les arts de la rue en île-de-france en quelques chiffres

LES ARTS DE LA RUE EN ÎLE-DE-FRANCE EN QUELQUES CHIFFRES
Selon l’étude du Ministère de la Culture sur les pratiques culturelles des Français à l’ère du numérique (2008), 34% des Français
interrogés affirment avoir assisté à un spectacle de rue lors des 12 derniers mois. (56% pour le cinéma, 19% pour le théâtre).
Selon l’étude commandée par la Région Île-de-France à Viavoice en mai 2011 sur « La Culture en Ile-de-France », près de 40%
des Franciliens estiment que là où ils vivent, les espaces culturels sont insuffisants. Pour 42% des Franciliens, le coût des
spectacles est un obstacle dans leur accès à la culture.
Selon le Centre national de ressources pour les arts de la rue et du cirque, HorsLesMurs, l’Île-de-France concentre à elle seule
près de 25% des compagnies d’arts de la rue.
Pourtant, le secteur est loin d’être durablement structuré et reconnu sur notre territoire, comme le soulignent ces chiffres, issus
d’enquêtes réalisées récemment par la Fédération des arts de la rue en Ile-de-France.
 80% DES REPRESENTATIONS D’ARTS DE LA RUE SUR 3 MOIS DE L’ANNEE
En 2009, 80% des 1500 représentations annuelles recensées se concentrent sur les mois de mai, juin et septembre, et
essentiellement les week-ends. Ce chiffre illustre le manque de structuration de la diffusion sur le territoire, et l’absence quasi
totale de programmation de « saisons », c’est-à-dire programmation en dehors des festivals et fêtes de ville, et en dehors de la
période estivale.
 SUR 115 EVENEMENTS D’ARTS DE LA RUE ANNUELS,
56 % DISPOSENT D’UN BUDGET ARTISTIQUE DE 10 000 EUROS MAXIMUM.
Ce chiffre illustre le manque criant de moyens pour un travail de programmation exigeant et une rémunération des compagnies à la
hauteur de leur travail.
 SUR 93 DIFFUSEURS FRANCILIENS D’ARTS DE LA RUE RECENSES EN 2009,
50 SONT DES COLLECTIVITES PUBLIQUES.
Sans compter les opérateurs indépendants financés majoritairement par des collectivités publiques.
Les arts de la rue reposent donc en grande partie sur une circulation d’argent public. Ramenés à leur accessibilité et aux jauges
importantes qu’ils touchent, leur coût moyen par spectateur est très faible comparativement à d’autres secteurs du spectacle vivant.
 EN
2008, 50% DES COMPAGNIES FRANCILIENNES D’ARTS DE LA RUE REALISENT AU MAXIMUM 7 REPRESENTATIONS EN RUE ET EN
IDF, ALORS QUE L’ENSEMBLE DES COMPAGNIES D’ARTS DE LA RUE DU TERRITOIRE SE CARATERISE PAR UNE MOYENNE DE 44
REPRESENTATIONS ANNUELLES TOTALES, INCLUANT CELLES DANS LES AUTRES REGIONS ET A L’ETRANGER.
EN 2008, ¼ DES COMPAGNIES D’ARTS DE LA RUE FRANCILIENNES, EN PLUS DE LEUR ACTIVITE DE CREATION, ORGANISENT AU
MOINS UN EVENEMENT SUR LE TERRITOIRE DE L’ILE DE FRANCE.
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Les compagnies tentent elles-mêmes de pallier au manque de débouchés pour la diffusion sur le territoire de l’Île-de-France.
 PARMI TOUS LES TYPES D’AIDES, LES AIDES MUNICIPALES SONT CELLES DONT BENEFICIENT LE PLUS DE COMPAGNIES.
Même si ces aides sont moins élevées que celles des autres collectivités, l’importance de l’implantation locale des compagnies et
leur travail sur les territoires sont ici soulignés.
17 FESTIVALS ARTS DE LA RUE
La Fédération IDF a identifié en 2009 17 festivals spécifiquement dédiés aux Arts de la rue sur son territoire (hors Fêtes de villes).
Par ailleurs, il existait en 2009, moins de 5 programmations continues sur l’année en IDF.
Ramenés à l’échelle du territoire (près de 1300 communes), et à la population francilienne (près de 12 millions d’habitants), ces
chiffres sont évidemment très faibles. Les compagnies d’arts de la rue doivent compter sur leur programmation, plus anecdotique,
dans le cadre de festivals pluridisciplinaires, voire dans le cadre de l’accompagnement d’évènements ponctuels (au premier rang
desquels les fêtes de ville, mais aussi les carnavals, foires et évènements divers).
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Pour approfondir ces données, rendez-vous sur www.federationartsdelarueidf.org où vous trouverez le résultat de 2 enquêtes « compagnies » (42 compagnies) et
« diffusion » (115 diffuseurs) réalisées en 2010 par la Fédération des arts de la rue en Île-de-France, notamment dans le cadre de l’Observation participative et
partagée menée dans le cadre de l’UFISC, Union fédérale d’intervention des structures culturelles.