Consommation occasionnelle excessive d`alcool
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Consommation occasionnelle excessive d`alcool
CONSOMMATION OCCASIONNELLE EXCESSIVE D’ALCOOL DE L’ DE L’ Consommation occasionnelle excessive d’alcool Consommation occasionnelle excessive d’alcool?1-4 Au Canada, un verre standard d’alcool (alcool éthylique ou éthanol) contient 13,6 grammes (17 ml) d’alcool absolu – soit la même quantité d’alcool qu’une bouteille de bière régulière de 12 oz (341 ml avec teneur en alcool de 5%), que 5 onces de vin de table (142 ml avec teneur en alcool de 12%) ou que 1,5 once d’alcool distillé à 40% d’alcool/volume. La consommation épisodique ou occasionnelle excessive d’alcool désigne deux choses différentes selon le sexe. Chez les hommes, il s’agit de boire au moins 5 verres en une occasion, tandis que chez les femmes, il s’agit de consommer au moins 4 verres en une occasion, et ce au moins une fois au cours d’une période de un mois. En général, le fait de consommer des quantités importantes d’alcool dans le but de « se soûler » est un geste délibéré. La consommation occasionnelle excessive d’alcool s’appelle aussi consommation épisodique, consommation intensive, consommation intermittente ou consommation massive. Usage à des fins médicales5 Des études révèlent que chez les personnes qui adoptent un mode de vie sain – dont l’abstinence du tabagisme, le maintien d’un poids sain (y compris un indice de masse corporelle adéquat), la pratique quotidienne d’exercices physiques et l’adoption d’une alimentation saine – la consommation de quantités modérées d’alcool (un verre par jour pour les femmes et un ou deux verres par jour pour les hommes) peut réduire leur risque associé aux maladies du cœur. Les études sur le rôle que joue l’alcool à l’égard des facteurs de risque classiques, des biomarqueurs et des paramètres d’imagerie font ressortir les effets favorables de l’alcool en termes de protection du cœur. Cependant, il est clair que les bienfaits en question sont de courte durée et ne se maintiennent que si la consommation de quantités modérées d’alcool se poursuit. Par ailleurs, les recherches démontrent clairement que la consommation occasionnelle excessive d’alcool a pour effet de neutraliser les bienfaits pour le cœur et/ ou d’autres systèmes et est, en fait, associé au risque accru d’infarctus myocardique et à la mortalité toutes causes confondues. Bien que certains médecins puissent recommander la consommation d’alcool en quantité modérée, il ne s’agit pas d’une pratique médicale courante. Si une personne est généralement en bon état de santé et ne boit pas, il est déconseillé de commencer à boire en vue de récolter d’éventuels bienfaits pour la santé.6 Prévalence de la consommation Les jeunes hommes ayant des antécédents familiaux d’alcoolisme sont les plus prédisposés à faire un mauvais usage d’alcool. On observe également une prévalence élevée de maladie mentale et d’abus de drogues illicites chez les personnes qui font un mauvais usage d’alcool.7 Selon l’édition 2004 de l’Enquête sur les campus canadiens, subventionnée par les Instituts de recherche en santé du Canada, 85,7% des étudiants avaient consommé de l’alcool au cours de l’année précédente comparativement à 77,1% dans les 30 jours précédents. Au total, 27,8% des étudiants sondés ont déclaré avoir manifesté des comportements de consommation excessive (16,1%: plus de cinq verres consommés par jour, et consommation hebdomadaire; 11,7%: plus de cinq verres consommés par jour, et consommation moins qu’hebdomadaire). L’étude a par ailleurs souligné que les hommes sont plus enclins à consommer de l’alcool en quantité excessive à intervalles réguliers.8 L’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD) pour 2008 menée auprès des Canadiens âgés de 15 ans et plus vient corroborer ces constatations. Tandis que la majorité des personnes sondées (77,3%) ont déclaré avoir consommé de l’alcool au cours des 12 mois précédents, la prévalence de consommation de quantités importantes d’alcool à intervalles peu fréquents (moins de une fois par semaine et s’accompagne d’au moins 5 verres à chaque occasion) chez les jeunes âgés de 15 ans à 24 ans était de 12,7%, soit cinq fois plus élevée (2,6%) que chez les adultes âgés de 25 ans et plus. Par ailleurs, la prévalence de consommation de quantités importantes d’alcool à des intervalles fréquents (au moins une fois par semaine et s’accompagne habituellement de 5 verres ou plus à chaque occasion) chez les jeunes était de 13,5%, soit trois fois plus élevée (3,6%) que chez les adultes âgés de 25 ans et plus.6 Ces tendances de consommation d’alcool sont associées à une gamme de répercussions néfastes tant actuelles qu’éventuelles sur les plans scolaire, social et de la santé. De plus, d’autres personnes présentes – qu’elles participent ou non à la beuverie – peuvent se ressentir du comportement de consommation occasionnelle excessive d’alcool d’autrui. Il y notamment lieu de s’inquiéter du rapport qui existe entre la consommation d’alcool chez les mineurs et l’apparition de lésions cérébrales et de déficiences cognitives, qui entraînent d’ailleurs des troubles d’apprentissage et de développement intellectuel. Les jeunes atteints de troubles de développement intellectuel pourraient en ressentir les effets jusqu’à l’âge adulte.9 En outre, la manifestation de telles tendances de consommation d’alcool chez les jeunes semble les prédisposer à des problèmes d’alcool plus tard dans la vie.10 Suite... afm.mb.ca La pharmacocinétique Effets à court terme Après avoir été consommé, l’éthanol est métabolisé principalement dans le foie par l’alcool déshydrogénase (ADH), enzyme qui a pour fonction de décomposer l’acétaldéhyde grâce à un processus appelé oxydation.5 Le taux métabolique de l’alcool chez la personne moyenne équivaut à environ deux-tiers d’un verre standard par heure. Cependant, vu des facteurs comme le vieillissement ou des maladies chroniques, l’efficacité du fonctionnement du foie ainsi que le taux métabolique pourraient s’en trouver réduits.6 Pris en plus grandes doses, l’alcool entraîne un empâtement de la parole, le chancellement, la diplopie et la stupeur. Même s’il est consommé en doses plutôt faibles, l’alcool altère la capacité de conduire ou de manipuler une machine complexe. Lorsque l’alcool est mélangé à d’autres drogues, les effets qui en découlent peuvent être exagérés. La consommation de doses importantes d’alcool pendant une période de temps relativement courte peut causer des pertes de mémoire à court terme (éclipses) ou des pertes de conscience.1,13 L’alcool s’absorbe principalement dans la circulation sanguine par l’intestin grêle. Comme petite molécule assortie de propriétés tant lipophiles qu’hydrophiles, l’éthanol se disperse à grande échelle dans des tissus du corps. Les effets typiques de l’alcool pris en petites doses sont: l’euphorie, la somnolence, des étourdissements, une rougeur du visage et une diminution des inhibitions et des tensions.1 En général, les femmes n’ont pas à consommer autant d’alcool que les hommes pour atteindre le même taux d’alcoolémie. Cette disparité est attribuable, en grande partie, à deux facteurs. En premier lieu, les femmes tendent à être de plus petite taille que les hommes et leur corps contient moins d’eau dans laquelle est dilué l’alcool pour ainsi afficher un taux d’alcoolémie relativement plus élevé que les hommes après avoir consommé le même volume d’alcool.6 En deuxième lieu, le taux d’ADH gastrique est moins élevé chez les femmes que chez les hommes, d’où une quantité plus importante d’alcool inaltéré qui pénètre dans la circulation sanguine des femmes. Plus particulièrement, les femmes manifestent des troubles de santé liés à la consommation d’alcool, comme la cirrhose, malgré le fait qu’elles affichent un taux plus faible de consommation que les hommes pendant une plus courte période.6 Une étude menée auprès d’adolescents consommateurs occasionnels de quantités excessives d’alcool révèle que même la consommation relativement peu fréquente de quantités importantes d’alcool pendant l’adolescence risque de compromettre l’intégrité de la substance blanche du cerveau, élément essentiel à la transmission efficace d’information à l’intérieur du cerveau. Les adolescents ayant fait l’objet de cette étude affichaient un niveau moins élevé de cohérence des fibres nerveuses blanches, tel qu’évalué dans 18 zones distinctes du cerveau, par rapport au groupe témoin. Ces constatations pourraient indiquer l’existence d’un facteur de risque lié à la consommation accrue d’alcool, ou encore des effets tangibles de la consommation d’alcool en quantité excessive.14 Des facteurs génétiques sont à l’origine d’environ la moitié des effets pharmacocinéthiques et pharmacodynamiques de l’alcool.11 La consommation régulière de plus de deux verres par jour peut occasionner progressivement des lésions de nombreux organes vitaux et systèmes, dont le foie, le pancréas, l’estomac, le cerveau, le cœur et l’appareil reproducteur. La consommation de grandes quantités d’alcool pendant une longue période peut causer des ulcères de l’estomac, des déficiences vitaminiques, l’impuissance, une diminution de la production de sperme, l’infertilité, certaines formes de cancer, des changements affectifs, des lésions cérébrales et des pertes de mémoire (dont des éclipses) et des troubles de circulation sanguine.15 La consommation chronique d’alcool en quantité excessive risque de nuire à la bonne marche de la vie sociale, familiale et professionnelle du consommateur.1, 13 La pharmacodynamique Puisque l’alcool est un agent dépresseur du système nerveux central (SNC), son effet sur le SNC est directement proportionnel à la quantité d’alcool présente dans la circulation sanguine. En se livrant à une consommation continue d’alcool, la personne éprouvera une diminution graduelle de l’état de conscience, allant de la somnolence jusqu’à la mort, en passant par un sommeil léger, un sommeil profond et le coma.6 En 2003, la U.S. Department of Health and Human Services a rendu public un rapport qui établissait le lien entre un facteur génétique et l’existence possible d’une prédisposition chez les jeunes à des habitudes de consommation excessive ou nocive d’alcool. Les recherches ont révélé que les étudiants porteurs du même variant du gène 5-HTT (transporteur de sérotonine): avaient consommé des quantités plus importantes d’alcool par occasion; avaient consommé de l’alcool avec plus de fréquence dans le but de s’enivrer; étaient plus susceptibles de se livrer à une consommation occasionnelle excessive d’alcool que les étudiants non porteurs de ce variant génétique particulier.12 Effets à long terme Effets toxiques La consommation de doses importantes peut interrompre la fonction du cerveau qui contrôle la respiration et aboutir même à la mort.6 La consommation occasionnelle excessive d’alcool peut entraîner une intoxication alcoolique, causant ainsi des vomissements, une perte de conscience et parfois la mort.15 Il y a dix ans à peine, on estimait qu’environ 80% des décès liés à l’alcool au Canada étaient imputables aux maladies chroniques associées à la consommation d’alcool. Des chiffres récents indiquent une baisse des taux de maladie chronique attribuable à l’usage abusif d’alcool et, inversement, une hausse des taux de décès liés à l’alcool découlant de causes aiguës, notamment les décès accidentels et les suicides. On estime actuellement que les causes aiguës sont à l’origine de la moitié des décès liés à l’alcool.1 DE L’ afm.mb.ca Tolérance et dépendance La consommation régulière d’alcool induit un état de tolérance, d’où la nécessité pour le consommateur d’accroître ses doses afin d’obtenir l’effet désiré. Il pourrait arriver que le consommateur chronique boive de façon soutenue sans sembler être en état d’ébriété. Il est possible que son état passe inaperçu, même par lui-même, pendant un bout de temps. Le consommateur chronique est susceptible de développer une dépendance à la fois physique et psychologique.1 Sevrage La gravité des symptômes de sevrage de l’alcool varie selon certains facteurs, notamment la forme physique du consommateur et la durée et l’ampleur de ses habitudes de consommation d’alcool. Après avoir passé une soirée à se livrer à des excès occasionnels d’alcool, le consommateur pourrait éprouver un état de sevrage couramment appelé « gueule de bois ». Parmi les symptômes pouvant se manifester, on observe: des maux de tête, des tremblements légers, une sensibilité à la lumière et au son, de la nervosité, de l’insomnie, de la transpiration, des nausées et des vomissements. Une personne qui a fait un mauvais usage d’alcool pendant une période soutenue pourrait ressentir différents symptômes de sevrage, entre autres des maux et des douleurs, une tension artérielle élevée, un pouls rapide, une respiration rapide, des tremblements, des crises, des hallucinations, une dépression, des convulsions et même la mort.1, 13 On recommande aux personnes qui ont développé une dépendance à l’alcool et qui tentent d’arrêter leur consommation d’alcool ou qui ont déjà éprouvé des symptômes de sevrage marqués de se faire superviser par un professionnel de la santé. Questions juridiques La vente et la consommation d’alcool dans les lieux publics sont assujetties aux lois fédérales et provinciales.6 Au Manitoba, l’achat et la consommation d’alcool sont réservés aux personnes âgées de 18 ans et plus. L’exception concernant la consommation d’alcool par les mineurs est décrite à l’article 93(3) de la Loi sur le contrôle des alcools du Manitoba. Bref, il est interdit d’acheter de l’alcool au nom d’un mineur. Pour ce qui est des répercussions des excès d’alcool, les tribunaux de nombreuses compétences réparties un peu partout dans le Canada ont estimé que les fournisseurs de produits alcoolisés ont une « obligation de diligence » pour prévenir les incidents issus de la consommation excessive d’alcool qui risquent d’entraîner des blessures. Cette obligation de diligence exige que le fournisseur de produits alcoolisés – que ce soit un barman, un serveur ou une personne qui reçoit des invités chez elle à l’occasion d’une fête – entreprenne toutes les démarches raisonnables afin de garder une personne en état d’ébriété à l’abri du danger, d’autant plus que les tribunaux ont reconnu qu’une personne en état d’ébriété n’est pas en mesure d’exercer la diligence voulue pour son compte car son jugement est altéré.6 Au Canada, deux ordres de gouvernement légifèrent sur la conduite avec facultés affaiblies. Le Code criminel fédéral s’applique aux cas où le taux d’alcoolémie au volant est d’au moins 80 mg/dl (ce qui se produit en général après la consommation de cinq verres par un homme et la consommation de quatre verres par une femme en l’espace de deux heures11). Par ailleurs, la Province du Manitoba impose aux conducteurs affichant un taux d’alcoolémie d’au moins 50 mg/dl des suspensions de permis de conduire pendant une période de 4 à 24 heures.16 Risques et autres méfaits L’alcool est particulièrement dangereux et potentiellement mortel s’il est consommé avec d’autres drogues, surtout d’autres agents dépresseurs du SNC.15 À l’instar des cas de consommation nocive d’alcool, il existe de possibles répercussions fâcheuses sur les plans juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies par l’alcool.7 Selon l’édition 2004 de l’Enquête sur les campus canadiens, 43,9% des finissants du premier cycle ont signalé au moins un indicateur de consommation nocive d’alcool, comme le fait de se sentir coupable, d’éprouver des pertes de mémoire, de subir une blessure ou d’être conscients des préoccupations exprimées par autrui à l’égard de leurs habitudes de consommation. Les méfaits les plus couramment signalés par les étudiants sondés se présentent comme suit: gueule de bois (53,4%), pertes de mémoire (25,4%), regrets (24,5%) et absence des cours en raison d’une gueule de bois (18,8%). Des étudiants ont déclaré s’être livrés à des comportements dangereux liés à l’alcool, y compris des rapports sexuels impromptus (14,1%), la conduite après avoir bu à l’excès (7,4%), des pratiques sexuelles malsaines (6,0%) et la consommation d’alcool au volant (3,8%).8 Grossesse et lactation La consommation d’alcool pendant la grossesse peut avoir pour conséquence la naissance d’un enfant atteint de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF)3. L’ETCAF est causé par la consommation d’alcool par une mère enceinte. Cependant, les effets de l’alcool sur le fœtus peuvent se manifester sous différentes formes, notamment des troubles cognitifs, physiologiques, physiques ou de comportement. On est incertain quant à la quantité d’alcool qui cause des effets indésirables sur le fœtus. Il semble toutefois que la consommation occasionnelle excessive d’alcool et la consommation fréquente d’alcool (plus de sept verres par semaine) posent le plus grand risque pour le fœtus.6 L’alcool consommé par une mère qui allaite peut passer dans le lait maternel pour enfin être ingéré par le nourrisson, dont les habitudes de sommeil peuvent d’ailleurs s’en ressentir. De plus, la consommation d’alcool risque de nuire au développement de la motricité et à l’apprentissage du nourrisson. L’alcool peut aussi entraîner une diminution de la production de lait, en plus d’altérer l’éjection du lait.15 Interventions Une bonne communication entre le patient et le médecin constitue une démarche essentielle à la gestion du risque. En effet, un médecin bien informé sur tous les antécédents médicaux du patient est le mieux placé pour déterminer les interventions qui conviennent.4 Le dépistage d’un problème d’alcool chez le patient constitue un rôle important du médecin généraliste. Le questionnaire CAGE peut se révéler utile pour aider à dépister une dépendance à l’alcool. Deux réponses affirmatives données dans le contexte des questions ci-dessous permettent de déterminer avec un taux d’exactitude de 90% si le patient est aux prises avec un problème d’alcool: DE L’ afm.mb.ca JJ JJ JJ JJ Avez-vous déjà ressenti le besoin d’abaisser votre consommation d’alcool? Avez-vous déjà été ennuyé par des remarques d’autrui critiquant votre consommation d’alcool? Vous êtes-vous déjà senti coupable au sujet de votre consommation d’alcool? Avez-vous déjà eu le besoin de boire de l’alcool au moment de vous réveiller?7 Un professionnel de la santé qui procède à une brève intervention à caractère motivationnel qui dure moins de cinq minutes se révèle très efficace comme outil pour inciter les buveurs à s’attaquer à leur problème de consommation excessive d’alcool.7 Il existe de nombreuses thérapies pharmaceutiques conçues pour venir en aide aux buveurs. Il s’agit entre autres de Disulfirame (Antabuse®), agent de dissuasion de l’abus d’alcool, et de Naltrexone (ReVia®), antagoniste des récepteurs opioïdes. Tandis que l’on assiste à un déclin de l’usage de Disulfirame depuis plusieurs décennies, Naltrexone, lui, semble prometteur comme moyen de prévenir les rechutes et d’inciter à la réduction de la consommation d’alcool. En raison des effets secondaires de Naltrexone sur l’appareil gastro-intestinal, on a du mal à assurer la continuité de ce genre de thérapie.7 La détoxification et les thérapies traditionnelles axées sur le comportement peuvent aussi être envisagées comme mode de traitement. Ainsi, il peut s’agir de counseling individuel ou en groupe, de thérapie familiale, d’organisation des contingences ou encore de thérapies axées sur le comportement cognitif.10 Sources 1. Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Exposé général de l’alcool, 2009. Accessible sur le site Web: http://www.ccsa.ca/fra/topics/ substancesandaddictions/alcohol/pages/default.aspx 2. Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Glossaire, Consommation par occasion, 2009. Accessible sur le site Web: http://www.ccsa.ca/fra/ knowledgecentre/ourdatabases/glossary/pages/index.aspx 3. Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Exposé général pour l’introduction à l’ETCAF, 2008. Accessible sur le site Web: http://www.ccsa.ca/ fra/topics/populations/fetalalcoholspectrum/pages/fasdoverview.aspx 4. Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Toxicomanie au Canada: Enjeux et options actuels, Ottawa, ON, 2005. 5. Fenske, T. K. “Alcohol and the heart: a look at both sides,”Perspectives in Cardiology, Vol. 24, No 5, 2008. (en anglais seulement) 6. Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues pour 2008, Santé Canada, 2008. Accessible sur le site Web: www.hcsc.gc.ca/hc-ps/drugs-drogues/stat/_2008/summary-sommaire-fra.php 7. George, T. P. Alcohol Use and Misuse. Site Web de l’Association médicale canadienne, 2007. Accessible sur le site Web: http://www.cmaj.ca/cgi/content/ full/176/5/621 (en anglais seulement) 8. Centre de toxicomanie et de santé mentale. Canadian Campus Survey Highlights 2004. Accessible sur le site Web: http://www.camh.ca/en/research/ research_areas/community_and_population_health/Documents/CCS_2004_ report_french.pdf (consulté le 19 décembre 2013) 9. Zeigler, D. W., et al. “The neurocognitive effects of alcohol on adolescents and college students,” Science Direct, 2004. Accessible sur le site Web: http://www. madd.org/docs/21/Brain_article_Prev_Med.pdf (en anglais seulement) Santé mentale et consommation d’alcool et/ou de drogues JJ JJ JJ Les problèmes de santé mentale et de consommation d’alcool et/ou de drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce que l’on appelle couramment un trouble concomitant. La consommation d’alcool et/ou de drogues peut augmenter le risque de problèmes de santé mentale. Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie: –– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux; –– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool et/ ou de drogues n’a pour effet que de camoufler les symptômes et risque même de les aggraver. N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps. 10. National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism. Alcohol Alert, No 59, 2003. (en anglais seulement) 11. Frezza, M., di Padova, C., Pozzato, G., Terpin, M., Baraona, E. & Lieber, C. S. “High blood alcohol levels in women: the role of decreased gastric alcohol dehydrogenase activity and first-pass metabolism,” NEJM, Vol. 322, No 2, 1990, p. 95-99. (en anglais seulement) 12. Oxford Journals – Medicine. Alcohol and Alcoholism, Vol. 42, No 2, 2007. Accessible sur le site Web: http://alcalc.oxfordjournals.org/content/42/2.toc (consulté le 19 décembre 2013) (en anglais seulement) 13. Oxford Journals – Medicine. Alcohol and Alcoholism, Vol. 38, No 5, 2003. Accessible sur le site Web: http://alcalc.oxfordjournals.org/cgi/content/ full/38/5/446 (en anglais seulement) 14. Alberta Health Services (AADAC). The ABCs Alcohol, 2010. Accessible sur le site Web: http://www.albertahealthservices.ca/2459.asp (consulté le 19 décembre 2013) (en anglais seulement) 15. Kain, D. “Binge drinking may hamper information relay system in teens,” UCSanDiego News Center, 2009. Accessible sur le site Web: http://ucsdnews. ucsd.edu/newsrel/health/04-09BingeDrinking.asp (en anglais seulement) 16. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (AFM). L’essentiel: Alcool, 2005. 17. Conseil canadien de la sécurité. Comment le Canada se distingue-t-il? Les lois sur l’alcoolémie – Une perspective internationale – Canada and the World, juillet, 2009 (disponible en anglais sous le titre: Canada’s Blood Alcohol Laws – An International Perspective). Accessible sur le site Web: https:// canadasafetycouncil.org/fr/prevention-au-canada-en-ligne/article/comment-lecanada-se-distingue-t-il-les-lois-sur-lalcoolemie (consulté le 19 décembre 2013) La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca. Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires ont été déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au moment de leur publication. La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série « L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected]. DE L’ afm.mb.ca