Le`travesti «Djamel» p`làcé en garde à vue

NORD ILIT"fO\RAL
1
Date:
27 mai 2003
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AFFAIRE ALÈGRE
Le'travesti «Djamel»
p'làcé en garde à vue
Le travesti surnommé
«Djamel», dont le témoignage aux gendarmes de la
cellule homicide 31 dans l'affaire Patrice Alègre a entraîné des «perquisitions infructueuses», a été placé en
garde à vue hier à Toulouse, a+on
appris. de
source proche de l'enquête.
«Djamel», entendu à la
gendarmerie
de Toulouse
depuis 1OHOO hier, a été
. plaçUrL garde à, vUE)«pour
essé'Jyèr de savdïr pourquoi
les perquisitions effectuées
dans des endroits où il a em- .
mené 'les enquêteurs se
sont révélées infructlleuses», a-tcon' précisé de
même source.
Selon cette source pr6che de l'enquête, la garde à'
vue de «Djamel» se poursuivait hier en fin de jourhee.
Ce travesti avait récemment été entendu à plusieurs reprises par les gendarmes de la cellule homicide 31 dans le cadre de l'enquête sur le parcours criminel, au début des années
1990, de Patrice Alègre. Depuis jeudi, il s'était égaiement exprimé, visage caché, sur plusieurs chaînes
de
télévision,
évoquant
même une disparition d'enfant.
,
Les déclarations de «Djameb) venaient s'ajouter aux
témoignages
de deux exprostituées,
«Patricia»
et
«Fanny», qui ontacêusé Alè~
gre d'avoir
été le pour\loyeur
,___nu
---'-:_~-- de soirées sado-ma-
La maison
de La Rochelle
perquisitionée
en vain samedi
der-- -
nier par les gendarmes.
auraient participé
des nota-
bles toulousains.
Samedi, les genda~mes,
guidés
par
«Djamel»,
avaient notÇlmment perquisitionné dans une maison de
La Rochelle et effectué des
fouilles sur le cours Dillon à
Toulouse pour tenter de retrouver
des cassettes ou
des photos de CeSsoirées.
Les, déné99.!iQ-Jls" .télévisées du président du ConseW'sûpérieur
de l'audiovisuel (CSA) Dominique Baudis ont multiplié par neü11ê
no-mbre de personnes se disant au courant des accusations
portées
contre
lui
dans l'affaire Patrice Alègre,
selon un sondage Ifop 'publié hier
"" ~
Deux tiets des personnes
i_~te~rogé~s (6~ %), ont ~é-
des rumeurs
courant sur
son compte, précise ce sondage réalisé pour «L'observatoire de la réputation».
La moitié
d'entre
elles
(48 %) n'y croient cependant pas du tout, 20 % ne se
prononcent
pas' ou n'ont
pas d'opinion, 29 % ont des
doutes et 3 % seulement se
déclarent sûrs que les .allégatior;1s sont fondées.
Dominique
Baudis, mis
en cause par deux prostituées, avait pris l'initiative
de révéler lui-même ces assertions par un communiqué à l'AFP, une interview
au Monde et une intervention a\.l journal télévisé de
20h sur TF1, le 18 mai.
!!III entendait
ainsi
«faire
face à"1a rumeur», «regarder la calomnie droit- dans
les yeux» et «lui tordre le