Nous développer d`abord en logistique
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Nous développer d`abord en logistique
( 3 Zoom Actualités Supply chain news « Nous développer d’abord en logistique » Logistiques Magazine : Éditeur de logiciels de supply chain d’origine hollandaise, vous venez d’ouvrir une filiale en France. Comment positionnezvous votre offre sur le marché ? Henri Beringer : Tout d’abord, il faut savoir que notre maison mère, créée voici une quinzaine d’années, possède déjà une forte notoriété grâce à son logiciel Quintiq, axé sur l’optimisation et le planning des ressources. Notre groupe est 2 aujoud’hui international. Il mobilise quelque 650 collaborateurs, compte aussi plusieurs filiales, aux ÉtatsUnis, en Australie, Malaisie, Finlande et Chine et possède des bureaux en Suisse, Allemagne et GrandeBretagne. En termes des secteurs d’application, nous sommes notamment présents dans la grande distribution : Wal-Mart, outreAtlantique, et Waitrose, outreManche, figurent ainsi parmi nos clients. Nous opérons aussi dans le secteur de la logistique, en particulier dans le multimodal (optimisation de tournées, allocation de matériels...) et dans les ressources humaines. Notre offre se singularise par le fait qu’elle repose sur un logiciel unique, de type APS (Adavanced Planning Scheduling), à partir duquel se construisent des interfaces très interactives qui débouchent sur la modélisation de solutions métiers. L.M. : Quelles sont vos ambitions en France où vous êtes un nouvel entrant ? H.B. : Précisons que nous avons déjà des clients en France comme AkzoNobel (peintures), Constellium (aluminium) ou encore Saint-Gobain Glass pour lequel nous opérons au niveau européen pour optimiser le transport du verre vers ses unités de production. Cette optimisation porte en particulier sur la planification et l’allocation au plus juste des chevalets servant au support des vitres au parc de véhicules effectuant les livraisons aux usines. Nous considérons la France comme constituant un marché potentiel important pour nous. Nous y avions dejà un bureau depuis un an, mais nous avons estimé qu’il fallait nous structurer davantage sur place pour 16 ) Henri Beringer, directeur général de Quintiq France QUESTIONS À ... 1 SC NEWS LOGISTIQUES MAGAZINE // JANVIER-FÉVRIER 2013 // N° 276 3 mieux pénétrer le marché hexagonal. Nous sommes désormais 7 personnes au sein de la filiale. Notre objectif, d’ici à 2016, est d’afficher 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en nous appuyant sur un effectif d’une cinquantaine de collaborateurs. L.M. : Sur quels segments de marchés comptez-vous assurer votre croissance ? H.B. : Dans les domaines où nous nous sentons particulièrement forts. Et, de ce point de vue, la logistique et le transport consitutent un axe privélégié de développement pour nous. Par exemple, l’agilité qui caractérise notre solution la rend spécialement adaptée à la prise en compte de niveaux de flux qui peuvent beaucoup varier. C’est pourquoi nous estimons que Quintiq peut accompagner avec pertinence des acteurs susceptibles de connaître de fortes variations de volume d’activité, comme les prestataires de type 3PL ou 4PL. La gestion des transports multimodaux, incluant par exemple le rail ou le portuaire, fait également partie de nos compétences reconnues. D’une manière générale, notre stratégie de croissance reste liée à une couverture fonctionnelle très large de notre offre. Ainsi, nous avons aussi des références dans le « manufacturing » à travers la mise en place de solutions de type Sales and Operations Planning (ou plan industriel et commercial), notamment en France pour le producteur d’aluminium Constellium, et plus généralement auprès d’industries s’adossant à des infrastructures importantes. Propos recueillis par Laurent Schwartz