syrma antigones
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MOTUS Rim ini, Italie. SYRMA ANTIGONES Let the Sunshine In (antigone)contest #1 Too Late ! (antigone)contest #2 Iovadovia (antigone)contest #3 Alexis. Une tragédie grecque. MOTUS Elisa Bartolucci - Production Port. +39 329 8625523 mél. relazioni@motusonline com Coralba Marrocco - Communication mél. [email protected] LIGNE DIRECTE Diffusion Judith Martin Port. +33 (0)6 70 63 47 58 Tel. +33 (0)9 77 32 98 68 mél. [email protected] MOTUS PROJET SYRMA ANTIGONES Nous avons choisi le nom d’Antigone pour reconstruire-tracer-délimiter le thème des révoltes du contemporain, nous procédons de façon absolument non-exhaustive mais fragmentaire et pleine de lacunes… Comment faire autrement face à ce nom qui fascine et met à distance ? Le choix de travailler sur la figure d’Antigone s’inscrit dans la continuité d’un des thèmes-clé de notre précédent projet « Ics(x) Récit cruel de la jeunesse » (2007-2008) : Nous poursuivons, sous d’autres formes et avec d’autres dynamiques, notre recherche sur les relations/conflits entre générations, à partir d’une question sans fin… Comment transformer l’indignation en action ? Cette question simple et pourtant cruciale a mené Motus sur les traces d’Antigone, regardant en arrière, à l’écoute de sa brillante détermination, afin de penser le présent. Motus a reconstruit une dramaturgie originale des événements tragiques, selon une écriture imprégnée du vécu et des expériences personnelles des acteurs. Ont été créés trois contests – performances conçues comme des dialogues-affrontements entre Antigone/Silvia et trois acteurs différents: Benno Steinneger/Polynice, Vladimir Aleksic/Créon et Gabriella Rusticali/Tirésias , intitulés : LET THE SUNSHINE IN (antigone) contest #1 TOO LATE ! (antigone) contest #2 IOVADOVIA (antigone) contest #3 Motus a commencé par l’excès d’Antigone, l’énormité de son acte, de son amour extrême, presque incestueux, pour Polynice, pour aller à la quête des “Antigone vivantes” dans les conflits contemporains, en travaillant avec des traces, des marques, des fragments et des preuves laissés au sol. Cette tentative de rassembler ces restes mène à LA MORT D’ALEXIS GRIGOROPOULOS, UN JEUNE GREC DE QUINZE ANS, tué le 6 décembre 2008 d’une balle perdue par la police grecque… un nouveau Polynice ? Le projet SYRMA ANTIGONES est ce long parcours d’approche du thème des RÉVOLTES DU CONTEMPORAIN, qui aboutira en octobre 2010 sur la création d’un quatrième spectacle : ALEXIS. UNE TRAGÉDIE GRECQUE. Ce parcours est aussi un processus qui en train de bouleverser les modalités de représentation de Motus vers une mise à zéro d’une esthétique de plus en plus exténuée, en ouverte polémique avec les gaspillages des Palais. LET THE SUNSHINE IN (antigone) contest #1 Conçu et dirigé par Enrico Casagrande & Daniela Nicolò avec Silvia Calderoni & Benno Steinegger Production Motus Avec le soutien de Magna Grecia Festival ’08- L'Arboreto – Teatro Dimora di Mondaino, Festival delle Colline Torinesi, Progetto Geco - Ministero della Gioventù & Regione Emilia Romagna En collaboration avec Fondazione del Teatro Stabile di Torino, l’Institut Culturel Italien de Marseille et CARTA BIANCA, programme Alcotra coopération France Italie.! ! Créé en juin 2009, au Festival delle Colline (Turin), dans une ancienne usine, LET THE SUNSHINE IN est le 1er CONTEST. Il est construit autour de deux acteurs, Silvia et Benno, et avec la lumière réelle du soleil comme témoin qui révèle tout. Deux acteurs donc dans un immense espace, dans la solitude du couple : celui d’Antigone et Polynice, ou celui d’Etéocle et Polynice, ou encore celui d’Ismène et Antigone... Le CONTEST #1 est centré sur les relations de fraternité. Je ne peux pas m’empêcher de donner forme à un fantôme privé, très intime, qui fait d’Antigone, comme disait Hölderlin, un être dans une communion de soeur, alliée, confidente, amie fidèle et critique… Le fait qu’elle meurt vierge est également un signe troublant de sa permanente identité de soeur : elle ne sera jamais épouse pour accomplir la loi paternelle et jamais mère non plus pour poursuivre la loi maternelle. Dans ce premier contest, passé et présent se court-circuite et éclate, impliquant également le public dans cette explosion : le spectateur, placé au centre de l’espace, est bombardé par nos questions, et il devient inévitablement un acteur de cette performance qui elle-même déborde anarchiquement de la scène et va se salir dans les incertitudes et la pauvreté de notre vie quotidienne… TOO LATE ! (antigone) contest #2 Conçu et dirigé par Enrico Casagrande & Daniela Nicolò avec Silvia Calderoni et Vladimir Aleksic Production Motus En collaboration avec ERT Emilia Romagna Teatro Fondazione, le Festival delle Colline Torinesi, et le soutien de Magna Grecia Festival ’08, L’Arboreto – Teatro Dimora di Mondaino, Regione Emilia-Romagna et Ministero della Gioventù – Progetto GECO, l’Institut Culturel Italien de Marseille et CARTA BIANCA, programme Alcotra coopération France Italie.! Comme dans le 1er contest, TOO LATE !, le 2ème CONTEST, est créé avec deux acteurs, dans un vaste espace, la Cavallerizza du Teatro stabile de Turin. Silvia/Antigone/Hémon se mesure à Vladimir/Créon dans un cruel mécanisme de compétitions où sont exaltés de façon sournoise les jeux de pouvoir entre père et fils, qui nous rappellent ceux des “Nouveaux dictateurs” d’aujourd’hui qui, cachés derrière la rhétorique du “bien-être” et du succès à tout prix, essaient de dresser les réfractaires. Quand Antigone déclare « Je confirme l’avoir fait et je ne le nie pas », elle souligne le refus d’être l’obligée de l’autre-Créon… Et, en revendiquant son action, en la rendant ainsi publique une deuxième fois, elle affirme deux fois sa responsabilité… Dès lors, il est trop tard. Biner a nommé Antigone « la tragédie du trop tard » parce que toutes les figures y donnent l’impression d’agir et de ne se rendre compte que de l’irréparable. Peut-être est-il trop tard pour nous aussi ? Les acteurs, en en appelant aux figures d’Antigone, participent d’une façon active à une tentative de mise en scène contradictoire entre théorique et pratique. Ils sont placés et exposés hors des réseaux réconfortants de la représentation en mettant à nu leur propre désir de “transformer l’indignation en action”, et de sortir de l’esprit de conciliation provoqué par la permanente sensation d’être de la génération née « trop tard ». IOVADOVIA (antigone) contest #3 (JEMENVAIS) avec Silvia Calderoni, Gabriella Rusticali et la participation de Bilia conçu et dirigé par Enrico Casagrande & Daniela Nicolò Production motus en collaboration avec Festival Théâtre en Mai Théâtre Dijon Bourgogne - CDN et Festival delle Colline Torinesi remerciements à Thomas Walker, Brad Burgess, Judith Malina du Living Theatre NY et l’Alliance Française de Bologne. Le mot de IOVADOVIA est écrit d'un seul bloc, sans espaces : dans la confusion optique qui en résulte, le sens n'émerge pas à première vue, puis, de quelque façon qu'on le perçoive, il s'impose à la lecture, inéluctable. Dans ce troisième contest, Antigone évoque Tirésias, privé de la vue pour “avoir trop vu”... Tous deux sont placés alors précisément dans ce point limite que les Grecs appellent ate, un espace-temps infime et éphémère entre la vie et la mort, qu'on ne peut franchir que pour un bref instant dans le cours de son existence. Nous les imaginons sur le bord d'un lac noir et sans fond, dans un abri de fortune, comme ces campements surgis de nulle part aux abords des métropoles, construits pas ceux qui ont tout perdu ou par ceux qui ont décidé de s'en aller... Un “lieu obscur” partagé avec les spectateurs et éclairé par leur regard – cette fois encore les spectateurs sont installés dans l'espace scénique, témoins de cette confrontation qui prend une forme circulaire et magique. Ce contest improbable se décline sur les tonalités de l'abandon définitif, non pas fuite, mais voyage vers la mort, camera oscura pour Antigone, ou inconnu qui se dessine pour un Tirésias-femme, qui s'exprime en anglais d'une voix rauque. Tirésias vient de quitter Créon, l'ayant auparavant accusé d'avoir inversé la cosmologie de la vie et de la mort. Est vivant en effet qui peut voir le soleil et être atteint de ses rayons : or Créon a exercé la plus abjecte violence contre cette équation, en faisant jeter vive Antigone dans l'obscurité et en ordonnant que le cadavre de Polynice soit laissé à se décomposer à la lumière du soleil. Ce renversement marque le début des désastres de notre monde, où massacres et guerres ont laissé un nombre indescriptible de morts sans sépulture dans les rues, et des vivants qui attendent dans l'obscurité des souterrains, faisant venir à la mémoire les dessins des Refuges d'Henry Moore... “Et la lumière sacrée du soleil, je ne pourrai plus la voir ?” s'interroge Antigone conduite au tombeau... mais est-ce bien de cela qu'il s'agit ? Antigone s'apprête à rejoindre l'obscurité de la grotte et Tirésias, lui, vit déjà dans l'obscurité d'une cécité qui l'éblouit. Les deux regards se rencontrent. Tous deux ont vu l'ombre des mêmes terrible things se dessiner. Ils l'ont prédit. Mais peut-être seuls les animaux les écoutaient-ils. Alexis. Une tragédie grecque Nouvelle production de Motus Conçu et dirigé par Enrico Casagrande & Daniela Nicolò avec Silvia Calderoni, Sarantopoulou Benno Steinegger, Vladimir Aleksic, Alexandra Production Motus, ERT Emilia Romagna Teatro Fondazione, Espace Malraux - Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie - CARTA BIANCA, programme Alcotra coopération France Italie, Théâtre National de Bretagne/Rennes and the Festival delle Colline Torinesi Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Région Emilia Romagna. PREMIERE 15-16 Octobre 2010 Festival VIE, Modène, Teatro Storchi 16-20 Novembre 2010 Festival Mettre en scène, Rennes, Théâtre national de Bretagne Comment transformer l’indignation en action ? Cette question simple et pourtant cruciale nous a mené sur les traces d’Antigone, regardant en arrière, à l’écoute de sa brillante détermination, afin de penser le présent. Nous avons taché de reconstruire une dramaturgie originale des événements tragiques, selon une écriture imprégnée du vécu et des expériences personnelles des acteurs. L’année passée, nous avions créé trois contests-performances Antigone/Silvia et trois conçues acteurs comme différents: des dialogues-affrontements Benno Steinneger/Polynice, entre Vladimir Aleksic/Créon et Gabriella Rusticali/Tirésias, intitulés Let the Sunshine In, Too late ! et Iovadovia. Alexis est à la fois le point de départ et l’aboutissement du projet Syrma Antigones. En août 2010, nous sommes allés à Athènes afin de nous tourner de façon directe et quasi-documentaire, vers l’élément déclencheur qui a éveillé en nous la nécessité de déplacer le projet Antigone toujours explicitement sur le thème des révoltes de l’homme contemporain, et, plus précisément, sur la mort du jeune de quinze ans Alexandros-Andreas Grigoropoulos (Alexis), qui a eu lieu lors de notre premier workshop sur Antigone… Un nouveau Polynice? Alexis a été tué le 6 décembre 2008 d’une balle en pleine poitrine par l’agent Epaminondas Korkoneas, à Exarcheia, quartier central d’Athènes proche de l’école Polytechnique et surtout connu pour la résistance contre les Colonels… L’adolescent est sur le point de se transformer en un nouveau héros – icône de la jeunesse rebelle (la page Facebook consacrée à Alexis compte aujourd’hui 120.713 membres). L’iconisaton de sa mort est, sans nulle doute pour nous, matière à réflexion. L’épisode, si sanglant et violent soit-il, semble presque un “épiphénomène”. Il ne s’agit pas d’un incident fortuit, il est la mèche qui a entraîné des réactions en chaîne et il est en ce sens facile, bien que discutable, de faire le parallèle avec d’autres révoltes qui ont submergé les métropoles européennes ces dernières années… La mort d’Alexis a poussé beaucoup d’autres adolescents comme lui à descendre dans la rue, mais pas seulement : des citoyennes de toutes origines sociales se sont ralliées, signe d’une insurrection populaire sans précédent dans l’histoire contemporaine de l’Europe. Mais le feu couve toujours… A Exarcheia tout le monde s’attend à une nouvelle flambée de manifestations, l’automne prochain, lorsque les effets de la crise se feront sentir… Nous travaillerons sur le spectacle en suivant de près les évènements en Grèce, notamment grâce à Alexandra que nous avons rencontrée lors de notre résidence en août. Elle habite dans le quartier anarchiste et nous mettra, au moment des répétitions, en relation directe avec les habitants – activistes d’Athènes. Mais comment se fait-il que les manifestations en Grèce soient si bien organisé es et aient duré aussi longtemps… En Italie les mouvements de protestations s’enflamment subitement puis s’éparpilllent et meurent par manque de coordination entre eux. Nous avons cherché une réponse en tentant de retrouver “la trace d’Antigone” (en grec « Syrma Antigònes », le nom de notre projet), en suivant le sillage de son voyage avec Œdipe, à la lumière des mutations et des bouleversements géographiques contemporains : une immersion dans la dimension tragique de ce pays si proche de l'Italie, par son histoire et ses vicissitudes. Nous décidons de nous rendre sur le lieu de de la mort d’Alexis alors que l’événement a été totalement oublié par une presse qui fait feu de tout bois, alors qu’on ne parle plus de ce qui s’est passé à cette période (une véritable insurrection), justement parce que tout le projet Syrma-Antigones est une réflexion autour du too late !, autour du fait d’être présent trop tard, après l’irréparable. Mais est-il vraiment trop tard ? Faire du théâtre aujourd’hui, en adéquation avec les oscillations de la réalité, signifie se précipiter dans la fugacité des événements pour se mettre à l’écoute. L’extérieur fuit le temps et l’espace théâtral tel un animal sauvage, exhibant sur scène son indomptabilité, chargée de stupeur et rage. La stupeur et la rage habitent ce spectacle, dans lequel nous tentons de donner la parole à Alexis, frère d’Antigone « un Polynice portant un t-shirt des Sex-pistols. » La scène devient le lieu d’une présence collective, émouvante, animant un texte polyphonique et stratifié, d’une nature hybride et fulgurante: des dialogues, des interviews, des réflexions solitaires, des tentatives de traduction du grec en anglais et en italien, des fragments audio et vidéo de la toile, des descriptions de paysages et d’atmosphères, des énoncés politiques et des témoignages. Fragments d'un monde qui tombe en morceaux ... Nous citons un passage d’Ics Récits cruels de la jeunesse, parce que dans ce sillage s’inscrit Alexis, une tragédie grecque, d'aujourd'hui. MOTUS www.motusonline.com Les metteurs en scène Enrico Casagrande et Daniela Nicolò fondent la compagnie Motus en 1991, à Rimini, en Italie. Issus du théâtre universitaire, Enrico Casagrande et Daniela Nicolò font leurs armes à la faculté de sociologie et d’économie, très influencés alors par le Living theatre. Conçu comme un véritable laboratoire de travail, ouvert aux collaborations artistiques les plus diverses, Motus recherche l’interaction créative entre les différentes formes d’expression. Depuis des années, la compagnie crée des spectacles théâtraux, des performances et des installations, dirige des workshops, participe à des festivals interdisciplinaires, et organise des débats autour de leurs créations. L’esthétique raffinée et élaborée de Motus est le fruit d’une longue maturation et le reflet des changements qui traversent nos sociétés, basées sur l’observation sociale toujours vue au travers du prisme de la littérature : “une esthétique, reflet de la fragmentation du contemporain”. Avec les productions Occhio Belva (1994), Catrame (1996), O.F. ovvero Orlando Furioso (1998), Orpheus Glance (2000), le théâtre expérimental de Motus acquiert une notoriété nationale en Italie. Avec la vidéo Orlando Furioso, inspirée du spectacle du même nom, Motus obtient le prix pour la meilleure production du Festival TTV de Riccione, en 1999. Cette même année, la compagnie reçoit le Prix Ubu, délivré par un jury composé de soixante-trois critiques de théâtre italiens, pour « la cohérence têtue et la créativité d’une recherche visionnaire, qui se retrouve dans la création des espaces et dans l’utilisation des mythes, à travers un usage spasmodique du corps et la récupération de matériaux dégradés sur un rythme musical entraînant ». En 2000, elle est lauréate du concours « Sept spectacles pour un nouveau théâtre » au Théâtre Argentina de Rome avec le spectacle Visio Gloriosa et, en 2001, Motus reçoit de nouveau le prix Ubu. Depuis sa création, Motus s’est imposée en Italie et en France comme une compagnie incontournable, consacrant son talent à démocratiser de grandes oeuvres artistiques engagées. En 2001, Motus s’engage dans le projet Rooms, envisagé comme work-inprogress. Voici quelques étapes dans le développement de cette création : Juillet 2001 : création de Vacancy Rooms au Festival de Santarcangelo. Février 2002 : création de Twin Rooms au Festival “Temps d’Images” / Biennale de Venise. Mai 2002 : création de Splendid’s au Grand Hôtel de Rome, d’après Jean Genet. En décembre 2002, la critique italienne attribue le prestigieux Premio UBU Speciale au projet Rooms « pour le jeu de dédoublement des images et de l’histoire ». En 2003 et 2004, Motus produit avec le Théâtre National de Bretagne deux spectacles dédiés à Pier Paolo Pasolini : Come un cane senza padrone (Comme un chien sans maître), inspiré de quatre chapitres du roman Pétrole et présenté à Naples dans le cadre d’un projet conçu par Mario Martone pour le Théâtre Metastasio ; et L’Ospite, d’après le roman Théorème, spectacle créé en 2004 au Théâtre National de Bretagne. A partir du printemps 2005, Motus commence un parcours dédié à R.W. Fassbinder avec la création de Petits Episodes de Fascisme Quotidien d’après PreParadise Sorry Now et Rumore Rosa (Rumeur Rose), inspiré par les Larmes amères de Petra Von Kant. Au printemps 2007, Motus a commencé une investigation documentaire spécifique sur le thème de l’adolescence : X(ics) - Récits cruels de la jeunesse. Au cours de ce projet sont nés un film, une installation RUN, une performance CRAC et quatre spectacles : X.01 à La Biennale de Danse de Venise (Italie, juin 2007) ; X.02 à La Comédie de Valence (France, novembre 2007) ; X.03 Halle au Theater der Welt Festival à Halle (Allemagne, juin 2008) et X.04 Napoli au Teatro San Ferdinando, Naples (Italie, avril 2009). A partir de 2009, Motus mène un projet de recherche et de création : SYRMA ANTIGONES, sur les traces d’Antigone… Dirigeant des workshops et réalisant des évènements-expériences « site-specific » qu’il nomme Contest et qui sont devenus, de fait, trois performances autonomes : Let the Sunshine In (antigone)contest #1, créé, en juin 2009, au Festival delle Colline de Turin (juin 2009) ; Too Late ! (antigone)contest#2, créé au festival Prospettiva 09 – Teatro Stabile de Turin (octobre 2009) ; Iovadovia (antigone)contest#3, créé au festival Théâtre en mai – Théâtre Dijon Bourgogne (mai 2010). Ce parcours sur le thème des révoltes du contemporain aboutira, en octobre 2010, à la création au festival Vie de Modène de : Alexis. Une tragédie grecque. En 2010, Silvia Calderoni, actrice-protagoniste des spectacles de Motus depuis 2006, reçoit le prestigieux « Prix Ubu » qui la récompense pour sa ténacité et son infatigable recherche ; son parcours professionnel très original qui fait d’elle une des actrices les plus intelligentes et sensibles de la nouvelle génération d’actrices italiennes. La même année, Enrico Casagrande, comme représentant de Motus, est le directeur artistique de la 40ème édition du Festival de Santarcangelo, dans le cadre d’un projet triennal de collaboration avec deux autres compagnies importantes de la région, Societas Raffaello Sanzio di Cesena (2009) et Teatro delle Albe di Ravenna (2011). MOTUS CALENDAR 2010-2011 2 et 3 octobre 2010 / Festival Champs Libres – Chambéry [France] Let the Sunshine In (antigone) contest#1 Too Late ! (antigone) contest#2 Iovadovia (antigone) contest#3 15 et 16 octobre / Vie Scena Contemporanea Festival - Modène [Italie] Création Alexis. Une tragédie grecque. 26 octobre 2010 / Viva Festival – Macerata [Italie] Too Late ! (antigone) contest#2 3 au 7 novembre 2010 / Teatro Franco Parenti – Milan [Italie] Alexis. Une tragédie grecque. 4 et 5 Novembre 2010 Come un cane senza padrone. reading 16 au 20 novembre 10 / Festival mettre en scène – TNB, Rennes [France] Alexis. Une tragédie grecque. 4 décembre 2010 / Teatro Bonci - Cesena [Italie] Alexis. Une tragédie grecque. 10 décembre 2010 / Teatro della Regina - Cattolica [Italie] Too Late! (antigone) contest#2 19 – 20 décembre 2010 / Cantieri Teatrali Koreja, Lecce [Italie] Iovadovia (antigone) contest#3 6- 15 janvier 2011 / Under The Radar Festival, Pubblic Theatre - New York [Etats-Unis] Too Late! (antigone) contest#2 28 -29 janvier 2011 / Teatro Studio di Scandicci [Italie] Iovadovia (antigone) contest#3 1-5 février 2011 / Teatro della Tosse, Gênes [Italy] Let the Sunshine In (antigone) contest#1 Too late! (antigone) contest#2 Iovadovia (antigone) contest#3 Alexis. Une tragédie grecque 9 février 2010 / Teatro Francesco di Bartolo - Buti [Italie] Iovadovia (antigone) contest#3 12 et 13 février 2011 / CSS – Udine [Italie] Let the Sunshine In (antigone) contest#1 Too Late ! (antigone) contest#2 Iovadovia (antigone) contest#3 1er au 12 mars 2011 / Parc de la Villette – Paris [France] Alexis. Une tragédie grecque 23-25 mars 2011 / Teatri di Vita - Bologne [Italie] Let the Sunshine In (antigone) contest#1 Too late (antigone) contest#2 Iovadovia (antigone) contest#3 15 avril 2011 / Teatro delle Briciole – Parme [Italie] Let the Sunshine In (antigone) contest#1 Iovadovia (antigone) contest#3 25 au 29 mai 2011 / Teatro India – Rome [Italie] Alexis. Une tragédie grecque 31 mai 2011 / Teatro della Società - Lecco [Italie] Alexis. Une tragédie grecque 3-4-5 juin 2011 / Festival delle Colline Torinesi, Turin [Italie] Alexis. Une tragédie grecque LIGNE DIRECTE DIFFUSION MOTUS JUDITH MARTIN [email protected] Mob. +33 6 70 63 47 58 +33 9 77 32 98 68