Dossier de presse

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Dossier de presse
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LA CHUTE
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A D A P TAT I O N
ALBERT CAMUS
CATHERINE CAMUS
FRANÇOIS CHAUMETTE
IVAN MORANE
L ice nce n° 1-10 4 377 9 - Vis uel : © Jean Philippe Raibaud
M I S E E N S C È N E E T AV E C
ET
THÉÂTRE CONTEMPORAIN
P R É S E NT É PA R
DU 18 JANVIER AU 4 MARS 2017 À 19H DU MARDI AU SAMEDI
5 3 R U E N OT R E - D A M E - D E S - C H A M P S 7 5 0 0 6 PA R I S . R É S E R VAT I O N S : 0 1 4 5 4 4 5 7 3 4 E T S U R W W W . L U C E R N A I R E . F R
S O M M E S - N O U S
T O U S
C O U P A B L E S
C O N TA C T P R E S S E : S a r a h P i o t / 0 6 1 2 0 4 2 5 5 0
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THÉÂTRE CONTEMPORAIN
LA CHUTE
D’A
LBERT CAMUS
A D A P TA T I O N C A T H E R I N E C A M U S
ET
FRANÇOIS CHAUMETTE
IVAN MORANE
M I S E E N S C È N E , S C É N O G R A P H I E , LU M I È R E S E T AV E C
S O N : D O M I N I Q U E B A TA I L L E
A S S I S TA N T À L A M I S E E N S C È N E : J E A N - ­C H A R L E S M O U V E A U X
P R O D U C T I O N : R É A L I T É S , C I E I VA N M O R A N E ( C R É AT I O N A U T H É ÂT R E D U C H Ê N E N O I R - AV I G N O N 2 0 1 4 )
C O R É A L I S AT I O N : T H É ÂT R E LU C E R N A I R E , L I E U PA RT E N A I R E D E L A S A I S O N É G A L I T É 3 I N I T I É E PA R H F Î L E - D E - F R A N C E
PA RT E N A I R E S : S P E D I D A M , M A I R I E D E PA R I S , P R O A RT I . F R
S O U T I E N S : C O N S E I L G É N É R A L D U VA L D E M A R N E
TA R I F : 2 6 € / + D E 6 5 A N S : 2 1 € / É T U D I A N T, D E M A N D E U R D ’ E M P L O I , R S A , I N T E R M I T T E N T : 1 6 € / - D E 2 6 A N S : 1 1 €
1 H 2 5 / D U 1 8 J A N V I E R A U 4 M A R S 2 0 1 7 D U M A R D I A U S A M E D I À 1 9 H / C O N TA C T D I F F U S I O N : R É A L I T É S / C I E I VA N M O R A N E
C O M PA G N I E . I VA N . M O R A N E @ O R A N G E . F R ( 0 9 8 3 4 7 2 6 4 9 ) / C O N TA C T R E L AT I O N S P U B L I Q U E S L U C E R N A I R E : L I V I A M AT I G O T
R E L AT I O N S - P U B L I Q U E S @ L U C E R N A I R E . F R ( 0 1 4 2 2 2 6 6 8 7 )
S O M M E S - N O U S
T O U S
C O U P A B L E S ?
LE SPECTACLE
Parue en 1956, La Chute - d’abord intitulée Le Cri par Albert Camus – est un court roman, ou une longue nouvelle puisque
tout d’abord destinée à paraître dans L’Exil et le royaume.
Elle raconte la confession – sous forme de monologue – d’un ancien avocat parisien, Jean- Baptiste Clamence, devenu selon
des dires « juge-pénitent » à Amsterdam. Elle s’adresse à « un » interlocuteur choisi dans un bar dans lequel ils se rencontrent.
Mais cette confession va très progressivement se transformer en accusation contre l’humanité entière.
La seule façon pour Jean-Baptiste Clamence de supporter encore la Vie, sa vie, est non seulement d’avouer ses lâchetés,
ses contradictions, ses hypocrisies, mais de révéler ainsi à son interlocuteur – ici aux spectateurs, à tous les spectateurs – les
siennes. Quand l’auditeur se reconnaît dans le miroir du narrateur, celui-ci se retrouve provisoirement calmé, capable de jouir
quelques instants de son succès avant de recommencer le plus rapidement possible avec un autre...
La théâtralité de ce récit m’a semblé évidente, passionnante à rechercher en moi et à construire scénographiquement avec
un minimum d’objets.
Les six parties du roman sont préservées dans l’adaptation pour le théâtre, signée par Catherine Camus et François
Chaumette. Si nous changeons de lieu, nous restons toutefois enfermés dans la tête de Jean-Baptiste Clamence ; et une fois
que l’on y est rentré, il n’y a plus d’issue.
Note de mise en scène d’Ivan Morane
Ne revenons pas sur la motivation conjoncturelle de l’écriture de La Chute : le règlement de compte bien connu avec les
existentialistes, ni sur le fait que Clamence est parfois une sorte de « double » de Jean-Paul Sartre. Caricature consciente
des existentialistes, puisqu’il se définit lui-même comme « prophète vide pour temps médiocre » ! Et l’on sait que la justice,
la vérité, la liberté, ces valeurs tournées en dérision par Clamence, sont essentielles de la pensée et de la morale de Camus.
Intéressons-nous plutôt à la résonnance de ce grand texte dans le monde d’aujourd’hui. Il s’agit avant tout, je crois, d’une
interrogation sur la culpabilité de l’homme.
En ce sens, Clamence présente une réelle filiation avec les personnages de Dostoïevski : tourmenté, ironique, cynique même,
et parfois manipulateur puisque le but de sa confession est aussi de répandre chez son auditeur le poison de la culpabilité…
Il monte un procès quasi kafkaïen, et y joue tous les rôles : accusé, avocat de la défense, avocat de l’accusation, procureur…
Grâce au génie de Camus, le tribunal s’élargit à l’échelle du monde, et c’est en cela que le propos de cet ouvrage est si
passionnant encore en 2017.
Le Cri – titre que voulu donner à un moment Camus à ce récit – est peut être celui de la chute d’une femme dans la Seine, mais aussi
celui de Clamence, car, comme l’a fort justement souligné le grand spécialiste de Camus Jean-Yves Guérin : « Le rire, dans La Chute,
a partie liée au cri. Mais n’est-ce pas tout le discours de Clamence qui peut être entendu comme un cri ? ».
C’est en faisant le pari du plateau nu, uniquement meublé d’un fauteuil qui se transforme en chaise-longue puis en lit, c’est
en déterminant chaque lieu où se retrouvent les deux personnages (le bar, les quais, les rues, l’île, le domicile de Clamence)
exclusivement par un travail de lumière, par le biais d’un univers sonore obsédant comme les pensées du personnage, que j’ai
décidé de transposer théâtralement le roman La Chute à la scène.
Par conséquent, c’est surtout en incarnant Clamence sans distance, sans jugement, sans excuse non plus, que je souhaite le
faire détester et aimer de chaque spectateur, comme il le fait de lui-même, hors du théâtre…
© Jean Philippe Raibaud
L’historique de la production
Comme tous les grands projets qui nous habitent longtemps, cette Chute s’est construite en plusieurs étapes.
Juillet 2010 voit la création d’une lecture-spectacle. Représentée 5 fois sous cette forme jusqu’en 2012, je me suis aperçu en
créant la version théâtrale en juillet 2014 que la scénographie, la création lumière et la mise en place n’avaient pratiquement
pas changé – cela non pas qu’il s’agisse d’un quelconque refus de ma part de changer mes idées de départ, mais parce que,
directement inspirées par l’interprétation que je souhaitais donner de ce texte, elles se sont confirmées à l’usage, si ce n’est
comme justes tout au moins comme justifiées.
Entre ces deux versions, j’ai théâtralisé mon jeu au-delà de ce qu’une lecture – même mise en spectacle – peut permettre.
Ceci pour « la forme ».
En ce qui concerne le fond, j’ai souhaité continuer à jouer ce récit de Camus pour deux raisons essentielles.
Après 65 représentations de la version scénique, j’ai mesuré tout le chemin que je peux encore parcourir afin de m’approcher
davantage de la force, de l’intensité, de la « folie » contenues dans ce court roman. Il me faut aller encore plus loin, plus
profondément en moi, pour mieux rencontrer Jean-Baptiste Clamence, et l’offrir au public.
D’autre part, le propos de Camus, qui m’a toujours semblé « actuel » depuis que je l’ai découvert au lycée, résonne plus fort
encore en 2017 parce que le monde qui nous entoure – où que l’on regarde sur la planète (ou tout simplement autour de nous)
– souffre d’un considérable manque de « liberté » individuelle.
Sous la forme d’un récit que chacune et chacun peut comprendre, dans lequel – quel que soit son âge, son milieu social et ses
choix idéologiques – il ou elle peut s’identifier, La Chute et son cri (Clamans en latin signifie «criant») nous tendent un miroir
terrible, passionnant et finalement salvateur.
Jean (le ?) Baptiste prêche peut-être dans le désert, mais nous ne sortons pas indemnes de ses imprécations.
Chaque représentation – tel le Sisyphe du mythe sur lequel Camus a génialement écrit – doit aujourd’hui nous montrer des
chemins qui permettront peut-être d’éviter La Chute .
« Alors, racontez-moi, je vous prie, ce qui vous est arrivé un soir sur les quais de la Seine et comment vous avez
réussi à ne jamais risquer votre vie. Prononcez vous-même les mots qui, depuis des années, n’ont cessé de retentir
dans mes nuits, et que je dirai enfin par votre bouche : « O jeune fille, jette-toi encore dans l’eau pour que j’aie une
seconde fois la chance de nous sauver tous les deux ! » Une seconde fois, hein, quelle imprudence! Supposez, cher
maître, qu’on nous prenne au mot ? Il faudrait s’exécuter. Brr... ! L’eau est si froide ! Mais rassurons-nous ! Il est trop
tard maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement. »
Extrait de La Chute
© Jean Philippe Raibaud
LA COMPAGNIE
La Compagnie Ivan Morane, fondée en 1982 à Paris sous forme de Société Coopérative Ouvrière de Production, s’est toujours
située sur un axe précis alliant la transmission de grands textes – pas obligatoirement théâtraux- de toutes les époques, une
préoccupation de la place du spectateur dans le rapport à la fois physique et émotionnel au plateau, et dans l’interrogation de
l’engagement (face à soi-même et aux autres). Elle conçoit des scénographies mettant systématiquement l’Acteur au cœur
du dispositif visuel, ce dernier n’étant qu’au service du jeu et du texte.
Depuis 35 ans, Ivan Morane a signé toutes les mises en scène de cette structure.
Après 14 années en Ile de France (1982/1996) puis 16 dans le Tarn (1996/2012), la Compagnie est revenue en 2013 dans
la région parisienne où elle avait été créée en 1982. Elle a alors fusionné avec l’association Réalités, créée par Ivan Morane
en 2009 dans le Val de Marne pour ses productions en Ile de France.
Contact de la compagnie :
Réalités/Compagnie Ivan Morane
22 rue Marcellin Berthelot, 94270 Le Kremlin-Bicêtre
Ivan Morane, metteur en scène et comédien
Né en 1956, metteur en scène de théâtre et d’opéra, comédien, auteur sociétaire de la SACD, Ivan Morane a signé depuis 1974 plus
de 90 mises en scènes. Par sa mère Jacqueline Morane, ancienne pensionnaire de la Comédie-Française, et son père Jean Serge,
metteur en scène, Ivan Morane est en quelque sorte « né » dans le théâtre. Il y a exercé jeune la plupart des métiers.
De 1970 à 1974, il est régisseur son (de Georges Brassens, Georges Moustaki, et au théâtre), régisseur lumière (de Barbara),
régisseur de plateau et régisseur général.
Comédien, il débute en 1971 dans Corneille, Giraudoux, Racine… dirigé par Pierre Franck, Jean-Paul Audrain, Jean Serge, et
récemment par Kristian Frédric dans Andromaque. Après avoir été assistant metteur en scène, en particulier de Georges-François
Hirsch, il signe sa première mise en scène en 1974 avec Faust de Goethe, avec Michel Etcheverry de la Comédie-Française.
Il obtient en 1976 une licence de lettres à la Sorbonne après sa khâgne au Lycée Henri IV à Paris. Passionné de musique et d’opéra depuis
l’enfance, il a étudié le piano et le solfège et signe à cette période sa première mise en scène lyrique, La Vie Parisienne d’Offenbach.
Il cosigne en 1977, avec Pierre Saka chez Nathan, une Histoire de la chanson française, et prend en 1978, pour deux ans, la direction
du Théâtre de Dix Heures à Paris.
Plus tard, il conçoit et réalise une adaptation du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare dans la cour d’honneur du Palais-Royal à
Paris et commence l’année suivante à mettre en scène des sons et lumières et grands spectacles de plein air. Il crée en 1981 le
Mouvement Corneille et, en 1982 une Compagnie théâtrale (à son nom), soutenue depuis 1984 par le Ministère de la Culture.
Ivan Morane est nommé Directeur de la Scène nationale d’Albi en 1996, qu’il quitte en 2006.
Depuis 2002, il donne un très grand nombre de lectures pour des festivals littéraires (Marathon des Mots à
Toulouse, Lettres d’Automne à Montauban, Salon du Livre et de Musique à Deauville, Festival d’Alès, Textes et Voix…).
En 2003 il est nommé Président de l’association des Scènes nationales, puis est reçu Chevalier des Arts et des Lettres en 2004.
Il met notamment en scène Le passage de Véronique Olmi au Théâtre du Rond-Point à Paris, A par B d’après Antonin Artaud et Le
Verre d’Eau d’après Francis Ponge.
À partir de 2006, il met en scène plusieurs opéras, Hop et Rats de Thierry Pécou, Le Barbier de Séville de Rossini, BarbeBleue d’Offenbach… ainsi que des spectacles de théâtre, notamment Paroles de Poilus (création Festival d’Avignon 2007) dont il
est l’interprète principal. Faire danser les Alligators sur la Flute de Pan d’après Louis-Ferdinand Céline (en tournée depuis 2011)
avec Denis Lavant récompensé par le Molière 2015 du meilleur Seul en scène. Ivan Morane poursuit avec Céline et met
en scène Céline/Proust, une rencontre ? (Faire bouillir le Chevreau dans le Lait de sa mère) qu’il crée au Festival d’Avignon 2012.
Suivront Scène(s) de Ménage en 2012 à Toulouse, Du Luxe et de l’impuissance de Jean-Luc Lagarce, avec Jean-Charles Mouveaux
(création au Festival d’Avignon 2014), La Chute de Camus qu’il interprète et met en scène (création au Festival d’Avignon 2014).
En tant que comédien, scénographe et metteur en scène, il travaille depuis 2009 avec l’Ensemble de musique ZELLIG, spécialisé
dans les concerts théâtralisés (Théâtre du Châtelet, Centquatre, CDN de Montreuil, Parc Floral, Théâtre de la Reine Blanche, Château
de la Roche-Guyon… et en tournée à l’étranger).
En 2016, il est reçu au grade d’Officier des Arts et Lettres.
Projets à venir en 2017
Le Pavé dans la Marne de­Jean-Paul Farré - création au Festival d’Avignon et Théâtre Lucernaire à Paris.
Giulio Cesare in Egitto d’Haendel - création à Tanger pour l’ouverture du Palais des Arts et des Spectacles.
J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce avec Irène Jacob, Marianne Denicourt, Christiane
Cohendy, Marion Malenfant, Judith Magre.
LES RENCONTRES DU VENDREDI
Tous les vendredis soir, le Lucernaire vous donne rendez-vous pour prolonger votre expérience de spectateur autour d’un verre.
Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 27 janvier 2017 à l’issue de la représentation.
L’agenda des rendez-vous du vendredi : www.lucernaire.fr
INFORMATIONS PRATIQUES
Le Lucernaire
53, rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris
Direction : Benoît Lavigne
Le Lucernaire est bien plus qu’un théâtre. C’est aussi trois salles de cinéma Art et Essai, un restaurant, un bar, une librairie, une école
de théâtre et une galerie d’exposition. Il appartient aux éditions de l’Harmattan. Il fonctionne à plus de 95% en recettes propres et
est membre de l’Association de Soutien pour le Théâtre Privé.
Comment venir ?
En Métro : ligne 12 (Notre-Dame-des-Champs), ligne 4 (Vavin ou Saint-Placide) et ligne 6 (Edgar Quinet)
En Bus : Lignes 58, 68, 82, 91, 94, 96 / En Train : Gare Montparnasse
Station Vélib : 41 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris (88 m)
18 rue Bréa, 75006 Paris (190 m)
90 rue d’Assas, 75006 Paris (350 m)
Station Autolib : 136 boulevard Raspail, 75006 Paris (250 m)
15 rue Joseph Bara, 75006 Paris (350 m)
2 Rue Péguy, 75006 Paris (350 m)
120 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris (400 m)
Parking : Vinci Park Services, 120 Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris (318 m)
Horaires d’ouverture
Le Lucernaire est ouvert tous les jours de l’année, sans exception.
Retrouvez les horaires de l’ensemble de nos activités sur notre site internet.
Comment réserver ?
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• sur internet : www.lucernaire.fr
• par téléphone au 01 45 44 57 34
• sur place aux horaires d’ouvertures
- pour un groupe (CE, scolaire, association) :
• par téléphone au 01 42 22 66 87 du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
• par email : [email protected]
- votre table au restaurant :
• par téléphone : 01 45 48 91 10
Accueil Handicap Sensible à l’accueil de tous les publics, le Lucernaire collabore avec des associations permettant aux spectateurs déficients visuels
et aveugles d’assister aux représentations et aux projections dans les meilleures conditions.
Pour le théâtre, contactez le Centre de Ressource Culture et Handicap pour réserver un souffleur au 01 42 74 17 87.
Au cinéma, un système d’audio description existe pour certains films, renseignez-vous sur notre site internet et à l’accueil.
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Notre environnement est fragile,
merci de n’imprimer ce dossier qu’en cas de nécessité.
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