DOSSIER - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan

Transcription

DOSSIER - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan
SANTE : Tarifs dentaires p.6
REFLETS
Mensuel d’information de la Caisse Mutuelle Complémentaire d’Action Sociale du personnel EDF-GDF du Nord-Finistère
NO 190 -
www.brest.cmcas.com
MAI
2005
DOSSIER :
Le Commerce Equitable
p.10
Baptême
de plongée
p. 8
Pénichettes
Sortie au long du cours
p. 9
ACCORD GLOBAL Suite
Questions au Président p. 5
M ACTUALISATION
Permanences
assurances
É DU SITE INTERNET
DE LA
M
CMCAS
Notre site internet est ouvert depuis peu.
Le contenu de l’ancien site a été repris pour le
démarrage mais nous avons besoin de votre
aide pour une mise à jour des informations
données. Chaque Président de commission
ou responsable de section est à même de
nous fournir les modifications à effectuer.
Plusieurs solutions vous sont proposées :
O
- par courrier papier à la CMCAS.
- par courriel : [email protected]
N’hésitez pas à consulter le site :
www.brest.cmcas.com et à nous transmettre vos
remarques et informations.
CONVOYEZ… VOUS AUSSI !
Chaque année, nos enfants attendent avec impatience le départ pour leurs centres de vacances.
Le voyage fait partie intégrante du séjour et les convoyeurs ont un rôle fondamental dans sa réussite.
Le dictionnaire nous dit que convoyer c’est accompagner pour protéger ou surveiller. Etre convoyeur n’est pas de tout repos et demande beaucoup de vigilance et d’attention envers les enfants.
Si vous vous sentez concerné, n’hésitez plus… Rejoignez nous !!! Le convoyage
est une activité sociale et solidaire.
Aller
Retour
Session 1
03 et 04/07
16 et 17/07
Session 2
08 et 09/07
28 et 29/07
Session 3
18 et 19/07
31/07 et 01/08
Session 4
02 et 03/08
15 et 16/08
Session 5
04 et 05/08
24 et 25/08
Session 6
17 et 18/08
30 et 31/08
RETOUR À LA CMCAS AVANT LE 31 MAI
Pour les actifs, un accord hiérarchique est indispensable.
Fête de la SLV 13
Cochon grillé
La fête traditionnelle de la SLV 13 se déroulera à l’institution de Poullaouen
le samedi 4 juin 2005.
Au programme : jeux divers, concours de
boules
Rendez-vous à Poullaouen partir de 12 heures.
2R
Participation pour le repas, boissons
comprises :
Bénéficiaires : 15 € par adulte
Enfants de moins de 12 ans : gratuit
Enfants de plus de 12 ans : 5 €
Extérieurs : 24 €
EFLETS
NO190 • MAI 2005
Le coupon réponse joint dans ce numéro est
à retourner à la SLV 13, accompagné de votre
règlement à l’ordre de la CMCAS :
EDF GDF
Monsieur le Président de la SLV 13
6 rue Salvador Allende
29270 Carhaix
Contact :
Léonie Le Goff au 02.98.93.83.52
Le représentant régional de Faugère &
Jutheau, M. Marc Horveno, se tiendra
à votre disposition pour tout renseignement, demande de tarification ou
dossier portant sur les contrats-groupe
d’assurance (sauf IDCP et Obsèques),
à l’Accueil de proximité de Brest :
jeudi 26 mai de 13h30 à 16h30
jeudi 23 juin de 13h30 à 16h30
Il est préférable de prendre rendez-vous
au 02 98 00 75 63.
LOGICIELS LIBRES
Nous vous en avons parlé dans Reflets
du mois d’avril, le CD sur les logiciels
libres édité par la ville de Brest est désormais disponible à la CMCAS.
Les formateurs
SORTIE A ANGLET
À LA MAISON FAMILIALE
(GÎTES D’ANGLET)
OUVERT À TOUS
Dans le cadre de l’opération «Les régions
proposent», la Commission pensionnés
inter-générations organise un séjour à Anglet du 9 au 16 octobre prochain.
Renseignements et bulletin d’inscription
dans le prochain Reflets.
L’ASSOCIATION BRETONNE DU
FUCHSIA et l’association BÉBÉ
AVANT TERME (association de parents d’enfants prématurés) vous
proposent une
EXPO FUCHSIAS
les 18 et 19 juin 2005
à GUIPAVAS
Salle Jean Monet
10H00 à 18H00
Conseils, bouturage, vente.
ENREE 2 €. Gratuit pour les enfants
Plus d’infos :
http://assobretonnefuchsias.free.fr
http://bebe.avant.terme.free.fr
É
SOMMAIRE
D
REFLETS N° 190 - MAI 2005
MÉMO
Actualisation du site internet
Permanences Assurances
Convoyages
Logiciels libres
Sortie à Anglet
Fête de la SLV13
Expo Fuchsias
2
EDITO
3
ACTUALITÉ
Soulac
Bilan des séjours des enfants en février
Cours informatique
4
QUESTIONS AU PRÉSIDENT
5
SANTÉ
DENTAIRE
6
LE DOSSIER DU MOIS
Le commerce équitable
Aujourd’hui, c’est Gaz de France qui nous fait les yeux doux pour
devenir actionnaire. Demain, ce sera EDF. Etre actionnaire de son
entreprise, est-ce un piège ou une opportunité ?
10-11
ACTIVITÉS : Le TOP 2 du mois 14-15
Pêche
Randonnée Pédestre
COMMISSIONS/SLV
Futuroscope et Planète Sauvage
Baptèmes de Plongée
Week-end en pénichettes
Séjour ski et raquettes à Aussois
Jumelage : visite des irlandais
7
8
9
12-13
16
MÉDIATHÈQUE Les nouveautés
P’TITS EXTRAS
Jeu-Concours
Recettes canadiennes
LE PORTRAIT DU MOIS
Voyageurs solidaires
18
17
19
20
Mensuel d’information de la caisse mutuelle
complémentaire d’action sociale du personnel
EDF-GDF du Nord-Finistère.
Contacter la CMCAS
Accueils de Proximité
Brest
7, rue de Vendée
BP 75
29 802 Brest Cedex 9
Tél.: 02 98 00 75 63
I
Bonjour à toutes et à tous,
Aller vers l’actionnariat salarié, c’est modifier la politique globale de
rémunération. Prenons pour exemple le financement de notre mutuelle. Un pourcentage de notre salaire de base finance notre mutuelle. Si ce salaire augmente, la cotisation aussi, donc les possibilités de remboursement vont dans le même sens. Mais si l’épargne
salariale vient à être une rémunération complémentaire, elle s’exonère à 50 % des cotisations sociales. En effet, nos entreprises développent beaucoup d’arguments afin d’assurer que le placement
rapportera. Gaz de France nous propose même des actions 20%
moins chères. Une largesse qui représente un coût pour l’entreprise,
mais qui l’alimente de facto. Ce coût-contre-coup n’est pas source
de profit pour la paie de l’agent lui-même, seule garantie fiable de
ses revenus présents et futurs, pas plus que pour la mutuelle, qui ne
verra jamais la couleur des dividendes.
T
O
De plus, proposer aux salariés une remise de 20 % sur l’achat d’actions est une mesure profondément inégalitaire : un haut cadre a nettement plus de moyens de risquer un placement en actions GDF que
le salarié du bas de l’échelle. Cette remise profite donc aux salariés
les plus aisés de nos entreprises. Encore une fois, cette « remise »
a un coût, et la redistribution de ce « cadeau » est aussi inéquitable
qu’inacceptable. Sans compter que le placement en action est un
placement hautement risqué pour les petits revenus. Les gestionnaires de fonds, officieusement, donnent les conseils suivants : si vous
avez une épargne qui vous sera absolument nécessaire (maison,
biens de consommation…), ne la placez pas en actions. Si vous disposez en revanche d’une épargne que vous pouvez vous permettre
de voir fondre éventuellement, vous pouvez prendre le risque d’un
placement en actions.
Réflexion que doit aussi avoir un actionnaire salarié : en tant que
salarié, il défend ses intérêts de salarié (emploi, garanties sociales, conditions de travail…) mais en tant qu’actionnaire, il donne le
champ libre à la direction pour faire les choix relevant d’une rationalité purement financière, au nom des actionnaires. Enfin, les salariés
ne peuvent espérer détenir au mieux que 4,5 % du capital de l’entreprise, autant dire une allumette en guise de levier.
Avec la privatisation d’une entreprise qui perturbe autant ses salariés que ses clients, le monde libéral continue sa route. A chaque
citoyen de prendre ses responsabilités face aux différentes échéances à venir.
Morlaix
Agence EDF-GDF
Rue Jean Riou
29 600 Morlaix
Tél.: 02 98 63 14 70
www.brest.cmcas.com
Impression : Cloître-Imprimeurs - St Thonan
Directeur de la publication : Kaelig JULIEN
Réalisation et mise en page : la commission InfoCom
et le personnel de la CMCAS
Tél. : 02.98.00.75.90
Fax : 02.98.00.75.91
photo couverture : J. Dérédec
Le président de la CMCAS
Kaelig JULIEN
PARUTION DE VOS ARTICLES
Vos articles, billets d’humeur, courriers, calendriers d’activités, de
réunions… doivent parvenir à la CMCAS
AVANT LE 10 DU MOIS EN COURS
POUR LE NUMERO DU MOIS SUIVANT
• Par courrier : 7 rue de Vendée - BP 75 - 29802 BREST CEDEX 9
• Par Fax : 02.98.00.75.91
• Par courriel : [email protected]
REFLETS NO 190 • MAI 2005
3
A
VACANCES D’HIVER : BILAN DES SÉ-
C
JOURS NATIONAUX ET RÉGIONAUX
LES JOLIES COLONIES
T
DE VACANCES
:
C
A
L
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A
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T
S
E
D
U
SOYEZ AU DÉPART !
Il vous reste encore quelques jours pour réserver vos places dans le «car
couchette grand luxe» qui quittera Brest pour la Soulakie le vendredi 10 juin.
Inscrivez-vous vite !
Pour toute info :
Sébastien Le Guen au 06 85 75 11 50 ou Régis Le Guellaff au
06 83 29 74 87
Bulletins d’inscription inclus dans ce numéro de Reflets et disponibles sur le
site www.brest.cmcas.com
Tarifs
•
•
•
•
Bracelet seul :
OD/AD/Filiales :
Précaires :
Extérieurs (invités) :
Conditions d’accès
• Ouvrant-droits – 35 ans :
• Ouvrant-droits + 35 ans :
• Précaires et filiales :
8€
25 € (transport + bracelet)
8 € (transport + bracelet)
40 €(transport + bracelet)
Ouvrant-droits + Ayant-droits + 1 invité
Ouvrant-droits + Ayant droits
1 personne + 1 invité
Cette année encore, les
séjours nationaux et régionaux proposés aux enfants
de notre CMCAS pendant les
vacances de février ont rencontré un succès notable.
D
u 20 au 26 février, pas
moins de 47 enfants (sur
448 au total), âgés de 6 à 17 ans
ont pu partir grâce à la CCAS, la
CMCAS et sa Commission Jeunesse. Parmi la tranche d’âge 611 ans, ce sont même16 % des
enfants sont partis en «colo» (28
enfants).
Les enfants ont choisi une quinzaine de destinations différentes,
donc autant de voyages et de
convoyages à organiser pour la
commission et les fonctionnels.
Rappelons à nouveau que pour
repartir cet été nos enfants auront
besoins de convoyeurs : soyez
volontaire ! (voir mémo p.2)
LES COURS D’INFORMATIQUE SONT SUR LES RAILS
Des souris et des hommes
L‛
initiation à l’nformatique est sur
les rails. Les cours ont débuté
le 14 mars dernier à raison de
huit séances par semaine.
« Windows XP, Windows 98, Word 2000,
Word 97, Paint Shop, Excel, Dossiers, Fichiers, formats de fichiers, Web, surf, menus, barres d’outils », étaient jusque-là des
mots barbares pour nos débutants et même
pour certains des plus « avancés » en informatique. Mais la démystification s’opère
patiemment, de séance en séance. Nous
sommes certains que chacun sera bientôt
à l’aise pour appliquer ses acquis devant
son ordi perso !
…à suivre !
Les formateurs
4R
Vous êtes intéressé(e) par une initiation à l’informatique, la bureautique, le traitement d’images… ?
Appelez votre Accueil de Proximité
pour vous ajouter à la liste des
inscrits.
EFLETS
NO190 • MAI 2005
A
ACCORD GLOBAL (SUITE)
C
QUESTIONS AU PRÉSIDENT
DE LA CMCAS
Depuis les négociations de l’accord global, qui laissaient prévoir
des changements pour les agents,
actifs et inactifs, et leur mutuelle,
des questions restent sur toutes
les lèvres. Pour tenter d’y répondre, l’équipe Infocom a choisi d’interviewer Kaelig Julien, président
de la CMCAS. Consciente du peu
d’éléments sur ce sujet encore
sans échos, l’équipe a souhaité
que le représentant des bénéficiaires réponde au mieux des informations qu’il possède. Kaelig a
donc accepté de se prêter au jeu.
En décembre : vagues de protestation,
la mutuelle était en danger, un accord
semblait pourtant impératif. Puis signature de la CFTC et de la CGC suivie
d’une dénonciation de l’accord global
par la CGT, la CFDT et FO. Depuis,
silence radio… Qu’en est-il ?
Kaelig Julien : « Effectivement, la CFTC
et la CGC avaient signé 24 décembre l’accord global présenté par la direction. Il faut
d’abord rappeler le contexte : cet accord
global, qui devait mettre toute la branche
IEG sur les mêmes bases, visait à traiter
dans le même moule « l’amélioration des
prestations complémentaires maladie »,
« l’harmonisation de la cotisation vieillesse
des actifs », « la cotisation salariale de solidarité des actifs au bénéfice des inactifs»
et « la dotation du fonds de réserve des
inactifs par les entreprises de la branche».
Dans l’accord, cela signifiait des modifications de structure profondes, autant au
niveau national qu’au niveau local, par la
remise en cause du fonctionnement même
de nos organismes (mutuelle, proximité…)
Il ne garantissait pas une pérennité de notre régime mutualiste. Une seule signature
d’un syndicat suffisait pour sa mise en application. Mais cela donnait aux organisations syndicales (OS) la possibilité de « dénoncer » l’accord si trois OS s’y opposaient.
Le 18 janvier (vérifier) la CGT, la CFDT et
FO ont fait valoir leur droit d’opposition notamment sur la part du financement patronal jugée trop faible. En bref, les cotisations
patronales étaient plus faible que l’effort
des salariés actifs et inactifs et on pouvait
aussi se poser des questions sur l’avenir de
l’implication de l’entreprise dans les cotisations [NDLR : voir Reflets de janvier pour
positions des OS].
De ce fait, aujourd’hui encore, cet accord est réputé non
écrit, et donc non valide. Les
directions se sont alors tournées vers le gouvernement
pour faire passer deux décrets
en force. Le premier décroche
les inactifs en leur laissant seuls la responsabilité de l’équilibre des comptes, par
l’augmentation de leur cotisation, tout en
prenant soin de se dégager totalement du
financement de cette section comptable.
Second décret : il fait payer les salariés
par l’augmentation des cotisations actifs et
inactifs et diminue la contribution des entreprises.
Quatre fédérations syndicales demandent
la réouverture des négociations, et sur ce
point, les lettres ont été envoyées à la direction, sans retour à ce jour.
Donc, dans les faits, on continue à travailler
de la même façon, sans changement structurel, mais en appliquant les deux décrets.
tout en sachant qu’il faudra bien parvenir
un jour ou l’autre à un accord pour pérenniser notre régime mutualiste. »
Dans la mesure où la caisse de retraite
est désormais séparée de l’entreprise
(CNIEG), on peut se demander si les
retraités resteront dans le giron de la
CMCAS en ce qui concerne les activités et la mutuelle.
K.J. : « Oui, les retraités resteront toujours
dans le giron de la CMCAS puisque le régime spécial de SS est toujours la réalité
pour notre mutuelle. Ce qui confirme l’adhésion de nos actifs, inactifs et veuves à
notre protection sociale. Enfin, pour moi,
l’accès aux activités pour les inactifs n’a
pas lieu de changer. »
Si la CPAM prend le traitement des
dossiers maladie, qu’en est-il des ASM
et de l’évolution de leur métier ?
K. J. : « Au niveau de la CMCAS de Brest,
depuis plusieurs années, nous avons anticipé les évolutions attendues par le Comité
de coordination, et notamment lors de la
réorganisation de la CMCAS, nous avons
intégré les économies budgétaires demandées. Pour ce faire, dans le nouveau
tableau hiérarchique, nous avions pris en
compte la suppression de deux postes, en
prévision du traitement informatique des
feuilles maladie par le biais de la plateforme de Troyes. Si les ASM connaissent
aujourd’hui un surcroît de travail et ne peuvent encore axer une priorité sur l’action de
T
U
prévention, ils pourront le faire dès que le
système sera mis en place complètement.
Donc que ce soit cette plateforme ou la
CPAM, cela ne change rien à notre niveau.
Le partenariat avec la CPAM pour le traitement des feuilles papier est repoussé au
plus tard le 1er juin 2006. Au niveau des
ASM, leurs quatre missions principales
restent toujours le suivi des dossiers maladie, l’action de prévention, le suivi de demandes de vacances, le suivi des contrats
assurances. »
La mutuelle serait bientôt en cessation
de paiement. Où en est-on ?
K. J. : « Mi-mars, nous devions être en
cessation de paiement. Deux nouveaux
prêts ont été consentis, l’un par EDF,
l’autre par la CCAS. Il n’est pas sûr qu’ils
permettent les remboursements jusqu’à
la fin de l’année. Une raison de plus qui
prouve bien la nécessité de reprendre
rapidement les négociations avec les entreprises, et cela sur des bases sociales. »
Avec l’ouverture du marché et les
accords de branche, l’existence même
des CMCAS peut-elle être remise en
cause, tout comme le fond du 1 % ?
K. J. : « L’ouverture du marché et les
accords de branche sont liés à l’avenir des
CMCAS, bien sûr, mais ils ne sont pas les
déclencheurs de changements structurels.
Il s’agit plutôt pour nous de savoir si les
CMCAS sont encore en adéquation aux
besoins des bénéficiaires. Si les CMCAS
doivent être remises en cause, cela ne
pourrait être concevable que si on allait
vers plus de proximité et plus de professionnalisme.
Le fonds du 1 % provient des ventes sur
le territoire national d’électricité et de gaz.
L’ouverture du marché ferait qu’EDF vendrait moins, donc une diminution éventuelle du fonds du 1%. Si les entreprises de la
branche de l’énergie (filiales…) finançaient
le 1% afin de pouvoir bénéficier de nos
activités sociales, cela verrait une augmentation du budget global des activités
au profit des bénéficiaires.
»
REFLETS NO 190 • MAI 2005
5
A
TARIFS DENTAIRES
Le point sur vos
T
remboursements
U
C
Soigner ses dents, c’est important. Voilà une recommandation bien enfantine à ne pas négliger pour autant.
Mais ces soins ont un coût, en constante augmentation.
Et les mutuelles, même en plaçant des efforts particuliers sur les remboursements dentaires, sont amenées
à laisser un reste à charge qui ne fait que grandir. Alors
comment réagir ?
L
es soins dentaires sont en augmentation, et en même temps,
les écarts de prix praticiens sont
de plus en plus flagrants. Mais
ces écarts sont-ils des gages de qualité ?
Pas si sûr. Demander un devis à son dentiste est encore un tabou pour la majorité
des bénéficiaires, et encore plus de quitter
l’affectif pour voir ce qui se passe dans le
Exemple de remboursement pour une
couronne, pour les bénéficiaires couverts par la CMCAS.
La prise en charge s’établit comme
suit, à concurrence de 301 € :
• Part Sécurité sociale :
75,25 €
• Ticket modérateur :
32,25 €
• Complément prestation : 193,50 €
(280 % de la part Sécu + Ticket modérateur)
• Total :
301 €
des mutuelles nationales dédié à la CMU.
Une personne couverte par la CMU doit se
faire poser une couronne pour 107,50€.
En pratique, un dentiste confie qu’à ce tarif
(plancher), de nombreux praticiens refusent comme lui de prendre en charge les
personnes couvertes par la CMU, arguant
que ce prix se situe en dessous du coût de
revient. Entre mesure et coût…
cabinet voisin. Et pourtant !
Pour monter ce dossier, nous avons pris
deux exemples de soins types, et comparé
les prix pratiqués dans le Finistère nord,
pour les bénéficiaires de la CMCAS, sur la
période du 1er décembre 2004 au 16 février 2005.
Couronnes dorées
Pour une couronne standard, en métal, les
tarifs pratiqués fluctuent de 206 € à plus de
400 €. Pour une couronne en céramique
standard, ces chiffres bondissent de moins
de 300 € à plus de 640 €. La moyenne
observée pour une couronne, tous types
confondus, sur la période de référence,
s’élève à 384 €. Le tarif établit par la CMU
(couverture mutuelle universelle) pour la
pose d’une couronne est fixé à 107,50 €,
à raison de 75,25 € pris en charge par la
Sécurité sociale, et 32,50 € par le fonds
6R
EFLETS
NO190 • MAI 2005
Orthodontie
Concernant les soins d’orthodontie, les
écarts constatés sont moins flagrant, et
s’échelonnent tout de même de 336 € à
plus de 481 €, à soin comparable, pour la
période du 1er janvier 2004 au 16 février
2005.
Concernant les soins importants comme
la pose de couronnes, n’hésitez pas à demander des devis à plusieurs dentistes,
ou au moins à demander un « devis détaillé » à votre dentiste avant d’engager les
soins… et vous garder une porte de sortie
pour aller voir ailleurs. Trop de bénéficiaires ne réalisent encore qu’après coup l’importance de leur reste à charge et doivent
faire face à cet imprévu. Pour au moins
connaître le dépassement éventuel, faites
parvenir votre devis par courrier au service
ASM de votre CMCAS, 7, rue de Vendée,
BP 75, 29 802 Brest Cedex 9 ou par fax
au 02 98 00 75 91 Le service ASM vous
répondra dans les plus brefs délais.
LES SOINS COUVERTS GÉNÉRALEMENT À 100 %
PAR VOTRE MUTUELLE :
L’orthodontie
Les soins dentaires des jeunes enfants
sont une priorité que s’est fixée la CMCAS. L’orthodontie permet en effet d’assurer la prévention sur la santé dentaire
de l’enfant et laisse espérer des soins
moins important à l’âge adulte. Pour tout
remboursement, il vous faudra obtenir de
votre orthodontiste un formulaire d’« entente préalable ». Ce formulaire devra etre
envoyé au service ASM de la CMCAS.
Note : La Sécurité Sociale propose également à tous les enfants de – de 18 ans un
examen gratuit.
Les soins conservateurs
Il s’agit des soins généraux, plombages,
détartrage… Ils sont couverts à 100 %,
à moins d’un dépassement d’honoraires,
un phénomène encore (heureusement)
assez rare dans notre région.
Les radiologies dentaires
Elles sont remboursées généralement à
100%, hors dépassement.
Rappel :
Les dentistes n’entrent pas dans le cadre
de la réforme de l’assurance maladie.
Donc il ne sera pas retenu 1 € sur le coût
de votre soin.
LES ENFANTS AU FUTUROSCOPE
Du 26 au 28 avril, 25 enfants ont participé à un voyage
qui les a menés au Futuroscope ainsi qu’au parc animalier Planète Sauvage. Les p’tits loups étaient gentiment encadrés par Lénaïg, Patrick, Théo, Alain et
Fred. Voici leurs impressions.
Mardi 26
Après un départ bien matinal, le trajet fut très
calme jusqu’au repas du midi : pendant que certains
finissaient leur nuit, d’autres étaient plongés dans
leur livre. Après le déjeuner, l’impatience des enfants, en vue des quelques heures qu’ils nous restaient avant d’arriver au Futuroscope, se ressentait
de plus en plus.
Arrivés vers 14h30 au Futuroscope, nous sommes
descendus du car, et en route pour les attractions et
les spectacles ! Une hôtesse fort sympathique nous
attendait à l’entrée. Nous avons pu participer à 7
attractions, dont la «Vienne Dynamique» et la «Gyrotour» qui nous ont beaucoup plu.
En soirée, nous avons découvert l’hôtel et déballé
nos affaires. Les deux nuits passées sur place ont
été fortement agitées, avec la participation de nos
amis espagnols qui étaient en quête de nouvelles
connaissances.
Mercredi 27
Lever difficile à 8h00 pour certaines chambres…
A 10 h 00 – Nous sommes partis au Futuroscope.
Notre guide nous attendait à l’entrée. Il y avait du
monde ! Oh oui, du monde ! ! ! ! !
Nous avons fait des attractions le matin. Ensuite
nous avons déjeuné sur place.
En fin d’après midi, nous avons fait des courses et
le soir nous sommes allés voir un spectacle : c’était
trop bien ! !
Texte : les enfants
Photos : Lénaïg, Patrick et Alain
«
Paroles d’enfants
« C’était trop bien au Futuroscope et au zoo.
Ce que j’ai préféré au zoo, c’est le spectacle
des otaries : c’était SUPER COOL ! »
« J’ai trouvé le parc intéressant, mais le spectacle était long à démarrer »
« C’était sympa ! J’ai bien aimé le safari mais
j’ai trouvé dommage qu’on ne puisse pas s’arrêter pour prendre des photos. Le parcours des
singes était cool et le spectacle intéressant. »
«C’était trop cool ! Les simulateurs étaient supers ! On s’y croit trop ! Le safari était sympa
aussi !
REFLETS NO 190 • MAI 2005
7
BAPTÊME DE PLONGÉE AVEC LUMINA SPORTS
Après le succès
des années précédentes, la section
plongée sous-marine vous propose
une nouvelle journée de découverte
des fonds marins de
Bretagne le 18 juin
à Plougonvelin.
1, 2, 3...
3... PLOUF !
Photos : J. Dérédec
L
e soleil réchauffe notre atmosphère, signe incontestable que le printemps s’installe petit à petit.
Que ce soit en rade de Brest ou à
Loctudy pour notre stage d’été, un univers nous tend les bras. Chaque année,
le nombre de plongeurs augmente et de
nombreuses personnes font cette première expérience de la vie sous-marine.
La section plongée de Lumina Sport participe à ce développement. Elle organise
et propose cette découverte d’un monde
si proche et pourtant méconnu. C’est un
rendez-vous privilégié. C’est l’occasion
pour nous, plongeurs, de vous permettre
de vous immerger dans la clarté de notre
bleu océan et de vous donner l’envie de
poursuivre cette rencontre sans cesse renouvelée. C’est l’occasion pour vous de
participer à une journée sans nulle autre
pareille ou se mêlent convivialité et merveille. Le spectacle est superbe tant au
fond de l’eau qu’en surface, lorsque nous
voyons les mines réjouies de « nos baptisés » ressortant de l’eau. La richesse
de nos fonds y contribue. Nous vous proposons de découvrir cet environnement
naturel étonnant le samedi 18 juin de 10h
à 17h à la cale de Bertheaume de Plougonvelin. Inscriptions sur place.
N’hésitez plus, sautez le pas et devenez des explorateurs d’un jour ! Venez
nombreux, vous trouverez sur place votre encadrant diplômé, tout le matériel
8R
EFLETS
NO190 • MAI 2005
nécessaire et une petite restauration.
Prévoyez simplement votre maillot et une
serviette de bain.
Le baptême est gratuit, ouvert aux
adultes et enfants âgés de 8 ans minimum.
Si vous souhaitez avoir plus de renseignements, vous pouvez envoyer un mail
à Jonathan Dérédec à l’adresse suivante :
[email protected]
La section Plongée sous-marine
Pour la deuxième année consécutive, la
SLV1 vous propose de
côtoyer, à bord d’une
pénichette, l’univers du
canal de Nantes à Brest
entre Montertelot et
Josselin. Rendez-vous
pour un week-end au
fil de l’eau les 11 et 12
juin.
PÉNICHETTE
SORTIE AU LONG DU COURS
Le canal Nantes à Brest est un trait d’union entre la Bretagne de la mer et la Bretagne de la terre. Ce cours
d’eau ponctué d’écluses et de méandres offre une atmosphère particulière, un calme envoûtant et une nature
verdoyante, le tout dans une sérénité troublante.
Pendant ces deux jours, alternance de balades à pied sur le chemin de hallage, de VTT le long du canal ou
sur des circuits alentours et cabotage sur la péniche.
DÉROULEMENT DU WEEK-END
Samedi 11 Juin
Matin : Un départ de Brest (point de rencontre sur le grand parking du 7 rue de
Vendée) est prévu à 8h00 pour 9 personnes (réservation nécessaire et obligatoire
lors de l’inscription). Pour les autres, rendez vous à 10h30 à l’écluse de Montertelot
(Voie express sortie Ploërmel. Avant d’arriver à Ploërmel, prendre direction La Chapelle du Caro puis Montertelot).
Midi : Apéro offert par la SLV. Pique nique à l’écluse de Guillac
Après-midi : Alternance de marche, vélo et péniche le long du canal.
Soir : Logement en gîte d’étape à l’écluse de Josselin. Dîner au restaurant La Marine à Josselin à 21h30.
Dimanche 12 Juin
Matin : Visite de Josselin.
Midi : Pique nique sur le bord du canal.
Après midi : Retour à Montertelot, arrivée prévue vers 18h00.
Nota :
Les repas de samedi midi (pique-nique) et de samedi soir (restaurant : 20 € par personne) sont à la charge des participants.
Penser à prévoir vos vélos ou VTT.
Prévoir drap housse et sac de couchage pour la nuitée au gîte .
INSCRIPTIONS
Les demandes d’inscription sont à
transmettre à Arnaud PICART au 02
98 00 74 63 ou 06 14 47 83 87 ou à
l’Accueil de Proximité de Brest avec
date limite fixée au 31 mai 2005.
Le montant de la participation pour
ce week-end est de 35 € .
De mauvaises conditions météo
conduiraient à l’annulation du weekend, il est donc impératif de nous
communiquer vos coordonnées
téléphoniques.
Le nombre de places est limité à 20
personnes, et le groupe sera constitué d’un nombre équilibré d’actifs
et d’inactifs. Priorité est donnée à
ceux qui découvrent cette nouvelle
activité.
Photos : Communauté de communes du Pays de Pontivy
REFLETS NO 190 • MAI 2005
9
COMMERCE ÉQUITABLE
UNE RÉALITÉ EN FÊTE
Peut-on changer le monde tout seul comme un grand en
poussant son caddie le samedi après-midi ? La réponse est
oui, avec le commerce équitable. A l’occasion de la quinzaine
du commerce équitable, du 30 avril au 15 mai, chacun peut
découvrir cette notion d’économie solidaire.
Reflets vous consacre un dossier sur le sujet, et vous propose des références essentielles pour passer du statut de
simple consommateur à celui de « consom’acteur ».
Dossier : Rémi Le Pape et Angélique Fontaine
A
ujourd’hui, 56% des Français
connaissent le commerce
équitable, contre 9% en 2000
(Source : IPSOS, juin 2004).
Dans le contexte global d’économie de
marché, il même su s’imposer comme un
véritable modèle alternatif aussi singulier
République Dominicaine - Conacado
© Fairtrade Foundation
10 R
EFLETS
NO190 • MAI 2005
que viable, adopté en marge et à reculons
depuis quelques années par la grande distribution.
Dans ses grands principes, le commerce
équitable impose une relation directe entre le producteur et le consommateur, dans
le but de court-circuiter les intermédiaires
(grossistes, bourse, transporteurs, distributeurs). Les profits issus de la vente finale
au client reviennent donc en grande partie
aux producteurs, regroupés en coopératives. Il concerne aujourd’hui essentiellement l’agriculture et l’artisanat (café, cacao,
sucre, bananes, miel, thé, textiles) et vise
à replacer l’homme et son environnement
au cœur des échanges commerciaux. Les
produits issus du commerce équitable portent en Europe le label Max Havelaar, qui
garantit au consommateur que les filières
de production et de distribution respectent
les principes de fonctionnement et les objectifs du commerce équitable (voir charte
notamment sur www.educ-pop.org/287)
Au fil des années, les bienfaits du commerce équitable sont apparus clairement.
En premier lieu, les populations sont maintenues dans les campagnes où elles peuvent désormais vivre décemment. D’autre
part les instances de décision locales, que
UN PRODUIT
C’EST QUOI ?
ÉQUITABLE
Quatre critères de base donnent un caractère «équitable» aux produits :
1. Le nombre d’intermédiaires doit être limité : les
produits sont achetés le plus directement possible
à des petits producteurs organisés sur une base
collective, par exemple des coopératives villageoises.
Cela permet aux producteurs d’éviter la pression des
intermédiaires.
2. Le prix d’achat doit être «juste» : il doit permettre
au producteur d’atteindre un niveau de vie décent.
Il se compose le plus souvent : d’un prix minimum
garanti (qui ne varie pas en fonction de l’offre et de la
demande, ni des cours de la bourse, ni des pressions
liées à des pratiques locales - par exemple, des artisans obligés de vendre leurs produits à des prix très
bas pour garder le marché offert par l’intermédiaire
- ), et d’un montant de solidarité supplémentaire qui
peut éventuellement s’y ajouter. Ce prix équitable est
toujours plus élevé que celui du marché, et cela, quelles
que soient les fluctuations des cours.
3. La production peut être pré-financée : les producteurs peuvent bénéficier d’un préfinancement partiel
de la production alimentaire ou artisanale, ce qui leur
évite de devoir s’endetter auprès d’usuriers.
4. Les relations contractuelles doivent être durables
: des relations contractuelles de long terme lient les
partenaires du Nord et du Sud. Pour le café labellisé Max
Havelaar, les importateurs sont invités à s’engager pour un
an minimum, renouvelable.
QUELQUES RÉFÉRENCES ...
Dominique LORIEUX/CCAS
Photos de gauche : Rémi Le Pape
Patrice FLOQUET COQUET/CCAS
constituent les coopératives, génèrent un
certain progrès social (prise en compte du
droit des femmes, des enfants, de l’éducation…). En effet, le développement durable
est également favorisé avec la mise en
place de formations professionnelles qui
permettent le respect des normes environnementales et sanitaires. Enfin, le service
public est développé et/ou renforcé par des
investissements dans des infrastructures
de transport, de santé et d’éducation. Un
seul bémol à craindre avec l’accroissement
de la demande des produits issus du commerce équitable : celui du développement
d’une production exclusivement tournée
vers l’exportation, au détriment de l’économie locale et vivrière.
Malgré tout, ses fondements représentent
LE COMMERCE ÉQUITABLE
À L’HONNEUR À LA
CCAS
Cet été, tous les centres de vacances CCAS
seront approvisionnés en café et jus de
fruits issus du commerce équitable. C’est en
effet l’un des thèmes retenus par la CCAS à
partir d’une réflexion globale de l’état économique du monde. Des conférences, informations et animations lors de soirées à thème
auront lieu tout l’été.
une alternative efficace, et en 30 ans, depuis ses premières expériences, le commerce équitable a fait ses preuves. Ce
modèle économique solidaire ne demande
qu’à se développer davantage. Malgré
une croissance constante des volumes de
produits vendus en France (3860 tonnes
de café en 2004 contre 950 en 2001, par
exemple, source Max Havelaar), ils ne représentent encore qu’une aiguille dans le
marché global : en 2003 chaque français a
acheté pour 0,60 € de produits portant le label Max Havelaar. La France est d’ailleurs
à la traîne, loin derrière les anglais qui consomment 3,5 fois plus de produits issus du
commerce équitable, sans parler des suisses, qui poussent leur consom-action 23
fois plus loin que nous.
DONNÉES À MÉDITER…
20% du monde s’accapare de 80%
des richesses mondiales
56% du monde vit dans la pauvreté
1 milliard de personnes dans le
monde vivent sans électricité
250 millions d’enfants du monde
sont contraints de travailler
A lire :
• Pour un commerce équitable : expériences et propositions pour un renouvellement des pratiques commerciales entre les pays du Nord et ceux du Sud. Réseau d’information Tiers Monde, des centres de documentation
pour le développement (France) Editeur C. L. Mayer,
Paris. Prix : 7,62 €.
• Commerce équitable. Nico. ROOZEN, éd. JeanClaude Lattès. Nico Roozen et Van der Hooz sont à
l’origine d’une des initiatives les plus novatrices du
monde économique (Max Havelaar). Ce livre raconte
leur histoire et par la même, l’histoire de la souffrance
du Tiers-Monde et du développement du commerce
équitable. Prix éditeur : 19,50 €.
• Rapports de l’Assemblée Nationale. L’OMC a-t-elle
perdu le Sud ?
Jean-Claude Lefort, Éditions des journaux officiels. Prix : 6,10 €.
• Demain l’économie équitable - Bases, outils, projets.
Maurice Decaillot - L’Harmattan, 228 p. - prix : 18,29
€. Seattle, Porto-Alegre... Le besoin de sortir de la
marchandisation mondiale et de l’exploitation du travail
humain rassemble des populations de plus en plus vastes. L’auteur s’efforce de proposer un ensemble d’outils
d’organisation et de décision, pour de nouveaux modes
de vie économique.
• Le livre de cuisine du commerce équitable. Erica Bänziger - 91 p prix : 14,80 €. Propose des recettes pour
tous les jours, élaborées avec des produits du commerce équitable (aliments de qualité en provenance directe
des pays non industrialisés).
sites sur le commerce équitable :
http://www.maxhavelaarfrance.org
Max Havelaar France est le label européen du commerce équitable qui agit dans près de 20 pays producteurs
et garantit 6 catégories de produits : le café mais aussi
le miel, les bananes, le cacao, le thé et le sucre. Ce label
est très bien implanté aux Pays-Bas et en Suisse notamment.
Tél. 01 42 87 70 21 / mail : [email protected] / Points de
vente et renseignements : 0 801 86 53 83 (n°Azur)
http://www.fairtrade.net/members.html
Fair Trade Labelling Organizations International -FLO
Le site de l’organisation du commerce équitable. Ce
label se retrouve en Amérique au même titre que Max
Havelaar en Europe.
http://www.commercequitable.org/fra/plate.php La Plate-forme française pour le Commerce Équitable est le
seul organisme national de représentation des acteurs
du commerce équitable.
http://www.commercequitable.com
Commercequitable.com est un site de commerce en ligne proposant des produits d’artisanat et d’alimentation
issus d’une cinquantaine de groupements de producteurs provenant de 35 pays du Sud.
http://www.artisansdumonde.org
Boutique, produits, partenaires, actualités des boutiques
Artisans du Monde.
QUELQUES ADRESSES POUR
RETROUVER LES PRODUITS ÉQUITABLES
ASSOCIATION TI AR BED
Boutique associative
17, rue Danton
29200 Brest
Tél./Fax : 02 98 44 31 16
BIO-COOP PRESQU’ÎLE
ZAC du Bourg
29160 CROZON
tel :02 98 26 11 71
KERBIO FINISTERRA
3 ,rue Kerfautras
29200 BREST
Tel :02 98 46 45 81
KERBIO II RIVE DROITE
114, bd Plymouth
29200 BREST
Tel : 02 98 45 45 28
29270 CARHAIX
Tel : 02 98 99 44 96
BIO’ABERS
5bis, rue de l’Aber
29290 SAINT RENAN
Tel : 02 98 32 61 02
BIOGASTEL
8, place Jean Fournier
32, rue Fernand Le Corre 29470 PLOUGASTEL
DAOULAS
29260 LESNEVEN
Tel : 02 98 04 27 02
Tel : 02 98 83 07 06
PRIM’VERT
DOUAR NEVEZ
4, rue Charles Le Goff
29600 SAINT MARTIN
DES CHAMPS
Tel : 02 98 63 42 04
Il est aussi possible
de retrouver certains
produits labellisés dans
la plupart des grandes
surfaces… preuve en est
que l’économie libérale
ne peut plus ignorer le
commerce équitable.
COCCINELLE
65 , route de Sainte-Sève
REFLETS NO 190 • MAI 2005
11
La section randonnée
pédestre a récidivé suite
au succès rencontré l’an
passé. Un nouveau séjour
raquettes a été organisé à
Aussois (Savoie), où notre
bien-aimé président organisateur fut responsable
adjoint durant des années
en hiver, maîtrisant ainsi
parfaitement la pratique de
la marche en raquettes sur
la neige.
Un petit groupe de skieurs
nous accompagnait également (voir ci-contre)
A SKIS OU EN RAQUETTES
CHACUN POUR AUSSOIS !
A
près un voyage de quelques heures
et 1300 km en car, heureusement
couchettes, la joie de trouver la belle
poudreuse nous gagnait, mais en arrivant à la station ce sont de belles prairies herbagées qui nous attendaient. Les vaches laitières
auraient presque pu paître, entre deux plaques de
neige. Même pas de quoi faire un bonhomme de
neige !
Allions-nous arpenter les montages en chaussures de randonnée comme en Bretagne ou en
raquettes ?
La question posée, la réponse fut donnée par
Henri Lazarelli, ancien directeur de la maison
familiale, savoyard et un montagnard chevronné
pour qui la montagne n’a plus aucun secret. Il
nous rassure en nous confirmant qu’à 2000 m, les
pentes enneigées n’attendent que d’être foulées
par les sportifs en herbe que nous sommes.
Après l’installation dans les gîtes, le premier
après-midi fut consacré à l’échauffement et à l’entraînement. A l’adaptation aux 1500 m d’altitude et
à une marche alpine, certains auraient peut-être
préféré une chasse aux œufs de Pâques, plus reposante, plus lucrative.
Il y avait parmi nous pas mal de redoublants.
Pour les autres, ce fut une découverte de ce sport
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EFLETS
NO190 • MAI 2005
d’altitude, que l’on peut appeler ainsi, car si on
compare avec les Monts d’Arrée, c’est de la rigolade. Malgré des conditions climatiques peu propices (un peu de pluie à la station, des averses
de neige sur les hauteurs), nous avons pu sortir
en nous adaptant aux caprices du temps et grâce
aux bons et judicieux conseils des guides qui
s’avéraient être plus que fiables.
Le point culminant et le point d’orgue fut le
mini séjour dans un refuge à 2500 m, où après
quelques heures de marche sous une averse ininterrompue de neige, nous avons déjeuné, dîné,
dormi. A cette altitude et à cette période de l’année l’eau est gelée, donc pas de douche, et pour
les WC à l’extérieur pas de chasse d’eau non
plus. Si des nez étaient bouchés, ils le sont pas
restés longtemps grâce aux effluves parfumées
émises après chaque passage.
Tout le charme de la montagne est là : on vit
avec la nature, même l’électricité est produite par
des panneaux solaires. Je ne vous parle même
pas du ravitaillement en produits frais et en pain,
à dos d’homme par le télésiège. Cela a dû rappeler à certains le film ‘Les bronzés font du ski», les
Italiens en moins !!
Je tiens ici à remercier Henri et Jean pour leur
dévouement, leur bonne volonté et leur patience,
en rappelant que si l’on avait dû rémunérer un
guide, la facture n’aurait pas été la même. Merci
aussi au personnel d’Aussois et à la direction pour
sa disponibilité et son accueil si charmant, si souriant et bien sûr à la table gourmande qui n’a pas
à se bonifier car elle est parfaite, c’est la balance
qui le confirme. N’omettons pas le chauffeur du
car si sympathique qui nous a amené et ramené
à bon port. En fin de compte la montage ça vous
gagne, ça vous gagne…
Texte : Henri Baudray
Photos : Sylvie Gaonac’h - J.Luc Le Pollès
P ISTES
du côté des skieurs
NOIRES
ET NUITS BLANCHES ...
C’
est dans une ambiance fébrile
que les skieurs se sont retrouvés le vendredi soir du départ.
Une seule question était sur
toutes les lèvres : il y aura-t-il de
la neige ?
Nous aurions presque soupçonné l’organisateur du séjour d’avoir planifié une date si tardive pour que les skieurs, les « non sportifs »
comme il dit si bien, se désistent. Et bien, non,
nous étions tous là et même plus nombreux
que l’année précédente…à croire que les
échos, plus que bon du séjour 2004, ont fait de
nouveaux émules !
Et cette année, quelle chance avions nous :
en plus de la neige qui oui, je vous l’assure,
était bien là, un moniteur pour nous tous seul
! George nous a, en effet, fait l’amitié de nous
prodiguer de précieux conseils pour mieux appréhender la pente ! Il nous a également fait
découvrir de nouvelles stations aux alentours
de Aussois…
Ben oui, skieurs fous que nous sommes, nous
avions du mal à nous satisfaire des 6 pistes
ouvertes à Aussois ! Un apéro offert bien généreusement à notre chauffeur de car…et hop
le lendemain il nous conduisait à une nouvelle
station ! On a rien sans rien !
Nous avons donc multiplié les pique-niques,
ce qui nous a évité quelques kilos supplémentaires... car la cuisine à Aussois est digne d’un
restaurant 3 étoiles ( j’exagère un tout petit peu
mais c’est juste pour garantir ma place l’année
prochaine…) .
Mais que serait une bonne descente sans la
fiole à Gégé ? ? ? Une bonne rasade avant une
descente et je vous l’assure les skis tournent
tout seul… le plus difficile étant de réussir à
monter sur le même télésiège que Gégé lorsqu
il sort sa fiole : quand vous êtes dix à reluquer
cette potion magique, la bataille fait rage dans
la file d’attente ! ! Et oui, Gérard je suis au regret
de t’avouer que ces crépage de chignons ne se
déclenchaient que pour ta fiole…dure réalité ! !
On ne change ni les bretons ni les bretonnes,
même sur des pistes de skis !
Et que dire de la rando en peaux de phoques
avec nuit en refuge ? Que déjà ça a bien écrémé les rangs : seuls 7 skieurs ont tenté l’aventure, les autres préférant suivre les raquetteurs.
Bien mal leur en a pris : certes ils ont loupé
la matinée sous la neige, dans la brume et les
cailloux, mais surtout un retour sur les pistes,
pour raison de sécurité (car avec George on ne
rigole pas avec la sécurité !) où l’on a improvisé
un pique nique dansant dans le bar du Panoramique ! ! La recette : du vin chaud, de la musique…et hop la boum est lancée dans le sous
sol ! ! ! Malheureusement interrompue par le
moniteur qui croit voir une fenêtre météo… En
allant rejoindre nos raquetteurs au chaud dans
le refuge, chute mémorable de Sophie qui voulait enfin s’accorder les faveurs de George…ça
a bien marché avec Josiane pourquoi pas avec
elle ! ! ! (private joke, j’me comprend)
Je vous épargne les détails du repas et de la
nuit : 40 bretons dans un refuge je vous laisse
imaginer ! Çà m’évitera de faire des impairs ! !
(j’ai toujours ma place à assurer pour l’année
prochaine….) je dirai juste : un bon troupeau
de ronfleurs quand même !
Bref un séjour comme on les aime : sportif, festif…mais j’hésite à vous faire saliver plus, sinon
l’année prochaine Jean Sim’ serait capable de
programmer le séjour en Mai ! ! !
En tout cas, beaucoup de progrès ont été faits,
surtout par Bernard, qui arrive même à skier
sur le bitume ! Moi j’avais du louper cette leçonlà. Vivement l’année prochaine pour qu’il m’apprenne le shuss sur la neige noire ! !
Texte et photos : Anne-Yvonne Simon
REFLETS NO 190 • MAI 2005
13
L
E
T
O
P
2
Pêche
En 1990, plusieurs adeptes
de pêche en mer embarquée, pratiquant déjà individuellement avec leur propre
bateau ou avec celui d’un
copain qui en possédait un,
ont souhaité créer la section
pêche de Lumina Sports.
C
’est donc sur le « Grand Bleu »,
en collaboration avec la section
plongée, que notre vingtaine
d’adhérents ont effectué leurs
premières sorties en mer. Cette collaboration s’est très bien passée durant de nombreuses années mais les activités de chaque section se sont élargies et ce type de
fonctionnement a donc trouvé ses limites.
En 1997, avec l’acquisition du « Lumina
» bateau pêche-promenade de 6,20 m,
la section pêche peut donc voler de ses
propres ailes et trouve son rythme de croisière avec une organisation toujours en
vigueur.
Aujourd’hui, avec ses 25 adhérents
dont 20% de femmes, et à raison d’une
moyenne de 50 sorties par an, la section
organise des sorties à la journée ou à la
demi-journée en fonction des conditions
météo et de la disponibilité des pêcheurs
et des chefs de bord (voir encadré) qui
sont au nombre de sept actuellement.
Il n’y a pas de planning défini à l’avance. Si vous n’êtes pas licencié et que vous
souhaitez effectuer une sortie avec le
groupe, vous pouvez téléphoner au chef
LES CHEFS DE BORD
Robert Raguénès (responsable) :
02 98 40 79 25 ou 06 81 68 93 38
Hervé Le Gall :
02 98 45 73 43 ou 06 81 08 21 62
Jacques Le Guen :
02 98 42 56 56
Christian Marzin :
02 98 22 51 54
Serge Péran :
02 98 00 76 63 ou 06 83 83 40 09
Armand Robert :
02 98 00 71 50 ou 06 81 26 97 18
Jean Claude Urvoy :
02 98 00 76 74 ou 06 63 55 58 80
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EFLETS
NO190 • MAI 2005
de bord de votre choix qui organisera une
sortie. Pour une découverte de l’activité, il
est conseillé de démarrer par une demijournée.
Il est évident que la taille du bateau ne
permettant d’accepter à bord que 4 à 5
pêcheurs par sorties, les membres de la
section sont un peu frustrés de ne pouvoir
pêcher tous ensembles ou du moins avec
un maximum d’adhérents. Pour cela, quelques fois par an et en collaboration avec
la section plongée, les responsables envisagent d’organiser quelques sorties à bord
du « Kendalc’h ».
Nos pêcheurs ne ravagent pas la faune
de la rade de Brest, lieu privilégié de leur
activité ; toutefois, quelques prises intéressantes : dorades, maquereaux, grondins,
crabes et seiches, atterrissent régulièrement sur le pont du « Lumina ». Pour
obtenir ce résultat, la palangre, la traîne,
la ligne, la turlutte et les casiers sont les
styles de pêche pratiqués.
N’oublions pas la participation de nos
pêcheurs aux activités de la CMCAS, la
CCAS, des Commissions ou SLV, à chaque
fois qu’ils sont sollicités. C’est ainsi que
l’on a pu les voir encadrer plusieurs finales
de voile CCAS ou d’autres manifestations
telles que Brest 2000 et Brest 2004.
BATEAU EN RADE
Actuellement, la section n’a pas repris ses activités.
Le « Lumina » est aujourd’hui âgé de huit ans et son
moteur, avec ses 1200 heures de fonctionnement, nécessite de coûteux travaux de remise en état.
Compte tenu de l’augmentation de 40% des effectifs
de la section, il est peut-être plus judicieux de remplacer le bateau.
Les responsables de la section ont remis le dossier au
Conseil d’Administration de la CMCAS qui statuera.
Gustave Flaubert,
l’auteur de «Madamme
Bovary», a voyagé en
Bretagne en 1847 et a
consigné ses impressions dans un ouvrage intitulé « Par les
champs et par les grèves ». C’est à pied qu’il
découvrit le charme de
la Bretagne du XIXème
siècle.
L
E
T
O
P
2
Randonnée Pédestre
T
out comme lui, nous avons
commencé à effectuer notre « Tro
Breizh » à pied, au sein de la
section randonnée pédestre
de Lumina Sports, depuis le 16
novembre 2002, jour inaugural de la première sortie autour du bois
de Kéroual et la carrière de
Kerguillo.
A ce jour, nous sommes
une bonne trentaine d’actifs
et inactifs adhérents de Lumina. Cette adhésion nous
donne le droit et le privilège de marcher un samedi
après midi sur deux, à partir de 14 heures.
Il a été décidé que nous alternerions entre
la mer et l’intérieur des terres, c’est-à-dire
entre l’Armor et l’Argoat.
Notre section a vu le jour sous l’impulsion
de Jean Simon, grand sportif qui possède
toutes les qualités requises pour briguer le
poste, pas du tout convoité, de PrésidentOrganisateur-Fondateur. Je dis bien Organisateur, car marcher en groupe nécessite
un esprit d’organisation et une discipline
qui laisse peu de place à l’improvisation.
Heureusement que l’Institut Géographique National, le fameux IGN, a imprimé
des cartes très précises de la localisation
des lieux qui se sont avérées bien utiles.
Avec certitude nous savons où démarrer
et où arriver et ainsi parcourir la quinzaine
de kilomètres programmée. Comme le dit
Jean, une petite quinzaine ou une bonne
quinzaine, c’est toujours une quinzaine.
C’est lui qui le dit, mais nos jarrets ne
nous l’ont toujours pas confirmé.
Le programme alléchant, qui paraissait
ambitieux, fut la découverte du sentier des
douaniers qui part de Brest, près de l’ancienne centrale du Portzic, pour arriver à
Contact : André Kérébel
02 98 28 40 82
la frontière du Finistère et des Côtes d’Armor. Réalisé sur plusieurs mois, si ce n’est
sur plusieurs années, ce n’est pas une
course contre la montre. A ce jour, nous
sommes arrivés à Morlaix et le 5 mai nous
atteindrons Térénez dans le petit Trégor
avant de rejoindre le fameux
GR 34, très parcouru en
été par les randonneurs de
haute volée. (Il est d’ailleurs
programmé dans le catalogue CCAS à
la page 134).
Grâce à la
bonne volonté
des participants, ceux qui
avaient des idées de balades les ont mis en œuvre,
nous faisant ainsi profiter
de leur expérience. Tant pis
pour la gadoue, nos pantalons crottés de boue, les
chaussures imperméables
devenues perméables avec
le temps et les distances.
Normalement, les vaches
regardent passer les trains,
mais là il s’agit de randonneurs avec sur le dos leurs
sacs chargés de victuailles
revigorantes et de boissons
fraîches, non alcoolisées
bien sûr.
Les beaux jours arrivent et
le 21 mai nous filerons vers
Pont-Aven, la cité des peintres pour un petit week-end,
de randonnée bien sûr. Puis
les 17, 18 et 19 juin, ce sera
la superbe île de Belle-Ile,
programme de qualité concocté par Annie Simon.
Pour résumer : pour les sportifs c’est
une promenade, pour les non sportifs
c’est du sport. Tout le monde y trouve
son compte à moindre frais : la santé et
surtout l’amitié.
La section vient de se donner un nouveau
président élu à l’unanimité, plébiscité à
100%. Il s’agit d’André Kérébel qu vous
pouvez contacter au 02.98.28.40.82.
Henri Baudray
REFLETS NO 190 • MAI 2005
15
Suivant un scénario désormais bien rôdé, la CMCAS
recevait cette année un
groupe de jeunes irlandais
(8 filles et 4 garçons, de 12
à 15 ans), enfants d’agents
d’Electricity Supply Board
de la centrale thermique
de Moneypoint à KILRUSH.
VISITE DES JEUNES IRLANDAIS
Balade Irlandaise
F
idèles aux conceptions sur lesquelles
le jumelage s’appuie depuis le début,
ce séjour a commencé par un accueil
pendant le week-end de Pâques dans
les familles, permettant ainsi de confronter des
modes de vie différents. Beaucoup de volontaires
s’étaient manifestés pour recevoir un ou plusieurs
jeunes, et, l’offre étant supérieure à la demande,
tout le monde n’a pu être servi. Plus d’un jeune finistérien a sûrement été déçu de ne pas partager jeux
et conversations avec un invité. Ce n’est que partie
remise puisque nous sommes de nouveau invités à
KILRHUSH en 2006 et que nos ados auront ainsi
l’opportunité de s’y rendre.
Hébergés pour le reste de la semaine à l’Auberge de Jeunesse du Moulin Blanc à BREST, le programme comportait diverses d’activités, à caractère
sportif ou culturel : Visite D’OCEANOPOLIS, patinage sur glace, musée des Vieux Métiers Vivants
d’ARGOL, Acrobranche et Maison des Minéraux à
CROZON, promenade en mer sur la vedette AZENOR et l’incontournable séance de shopping pour
ramener divers souvenirs et bien entendu pour les
adultes du vin français.
En soirée, le groupe a pu déguster les crêpes et
pour ceux qui voulaient s’y essayer, les confectionner
eux-mêmes. Enfin la maison familiale de MORGAT,
s’insérant dans la célébration du 25ème anniversaire du jumelage CROZON-SLIGO, avait organisé
une soirée irlandaise avec repas traditionnel, suivi
d’un concert. Les membres
de la CMCAS y étaient conviés. Ils auront eu le plaisir de
constater la permanence de la
tradition et l’attachement de
toutes les générations à leur
culture, leur langue gaélique,
leur musique, leurs danses.
Démonstration éclatante que,
en dépit du bouleversement
socioculturel sans précédent
qu’il subit, ce peuple puise
dans son passé et ses traditions les forces pour poursuivre avec conviction un
développement économique
inégalé en Europe.
Lors de cette soirée précédant leur départ, une de
nos jeunes invitées, qui bouillait sur sa chaise depuis
trop longtemps, n’a pu résister à l’envie de monter
sur scène pour une démonstration de jig, danse ou
le haut du corps et le visage doivent rester immobiles, toute la dextérité de la danseuse se manifestant
dans le mouvement de ses jambes. Pour finir, les
irlandais de SLIGO invitaient tous les spectateurs à
venir danser avec eux, la bonne humeur remplaçant
la maladresse des réfractaires à la chorégraphie.
En conclusion, ce treizième échange se révèle
une vraie réussite. La section « activités internationales » tient à remercier tous les participants : les
jeunes pour leur gentillesse et l’intérêt porté à ce qui
leur a été présenté. L’encadrement irlandais Chris,
Pat, Antoinette et Fidelma dont la connaissance parfaite de la langue française a grandement facilité les
contacts. Les collègues de la région brestoise qui
ont pris sur leur temps libre, la hiérarchie qui a autorisé les détachements, afin que l’accompagnement
du groupe soit assuré en toute circonstance. Les
animateurs de la section témoignent toute leur reconnaissance aux vingt familles qui se sont portées
candidates pour recevoir et pour certaines d’entre
elles pour s’impliquer dans l’activité de jumelage.
C’est avec optimisme que l’on peut aborder l’avenir.
Texte : Gérard Millon
Photos : Annie Griveau
16 R
EFLETS
Pâques au balcon...
NO190 • MAI 2005
Les résidents de la maison familiale de Morgat
ont pu, après le départ des jeunes, continuer
tard dans la nuit à écouter les chants et
musiques irlandaises autour du bar et même
répondre au challenge « chansons françaises
contre chansons irlandaises ».
Nous n’avons pas tout compris, mais nous
avons passé une excellente soirée.
Annie
Toutes les personnes intéressées
par l’activité de la section sont conviées à une réunion qui aura lieu
MERCREDI 18 MAI 0 18H30 au
siège de la CMCAS, rue de Vendée
à BREST. Nous y ferons le point
sur les activités qui ont eu lieu et
aborderons le développement de
nouvelles.
Renseignements :
Gérard MILLION : 02 98 04 34 11 (domicile) ou 02 98 32 47 16 (travail)
Patricia PATINEC 06 80 71 88 60
www.vieillescharrues.asso.fr
Vieilles Charrues
Du vendredi 22 au dimanche 24 juillet
La CMCAS pourra vous faire bénéficier de tarifs CE. Les billets
seront bientôt disponibles à l’Accueil de Proximité de Brest.
La journée : 25 € (au lieu de 26 €) ; Forfaits 3 jours : 64 € (au lieu de 66 €).
Infos Festivaliers : 0820 89 00 66
www.vieillescharrues.asso.fr
A
vec le festival des Vieilles Charrues, c’est un événement culturel
qui rend possible une expérience
d’économie solidaire. Grâce à l’effort de
tous, près de 200 000 personnes sont accueillies à Carhaix chaque été. Ce succès
assure la bonne santé économique de
l’association qui s’autofinance à plus de
90%. Les bénéfices complémentaires sont
en partie redistribuées aux associations
qui oeuvrent bénévolement à la réussite
du festival, contribuant ainsi à leur fonctionnement
et au rôle
prépondérant que
tient le
secteur
associatif
dans le tissu
économique et social
de notre
région.
Le reste est utilisé par les Vieilles Charrues pour 2 types de projet :
Un travail de développement culturel à
l’échelle du COB et de la Bretagne par les
Jeunes Charrues, les Mémoires du KreizBreizh ou le nouveau projet de centre de
création visant à soutenir les artistes de
Bretagne dans leurs nouveaux projets
d’expression.
JEU-CONCOURS
CONNAISSANCE
DE NOTRE RÉGION
Nous vous proposons à partir de ce mois-ci une nouvelle rubrique ludique intitulée
« Connaissance de notre région » à parution épisodique, qui, nous l’espérons retiendra
votre attention et s’avèrera peut-être au fil du temps un but de promenade dominicale.
A
xée essentiellement sur le patrimoine culturel breton (édifices,
types d’habitat, traditions, etc...),
mais aussi sur l’environnement (paysages
familiers, curiosités diverses) cette rubrique
se présentera sous la forme de questions réponses à partir de 2 clichés qu’il s’agira
de localiser. Par ce biais, seront évoquées
quelques-unes des multiples facettes de
ce grandiose kaléidoscope naturel que
constitue le patrimoine du Finistère. D’ores
et déjà, nous vous invitons à participer à
cette longue promenade sur les chemins
de découverte. Pour débuter la série, nous
avons choisi ces endroits bien connus. Un
tirage au sort effectué au sein du bureau de
la CMCAS départagera les bonnes réponses et désignera 2 gagnants :
1 dans la catégorie « Actifs » et 1 dans la
catégorie « Retraités + Ayants droit ».
Pour ce 1er jeu, chaque gagnant recevra
1 billet d’entrée à OCEANOPOLIS (validité
2005).
Bonne chance à tous !
Participation ouverte à tous les agents (actifs ou retraité(e)s),ainsi qu’à leur famille,
mais exclue aux membres de la Commission Info-Com.
Question :
«Quelle est la commune
d’appartenance de chacun des sites ci-dessus :
Châteaulin, Huelgoat,
Landerneau, Morlaix,
Pont-Aven ou Quimper ?»
Photo 1
Répondez et vous
gagnerez peut-être
un billet d’entrée à
Océanopolis !
Vous trouverez le
coupon-réponse
inséré dans ce numéro. Retournez-le
à la CMCAS avant le
lundi 20 juin inclus.
Pour la commission Info-Com,
Alain POPLUMONT
Photo 2
REFLETS NO 190 • MAI 2005
17
L
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n
o
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v e
a
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s
Ce mois-ci, Jeanine Millon vous propose la lecture de trois
ouvrages parmi les nouveautés de la bibliothèque de la CMCAS.
Jean-Michel Thomas vous invite quant à lui à découvrir sa sélection de CD.
Livres
Permanence tous les mercredis de 14 h à 18 h.
A bientôt à la bibliothèque!
BOUQUETS
Egayer son « chez soi » avec
un joli bouquet… c’est possible !
Plusieurs solutions : L’acheter… bof !
Suivre le cours d’art floral ? Pas le temps !
Il vous reste alors à emprunter le
livre « Bouquets » de M. GAUTIER qui
vous dévoile tous les secrets pour
réussir votre propre composition.
MON PERE
Aujourd’hui
mon père est
mort
après
m’avoir donné
la vie et après
l’avoir
prise.
Aujourd’hui
mon père est mort et mon cœur aussi.
« Mon père » ; peinture d’une femme
déprimée, otage d’un père trop présent,
trop puissant, trop idéalisé.
LA PASSION DES OISEAUX
Savez-vous que nous aurons bientôt la
visite de quelques Cuculidaes ? Et que la
première décade du mois de mai est idéale pour la recherche du Pipit ? Ce livre est
indispensable pour identifier le cortège de
Larides qui peuplent nos côtes, traquer les
Traquets… Autant de rencontres qui rappellent la richesse mais aussi la fragilité de
notre environnement. Une bible pour les
nouveaux adeptes du « birdwatching ».
RESISTANTS
La
Bretagne
dans
la
guerre
Sous l’étiquette vague et commode de «
communiste dangereux », on condamne et
conduit au poteau des patriotes de toute
origine, catholiques ou libres penseurs,
communistes ou royalistes… ainsi sont tombés
le Commandant d’Estienne d’Orves, Fernand,
Yves, Simone, Agnès, Catherine, Lucien…
Un récit authentique à la mémoire de ceux qui ont mené ces
combats de libération, raconté par Michel et Gérard LE MAREC.
BAGUES EN PERLES DE
VERRE
Enfiler des perles : un passe-temps
comme un autre bien sûr, mais le
faire avec passion et avec plein plein
de conseils, c’est encore mieux!
35 schémas clairs et nets, des
photographies de modèles de bagues
et de bijoux vous sont proposés dans
ce livre. Vos enfants et petits enfants
vous aideront car ce livre s’adresse aux
débutants.
PIEGE POUR UN FLIC
Polar réaliste et inquiétant où il reste peu de place pour la loi et ceux qui ont juré
de la défendre. Un commissaire, innocent, piégé et emprisonné doit apprendre à
survivre aux truands et matons.
Pourra-t-il faire face et gagner sa réhabilitation ?
CD et DVD
LUKE La tête en arrière
Noir Désir étant en chômage technique pour une
période qui pourrait durer
huit ans, les nombreux
fans du groupe bordelais
qui se sentent orphelins
peuvent sans soucis se diriger vers les nouvel album de Luke. S’il se montre plus classique et conventionnel dans son approche rock and roll que les
brulôts de Noir Désir, le chanteur semble toujours
faire la même fixation sur Bertrand Cantat, à tel point
que sur certains titres, le résultat est franchement
troublant. Réalisé par le producteur de Dyonisos ou
des Breeders, La Tête en arrière attaque direct à
l’estomac, toutes guitares dehors, et devrait asseoir
la réputation de Luke, un groupe qui, s’il n’invente
strictement rien, se montre franchement efficace...
18 R
KYO 300 lésions
Après la ribambelle de tubes de l’album « Le chemin «, le troisième opus de Kyo
pose les bases d’une identité musicale plus complexe. L’accroche mélodique
reste variété (notamment sur le premier titre et single «Contact») mais tout au
long de l’album, on découvre le visage multiple du groupe : ambiance sombre
et lourde sur «Sarah», orchestration « classique « pour «L’assaut des regards».
Côté textes, Benoît évolue également et se livre à une écriture plus poétique
qu’auparavant, entre le romantique «Ce soir» et «L’enfer», titre sur une époque
difficile et parfois sombre.
AVRIL LAVIGNE Under my skin
Ce nouvel album de la coqueluche des ados nous propose un nouvel album
mieux écrit que les précédents, toujours très orienté bubble-gum pop, son
petit commerce à elle. Mais à l’évidence, Avril a mis du poivre dans le sel et,
comme par magie, le côté rock qui sommeillait en elle prédomine dans les
meilleurs titres (à l’écriture desquels elle a participé) de cet album. A noter la
présence de l’énigmatique Ben Moody, guitariste parti d’Evanescence sans
explication l’an passé, sur la réussie «Nobody’s Home».
JACQUES BREL DVD Les adieux à l’Olympia Edition limitée
Enregistré les 28 et 29 octobre 1966
Retrouvez sur ce DVD collector certaines des plus belles chansons du grand Jacques Brel: Jacky, Les bonbons, Amsterdam,
Le plat pays, Madeleine, Ne me quitte pas, Mathilde, Ces gens là… En bonus : 2 interviews réalisées la veille de la première à
l’Olympia ainsi que 15 minutes d’images inédites tirées des rushes.
EFLETS
NO190 • MAI 2005
Ce mois-ci, voici deux petites recettes traditionnelles du Canada, histoire de se sucrer le bec,
comme on dit là-bas. Elles proviennent de Jehane
Benoit, la papesse de la cuisine québécoise, et
sont extraites de son livre de recettes qui demeure encore aujourd’hui une véritable bible :
L’Encyclopédie de la cuisine, rééditée en 1991
aux Editions Mirabel.
Ingrédients
Croûte
375 ml de biscuits Graham émiettés (on
peut retrouver un équivalent en émiettant les biscuits allongés à la cannelle
vendus plus fréquemment dans le commerce)
1 c. à thé de cannelle (pour ceux qui
parviendraient à trouver les biscuits «
Graham »)
Garniture
500 g de fromage à la crème. (Difficile à
retrouver en France, il peut être substitué par du Boursin nature ou équivalent,
vendu en tablettes de 100 g. On peut
aussi l’obtenir simplement, et patiemment, en laissant égoutter du fromage
blanc dans une passoire fine une nuit au
réfrigérateur.)
250 ml de sucre
50 ml de farine
5 jaunes d’œufs
2 c. à soupe de jus de citron
Zest râpé d’un citron
500 ml de « crème sûre » (ou substituer
par de la crème fraîche battue avec une
c. à thé de vinaigre)
5 blancs d’œufs
Préparation
Gâteau
au fromage
Croûte
Mélanger les miettes de biscuit avec le beurre fondu et la cannelle. Etendre ce
mélange dans le fond et sur les côtés d’un moule à fond amovible de 25 cm
de diamètre. Conserver au réfrigérateur pendant la préparation de la garniture.
Garniture
Mélanger le fromage à la crème (ou équivalent) avec le sucre. Lorsque la préparation est onctueuse, ajouter la farine et les jaunes d’œufs d’un seul coup.
Battre ensuite le tout jusqu’à l’obtention d’une crème lisse. Ajouter le jus et le
zest de citron. Mélanger et incorporer la crème sûre (ou équivalent). A l’aide
d’un batteur électrique, battre à vitesse moyenne environ dix minutes, jusqu’à
l’obtention d’un mélange lisse et mousseux.
Battre les blancs d’œufs en neige ferme et les incorporer avec soin au mélange de fromage. Verser dans le moule. Faire cuire au four à 180°C pendant
une heure. (Pour les puristes, une précision : éteindre ensuite le four et laisser
reposer le gâteau à l’intérieur pendant une heure. Puis ouvrir la porte du four
et laisser reposer encore une autre heure.)
Retirer du four, laisser refroidir et démouler.
Les gourmands le servent généralement encore tiède, recouvert d’un coulis de
bleuets, de fraises ou de fruits des bois, accompagné d’un verre de lait frais.
Âmes sensibles, retenez-vous !
Sà ucre
la crème
Préparation
Mettre le sucre et la cassonade (ou le sucre d’érable) dans une casserole.
Remuer pour bien mélanger.
Faire chauffer tout doucement jusqu’au point d’ébullition, sans remuer.
Cela prend du temps, mais garantit le succès du sucre à la crème.
Lorsque le mélange bout, le faire chauffer jusqu’à ce que le thermomètre
à bonbons indique 119°C ou qu’une goutte du mélange jetée dans l’eau
froide forme une boule ferme.
Retirer du feu. Laisser tiédir.
Ajouter la vanille, l’essence d’érable, les noix hachées, le sel, la crème et
le beure. Bien remuer, puis verser dans un plat beurré. Refroidir.
Le sucre à la crème se sert traditionnellement coupé en petits carrés, avec
le café ou « l’eau chaude ».
Ingrédients
250 ml de sucre
250 ml de cassonade ou de sucre d’érable
½ c. à thé de vanille
½ c. à thé d’essence d’érable
125 ml (1/2 tasse en mesure locale) de noix
hachées
1 pincée de sel
250 ml de crème (liquide)
2 c. à soupe de beurre
Attention, les quantités sont exprimées en volumes et non en poids,
alors cherchez bien les « ml » et non
les « mg » sur votre verre mesureur !
Et comme le dit Daniel, qui vous réserve pour le mois prochain une recette
chinoise pour fêter le retour des exilés
au pays du soleil levant : Bon appétit !
REFLETS NO 190 • MAI 2005
19
Destination :
voyages solidaires
V
alises ou sac à dos ? Passeport, guide
du Routard en poche, numérique
compact et bob en option, le touriste,
où qu’il aille, sent le touriste. Simple
constat. Même le plus fin des caméléons voyageurs
rougira de sa prétendue « couleur locale », à peine
largué sur le tarmac et déjà hèlé par le premier guide
venu. Après quoi une question : comment voyager
sans faire tâche, sans dévaster l’économie locale,
sans laisser fructifier nos devises aux mains d’oligarques ou de multinationales étrangères, propriétaires
de ces îlots de paradis aux portes des bidonvilles ?
Si les solutions existent, elles viennent de l’attitude
même du Candide à l’étranger. A mi-chemin entre le
tourisme équitable, le voyage solidaire et l’écotourisme, Mireille Le Pollès et Henri Baudray de la SLV de
la Cavale Blanche nous livrent leurs expériences.
Tout a commencé autour d’une table, au sortir du
salon du loisir de la Penfeld. « C’était en mars 2002 »
se souvient Mireille. Le petit groupe lance l’idée d’un
premier voyage au Maroc, Emmanuel Glévarec en
tête : un trek avec un contenu solidaire (Voir Reflets
numéro 174 p.11). « On voulait éviter la banalité d’un
voyage classique, et sortir des sentiers battus » précise Henri. Après une étude du parcours et le choix
d’un guide local référencé dans Trek magazine, il
est décidé d’apporter des médicaments au dispensaire d’Imlil, au sud de Marrakech. Second objectif :
la distribution de fournitures scolaires aux écoles
des villages traversés dans le Haut Atlas, le long de
l’itinéraire. « Au moment de présenter le budget à
la CMCAS (moins de 500 €/personne pour une semaine vol-bivouac-ampoules tout compris) pour obtenir une participation, on se disait que notre projet
ne serait jamais accepté… et pourtant c’est passé !
», lance Mireille encore épatée du résultat. Six mois
plus tard, le groupe des 15 a donc apporté ses 80
kg de médicaments au dispensaire de campagne et
distribué son matériel aux écoles sur la route du trek.
« On a pris soin de ne rien laisser directement aux enfants. On leur disait plutôt d’aller voir le maître d’école »,
une attention d’importance pour Mireille, histoire d’éviter l’impact négatif du passage des touristes.
Un an plus tard, grâce aux contacts établis sur place,
le groupe décide alors de mettre sur pied un second
voyage, dans le désert marocain, et d’apporter cette
fois du matériel électrique pour le Collège d’Imlil,
une école fondée grâce à l’aide internationale. «
Chargés de fils électriques, de pinces coupantes,
de disjoncteurs et de fusibles [achetés en grande
surface, avec leurs deniers, sans l’aide d’EDF], on
avait l’air à la douane de parfaits poseurs de bombes
! » se souvient Mireille. Pour éviter tout problème, le
matériel était détaillé dans une « déclaration d’aide
humanitaire ». Une procédure aussi fastidieuse que
déroutante pour les organisateurs. En résumé, il
s’agit de trouver d’abord le bureau de douanes concerné, de remplir l’imprimé détaillé, de le faire signer
par la mairie du domicile, de déclarer le chargement
au Port de Commerce, et d’obtenir le cachet de la
douane une fois à l’aéroport. A la dernière étape, le
douanier français complète la procédure à suivre :
« A la douane marocaine, vous ne dites rien si on ne
vous pose pas la question. »
Aussi réduite soient-elles, ces initiatives solidaires
s’inspirent du tourisme socialement responsable.
Mais que d’organisation et de préparatifs pour si peu
de retour, confie Mireille, blasée de voir à quel point
l’organisation d’événements fait fuir tant de monde…
Pourtant, si les organisateurs sans relève se lassent,
où va-t-on ? Se rasseoir devant la télé ? Comment
mo-ti-ver ? Comment sortir du : « Chérie, ce soir on
s’éclate à la TNT. Je t’organise une soirée voyage
planté devant Thalassa. Chouette, non ? »
Henri a quant à lui goûté l’alternative « précuite » de
la CCAS, qui organise chaque année des vacances
solidaires. L’envie de retrouver ce type de voyage lui
est venue après avoir participé au premier voyage
au Maroc avec la SLV de la Cavale Blanche. Il s’est
ainsi retrouvé avec un petit groupe d’une quinzaines de personnes sur le chantier du dispensaire
de Capec au Sénégal, en janvier 2004. Logé chez
l’habitant, il a pu partager son temps entre travail et
vacances. « Pour ce type de voyage, tu es sûr de
ton coup. Tu bénéficies de la grande structure de la
CCAS, tu profites de la logistique et tu t’évites donc
toute l’organisation et les difficultés que cela peut
représenter ». Mais si on lui demande quel voyage
il a préféré, c’est aussi limpide : « L’expérience marocaine. On connaissait le groupe, il y avait de la
marche… » Comme quoi s’organiser pour se concocter son propre voyage, même s’il faut mouiller sa
chemise, n’a pas le même goût au retour.
Alors pour cet été, il reste à vous souhaiter…
Bon vent !
D.P.
NOTE
Pour ceux qui seraient intéressés, Mireille aurait
bien l’intention de repartir, mais elle cherche avant
tout des volontaires pour l’organisation, on l’aura
compris. Alors si chacun met un peu d’eau dans son
vin, pour changer, pourquoi pas la Martinique ? !

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