Mats et gréements
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Mats et gréements
Mats et gréements On va étudier les efforts, déformations et réglages des différents types de gréement 1 Différents types de gréement. 1-1 Gréement longitudinal En tête Fractionné 7/8, 9/10, etc… 1-2 Gréement latéral Un étage Deux étages Trois étages …. 2 Sollicitations sur le mât 2-1 Flexion Les efforts de la voile sur le mât entre 2 points de haubanage entraînent de la flexion. 2-2 Compression Compression due au haubanage Remarque : compression pure Section Zspar S= 611 mm² effort de compression 15 Tonnes ! 2-3 Le Flambage ou flambement Le Flambage c’est la superposition compression + flexion L’effort maxi dépend : De la flèche au départ De la section et du matériau du tube Du carré de la longueur libre non tenue (L²) De la liaison au-delà du point de fixation (Mât sur le pont) (Mât sur la quille) But du jeu : le mât ne doit pas « tomber ». On décompose en 2 parties : étude longitudinale et étude latérale 3 Gréement longitudinal 3-1 Type En tête Etai --- Pataras Faux etai --- Bastaque Fractionné Etai --- Bastaque Etai --- Pataras Faux étai --- Basse bastaque 3-2 Réglage de la quête Au près difficile a régler sans changer le réglage d’étai Au portant basculer le mât sur l’avant : bateau plus mou donc plus stable (on mollit pataras, bastaque et on prend de la drisse de génois) 3-3 Réglage des voiles et du mât 3-3-1 Grand voile Le creux est crée par des pinces et du rond de guindant en cintrant le mât on aplatit la grand voile (difficile pour un gréement en tête) 3-3-2 Génois ou foc Forme du guindant flèche de l’étai = creux en plus Tension d’étai (grâce au pataras ou bastaque) Petit temps : étai mou = plus de creux dans le génois Clapot : étai mou = moins d’inertie au tangage Brise : le plus raide possible = aplatir le foc ou le génois 4 Gréement latéral 4-1 Efforts 4-2 Tenue latérale du mât Tout droit : pas de problème de flambage Dans la brise : légèrement cintré = absorption des surventes (Inconvénient descend légèrement le capelage) 5 Gréement latéral et longitudinal composés Facilité d’accastillage (et sécurité) : le latéral sert aussi en longitudinal : Cadène de haubans en arrière du travers du mat et barres de flèche « poussantes » Faux étai remplacé par bas hauban en avant Barre de flèche poussante (attention au cintre inversé) Basse bastaque remplacée par bas hauban en arrière Bastaque remplacée par : Galhauban en arrière (effort très limité car angle faible) Ou pataras si 7/8 (cintrage de la tête du mât) Bastaque décalée latéralement pas bon du tout Guignol tenu de la tête du mât en latéral et longitudinal 6 Le tube La rigidité dépend : 6-1 Du matériau : Module d’élasticité longitudinal : E Alu = 70 GPa E Acier = 210 GPa E Carbone = 400 GPa (haut module) 6-2 De la section : Moment quadratique (ou moment d’inertie) par rapport à l’axe xx : (plus il est grand plus c’est rigide) Ixx = S.d² (les fibres les plus éloignées sont les plus efficaces) Aérodynamique et traînée du mât devant la grand voile entraînent une section plus longue que large Exemple : mât Zspar Neptune 1.65 Kg/m Ixx = 32 cm4 Iyy = 65 cm4 Artifices : BRIAND Surépaisseur sur les cotés NIRVANA Nervures sur les cotés Conséquence : le mât doit être mieux tenu latéralement (hauban, barre(s) de flèche, pied de mâ)t que longitudinalement (bastaque, pied de mât)