Voix off Pas une seule goutte de carburant. Solar Impulse n`a besoin

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Voix off Pas une seule goutte de carburant. Solar Impulse n`a besoin
Voix off
Pas une seule goutte de carburant. Solar Impulse n’a besoin que de la lumière du soleil pour
voler. 17 000 capteurs qui alimentent ses 4 moteurs électriques. Pas plus lourd qu’une voiture
4x4. Solar Impulse, bijou de technologie, va parcourir 35 000 kilomètres en 12 escales. Des
conditions de vol extrêmes : dans un cockpit de 3 mètres2, sans chauffage ni air conditionné. Un
défi humain et pour Bertrand Piccard, l’un des deux pilotes, un message envoyé au monde.
Bertrand Piccard, pilote de Solar Impulse
Ce qu’on aimerait, c’est que la population réalise, peut-être les gouvernements également,
qu’on peut utiliser ces mêmes technologies-là au sol et qu’on pourrait aujourd’hui diviser par
deux la consommation énergétique de la planète et aussi les émissions de CO2 simplement en
remplaçant les vieilles technologies polluantes par des nouvelles technologies propres.
Voix off
Délivrer un message en repoussant les limites, Bertrand Piccard y est habitué. En 1999, il réalise
le premier tour du monde en ballon. Comme lui, ils sont quelques-uns à réaliser des projets
toujours plus fous : un tour du monde en planeur pour le milliardaire Steeve Fosset, un saut
depuis la stratosphère pour Felix Baumgartner soutenu par une grande entreprise. Des défis qui,
pour Jean-François Clervoy de l’Agence spatiale européenne, font avancer la science, mais aussi
la société.
Jean-François Clervoy, spationaute à l’Agence spatiale européenne
C’est faire progresser le savoir-faire, la connaissance, l’aptitude à l’humanité à résoudre par ellemême avec son intelligence des problèmes de plus en plus difficiles.
Voix off
Ces dernières semaines, Solar Impulse a effectué plusieurs vols d’essai pour décoller pour de bon
dans le ciel clair d’Abou Dabi.