats de SNC
pour respectivement 15 899 et 58 191, de charges d’assurance pour 243, de factures à recevoir
pour 401 et de charges à payer pour 850 au titre de remises en état.
8. Compléments d’informations relatifs au compte de résultat
Postes du compte de résultat
2005
2004
Charges et produits financiers
Dividendes et résultats de SNC
Intérêts financiers nets
Variation nette des provisions
et transferts de charges
37 358
- 2 485
52 216
- 1 180
- 3 117
- 14 054
TOTAL
31 756
36 982
Charges et produits exceptionnels
Résultats sur cessions et fusions
Produits/Charges nets de gestion
Variation nette des provisions
3 965
- 199
- 801
- 21 019
- 3 682
2 795
TOTAL
2 965
- 21 906
Le résultat exceptionnel comporte notamment des mali de fusion, des cessions immobilières nettes de coûts
et une plus-value nette sur cessions de titres de participation.
17
9. Variation des capitaux propres
Montant
Capitaux propres au 31/12/04
Dividendes distribués
Résultat de l’exercice
Autres mouvements
292 712
- 31 548
42 621
- 29
CAPITAUX PROPRES AU 31/12/05
303 756
Le capital social est divisé en 7 511 387 actions d’une valeur nominale de 17 euros chacune.
Depuis le 1er janvier 2006, notre société a modifié sa raison sociale en Eiffage Travaux Publics,
et transféré son siège social à Neuilly-sur-Marne.
10. Ventilation du chiffre d’affaires net
Répartition par secteur d’activité
Montant
Travaux
Prestations de services
1 355
4 910
TOTAL
6 265
11. Ventilation de l’impôt sur les bénéfices
Résultat avant impôt
Impôts
réintégrations et
déductions fiscales
Résultat courant
Résultat exceptionnel
51 978
2 965
11 965
357
TOTAL
54 943
12 322
Les différences temporaires s’élèvent en base à 6 549 et corespondent à des allègements d’impôts futurs.
18 / RAPPORT FINANCIER 2005
ANNEXE
12. Crédit-bail
Total
Valeur d’origine
1 904
Amortissements
• Cumuls exercices antérieurs
• dotations de l’exercice
580
81
TOTAL
661
Redevances payées
• Cumuls exercices antérieurs
• Exercice
1 497
209
TOTAL
1 706
Redevances restant à payer
• À un an au plus
• À plus d’un an et cinq ans au plus
• À plus de cinq ans
209
554
132
TOTAL
895
Valeur résiduelle
• À un an au plus
-
TOTAL
0
13. Engagements financiers
Engagements donnés
Montant
Avals et cautions
Engagements d’achats, compléments de prix
Effets escomptés
Loyers non échus sur locations longue durée
Loyers non échus sur baux commerciaux
Sociétés de personnes (GIE,SCI,SNC)
83 875
2 277
123 583
TOTAL
209 735
Engagements reçus
Montant
Garanties de passif
6 398
TOTAL
6 398
Rémunérations des dirigeants : les montants alloués ne sont pas mentionnés
car ils conduiraient à citer des rémunérations individuelles.
19
Tableau des filiales et participations
Capital
Capitaux
propres autres
que capital
Quote-part
de capital
détenue en
pourcentage
Valeurs comptables
des titres détenus
Brute
Nette
Chiffre d’affaires
Résultats
Dividendes
hors taxes
bénéfice ou
encaissés par la
du dernier
perte du dernier société au cours
exercice clos
exercice clos
de l’exercice
A - Renseignements détaillés concernant
les filiales et participations
1) (+ 50 % du capital détenu par la société)
Adifer
350
186
AER
2 263
47
Appia 13
1 881
0
Appia Alpes du Sud
1 294
1 317
Appia Alpes-Maritimes
1 378
0
Appia Bretagne
162
173
Appia Charentes
1 135
209
Appia Eure-et-Loir
1 638
0
Appia Gard
1 007
0
Appia Grands Travaux
4 170
0
Appia Isadrome
2 493
0
Appia Loire Auvergne
2 483
0
Appia Lorraine
1 556
0
Appia Paris Nord
1 330
0
Appia Pays de Loire
1 574
3
Appia Revillon
4 309
0
Appia Rhône
2 320
0
Appia Somme
1 496
0
Appia Sud Ile-de-France
2 022
0
Appia Vallée de l’Ubaye
530
52
Asphalteurs réunis
79
1 150
Beurel Pellan
37
1 746
Bocahut
13 056
- 830
Carrière
de la Roche Blain
1 053
137
Carrière des 3 Vallées
305
316
Carrière des Chênes
84
247
Carrière
des Grands Caous
3 412
0
Carrière du Griset
2 040
0
Danoy
112
416
Devin Lemarchand
Environnement
4 200
334
Gauthey
851
7
Gerland Savoie Léman
2 873
0
Heinrich Walter*
767
7 772
La Vauvelle
3
35
Mazza
1 938
0
Panasfalto
886
21 357
Routière Morin Aisne
2 065
0
SCMS
520
89
Sesen
314
0
Soloroute
750
244
STPV
1 369
0
Transroute
48
0
Verdolini
190
34
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
99,990
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
99,910
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
100,000
99,980
100,000
100,000
1
2
1
4
1
4
1
1
5
4
2
3
1
1
2
7
2
2
10
2
2
7
54
417
997
881
974
378
461
347
638
080
018
493
386
556
330
079
336
320
136
938
580
427
637
094
1
2
1
4
1
3
1
1
2
4
2
3
1
1
2
7
2
2
4
2
2
7
45
240
263
881
974
378
434
347
638
472
018
493
386
556
330
064
336
320
136
953
433
183
637
751
337
746
173
170
145
541
922
490
118
759
159
923
086
900
908
338
571
583
603
343
619
279
23 294
201
- 2 361
293
200
664
353
1 212
797
256
2 456
1 351
1 657
- 1 583
- 3 675
143
10
836
568
303
40
222
286
3 076
99,260
99,970
99,800
6 052
7 008
6 635
5 431
6 353
3 412
10 514
7 708
4 919
984
707
375
100,000
100,000
100,000
3 412
2 040
1 900
3 412
2 040
1 900
8 097
91
4 099
1 140
-120
- 343
100,000
100,000
98,000
100,000
99,500
100,000
100,000
100,000
100,000
99,980
100,000
100,000
99,970
99,990
2) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la société)
Société des Matériaux de Beauce
10
1
2
7
1
1
33
2
3
1
5
1
6
3
755
963
873
754
841
938
565
065
142
721
227
719
858
964
10
1
2
7
1
1
33
2
2
1
755
963
873
754
841
938
565
065
167
721
814
1 719
6 858
3 479
2 917
2 559
1) Filiales non reprises au paragraphe A
41 831
35 933
2) Participations non reprises au paragraphe A
56 246
48 757
B - Renseignements globaux concernant
les autres filiales ou participations
*Les informations concernant cette société sont des données consolidées.
20 / RAPPORT FINANCIER 2005
4
54
30
20
20
18
23
42
28
38
56
62
30
41
22
47
55
23
27
5
4
85
20
82
124
85
67
36
6
14
51
41
3
860
919
924
022
40
581
772
059
929
008
72
128
900
623
2 315
585
3 114
- 1 567
17
1 256
4 048
426
1 115
372
- 108
964
1 617
910
30
182
218
316
930
618
1 818
3 009
126
DÉCISIONS DE L’ASSOCIÉ UNIQUE
Décisions
de l’associé unique
Première décision
Troisième décision
L’associé unique, après avoir entendu lecture du rapport de gestion du Président sur les opérations de la société pendant l’exercice 2005 et du rapport des commissaires aux comptes sur les
comptes de cet exercice, approuve les comptes annuels 2005 tels
qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans
ces comptes ou résumées dans ces rapports.
En conséquence, il donne quitus de sa gestion au Président pour
l’exercice 2005.
Deuxième décision
L’associé unique, autorise le Président à donner des cautions,
avals ou garanties au nom de la société dans la limite globale de
50 millions d’euros, sans que toutefois soit limité le montant
par caution, la présente autorisation étant valable pour une durée
d’un an.
Il autorise également le Président à donner à l’égard des administrations fiscales ou douanières des cautions, avals ou garanties au nom de la société sans limite de montant.
Quatrième décision
L’associé unique approuve l’affectation et la répartition du résultat proposées par le Président.
L’associé unique confère tous pouvoirs aux porteurs d’une copie
ou d’un extrait des présentes pour faire tous dépôts et publications
prescrits par la loi.
En conséquence, il décide que le bénéfice de l’exercice de
42 621 219,66 € augmenté du report à nouveau antérieur
créditeur de 8 583,44 € formant un total disponible de
42 629 803,10 € sera réparti comme suit :
• distribution aux 7 511 387 actions
d’un dividende global de
42 063 767,20 €
• prélèvement pour être reporté
566 035,90 €
à nouveau
42 629 803,10 €
Le dividende net total est fixé à 5,60 € par action.
Ce dividende est éligible à la réfaction de 40 % mentionnée à
l’article 158 parag. 3 - 2e du Code général des impôts.
Le règlement de ce dividende sera effectué au siège social à
compter de ce jour.
Conformément à la loi, il est rappelé que les distributions de dividendes effectuées au titre des trois précédents exercices ont été
les suivantes :
Exercice
Nombre d’actions
Dividende/actions
Avoir fiscal
2002
2003
2004
7 093 687
2,30 €
0€
7 511 387
3,20 €
0€
7 511 387
4,20 €
Revenus par action
éligibles à la
réfaction de 50 %
4,20 €
Revenus par action
non éligibles à la
réfaction de 50 %
0€
21
Bilan actif
EN MILLIERS D’EUROS
2005
2004
IFRS Gaap
IFRS Gaap
Actifs non courants
Immobilisations corporelles
Immeubles de placement
Écarts d’acquisition
Immobilisations incorporelles
Participations dans les entreprises associées
Autres actifs financiers
Actifs d’impôts différés
369 984
676
93 006
7 936
7 084
58 415
33 498
307 816
807
89 728
5 829
13 049
59 816
27 675
Total actifs non courants
570 599
504 720
Actifs courants
Stocks
Clients et comptes rattachés
Impôts courants
Autres créances et comptes de régularisation
Trésorerie et équivalents de trésorerie
37 051
682 914
813
132 366
80 381
36 342
563 455
633
121 130
146 556
1 504 124
1 372 836
TOTAL DE L’ACTIF
Bilan passif
EN MILLIERS D’EUROS
2005
2004
Capitaux propres
Capital
Réserves consolidées
Résultat de l’exercice
Intérêts minoritaires
127
151
65
1
Total capitaux propres
346 661
316 370
75 905
1 182
36 928
78 115
1 712
37 052
Passifs non courants
Emprunts à long terme
Passifs d’impôts différés
Provisions non courantes
Passifs courants
Fournisseurs et autres créditeurs
Emprunts court terme et dettes financières
Partie à moins d’un an des emprunts long terme
Impôts courants
Provisions courantes
Autres dettes et comptes de régularisation
TOTAL DU PASSIF
22 / RAPPORT FINANCIER 2005
581
2
53
1
68
336
694
798
419
750
467
083
457
643
408
390
1 504 124
127
134
49
5
502
27
45
1
67
296
694
191
407
078
307
571
178
333
021
177
1 372 836
ÉTATS CONSOLIDÉS
AU 31 DÉCEMBRE 2005
Compte de résultat
EN MILLIERS D’EUROS
Production de l’exercice
Autres produits de l’activité
Achats consommés
Charges de personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions (nettes de reprises)
Variation des stocks de produits en-cours et de produits finis
Autres charges et produits d’exploitation
2005
2004
IFRS Gaap
IFRS Gaap
2 298
21
- 726
- 594
- 822
- 29
- 81
4
031
566
121
392
926
742
897
273
933
22 453
2 082
9
- 660
- 555
- 725
- 25
- 78
1
1
35
361
154
935
170
700
763
958
119
674
840
Résultat opérationnel courant
92 178
83 622
Autres charges et produits opérationnels
- 6 757
- 8 123
Résultat opérationnel
85 421
75 499
5 473
- 12 111
8 011
- 13 130
- 6 638
- 5 119
9 280
- 25 633
1 343
552
- 23 599
1 957
63 773
49 290
-
-
RÉSULTAT NET
63 773
49 290
- part du Groupe
- intérêts minoritaires
65 419
- 1 646
49 407
- 117
Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie
Coût de l’endettement financier brut
Coût de l’endettement financier net
Autres produits et charges financiers
Charge d’impôts
Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat net avant résultat des activités arrêtées ou en cours de cession
Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession
23
Crédit photos : photothèque Eiffage Travaux Publics, DR.
Imprimé sur papier fabriqué dans le respect de l’environnement.
Conception - réalisation : Ligaris
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