germes d`avenir

Transcription

germes d`avenir
GERMES D’AVENIR
R A P P O R T D ’ A C T I V I T É S 2007
1
ID ELUX • A IVE • ID EL U X F IN A N C ES
Madame, Monsieur,
décentralisation ainsi qu’aux statuts des intercommunales, nous
avons l’honneur de vous faire rapport sur les activités de :
l’Intercommunale pour le développement économique
durable de la province de Luxembourg, scrl
•
l’Intercommunale de financement de l’équipement
économique de la province de Luxembourg, scrl
•l’Association
intercommunale
pour
la
valorisation
de l’eau, scrl
2007
Rapport d’activités des conseils d’administration
aux assemblées générales du 25 juin 2008
2007
•
rappo rt annuel
Conformément au Code de la démocratie locale et de la
2
S O M M A I R E
Idelux
5
CONSEIL D’ADMINISTRATION
6
ÉDITORIAL DE DANIEL LEDENT, PRÉSIDENT
7
DIVISION DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE (DDE)
9
• DÉVELOPPEMENT DE PROJETS (DDP)
18
• DÉPARTEMENT IMMOBILIER
23
• LUXEMBOURG 2010
24
• LUX@VENIR
25
SECTEUR ASSAINISSEMENT
27
ÉDITORIAL DE DANIEL COLLARD, PRÉSIDENT
28
• AXE UN – SENSIBILISER ET PRÉVENIR
29
• AXE DEUX – COLLECTES ET RECYCLAGE
33
• AXE TROIS – TRI, VALORISATION ET RECYCLAGE
38
• AXE QUATRE – CENTRES D’ENFOUISSEMENT TECHNIQUE
46
• AXE CINQ – QUALITÉ, TRANSPARENCE, SÉCURITÉ
48
50
NOS PARTICIPATIONS
52
STRUCTURE FINANCIÈRE
55
57
CONSEIL D’ADMINISTRATION
58
ÉDITORIAL DE RAYMOND BIREN, PRÉSIDENT
59
LES DOSSIERS DE FINANCEMENT
61
STRUCTURE FINANCIÈRE
64
AIVE
67
CONSEIL D’ADMINISTRATION
68
ÉDITORIAL DE BERNARD MOINET, PRÉSIDENT
69
• EMAS
70
• AIDE AUX COMMUNES
71
• PARTENARIATS
76
• EAU POTABLE
80
• ASSAINISSEMENT : INVESTISSEMENTS
83
• ASSAINISSEMENT : EXPLOITATION
87
• SERVICE DE CARTOGRAPHIE
90
• GROUPEMENT D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES
91
STRUCTURE FINANCIÈRE
Ressources Internes
• LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
95
97
98
• LES RESSOURCES HUMAINES
102
• LES TRAVAUX
105
• SERVICE INTERNE DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION (SIPP)
107
• LA COMMUNICATION
108
2007
Idelux Finances
rappo rt annuel
CELLULE ENVIRONNEMENT
3
ID ELUX • A IVE • ID EL U X F IN A N C ES
• PROSPECTION ET ANIMATION ÉCONOMIQUE (PAE)
10
4
I D E L U X
5
ID ELUX
2007
rapport annuel
NOTRE AVENIR EN POINT DE MIRE
Notre avenir se prépare aujourd’hui. Voilà à quoi Idelux
consacre toutes ses énergies. À travers la vaste gamme
de ses activités, Idelux vise le bien-être des habitants du
Luxembourg belge. Particuliers, communes et entreprises…
Des plus jeunes aux plus anciens d’entre nous…
Nous intervenons au bénéfice de la collectivité.
Nous encourageons les entreprises en leur proposant
terrains, services, financements et conseils. Des entreprises
qui s’établissent et se développent dans notre province,
c’est de l’emploi, du savoir-faire… C’est la vie.
Nous protégeons l’environnement, pour tous et avec tous.
La dimension collective est essentielle dans notre mission.
rapport annuel 2007
C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R AT I O N
6
Parts communales
BOCLINVILLE
Olivier
Vice-Président - Bourgmestre, Bertrix
BURON
Isabelle
Échevine, Marche-en-Famenne
MOROSINI
André-Marie
Conseiller communal, Aubange
OTTO
Gérard
Bourgmestre, Houffalize
PERPETE
André
Échevin, Arlon
PIGNOLET
Philippe
Vice-Président - Conseiller communal, Bertrix
PIRLOT
Sébastian
Bourgmestre, Chiny
BALON
Jacques
Conseiller provincial, Libramont
BIREN-KLEIN
Anne-Marie
Conseillère provinciale, Messancy
CARRIER
Jean-Marie
Député provincial, Durbuy
CLOSSON
Benoît
Conseiller provincial, Wellin
COLLIN
René
Député provincial, Érezée
DEBLIRE
Élie
Conseiller provincial, Vielsalm
FELLER
Didier
Conseiller provincial, Virton
HANIN
Philippe
Conseiller provincial, Marche-en-Famenne
JACQUET
Michel
Conseiller provincial, Érezée
LALOUX
Sophie
Conseillère provinciale, Gouvy
LEDENT
Daniel
Président, Président du Collège provincial, Libramont
MIGEAUX-GIGI
Vinciane
Conseillère provinciale, Saint-Léger
PIEDBOEUF
Benoît
Conseiller provincial, Tintigny
PIERRE
Jacques
Conseiller provincial, Sainte-Ode
RITS
François
Conseiller provincial, Aubange
WAUTHOZ
Vincent
Conseiller provincial, Virton
ANTOINE
Bruno
CSC
BITAINE
Georges
UCM
COPPÉE
Benoît
Investsud
KROELL
Daniel
CCILB
THIRY
Joël
FGTB
VAN CAPPELLEN
Éric
DEXIA
CAPRASSE
Bernard
Gouverneur
JEANTY
Michel
DEXIA
VERNAY
Claude
Écolo
Parts provinciales
Parts privées
Observateurs
2007, A NNÉE DE NOUV EA UX DÉFI S
2007, A NNÉE D’ UN NOUV EA U DÉPA RT
2007, UNE A NNÉE A USSI DE RÉSULTATS
7
2007
rapport annuel
Président d’Idelux
ID ELUX
Daniel LEDENT
Les résultats de 2007 qui sont présentés
au travers de ce rapport peuvent nous
réjouir et nous rassurer. Je voudrais y épingler quelques éléments significatifs.
Ils vous démontreront combien cette
année aura été déterminante sur un plan
stratégique pour le Groupe Idelux.
En termes d’activités, 2007 se classe sans
difficulté dans la - déjà longue - liste des
bonnes années, je dirais même parmi les
années exceptionnelles, pour notre Division du Développement économique.
Les trente actes de vente de terrain en sont
une preuve évidente de même que les 300
nouveaux contacts économiques noués.
Je veux souligner avec force tout l’investissement et le travail de prospection qui ont
été développés. Ce travail aura permis des
concrétisations importantes en 2008 comme
l’incubateur spatial de Transinne ou encore
le parc scientifique de Aye mais aussi des
investissements notamment chez Veviba à
Bastogne et Solarec à Recogne.
Par ailleurs, grâce au travail dynamique des
équipes, tout a pu être mis en œuvre en
un temps record pour recycler les budgets
européens (plus de trois millions d’euros)
initialement prévus pour Val de Poix.
Un mouvement encore amplifié d’animation de clubs locaux d’entreprises
permet une plus grande mise en réseau des
entreprises et d’importants efforts ont été
consentis pour améliorer l’entretien et la
signalisation de nos zones économiques.
Cependant, 2007 aura surtout été une
année de lancement de nouveaux défis et
de décisions stratégiques déterminantes
pour l’avenir. L’adoption d’un nouveau
plan stratégique volontariste et ambitieux
et l’ouverture du chantier de reconnaissance de plus de 700 hectares de zones
nouvelles d’activités en témoignent.
J’épinglerais aussi - c’est une première l’orientation résolument environnementaliste
et de développement durable qui dirige
désormais nos aménagements de zones
ainsi que les constructions industrielles
et même un nouveau secteur que nous
voulons investir, je veux parler d’investissements en partenariats public-privé avec
les communes en matière de logement,
Tintigny constituant un premier exemple.
Enfin, et pour concrétiser tout cela, encore
fallait-il redéfinir les moyens financiers
sur lesquels, dans les prochaines années,
Idelux pourrait s’appuyer. Ce fut fait au
travers de la décision de décembre pour
laquelle je remercie l’ensemble des communes et la Province. Croyez bien que
demain notre volonté sera d’investir au
mieux ces moyens.
Avec vous, nous contribuerons à construire
un nouveau dynamisme économique pour
un Luxembourg plus ambitieux et plus
citoyen.
Photos : © Samyn & partners
8
9
ID ELUX
DI VI SI ON
D U D É V E L O PPEMENT
É C O NOM I QUE
2007
rapport annuel
G É R E R
L E
S U C C È S
2007 a été une année exceptionnelle. Pour la Division
du Développement économique d’Idelux, le défi consiste
actuellement à gérer ce succès, à trouver les terrains et
infrastructures demandés par les entreprises qui souhaitent s’installer ou s’étendre dans la province et a piloté au
mieux les projets qui lui sont confiés par les communes.
La pression est forte et les équipes d’Idelux déploient
tous les jours leurs talents créatifs. Les projets de financement
suivent la même tendance : 13 millions d’euros de subsides
ont été obtenus, permettant de gérer plus de 20 millions
d’euros de travaux : de quoi faire évoluer sensiblement le
visage de notre région.
rapport annuel 2007
P ROSP EC TI ON E T A N I MAT I ON ÉCO N O M IQ U E
2007, résultats solides & beaux défis !
10
Les membres du Conseil d’administration et les équipes d’Idelux ont mené en
2007 une réflexion stratégique d’importance pour présenter un des plus ambitieux contrats de gestion de l’histoire de
l’Intercommunale. Le plan stratégique
2008-2010 prévoit en effet de développer
200 hectares de nouvelles zones d’activités économiques dans les trois années
à venir, d’y susciter la création de 1 000
emplois et de renforcer la double dimension
transcommunale et environnementale dans
les actions d’Idelux.
Le 19 décembre 2007, les actionnaires
d’Idelux ont approuvé ces objectifs.
Mieux : ils ont décidé de donner à l’Intercommunale les moyens de son ambition en
renforçant la cotisation annuelle au Fonds
d’expansion économique.
On peut se réjouir des résultats concrets
qui clôturent l’année 2007 : les projets ambitieux lancés au cours de cette année vont
ouvrir de nouvelles perspectives, répondant
ainsi aux espoirs des habitants.
Tous les jours, les équipes d’Idelux se
dévouent auprès des entreprises locales,
pour les informer des possibilités d’expansion et les encourager à se développer.
Nous prospectons également dans cinq
secteurs stratégiques : l’agro-alimentaire,
la logistique, le secteur spatial, le tourisme
et le bois.
Agro-alimentaire : progrès
Dans l’agro-alimentaire, trois opérations
ont été réalisées.
1.
La qualité de l’emballage des produits
était au cœur de la première démarche,
destinée aux PME. Des séminaires sur
ce thème ont rassemblé près de 140
personnes et un répertoire a été distribué aux professionnels du secteur, qui
ont apprécié l’initiative. Cette action a été
menée dans le cadre du programme européen CTDIC*, réalisé avec les entreprises
et les institutions économiques situées le
long de la frontière franco-belge.
* Centre transfrontalier de développement industriel et
commercial
2.
Pour développer la filière porcine, un centre de naissage porcin a été proposé, mais
ce projet a suscité une opposition de la
population et des instances décisionnelles.
Il a dès lors été retiré.
3.
Par contre, l’étude de la modernisation
de la chaîne du froid de l’abattoir de Bastogne, couplée à l’extension de nouvelles
salles de découpe, a été menée. Les
travaux devront débuter courant 2008.
L’abattoir de Bastogne deviendra ainsi
un des plus grands, sinon le plus grand
centre de valorisation de la viande bovine
en Wallonie.
1
Luxembourg, région logistique clé
4
(1) Mipim - Marché international des professionnels
de l’immobilier
(2) SITL - Semaine internationale du transport
et de la logistique
Par ailleurs, avec Wallonia Space Logistics
(WSL), nous voulons permettre à de jeunes
entrepreneurs actifs sur des projets innovants de bénéficier du dispositif d’incubation
qui se met en place à Transinne (Libin).
1
L’abattoir de Bastogne devient un des premiers centres de valorisation de la viande en Wallonie.
2
Avec Ardenne Logistics, le Luxembourg belge affiche son ambition logistique en Wallonie et au-delà.
3
Nouvel entrepôt de 13 000 m² à Aubange pour l’entreprise Jost.
4
Actif dans toute l’Europe, le logisticien suisse Galliker (900 camions, 2 200 emplois) a pris pied à Messancy.
2007
Sur Ardenne Logistics, la construction d’un
bâtiment logistique de 21 750 m2 est en
cours. La moitié de cette surface au moins
devrait déjà trouver preneur en 2008.
Idelux poursuit activement la recherche de
nouveaux opérateurs logisticiens en participant à des salons spécialisés, tels que
le Mipim(1) à Cannes, le SITL(2) à Paris et
Antwerp Logistics à Anvers. Des contacts
intéressants devraient donner des résultats
en 2008.
Le projet d’un incubateur dans un nouveau
bâtiment de 1 200 m2 à Transinne (Libin) a
été mis sur pied début 2007. L’idée était
de lancer le projet si 40 % de la surface du
bâtiment trouvaient preneur. En fait, l’objectif
était trop prudent ! D’emblée, la firme italienne Vitrociset projette d’occuper 600 m2
de ce centre et d’y créer 35 à 60 emplois
nouveaux ! Une convention est conclue en
ce sens. Les négociations en sont également à un stade avancé avec d’autres
acteurs du secteur spatial qui souhaitent
aussi louer des espaces dans cette nouvelle
infrastructure. Suite à ce succès, il a dès lors
été décidé de créer un centre d’entreprises
de 1 800 m² dédicacé au secteur spatial.
Il sera opérationnel au cours du second
semestre 2008.
rapport annuel
3
L’entreprise Charlier a débuté fin 2007
la construction d’un nouvel entrepôt de
10 000 m² à Messancy. Jost, VRD et Active
Road (Galliker) ont respectivement ouvert
des entrepôts de 13 000 m2 à Aubange,
10 000 m2 à Arlon-Stockem et 5 000 m2 à
Messancy.
Le spatial trouve sa place
11
ID ELUX
2
Plusieurs investissements immobiliers destinés à la logistique ont été réalisés au
cours de ces derniers mois par les entreprises privées, Idelux ou en partenariat
public-privé Idelux & G³ (Groupe Houyoux,
Thomas & Piron et Socogetra-Besix). Ces
nouvelles constructions ont fait progresser de 30 % le parc immobilier semiindustriel de la province de Luxembourg.
L’offre globale destinée à la logistique est
actuellement de 230 000 m2. Avec de telles
facilités, le Luxembourg belge s’affirme
comme un logisticien clé en Wallonie et
dans la Grande Région.
Idelux améliore en permanence le Terminal
Container d’Athus tandis que la société
concessionnaire, TCA, fait preuve d’un
beau dynamisme. Résultat, nous avons
atteint le chiffre de 80 000 conteneurs
par an et avons fêté en 2007 le millionième
conteneur qui a transité par Athus ! Voilà
la preuve que la province de Luxembourg occupe une place stratégique dans
la logistique : le Sud Luxembourg est le
premier port sec de Belgique, avec en
périphérie, plus de 160 000 m2 d’entrepôts disponibles. Cette activité génère 400 emplois directs et 200 emplois indirects.
rapport annuel 2007
12
Le Luxembourg,
c’est (aussi) le bois
42 % de la forêt wallonne se trouvent en
province de Luxembourg : cette ressource
naturelle est un des atouts majeurs de la
province. Les entreprises du secteur ne s’y
trompent pas et investissent ! En Gaume,
le partenariat entre notre secteur déchets,
couplé à la vente de l’ancienne usine
Archambel à la société Recybois, transforme cette région en un véritable pôle bois/
énergie.
Dans le nord, à Vielsalm, la scierie IBV,
filiale du Groupe Jost, a investi 91 millions d’euros pour une unité de cogénération couplée à un séchoir, une raboterie,
une production de pellets et une unité
d’imprégnation du bois. Il faut ajouter à cet
ensemble une nouvelle ligne de découpe,
ainsi que de nouveaux bureaux administratifs. Cet investissement doit générer
nonante emplois.
En coulisse du tourisme…
1
Trois cahiers des charges de présentation
de projets touristiques ont été réalisés en
vue de leur présentation auprès d’opérateurs
privés (Mipim…).
Terrains : record de ventes
Pour la quatrième année consécutive, les
ventes de terrains battent tous les records.
Les entreprises locales sont particulièrement
dynamiques et profitent d’une conjoncture
européenne favorable.
Mais, c’est la rançon du succès, la réserve
de terrains disponibles s’épuise progressivement. Ainsi, les zones de Schoppach
ou Weyler (Arlon), des Corettes (Bertrix),
de Villeroux (Vaux-sur-Sûre), de Marloie
(Marche-en-Famenne) ne disposent plus
d’un mètre carré à vendre. Voilà pourquoi le plan stratégique 2008-2010 prévoit
l’extension indispensable du stock de
parcs d’activités économiques. Nous
proposons de faire reconnaître, d’acquérir et d’équiper 200 nouveaux hectares à
cette fin.
2
3
ANIMATION ÉCONOMIQUE
Huit coups de projecteur pour 2007
1. La Ville de Marche-en-Famenne confirme son rôle de "Pôle d’attraction économique" :
les entreprises qui ont choisi de s’implanter sur un de nos parcs d’activités se portent bien.
Nombre d’entre elles prévoient de s’étendre. Plusieurs autres projettent de s’y installer.
2. Achèvement du chantier de signalisation. (voir p. 17)
3. Rénovation et extension du parc d’activités économiques de Barvaux : des promesses de vente
ont été conclues pour toutes les nouvelles parcelles.
4. Extension du parc d’activités de Vaux-Chavanne (Manhay)
5. Inauguration du parc d’activités "Le Haut du Sud" (Tintigny)
6. Extension du parc d’activités de Semel (Neufchâteau)
7. Extension du parc d’activités de Burtonville (Vielsalm)
8. L’agrandissement de l’entreprise IBV sur le parc d’activités économiques de Burtonville
devrait générer 90 emplois nouveaux avec des investissements importants en cogénération.
4
1
Extension et cure de jouvence pour le parc d’activités économiques de Barvaux.
2
Spécialisée en chauffage, climatisation construction durable …
la société Farinelle est implantée sur le nouveau parc de Tintigny.
3
Vue de la menuiserie Schauss, implantée sur le parc d’activités "Le Haut du Sud" (Tintigny).
4
Le Parc "Le Haut du Sud" (Tintigny) a été inauguré dans les locaux de la société Farinelle, début 2007.
5
Le parc de Semel (Neufchâteau) a été étendu, permettant l’implantation de nouvelles activités (ici, l’entreprise Kerger).
6
À Burtonville, IBV prospère et agrandit ses installations pour intégrer une nouvelle unité de cogénération.
TROIS LIGNES DE PROJETS POUR 2008
1. La gamme de services proposés aux entreprises sur les parcs d’activités économiques
sera élargie. Une attention particulière sera portée aux services mutualisés :
gestion des déchets, sécurité & gardiennage, restauration collective, centrale d’achats...
2. Maintenant qu’un premier bâtiment sort de terre, la commercialisation du parc
d’activités Ardenne Logistics va pouvoir passer à la vitesse supérieure.
3. Plusieurs initiatives organisées en collaboration avec nos partenaires de lux@venir,
comme les "Rendez-vous de l’Innovation" ou les "Ateliers de l’Innovation",
sont destinées à encourager les entreprises à investir dans la recherche et
l’innovation en province de Luxembourg.
2007
La demande en terrains continue de croître.
Fin 2007, 60 demandes étaient en cours
de traitement. Des critères d’accueil plus
rigoureux ont été définis parmi lesquels la
création de valeur ajoutée et d’emplois.
13
rapport annuel
6
Les parcelles disponibles suite à l’extension des parcs d’activités de VauxChavanne (Manhay) et de Barvaux (Durbuy)
sont pratiquement toutes vendues. Pour
ne pas laisser d’entreprise sans réponse,
l’équipe des animateurs économiques
recherche des alternatives hors parcs d’activités. En la matière, la collaboration avec
les communes est précieuse.
On le voit, la recherche de terrains disponibles est une préoccupation majeure.
Le renouvellement de l’offre immobilière
et l’équipement de parcelles sont vraiment
des priorités.
ID ELUX
5
En 2007, plus de 30 terrains ont été vendus, soit 21,65 hectares, pour un chiffre
d’affaires de près de 3 310 000 euros.
Les investisseurs sont essentiellement des
entreprises actives dans les secteurs de la
construction et du génie civil, du négoce
et de la distribution. Elles emploient actuellement 262 personnes et prévoient de créer
185 postes supplémentaires d’ici cinq ans.
Parmi les nouveaux venus :
• MS Robotics, entreprise flamande à
Vaux-Chavanne (Manhay)
• Vetedy Belgium, fabricant luxembourgeois de parquets à Weyler (Arlon)
• Investsud s’implante sur le parc d’activités du Wex et développe une activité
de soutien à de jeunes entreprises innovantes (Marche-en-Famenne, Wex).
rapport annuel 2007
14
IMPLANTATIONS 2007
Commune
Parc d’activités
économiques
Aubange
PED Point Triple
YLC sprl
Weyler
Arlon
Nombre d’emplois
existants
Nombre d’emplois
à créer
Imprimerie
6
2
D3
Construction sprl
Construction, rénovation et
parachèvement de bâtiments
4
2
Weyler
Époux Howard Van Mechelen
Lettrage autocollant et
broderie publicitaire
2
2
Weyler
Vetedy Belgique sa
Fabrication, import/export
parquets et terrasses
-
10
Bastogne 2
Agrifer scrl
Construction & commercialisation
de produits métalliques &
quincaillerie pour construction
& agriculture
13
7
Bastogne 1
Entreprises Grandjean sa
Génie civil - bâtiment
-
5
Bastogne 1
Serviplast scrlfs
Calibrage d’écorces de pins maritimes et vente aux professionnels
5
2
Les Corettes
Gicodis sprl
Commerce de détail - Enseigne
O’Cool
0
2
Entreprise
Bastogne
Bertrix
Érezée
Habay
Activités
Le Saupont
Nannan-Klels sa
Boulangerie
32
12
Les Corettes
Olivia Nutal sa
Négoce de pièces automobiles
0
5
Briscol
Defroidmont Philippe
Chocolaterie artisanale
3
-
Les Coeuvins
Boh sprl
Magasin de bricolage
7
-
Les Coeuvins
La Cave du Sommelier
sprl
Vente de vin et matériel
œnologique
2
2
Warempage
Immo Tolembeek sa
Électro-mécanique
0
3
Recogne
Ardenne Béton/Gérard
Gorse sa
Fabrication et négoce de
matériaux de construction
16
3
Vaux-Chavanne
Biospeedhome sa
Fabrication de maisons en bois
massif
10
2
Vaux-Chavanne
MS Robotics sprl
Location et vente d’engins de génie
civil/rénovation de bâtiments
0
10
Wex
Roiseux Claude
Poêlerie, ferronnerie, installation
de chauffage
4
-
Wex
Investsud sa
Invest + campus pour accueil
spin off
10
-
Wex
Le Bois sprl
Négoce et distribution d’articles
en bois pour aménagements
extérieurs
2
4
Aye
Michel Lecrombs sa
Négoce en gros de véhicules
2
-
Semel
Copropriété Kerger & Co
Services aux entreprises/bureaux
4
6
Semel
Diflor sprl
Station service + aire de lavage
3
2
Semel
Ets Schnongs sprl
Distribution alimentaire
30
10
Saint-Hubert
A. Roiseux sa
Génie civil
45
-
Le Haut du Sud
Farinelle sprl
Installation et vente chauffage,
sanitaire et poêlerie, foyers,
inserts
6
-
Le Haut du Sud
TTC sprl
Commerce de distribution
et de denrées alimentaires
5
-
Villeroux
Mignon Philippe sprl
Société forestière / hall d’entreposage de matériel de génie civil
1
2
Villeroux
Yvan Paque sa
Installations électriques
extérieures
20
2
Vielsalm
Burtonville
IBV&Cie sa
Extension cogénération, séchage
et rabotage
Virton
Latour
Cobelba sa
Bâtiment
La Roche-en-Ardenne
Libramont
Manhay
Marche-en-Famenne
Neufchâteau
Saint-Hubert
Tintigny
Vaux-sur-Sûre
TOTAL
90
30
-
262
185
La vente de bâtiments
1
Le studio SIKA, créateur d’animations en
3D et d’images de synthèse (la série Nouky
et ses amis) s’est installé dans le Centre de
support télématique à Athus.
2
En dehors du PED, on dénombre quatre
nouveaux locataires en 2007 :
• Promag (certification agroalimentaire) au
Centre d’entreprises de Aye (Marcheen-Famenne) ;
• Sweet Wooden Home (construction
de maisons à ossature bois) dans le
hall relais du parc de Vaux-Chavanne
(Manhay) ;
• Ooms Products (fabrication, réparation
et vente de matériel de boulangerie)
dans le hall relais du parc d’activités de
Wellin ;
• Espace Son et Lumière, dans un des
nouveaux halls relais du Wex (Marcheen-Famenne).
3
4
1

4
L’accompagnement
des entreprises
L’équipe des animateurs économiques
a établi plus de 300 nouveaux contacts
en 2007 auxquels s’ajoute le suivi des
contacts établis durant les années précédentes pour continuer à accompagner les
entreprises qui le souhaitent dans leur stratégie de développement.
Le parc du Wex (Marche-en-Famenne) connaît un franc succès. Ci-contre, nouvelles implantations du Centre
de compétence horeca-tourisme du Forem, d’Investsud, de la Boulangerie Delhaye, de la Vitrerie Sirocco.
2007
Près de 90 % des espaces destinés à la
logistique ont été loués. Ils sont situés sur le
Pôle européen de développement (PED).
L’équipe de prospection et d’animation économique cherche de la place tous azimuts.
Par exemple, dans des immeubles, même
hors des parcs d’activités, qui offrent des
surfaces disponibles. Ou auprès d’entreprises qui disposent de place dans leurs
locaux. C’est ainsi que l’entreprise SEWCaron Vector, un des leaders mondiaux
dans l’équipement et l’entretien de chaînes
de production, a pu s’implanter dans un
bâtiment disponible sur le parc d’activités
de La Pirire, à Marche-en-Famenne.
rapport annuel
La location de bâtiments
15
ID ELUX
Pour répondre aux besoins d’extension
des activités de Recybois, Idelux a vendu à
Wood Log SA un bâtiment sur le parc d’activités économiques de Latour.
Consciente d’un déséquilibre entre l’offre
et la demande immobilière, Idelux a lancé
un programme de construction de nouveaux halls relais sur les parcs d’activités
de Rencheux (Vielsalm) et du Wex (Marcheen-Famenne).
rapport annuel 2007
16
Le Centre européen d’entreprise et d’innovation (CEEI) étoffe progressivement son
offre de services. Il propose notamment
le suivi des aides à l’investissement, la
recherche de partenaires dans le cadre du
programme européen CRIW*-Transfert de
technologie ou encore le montage de dossiers pour l’obtention d’aides de la DGTRE
(Direction générale des Technologies, de
la recherche et de l’énergie de la Région
wallonne).
* Centre Relais Innovation de Wallonie
Neuf dossiers ont été introduits dans le
cadre de la Bourse à l’innovation, initiée fin
2007 par le Ministre Marcourt, avec quatre
entreprises lauréates (Herbalgem/Vielsalm,
Waltec Biometrics/Léglise, Alterwave/Arlon
et ML Concept/Aubange). Un montant de
12 500 euros à été octroyé à chacun des
gagnants.
D’autres projets spécifiques font également
l’objet d’un accompagnement, comme l’extension de Veviba/Abattoirs de Bastogne,
de Solarec à Recogne, de la Fondation de
Monsieur Spiritus à Érezée.
Le CEEI d’Idelux a également participé à
la sensibilisation d’entreprises aux Pôles
de compétitivité. Un suivi spécifique a été
apporté à Federal Mogul dans ses contacts
avec le Pôle de compétitivité Meca Tech.
Il a proposé à lux@venir des entreprises
susceptibles de participer au projet
"Pensez-y !" destiné à aider les entreprises
en croissance dans leur stratégie de développement.
Il a participé à la nomination d’entreprises
dans le cadre du Grand Prix wallon de
l’entrepreneuriat.
1
lux@venir
2
Un des axes du Plan Marshall prévoit
une meilleure coordination des opérateurs d’animation économique dans les
sous-régions de Wallonie. Cet objectif
est à l’origine de lux@venir qui rassemble la CCILB, l’UCM Namur-Luxembourg,
la Division Économie de la Province et
Idelux. Ensemble, ces acteurs ont défini
un programme d’actions ambitieux pour
renforcer et professionnaliser l’accueil des
entreprises et leur accompagnement. 2008
sera l’année des collaborations effectives
au plus grand bénéfice des entreprises.
(plus d’infos p. 25)
Programmes européens
et nouvelle programmation
2007-2013
L’équipe des animateurs économiques
a introduit quatre dossiers dans le cadre
du Programme Compétitivité et trois dossiers Interreg IV Grande Région. Elle est
partenaire du projet "Centre transfrontalier
des entreprises (CTE) (Interreg IV WallonieFlandres-France)" qui réunit treize partenaires. Enfin, elle se prépare à participer
au programme EEN* du réseau WallonieEurope, destiné à stimuler l’innovation et
l’internationalisation des entreprises.
* Enterprise Europe Network (fusion des Euro Info Centre
et des Centres Relais Innovation)
3
4
5
6
Il y a actuellement neuf clubs d’entreprises : Bastogne, Bertrix, Libramont,
PED (Aubange), PED des deux Luxembourg, Vielsalm, Virton, Wex (Marche-enFamenne) et Weyler (Arlon).
Leur objectif est de favoriser les contacts
entre les entreprises implantées dans un
même parc. Les réunions se tiennent dans
les locaux des entreprises membres,
qui proposent pour l’occasion une
visite de leur site. Les clubs ont aussi
pour objectifs de mutualiser certains
services comme la sécurité et de grouper certains achats, comme l’énergie.
Les réunions donnent l’occasion de partager
des préoccupations, auxquelles l’équipe
d’Idelux s’efforce de répondre.
Améliorer le visage
de nos parcs d’activités
Le vaste chantier de signalisation est achevé.
Les 42 parcs d’activités gérés par Idelux
disposent aujourd’hui d’une signalétique
efficace : un panneau de bienvenue et des
plaquettes identifiant chaque entreprise.
La copropriété, instaurée comme projet
pilote sur le parc d’activités du Wex et qui
consiste notamment à impliquer les entreprises du parc dans la gestion collective des
espaces verts communs, en est aujourd’hui
à sa troisième assemblée générale. La participation active des copropriétaires est à
souligner.
D’autres résultats ou projets peuvent être
épinglés : un audit sécurité/gardiennage
a été mené sur les parcs d’activités de
Bastogne, Bertrix, Virton et Weyler pour
7
1
Quatre des neufs entreprises introduites par le CEEI à la Bourse à l’innovation en ont été lauréates :
une fierté pour notre région !
2
Les halls relais sont bien souvent un tremplin pour de jeunes entreprises
(vue d’un hall relais construit par Idelux sur le parc du Wex).
3
Le studio Sika crée des animations en 3D et des images de synthèse
au départ du Centre de support télématique d’Athus.
4
Les contacts avec les communes continuent à s’intensifier.
5
Les clubs d’entreprises favorisent les relations entre les sociétés implantées sur un même parc d’activités.
6
Préserver l’environnement passe par des investissements tel ce bassin décanteur & déshuileur
en cours de réalisation à Burtonville (Vielsalm).
7
Les 42 parcs d’activités gérés par Idelux bénéficient désormais d’une nouvelle signalisation.
2007
Les clubs d’entreprises
17
rapport annuel
Indépendamment des nombreux contacts
qu’entretient l’équipe des animateurs avec
les autorités communales, 17 comités de
concertation se sont réunis au moins une
fois chacun en 2007. À l’ordre du jour :
informations et échanges sur les contacts
avec les investisseurs, état d’avancement
de l’équipement des parcs d’activités
économiques, échos des rencontres avec
les clubs d’entreprises, amélioration de
l’attractivité des parcs d’activités, renouvellement de l’offre immobilière…
mettre en place des solutions mutualisées
de gardiennage.
La certification environnementale du parc
de Burtonville est en cours avec notamment la construction d’un bassin débourbeur/déshuileur. La commune de Bastogne
a entendu les entreprises et a décidé de
budgeter l’entretien des voiries sur ses
parcs d’activités.
Les "Petits déjeuners du PED" sont une
autre initiative intéressante. Ils rassemblent
les entrepreneurs autour de thèmes comme
la gestion du changement dans l’entreprise, les flux migratoires transfrontaliers
ou les aspects fiscaux et sociaux dans la
région transfrontalière. Enfin, signalons les
actions préventives de sécurité routière
(parc de Burtonville, parc de Latour), en
collaboration avec le MET, notamment.
ID ELUX
Les contacts
avec les communes
rapport annuel 2007
DÉV ELOP PE ME N T DE P ROJ E T S
Une bonne année de plus
18
Communication
Pour le Département Développement de
projets (DDP), l’année 2007 fut une année
extrêmement active avec 250 projets en
cours, soit 80 de plus qu’en 2006. Ces projets ont été gérés pour compte du territoire,
des partenaires publics et des entreprises.
37 communes sont couvertes par des projets en délégation de maîtrise d’ouvrage ou
sur les zones d’activités. Enfin, des subsides ont été obtenus pour plus de 13 millions
d’euros pour les communes et pour les
zones, soit une capacité de générer des
travaux pour plus de 20 millions d’euros.
Sur ce plan, 2007 est une année record de
plus. Voyons cela dans le détail…
Le service communication a mis l’accent sur :
• une circulation efficace de l’information
au sein de la Division,
• la présentation attrayante de projets tel
Ardenne Logistics,
• l’organisation de notre participation à de
nombreux salons, missions de prospection et de relations publiques.
Deux actions sont à épingler :
• l’édition du "Top 200 des entreprises" de
la province de Luxembourg,
• la participation à l’élaboration du site
internet du Groupe.
• Carte des zones de développement pour aides à l’investissement •
Durbuy
Érezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Marche-en-Famenne
Rendeux
Gouvy
La Roche-en-Ardenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont-Chevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Tintigny
Arlon
Étalle
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Virton
Rouvroy
Zones de développement
1
Musson
Messancy
Aubange
2
Martelange
Léglise
Herbeumont
Beckerich
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Arlon
Tintigny
Étalle
Saint-Léger
Messancy
Territoires éligibles
• Zones pluricommunales en cours de négociation •
Durbuy
Lierneux
Somme-Leuze
Érezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Marche-en-Famenne
Rendeux
Gouvy
Rochefort
La Roche-en-Ardenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont-Chevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Martelange
Léglise
Herbeumont
Redange
Beckerich
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Tintigny
Arlon
Étalle
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Virton
Rouvroy
Musson
Messancy
Aubange
1
Publié en 2007, le "top 200 des entreprises"
donne un bel aperçu du dynamisme économique
du Luxembourg belge.
2
Le renouvellement du site internet renforce l’action
des intercommunales sur le terrain.
2007
Ajoutons encore l’obtention de l’éligibilité,
de façon prioritaire, des arrondissements
de Bastogne, Marche et Neufchâteau à
l’Objectif compétitivité : des projets ont été
déposés pour environ 70 millions d’euros !
L’éligibilité aux programmes Objectif 3
(Interreg) a également été obtenue pour
tout le territoire. Enfin, neuf communes ont
été reconnues comme zones de développement.
rapport annuel
Au niveau urbanistique, le service a apporté
Aubange
Virton à la plupart
sa plus-value
des projets et
Musson
des ventes, en termes d’encadrement et
de conseil. Par ailleurs, il a entretenu des
relations structurées avec la Direction
provinciale de l’urbanisme (DPU) ou le
Rouvroy
Ministère de l’équipement et des transports (MET). Soulignons le plan global de
renouvellement de l’offre de terrains portant sur 700 hectares, l’accompagnement
urbanistique de projets d’investissements
comme la filière bois à Vielsalm et le
suivi des rénovations urbaines d’Aubange,
Messancy et Virton.
19
ID ELUX
Meix-dvtUrbanisme
Virton
rapport annuel 2007
20
Au service des communes
Du côté des projets pour compte des
communes, de nouveaux dossiers ont
été lancés comme l’étude du Centre de
mémoire à Bastogne, les halls sportifs de
Meix-devant-Virton ou Tenneville ou encore
la valorisation, en partenariat public-privé,
des piscines de La Roche et de Virton.
Par ailleurs, le département a obtenu des
engagements de subsides (environ quatre
millions d’euros) pour différents projets et
notamment :
• Arlon, le jardin-musée de l’Espace
Didier ;
• Bastogne, le Centre de mémoire de la
deuxième guerre mondiale ;
• Durbuy, la dynamisation de l’anticlinal,
la rénovation de la piscine subtropicale de Bohon avec un projet hôtelier,
l’acquisition du parc du château de
Bomal et l’opération de revitalisation
urbaine ;
• Houffalize, la cession à la commune de
l’annexe d’Houtopia ;
• Marche, la rénovation de la Place de
l’Étang ;
• Tellin, divers aménagements sur le site
du Musée de la cloche ;
• le suivi d’Ardenne Attractions.
Le département a assuré la coordination et
le suivi de plus de quinze projets de "Sites
à réaménager" et de "Sites régionaux d’intérêt environnemental et paysager", avec
plus de cinq millions d’euros de subsides
réservés.
Le département Développement de projets
a suivi la réalisation de travaux à Aubange
(Claimarais et revitalisation urbaine), à
Neufchâteau (approfondissement et aménagement des abords du lac), à l’Archéoscope du Pays de Salm (aménagement d’un
nouvel espace scénographique), sur le site
du Washbourg à Arlon.
Comme chaque année, le département a
aussi assuré la gestion des huit secteurs
touristiques de Attert, Bastogne, Bouillon,
Durbuy, Houffalize, Marche, Manhay et
Vielsalm. Deux réunions au moins avec
chaque secteur permettent de faire le point
sur la situation existante et de dégager,
avec nos associés communaux, des perspectives d’évolution des projets.
1
2
3
4
5
Nous avons eu le plaisir d’inaugurer les
deux nouveaux halls relais du Wex ! Le
département a aussi obtenu des engagements de subsides pour plus de 3,3 millions d’euros pour un projet qui concerne
le Centre de la viande de Bastogne, quatre
nouveaux bâtiments relais au Wex et un
bâtiment Fider* à Vielsalm.
* Fonds d’impulsion du développement économique rural
Signalons enfin la signature d’une convention avec la société Vitrociset pour un
partenariat comprenant la location de
600 m2 dans le futur centre d’entreprises
de Transinne et les négociations en cours
en ce qui concerne le futur parc scientifique d’Aye (notamment avec le Centre
d’économie rurale à Marloie).
8


1
La piscine tropicale de Bohon, adjudication en cours.
2
Le centre aquatique ludique et sportif en projet sur le site de la foire d’Ethe (Virton)
devrait renforcer l’attrait de toute la région.
3
À Aubange, les travaux du Claimarais sont suivis par l’équipe d’Idelux.
4
Le lac de Neufchâteau bénéficiera d’un réaménagement complet de ses abords.
5
Bonne nouvelle ! À Tellin, le site du musée de la Cloche bénéficie d’engagements de subsides.
6
Le futur hall sportif de Tenneville, en projet.
7
Avec "Les Terrasses du Lac", c’est tout le centre urbain de Vielsalm qui va être tonifié.
8
Coup d’œil sur ce qui est attendu sur le site de Sterpenich, promis à un bel avenir commerçant.

Au total, le parc du Wex va accueillir six halls relais tout neufs.

La société Vitrociset va prendre pied dans le futur centre d’entreprises qui ouvrira ses portes à Transinne dès la fin 2008.
2007
La travail du département a conduit à la
signature d’un protocole d’accord avec
BPI/Multi-Development pour le projet de
Sterpenich et le lancement de l’étude d’incidences.
Dans le cadre d’Espace Didier, le département a préparé le dossier de permis de
bâtir du projet "Les Terrasses du lac" à
Vielsam (avec un appel de projets d’architecture et la signature d’un contrat avec le
bureau Franssen-de Menten) et a entamé
le chantier de la Résidence Clos SaintMartin à Arlon avec la valorisation des maisons existantes.
Nous pouvons aussi noter l’obtention par
Thomas & Piron d’un certificat d’urbanisme
(CU 2) pour la valorisation immobilière de
l’îlot sud à Bouillon et le lancement d’un
appel à partenaires pour des projets à
la Baraque de Fraiture, à Bastogne et à
Gouvy.
21
rapport annuel
7
Bâtiments d’accueil
ID ELUX
6
Partenariats publics-privés
rapport annuel 2007
22
Équipements
de parcs d’activités
Il en fallait une : la première convention pluricommunale a été signée entre Tenneville
et La Roche. Elle ne fait qu’en présager
d’autres : dix conventions pluricommunales
au moins sont en préparation.
Les 30 hectares de la base de l’Otan ont
été acquis à Gouvy et la zone du Haut du
Sud à Tintigny a été inaugurée.
Un support interne efficace
C’est parce que les chefs de projets et les
animateurs territoriaux et sectoriels ont pu
compter sur un support interne efficace –
secrétariat, équipe de communication,
suivi comptable et financier, suivi juridique –
que la Division a pu réaliser de telles performances en 2007.
1
De nombreux travaux en cours ont été
poursuivis, comme la partie médiane du
site d’Ardenne Logistics, les chantiers à
Athus-Lengen, Barvaux, Gouvy-Deiffelt,
Martelange-Ranch, Messancy ou VirtonLatour.
Des engagements de subsides ont été obtenus pour plus de 6,112 millions d’euros soit
0,920 million d’euros en crédits ordinaires
(Bertrix, Gouvy et Marloie), 4,032 millions
d’euros en cofinancements européens
(Aubange, Gouvy, Marche) et 1,160 million
d’euros (Messancy et Virton) en financement alternatif.
2
3
DÉ PA RT E M ENT IM M O B ILIER
4
En charge de la gestion du portefeuille
d’assurances, le Département immobilier
assure la couverture de capitaux d’un
montant de plus de 167 millions d’euros.
En 2007, 45 sinistres ont été gérés. Le
Département immobilier assure aussi
la gestion des assurances des véhicules
d’exploitation (21 sinistres).
Le département dispose également de
compétences de géomètres experts et pas
moins de 120 opérations topographiques
ont été effectuées pour des entreprises
et les bureaux d’études des intercommunales. Ces missions s’accompagnent de
recherches dans l’atlas des chemins vicinaux et des cours d’eau ainsi que dans les
croquis cadastraux.
6
1
Tenneville et La Roche ont signé la première convention pluricommunale. D’autres vont suivre.
2
Tintigny a inauguré le parc d’activités "Le Haut du Sud" début 2007.
3
Ardenne Logistics, prêt à accueillir les investisseurs.
4
Le parc de Barvaux a été fondamentalement mis à jour : voirie, égouttage, plantations, signalisation.
5
Aubange, terrassement du terrain Lengen.
6
Bassin d’orage réalisé à Gouvy.
2007
Maîtriser la propriété foncière est un enjeu
fondamental pour nos intercommunales.
Les compétences du département Immobilier sont précieuses pour le Groupe.
150 dossiers d’acquisitions ont été réalisés pour l’AIVE dans le cadre de la
mise en œuvre de son programme d’épuration (stations d’épuration, collecteurs,
réseaux d’égouttage). Une surface supplémentaire de 40,75 hectares a été négociée pour Idelux lors de l’achat de terrains
situés en zones d’activités économiques
tandis que six expertises de bâtiments ont
été réalisées pour Idelux Finances.
23
rapport annuel
Gestion des assurances
ID ELUX
5
La propriété foncière
rapport annuel 2007
LUXEM BOURG 2 0 1 0
24
Des plans d’action suivis
et évalués
4
Sur base du bilan des 66 projets recensés
en octobre 2005 et du travail effectué dans
les grappes de Luxembourg 2010 en 2006,
un programme a été établi en 2007. Vingt
plans d’actions ont été définis. Tous seront
suivis et évalués afin de consolider cette
expérience et de la mettre à disposition
des porteurs de projets. L’Institut Destrée
apporte son expertise dans cet exercice.
Certains projets sont déjà réalisés, comme
la composition d’un kit présentant les opérateurs de formation en langues, la création
du réseau luxembourgeois de l’économie
sociale, la participation de lux@venir à
diverses organisations de l’Agence d’animation économique (Grand prix wallon de
l’entrepreneuriat, bourse de l’innovation)
ou les soirées be.soft (conduite responsable pour réduire les accidents de la route).
Luxembourg 2010 soutient par ailleurs
la constitution de réseaux d’acteurs du
développement. Sept actions ont ainsi été
partiellement financées comme la journée d’information "Comment accéder aux
programmes européens de 2007-2013
en province de Luxembourg ?" le 01
juin, ou "lesjeunesontdutalent.be", le 17
novembre, événement organisé pour stimuler auprès des jeunes l’envie d’entreprendre en province de Luxembourg.
1
5
6
2
Plus d’info sur www.luxembourg2010.be
3
L UX@V EN IR
Première année au compteur
2007
rapport annuel
7
ID ELUX
2007 : c’est la première année de vie effective de lux@venir ! Dans le cadre du Plan
Marshall, la société locale de coordination
de l’animation économique en province de
Luxembourg a en effet obtenu l’agrément
de la Région wallonne le 3 mai 2007. Pour
la cause, ses associés, la Chambre de
commerce et d’industrie du Luxembourg
belge, l’Union des Classes moyennes, la
Province de Luxembourg et Idelux ont élaboré un programme pluriannuel de soutien
aux entreprises.
Un certain nombre d’actions ont été proposées au financement du programme européen Compétitivité régionale et Emploi par
le biais d’un portefeuille de projets déposé
à la Région wallonne le 29 août, avec l’espoir de débuter les actions dès 2008.
25
InRadCo/Marloie, Interblocs/Libramont et
Socodetec/Durbuy) ont été présentés lors de
la manifestation "lesjeunesontdutalent.be".
lux@venir a aussi indiqué à l’Agence de
stimulation économique les entreprises
luxembourgeoises susceptibles de bénéficier de formations et d’accompagnement
en matière d’intelligence stratégique (projet
"Pensez-y").
Enfin, lux@venir a encouragé la participation au concours "Bourses d’innovation", permettant à quatre entreprises luxembourgeoises (ML Concept/
Aubange,Herbalgem/Vielsalm, Alterwave/
Arlon, Waltec/Louftémont) de bénéficier
d’une bourse de 12 500 euros.
À l’automne, les partenaires de lux@venir ont
répondu à diverses demandes de l’Agence
de stimulation économique (ASE). Ils ont
participé au Grand Prix wallon de l’entrepreneuriat avec douze entreprises candidates. Six lauréats (Tech-ultrason/Durbuy,
Waltec/Louftémont, Théa Hellings/Grupont,
8
1
Luxembourg 2010, place à l’action.
2
Parmi les réalisations estampillées "Luxembourg 2010", un kit d’infos destiné à apprendre une nouvelle langue.
3
Mon métier, pour renforcer l’envie d’entreprendre "ici".
4
Le 17 novembre 2007, la première édition de "Mon métier" a connu un franc succès auprès du public jeune.
5
L’économie sociale marchande doit être positionnée comme un secteur transversal à l’ensemble de l’économie.
6
Luxembourg 2010 stimule les réseaux et renforce les compétences de l’ensemble des forces vives
du Luxembourg belge (séance d’information sur l’accès aux fonds européens, le 01 juin 2007, à Libramont).
7
Tech Ultrason (Durbuy), un des lauréats du Grand prix wallon de l’entrepreneuriat, compte s’investir au côté
de lux@venir en 2008 pour stimuler l’esprit d’entreprise.
8
Waltec (Louftémont), jeune entreprise luxembourgeoise spécialisée en biométrie
(contrôles d’accès, sécurité…), autre société lauréate du Grand prix wallon de l’entrepreneuriat.
26
L E S E C T E U R
A S S A I N I S S E M E N T
27
ID ELUX
2007
rapport annuel
TOUJOURS PLUS D’ATTENTION
À L’ENVIRONNEMENT
Quelle que soit la complexité du défi qui se pose dans
notre relation à l’environnement, la solution passe par
chaque citoyen, individuellement. Certes, tous les organes
de notre société sont impliqués. Mais également toutes les
personnes, chacune à son niveau.
C’est pourquoi Idelux envisage des solutions globales, à
l’échelle de la région. Mais l’Intercommunale se dévoue
tout autant à communiquer, à expliquer, à démontrer à tous
les citoyens pourquoi et comment chacun de leurs gestes
compte. Nous préparons ensemble, aujourd’hui, la qualité
de notre avenir. Convaincus de leur rôle de motivation, les
femmes et les hommes d’Idelux mettent en application ce
qu’ils prônent : une utilisation lucide et consciente des
ressources de notre planète.
rapport annuel 2007
1996 • 2006, B ILAN
PO S IT IF
28
Daniel COLLARD
Président du secteur Assainissement d’Idelux
Voici venu le moment de notre rapport
d’activités. Ce rendez-vous annuel est
l’occasion de mettre en lumière l’important
travail réalisé par le secteur Assainissement en 2007.
de la station d’épuration est automatisé et
se régule en fonction du débit du ruisseau
récepteur ; des saulaies ont également été
plantées pour réduire le débit en période
d’étiage par évapotranspiration.
De nombreuses tâches ont été accomplies.
Elles avaient pour objectif d’améliorer nos
infrastructures, leurs performances environnementales mais aussi de renforcer nos
actions de sensibilisation de nos citoyens
afin d’améliorer leur gestion des déchets.
Le dossier des combustibles normés avance
bien. Ceux-ci viendront en substitution
des sources d’énergie fossile (fuel lourd,
charbon) dans les industries lourdes telles
que les cimenteries, les fours à chaux et
les centrales électriques. La concrétisation
de ce nouvel outil est programmée pour fin
2009-début 2010.
Comme chaque année, nous étions,
notamment au travers de notre réseau
de conseillers en environnement, aux
côtés des communes et des citoyens.
Animations dans les écoles, visites d’installations, contacts directs avec les différents types de producteurs, actions de
sensibilisation … tel fut le travail quotidien
de notre équipe.
En termes d’infrastructures, les choses ont
également évolué.
Sur notre site de Habay, un moteur valorise
maintenant sous forme d’électricité verte le
biogaz produit par le CET. Le débit du rejet
À Tenneville, après de longues années d’attente, nous avons entamé la construction
de notre unité de biométhanisation. Celle-ci
devrait être opérationnelle pour fin 2008 et
permettra de produire du biogaz qui sera
valorisé sous forme d’électricité verte et
de chaleur (au niveau de notre sécheur à
boues).
Je suis donc, comme à l’accoutumée,
très heureux de vous présenter dans les
pages qui suivent les détails de tout le
travail accompli en 2007.
A XE 1
Sensibiliser et prévenir
- Le réseau des conseillers en environnement et le service de gestion des collectes
ont effectué 2 098 interventions en 2007.
Dans de nombreux cas, elles ont nécessité un contact direct entre les producteurs
de déchets, les collecteurs, les communes et les services de l’Intercommunale.
- Les conseillers en environnement d’Idelux
tiennent à jour des statistiques précises
relatives à la collecte des déchets en
porte-à-porte, parcs à conteneurs... Ce
"tableau de bord" a été présenté à une
majorité de communes.
- La gestion des déchets au niveau communal fait l’objet de réunions animées
par les conseillers en environnement qui
proposent aussi des mesures de correction dans une optique d’amélioration permanente.
2
3
4
1
Un fil rouge de notre communication :
convaincre nos concitoyens de réduire
leur production de déchets.
2
Les sacs plastiques dans le commerce c’est fini :
place aux sacs réutilisables qui se glissent dans
la poche.
3
500 vélos sauvés de la ferraille grâce à l’action
d’Idelux. Une première en Wallonie !
4
Idelux a distribué des boîtes à tartes "de marque"
en partenariat avec les boulangers…
3
2007
Présence auprès des communes
Le réseau des conseillers en environnement
a mené, pour le compte des communes, plusieurs actions de prévention vers le grand
public. Le budget de ces actions, pris en
charge par la Région wallonne, s’élève à
125 000 euros.
- Une campagne de sensibilisation aux
emballages réutilisables baptisée "Boîte
à tartes réutilisables" a été lancée en partenariat avec les boulangers. 1 500 boîtes
ont été distribuées aux visiteurs des parcs
à conteneurs. 73 boulangers ont participé
à l’action, soit près de un sur trois.
- Après le sac réutilisable destiné aux
achats dans les grandes surfaces (actions menées en 2005 et 2006), nos services ont lancé le sac réutilisable pour les
achats au détail. 25 000 sacs pliables, qui
se glissent dans une poche ou une sacoche, ont été distribués.
- C’est une première dans les parcs à
conteneurs en Région Wallonne ! L’opération "Une nouvelle aventure pour votre
vélo : ici ou ailleurs" permet de récupérer des bicyclettes usagées. 500 vélos
en bon état ont ainsi été remis à l’asbl
Pro Vélo de Liège et au Beau Vélo de
Ravel pour le Congo.
29
rapport annuel
Depuis sa création en 1999, le réseau des
conseillers en environnement d’Idelux (CEI)
poursuit sa mission d’assistance aux communes dans leur gestion quotidienne des
déchets ménagers et assimilés et ce, selon
les trois priorités fixées dans la stratégie
communautaire :
• réduire la production de déchets,
• développer le tri et les filières de
recyclage,
• gérer les déchets dans une perspective
durable.
Provoquer la réflexion
pour moins de déchets
ID ELUX
Expliquer, convaincre et responsabiliser
les citoyens : la meilleure façon de protéger
l’environnement !
1
rapport annuel 2007
30
d’Idelux et de Recybois ont organisé une
journée portes ouvertes vers les mandataires
communaux. 33 communes sur 55 étaient
représentées. Enfin, la brochure présentant le secteur Assainissement a été mise
à jour.
Autre action d’information : la participation à plusieurs foires et salons. Nombreux
sont ceux où les conseillers en environnement d’Idelux étaient présents.
- Dans le même ordre d’idées, l’opération
"Collecte de jouets" dans les parcs à
conteneurs a permis de récupérer plus de
1 300 jouets au profit d’œuvres sociales.
- Pour inciter les jeunes en camps de vacances à réduire radicalement leurs déchets, la
campagne "Objectif camp : zéro déchet"
est expliquée dans une brochure distribuée à 2 600 exemplaires en trois langues
(français, néerlandais, allemand).
- Comment réduire la pollution et le gaspillage que représentent les publicités
sous film plastique distribuées en toutes
boîtes ? En négociant avec le distributeur. Nos rencontres avec La Poste et nos
différents courriers pour dire "Non aux
publicités emballées sous plastique" ont
porté leurs fruits. La Poste a supprimé le
"PubliPack".
Jamais trop jeune
pour apprendre
1
2
Les conseillers en environnement sont intervenus 138 fois dans les écoles maternelles,
primaires et secondaires pour sensibiliser
les élèves au tri et au recyclage des déchets.
Plus de 1 800 personnes ont participé aux
80 visites guidées des parcs à conteneurs
et des sites d’exploitation de Habay et
Tenneville.
Informer pour convaincre
Pour obtenir des résultats, il faut convaincre
et pour convaincre, il faut informer. Les
conseillers en prévention d’Idelux mènent
sans cesse une bataille pour l’information,
la sensibilisation, la conscience des habitants. Ils proposent des articles dans les
toutes boîtes, les bulletins communaux
et la presse locale. Ils assurent l’inauguration des nouvelles filières de traitement
des déchets : c’est un levier pour informer,
conscientiser. Ils ont fait distribuer 121 000
calendriers dans tous les foyers. Ils mettent à jour le site Internet où sont recensées les dates de collecte de déchets, les
adresses des parcs à conteneurs et des
informations pratiques utiles pour les habitants. Cette année encore, les installations
Encourager les bénévoles
Depuis 2005, la quantité de déchets
ramassés augmente alors que le taux de
déchets valorisés diminue. Cette tendance
s’est poursuivie en 2007 : près de 10 000
kilos de déchets supplémentaires ont été
ramassés, soit une augmentation de près
de 20 %.
Cependant, 37 communes seulement ont
pratiqué le ramassage "intelligent" contre
43 en 2006. L’explication ? Les bénévoles
sont démotivés. Il faut redynamiser cette
action, entre autres en prenant mieux en
compte le besoin de reconnaissance des
bénévoles.
3
4
COMMUNES & RIVIÈRES PROPRES
Communes participantes
2005
2006
2007
46
47
46
43
43
37
58 000 kg
56 133 kg
66 178 kg
Quantité mise en CET
42 200 kg
44 477 kg
53 137 kg
Matières recyclables
15 800 kg
11 656 kg
13 041 kg
27,24 %
20,76 %
19,70 %
Ramassage "intelligent"
Total de déchets ramassés
Déchets valorisés
Le tri multifilière
6
7
En 2007, les campings, les villages de
vacances ainsi que les petites et moyennes
surfaces ont bénéficié d’une attention particulière en matière de tri des déchets. 132
infrastructures touristiques et 94 petites et
moyennes surfaces ont été sensibilisées au
tri dans un esprit de "gestion multifilières".
Les matières organiques
Le réseau des conseillers en environnement suit toujours très attentivement la
qualité de déchets récoltés en porte-à-porte.
9 202 contrôles ont été effectués dans 22
communes et 21 % d’infraction ont été
constatées.
Toutes les crèches ont été sensibilisées
au fait de jeter les langes usagés dans la
partie compostable des déchets. Elles
respectent actuellement bien la consigne.
Résultats : les quantités de matières organiques collectées sélectivement ont augmenté de 6 % par rapport à 2006 et tous
les lots de compost fabriqués sont conformes aux normes édictées par la Région
wallonne.
1
Truffé de conseils et d’infos pratiques, le nouveau calendrier des collectes
de déchets a été diffusé à 121 000 exemplaires.
2
Mise à jour efficace pour la brochure qui présente les activités du secteur Assainissement.
3

4
Communes et rivières propres : une action à redynamiser
5
Informer, inlassablement, pour convaincre
(vue des maquettes de nos installations présentées au public à la Foire agricole de Libramont).
6
Le tri intelligent progresse dans les 1 262 camps de vacances recensés en 2007.
7
La qualité des déchets collectés en porte-à-porte est suivie de près par les conseillers en environnement.
2007
5
31
rapport annuel
- Le tri sélectif pendant les camps de
vacances est effectué chaque été. Sur
1 262 camps recensés, 48,7 % ont fréquenté les parcs à conteneurs. C’est
8,2 % de mieux que l’année précédente.
- Cette année encore, 212 gestionnaires de
gîtes ruraux, sensiblement autant qu’en
2006, ont reçu les kits de tri contenant
des affiches explicatives trilingues, des
autocollants pour chaque fraction de
déchets ainsi que des sacs de couleurs
facilitant le tri et le transport au parc à
conteneurs des emballages PMC.
- De grandes infrastructures touristiques telles Ourthe & Somme ou le Floreal
(La Roche) - collaborent avec les asbl
Sitelux, Durbuy Environnement, Solidarité
Aubange… pour le tri des emballages
PMC et des papiers/cartons (32 adhérents
fin 2007).
- En collaboration avec les services communaux, les services d’Idelux ont mis du
matériel de tri sélectif de déchets à disposition de 33 évènements (dont la Foire
agricole de Libramont), contre 21 en 2006
et 15 en 2005. C’est un beau progrès.
Il est ressorti que :
• 96 infrastructures touristiques (73 %)
ont recours à la collecte communale et
57 d’entre elles trient parfaitement les
matières organiques, les papiers/cartons, les PMC et le verre.
• Seules 36 infrastructures touristiques
ont recours à un contrat privé basé sur
le non tri mais 20 d’entre elles organisent malgré tout le tri des matières
recyclables comme les PMC ou encore
les papiers/cartons.
• 58 petites et moyennes surfaces ont
recours à la collecte communale et parmi celles-ci, 32 déposent directement
les périmés et invendus alimentaires
dans un bac bio dédié à cet effet.
ID ELUX
Camps de vacances,
gîtes, foires : trier !
rapport annuel 2007
32
Organiser des collectes
spécifiques
Sus aux incivilités
environnementales !
Huit professionnels des soins de santé ou
centres hospitaliers de plus adhérent à la
collecte de déchets médicaux B2 et toxiques, ce qui porte le nombre d’adhérents
à 242.
La collecte de déchets médicaux B2 produits par le secteur agricole s’effectue par
le biais de contenants spécifiques via les
parcs à conteneurs pendant la période de
récolte des bâches agricoles. 41 adhésions
ont été enregistrées en 2007, ce qui porte
le nombre d’adhérents à 571.
Concernant les PME et TPE, 12 adhésions en plus pour la collecte sélective de
déchets dangereux ont été enregistrées en
2007, ce qui porte le nombre d’adhérents
à 93.
Notons également huit nouvelles adhésions
pour la collecte des huiles minérales dans
les exploitations agricoles (86 au total).
Enfin, les services ont élaboré, en collaboration avec la Province de Luxembourg,
un "Guide pratique de bonne gestion des
déchets produits dans les exploitations
agricoles". 4 338 guides ont été distribués
(dont 749 exemplaires en zone germanophone).
Pour éviter les dépôts sauvages, 200 000
"car bags" (poubelles de voiture) ont été
distribués aux vacanciers circulant sur les
voies E25, E411 et N4 les week-end des
14-15 juillet et 4-5 août 2007. Ce problème
des dépôts sauvages n’est pas encore
totalement maîtrisé et un questionnaire
détaillé a été envoyé aux 55 communes
pour dégager une série d’actions (générales et spécifiques) efficaces contre les
incivilités environnementales. 47 communes ont participé activement à l’enquête :
nous les en remercions.
1
Axe 2
Collectes & recyclage
Collectes en porte-à-porte
Subventions
de la Région wallonne
Remarque : de 2004 à 2007, la quantité de déchets ménagers collectés en
porte-à-porte a diminué de 1 894,24 tonnes,
quantité que l’on retrouve dans les parcs à
conteneurs.
Les subventions sont destinées à couvrir
les dépenses suivantes :
• deux campagnes de prévention, de
sensibilisation et d’information des
citoyens (subvention de 0,5 euro par
an par habitant, soit un montant de
133 785 euros) ;
• collecte sélective de matières organiques (14 994 tonnes – montant sollicité : 437 619 euros)
• collecte des bâches agricoles (subside
de 66 931 euros ; le solde à répartir entre
les communes est de 88 680 euros).
• La convention "Green Energie" concerne
les filières d’approvisionnement dans le
domaine du bois et du colza énergie.
Le solde de la convention représente
une recette de 25 833 euros.
Collectes en parcs
à conteneurs et bulles à verre
52 parcs à conteneurs très actifs
Le tableau en page 34 montre que les tonnages de déchets recyclables/valorisables
sont en augmentation d’année en année
grâce aux collectes séparées : les habitants pratiquent de mieux en mieux le tri
des déchets.
Remarque : le tonnage des déchets recyclables et valorisables repris dans les rubriques
numérotées de 1 à 5 est passé de 117 775
tonnes en 2006 à 122 663 tonnes en 2007,
soit une augmentation de 4,15 %.
• Évolution des quantités de déchets ménagers collectés en porte-à-porte •
Fraction résiduelle (FR)
Matière organique (MO)
Sac gris
FR + MO
100 000 To
90 000 To
80 000 To
70 000 To
60 000 To
50 000 To
40 000 To
30 000 To
20 000 To
10 000 To
0 To
1
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Pour limiter les déchets "tombés de la voiture", 200 000 "car bags" ont été distribués l’été dernier. C’est un début…
2007
Dans le cadre de l’Arrêté du Gouvernement
wallon relatif à l’octroi de subventions en
matière de prévention et de gestion des
déchets, l’Intercommunale devrait bénéficier en 2007 de subventions de la Région
wallonne pour un montant de 2,8 millions
d’euros soit une diminution de 4,88 % par
rapport à 2006.
rapport annuel
La collecte séparée de déchets est généralisée à l’ensemble des 55 communes de
la zone géographique couverte par l’Intercommunale. Au 1er janvier 2008, le secteur
Assainissement organise la collecte en
porte-à-porte des déchets ménagers dans
40 communes en province de Luxembourg
et 6 en province de Liège. La population
desservie est de 287 771 équivalentshabitants.
33
ID ELUX
Autre élément marquant : l’augmentation
(16,74 %) des "déchets non valorisables"
(encombrants et inertes).
rapport annuel 2007
34
DÉCHETS COLLECTÉS DANS LES PARCS À CONTENEURS
2004
Évolution taux de captage
2005
2006
2007
2007-2006
2007-2004
-2,10%
22,20%
1.PMC
emballages plastiques parcs
1 547 to
1 759 to
1 931 to
1 891 to
canettes métalliques parcs
1 115 to
1 319 to
1 280 to
1 298 to
1,46%
16,42%
522 to
598 to
595 to
596 to
0,12%
14,22%
3 184 to
3 676 to
3 806 to
3 784 to
-0,55%
18,87%
6 447 to
6 580 to
6 770 to
6 959 to
2,79%
7,94%
tétrabriks
Total
2. VERRE
verre bulles communales
verre bulles parcs
Total
4 670 to
5 076 to
4 850 to
4 827 to
-0,47%
3,36%
11 117 to
11 656 to
11 620 to
11 786 to
1,43%
6,01%
3 699 to
3 456 to
3 406 to
3 197 to
-6,14%
-13,58%
3. MÉTAUX
métaux
Recupel (déchets d’équipements électriques et électroniques)
2 188 to
2 274 to
2 474 to
2 576 to
4,11%
17,75%
Total
5 887 to
5 730 to
5 880 to
5 773 to
(-)1,83%
-1,94%
14 390 to
15 859 to
16 408 to
17 320 to
5,56%
20,36%
4. PAPIER
papiers/cartons parcs
papiers/cartons porte-à-porte
Total
4 492 to
4 720 to
5 004 to
5 242 to
4,75%
16,68%
18 882 to
20 579 to
21 412 to
22 562 to
5,37%
19,49%
5. AUTRES MATIÈRES
déchets verts (pelouses ...)
35 384 to
36 141 to
35 376 to
41 129 to
16,26%
16,24%
déchets de bois
13 243 to
12 961 to
13 199 to
14 525 to
10,05%
9,68%
déchets inertes (Recylux)
0 to
0 to
22 000 to
18 508 to
-15,87%
-
1 084 to
1 315 to
1 490 to
1 449 to
-2,77%
33,70%
vêtements
285 to
585 to
837 to
798 to
-4,62%
180,18%
déchets spéciaux ménagers (peintures, solvants ... )
707 to
722 to
792 to
751 to
-5,22%
6,19%
films et sachets platiques
381 to
495 to
400 to
462 to
15,53%
21,34%
0 to
481 to
354 to
402 to
13,66%
-
141 to
162 to
182 to
214 to
17,05%
51,46%
bâches agricoles
pneus
huiles végétales
polystyrène expansé (frigolite)
88 to
115 to
134 to
139 to
3,76%
58,31%
huiles minérales (moteurs)
146 to
133 to
90 to
115 to
28,89%
-20,96%
graisses végétales
75 to
71 to
69 to
59 to
-14,25%
-21,28%
bouchons plastiques
28 to
36 to
46 to
60 to
25,85%
111,33%
pots de fleurs
0 to
0 to
42 to
55 to
30,42%
-
PVC tuyaux ...
0 to
0 to
0 to
37 to
-
-
cd/dvd
0 to
0 to
0 to
2 to
-
19,13%
piles
40 to
37 to
39 to
48 to
22,52%
bouchons de liège
5,4 to
5,0 to
6,1 to
5 to
-17,84%
-7,38%
51 608 to
53 259 to
75 058 to
78 758 to
4,93%
52,61%
90 678 to
94 900 to
117 775 to
122 663 to
4,15%
35,27%
Total
Total déchets valorisables
encombrants ménagers parcs
27 770 to
29 048 to
31 503 to
32 790 to
4,09%
18,08%
inertes parcs (déchets construction)
34 760 to
35 860 to
13 815 to
20 116 to
45,61%
-42,13%
Total déchets non valorisables
62 529 to
64 908 to
45 318 to
52 906 to
16,74%
-15,39%
153 208 to
159 808 to
163 093 to
175 569 to
7,65%
14,60%
TOTAL GÉNÉRAL
Ce manque à gagner pourrait être partiellement compensé par une augmentation
des quantités d’emballages collectés et
conditionnés pour le compte de Fost Plus.
Des actions de terrain seront menées par
le réseau de conseillers en environnement
pour dynamiser la collecte des PMC. À titre
d’exemple, le tri sélectif sera promotionné
auprès de certains établissements, en collaboration avec Sitelux.
Contribution de Fost Plus
1
(voir tableau ci-dessous)
ÉVOLUTION DES SUBVENTIONS OCTROYÉES PAR LA RÉGION WALLONNE
(en euros)
2003
2004
2005
2006
2007
Sensibilisation
123 230,70 €
124 004,26 €
129 335,00 €
130 508,50 €
133 785,25 €
Collecte sélective
matière organique
200 834,71 €
301 656,19 €
396 907,71 €
410 759,11 €
437 618,98 €
Collecte papiers/cartons
195 805,13 €
189 070,32 €
202 510,15 €
201 299,46 €
75 878,05 €
Collecte bâches agricoles
69 931,38 €
66 931,38 €
66 931,38 €
66 931,38 €
66 931,38 €
Conventions diverses
20 000,00 €
25 832,80 €
Subsides APE
1 750 541,24 €
2 330 663,70 €
1 983 199,68 €
2 223 122,64 €
2 144 717,58 €
TOTAL
2 340 343,16 €
3 012 325,85 €
2 798 883,92 €
3 032 621,09 €
2 884 764,04 €
0,00%
28,60%
-7,09%
8,35%
-4,88%
Variation / année précédente
2003
2004
2005
2006
2007
3 319 634,78 €
3 627 746,64 €
3 996 424,51 €
4 304 066,01 €
4 100 610,45 €
Augmentation par rapport
à l’année précédente
21,0%
9,3%
10,2%
7,7%
-4,7%
Intervention par équivalent-habitant
9,31 €
10,16 €
11,13 €
11,88 €
11,17 €
INTERVENTION
FOST PLUS
1
Idelux gère près de trente filières de tri pour les déchets collectés sur ses parcs à conteneurs.
2007
Cette somme couvre :
• la valorisation des PMC (bouteilles plastiques, canettes métalliques, cartons à
boissons) collectés dans les parcs à
conteneurs pour près de la moitié du
montant (2 167 918 euros);
• la collecte du verre, location et entretien
des récipients, nettoyage des sites, transport du verre chez le recycleur pour plus
du quart du montant (1 234 051 euros) ;
(Voir tableau ci-dessous)
rapport annuel
Pour l’année 2007, l’asbl Fost Plus (industrie
de l’emballage) a rétribué les prestations
de l’Intercommunale d’un montant de plus
de 4 100 000 euros.
Les modalités financières liées au renouvellement de la convention pour une durée
de cinq ans (2007-2011) ont été renégociées avec Fost Plus.
L’intervention globale de Fost Plus diminue
de 4,7 % par rapport à l’année 2006. Cette
diminution est justifiée par :
• la diminution du coût de la collecte du
verre révélé par l’appel d’offres lancé en
2007 ;
• l’évolution des coûts de collecte et
de tri des emballages PMC liée à la
conjoncture nationale pour ce type de
prestations.
*Remarque : le montant des subventions
octroyées par la Région wallonne est influencé par la rubrique "Collectes de papiers/
cartons". L’aide de la Région diminue lorsque le prix de vente des papiers/cartons
augmente.
35
ID ELUX
• la collecte et valorisation des emballages
en papiers/cartons (680 641 euros) ;
• une participation aux frais de réalisation du calendrier des collectes (18 000
euros).
• Le montant sollicité pour 2007 auprès
de la Région wallonne en faveur du personnel "préposés" aux parcs à conteneurs est de plus de 2 144 718 euros.
• collecte sélective en porte-à-porte des
papiers/cartons (75 878 euros).*
rapport annuel 2007
36
Contribution de Recupel
parcs à conteneurs est suivie attentivement
pour y affecter les préposés de façon la
plus adéquate possible.
Les préposés ont suivi une formation continue sur les thèmes suivants :
• visite du site de Recybois (Latour) et du
site d’Habay ;
• filières de recyclage, consignes de
sécurité et d’hygiène, organisation et
gestion administrative sur les parcs à
conteneurs, communication ;
• mise en place de la certification EMAS,
évolution des quantités des matières
collectées en 2007 et présentation
des projets pour 2008, bilan "sécurité"
en 2007 et programme d’actions pour
2008.
Sur base du contrat passé avec l’asbl
Recupel (récupération des déchets électriques et électroniques), l’Intercommunale a
perçu une rémunération de 438 084 euros.
Cette recette couvre les frais de collecte,
de transport, de tri et de conditionnement
au Centre de regroupement régional à
Saint-Hubert (CTR) des déchets électriques et électroniques collectés dans les
parcs à conteneurs.
(voir tableau ci-dessous)
Contribution de Recytyre
Sur base du contrat passé avec Recytyre
(valorisation des pneus), l’Intercommunale a
perçu une rémunération de 109 509 euros.
La recette de cette activité, qui a débuté
fin 2005, couvre les frais de collecte, de
transport et de valorisation (combustion en
cimenterie ou recyclage) des pneus de voitures et camions.
Sécurité et optimisation
La fin des travaux pour le placement
du nouveau système de protection antichute est prévu dans le courant du premier
semestre 2008. Un système d’alarme a
été placé sur douze parcs à conteneurs.
Des conteneurs "grand volume" supplémentaires ont été attribués à certains
parcs à conteneurs. Les transports font
l’objet d’une attention continuelle pour
optimiser les circuits de collecte des
emballages "PMC" sur les parcs et assurer
un meilleur remplissage des conteneurs.
Deux nouveaux camions de plus grand
volume ont remplacé des véhicules amortis pour la collecte des emballages PMC.
Enfin, des travaux d’entretiens extraordinaires ont été effectués sur les parcs à
conteneurs de Amel, Bastogne, Florenville,
Malmedy et Messancy.
(voir tableau ci-dessous)
Des parcs à conteneurs
toujours plus performants
L’Intercommunale est sans cesse à l’affût
de mesures à prendre pour améliorer l’organisation des parcs à conteneurs ainsi
que le service à la population.
Idelux poursuit sa collaboration avec l’asbl
Mirelux pour le recrutement et la formation
des futurs préposés. En 2007, dix préposés
ont été engagés après une huitième session de formation. De plus, l’activité des
DÉCHETS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES (RECUPEL)
2003
2004
2005
2006
2007
Tonnage valorisé
1 747,27 to
2 187,65 to
2 274,24 to
2 474,22 to
2 575,93 to
Production par équivalent-habitant
4,90 Kg/eh
6,13 Kg/eh
6,33 Kg/eh
6,83 Kg/eh
7,02 Kg/eh
303 741,04 €
364 437,62 €
370 492,67 €
404 266,21 €
438 084,24 €
59,4%
20,0%
1,7%
9,1%
8,4%
Intervention Recupel
Augmentation par rapport
à l’année précédente
COLLECTE DES PNEUS (RECYTYRE)
2005-2006
2007
790,28 to
402,35 to
Tonnage collecté hors parcs
44,84 to
249,64 to
Tonnage total collecté
835,12 to
651,99 to
156 947,37 €
109 509,20 €
Tonnage collecté dans les parcs
Intervention financière Recytyre
1
2
3
5
*A
mel, Arlon, Attert, Aubange, Bastogne, Bouillon,
Bütgenbach, Burg-Reuland, Durbuy, Érezée, Fauvillers/
Martelange, Habay, Libin, Manhay, Nassogne, SaintHubert, Stavelot, Stoumont, Vielsalm, Vaux-sur-Sûre.
Une collecte du PVC utilisé dans la
construction a été mise en place dans tous
les parcs de la zone. 36,66 tonnes ont été
collectées en 2007, soit ± 400 m3. Après
broyage et tamisage sur le site d’Habay, le
PVC est actuellement recyclé par la société
Rulo (Hérinnes-les-Pecq). Le PVC recyclé
est utilisé pour la fabrication de profilés,
meubles de jardin…
Une collecte des CD/DVD a été mise en
place dans tous les parcs à conteneurs.
2,48 tonnes ont été collectées en 2007,
soit ± 11 m3. Les CD/DVD collectés avec
leur emballage d’origine sont actuellement
repris par la société Gibelplast (Waimes).
Ils sont envoyés et triés en Asie. Les
polycarbonates contenus dans les CD/DVD
sont notamment réutilisés dans l’industrie
automobile et informatique.
Nouveau hall de stockage
À Habay, les travaux de construction du hall
de stockage du matériel (duo-bacs/conteneurs, sacs...) ont débuté en juin 2007 et
ont été réceptionnés provisoirement le 29
février 2008. Le montant final des travaux
est estimé à 450 000 euros.
1
La collecte des pneus usagés a débuté en 2005.
2
Idelux coopère avec l’asbl Recupel pour récupérer les déchets électriques et électroniques.
3
26 parcs à conteneurs vont être réaménagés (vue des travaux en cours à Paliseul).
4
Les polycarbonates contenus dans les CD/DVD collectés par Idelux sont réutilisés dans l’industrie.
5
Nouveau hall de stockage réalisé à Habay.
37
2007
4
À côté de ces nouvelles implantations, 26
parcs à conteneurs font actuellement l’objet d’une demande de subsides pour des
travaux d’aménagement (nombre de quais,
rotation des véhicules, sécurité…).
Les travaux ont démarré sur les parcs de
Bertogne, Bertrix, Chiny, La Roche, Paliseul et Tenneville. Les travaux relatifs aux
autres parcs à conteneurs* seront terminés
fin 2008. Le montant total de ces travaux
est estimé à 2 227 000 euros.
De nouvelles filières de recyclage ont été
installées dans les parcs à conteneurs en
mai 2007.
rapport annuel
Les études techniques pour trois nouveaux parcs seront terminées pour la fin
du premier semestre 2008. Il s’agit du parc
d’Arlon II, de Bouillon II et de Meix-devantVirton (Gérouville). Ces études ont pris du
retard notamment à cause de la difficulté
de choisir les sites d’implantation. Ces
travaux seront subsidiés par la Région
wallonne à concurrence de 85 % du montant global estimé à 3 250 000 euros. La
mise en chantier de ces parcs est prévue
dans le courant du second semestre 2008.
Un accord de principe pour l’implantation d’un parc à conteneurs à Étalle a été
obtenu auprès du Ministre Benoît Lutgen.
Nouvelles filières de recyclage
ID ELUX
Nouvelles implantations
et aménagements
rapport annuel 2007
A xe 3
Tri, valorisation et recyclage "matière" des déchets
Les sous-produits valorisés
Toutes les communes constituant la zone
Idelux au Plan wallon des déchets, soit
370 126 équivalents habitants, confient le
traitement de leurs déchets à l’Intercommunale. Le tonnage global a augmenté de
plus de 10 600 tonnes en 2007, soit plus
de 10 %, portant la quantité globale de
déchets à 90 870 tonnes.
1
Le verre
55 communes sont desservies par l’Intercommunale ; elles hébergent (hors parcs à
conteneurs) 671 bulles vertes pour la collecte
sélective du verre coloré et 526 bulles blanches pour la collecte du verre transparent.
Les parcs à conteneurs hébergent, quant
à eux, 123 bulles vertes et 119 bulles blanches. Il y a donc actuellement 1 439 bulles
au total.
(voir tableau ci-contre et graphe ci-dessous)
Halls de tri & conditionnement
En 2007, les halls de tri-conditionnement
(Habay et Saint-Vith) ont traité 33 635 tonnes de déchets recyclables (papiers/cartons, tétrapacks, bouteilles en plastique,
bâches agricoles…).
(voir tableau ci-contre et graphe ci-dessous)
Début 2007, le secteur Assainissement a
lancé deux appels d’offres pour la collecte
du verre et le nettoyage des bulles et sites.
- La collecte du verre a été confiée, depuis
le 1er juillet 2007, à la société Sita (Étalle)
(zones nord et sud).
- La collecte en zone centre sera effectuée par la société Vanheede (Quévy-leGrand).
- Le nettoyage des sites et des bulles sera
effectué par l’Atelier environnement de
Durbuy (zones nord et centre) et par l’Atelier protégé La Lorraine (Weyler) pour la
zone sud.
L’activité de ces deux halls de tri est en
constante augmentation (+24,6 % des tonnages triés et conditionnés en quatre ans).
Depuis octobre 2007, le centre de tri de
Saint-Vith traite les emballages collectés
dans les parcs à conteneurs du nord de
la zone ainsi que le polystyrène expansé
(frigolite) de l’ensemble de la zone. À cette
fin, il a été pourvu d’une presse spécifique
en partenariat avec une société privée.
2
(voir tableau ci-contre)
• Évolution des tonnages de déchets ménagers traités depuis 1981 •
tonnages/an
120 000 To
100 000 To
80 000 To
3
60 000 To
40 000 To
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
1981
0
1982
20 000 To
• Évolution du tonnage de verre valorisé •
Parcs
12 000 To
Communes tonnages/an
10 000 To
8 000 To
6 000 To
4 000 To
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
0
1989
2 000 To
1988
38
39
Différence
2007-2006
2004
2005
2006
2007
Matière organique collectée sélectivement (zone Idelux)
10 346 to
13 520 to
14 135 to
14 994 to
860 to
Fraction résiduelle collectée
sélectivement (zone Idelux)
43 015 to
34 179 to
35 434 to
36 305 to
871 to
4 423 to
4 757 to
4 848 to
4 349 to
-499 to
Encombrants ménagers
(zone Idelux)
57 785 to
52 456 to
54 416 to
55 648 to
1 232 to
38 578 to
29 306 to
25 797 to
35 222 to
9 424 to
Total assimilés ménagers
38 578 to
29 306 to
25 797 to
35 222 to
9 424 to
96 363 to
81 762 to
80 213 to
90 870 to
10 656 to
2004
2005
2006
2007
Différence
2007-2006
Total général
HALLS DE TRI & CONDITIONNEMENT
Déchets d’origine ménagère (tonnage)
Déchets collectés
dans les parcs
14 309 to
15 859 to
16 408 to
17 320 to
912 to
emballages plastiques
papiers/cartons
1 547 to
1 759 to
2 027 to
2 005 to
-22 to
emballages métalliques
1 115 to
1 319 to
1 280 to
1 298 to
19 to
522 to
598 to
595 to
596 to
1 to
cartons à boissons
eps (polystyrène)
sachets plastiques
pots de fleurs
Déchets collectés
en porte-à-porte
papiers/cartons
Total déchets ménagers
Déchets d’origine industrielle (tonnage)
0 to
0 to
0 to
32 to
32 to
381 to
495 to
400 to
462 to
62 to
0 to
0 to
0 to
55 to
55 to
4 492 to
4 720 to
5 004 to
5 242 to
238 to
22 366 to
24 749 to
25 714 to
27 009 to
2004
cartons
gros de magasins
2005
2006
2007
1 296 to
Différence
2007-2006
2 107 to
2 540 to
2 412 to
2 483 to
71 to
72 to
1 683 to
551 to
402 to
-149 to
mandrins
203 to
144 to
318 to
271 to
-47 to
plastiques (films)
261 to
480 to
661 to
687 to
26 to
eps (polystyrène)
déchets industriels banals (DIB) en mélange
bâches agricoles zone Idelux
bâches agricoles hors zone
Total déchets industriels
Total général
Collecte du verre
0 to
0 to
0 to
4 to
4 to
901 to
965 to
571 to
709 to
138 to
1 084 to
1 315 to
1 490 to
1 449 to
-41 to
-
312 to
566 to
620 to
54 to
4 627 to
7 439 to
6 570 to
6 626 to
56 to
26 993 to
32 187 to
32 283 to
33 635 to
1 352 to
2005
tonnage
Collecte sélective dans les communes
Collecte sélective dans les parcs
Total
6 580 to
product (kg/EH)
18,32 kg/EH
2006
tonnage
6 770 to
product (kg/EH)
2007
tonnage
18,68 kg/EH
6 959 to
product (kg/EH)
18,96 kg/EH
5 076 to
14,13 kg/EH
4 850 to
13,38 kg/EH
4 827 to
13,15 kg/EH
11 656 to
32,45 kg/EH
11 620 to
32,06 kg/EH
11 786 to
32,11 kg/EH
1
Le polystyrène expansé (frigolite) collecté par Idelux est traité dans le hall de tri de Saint-Vith.
2

3
1 439 bulles sont disponibles pour recueillir verres blanc et coloré dans les 55 communes que nous desservons.
2007
Total ménagers
Déchets assimilés ménagers
(zone Idelux + hors zone)
rapport annuel
Type de déchets (Tonnage)
ID ELUX
DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS TRAITÉS - évolution des tonnages
rapport annuel 2007
Les métaux
Papiers et cartons
La vente des métaux récupérés et triés
(poste 1) représente une recette nette de
626 196 euros. Le prix de vente moyen de
ces métaux a été de 128,9 euros la tonne.
Le prix moyen de vente pour 2007 a été de
93,72 euros la tonne (61,81 euros la tonne
en 2006).
1
(voir tableau ci-contre)
(voir tableau ci-contre et graphe ci-dessous)
Matières organiques
Déchets d’équipements électriques
et électroniques
En 2007, 19 456 tonnes de compost ont
été valorisées en grande culture, gagnages
forestiers ou pépinières. Ces composts
ont, en outre, de plus en plus de succès
auprès des particuliers qui s’approvisionnent, soit en vrac (1 571 m3), soit en sacs
(11 406 sacs) dans les parcs à conteneurs.
Ce recyclage du jardin au jardin constitue
une illustration très pédagogique du recyclage des déchets verts.
Globalement, ce sont donc environ 21 000
tonnes de compost qui ont été valorisées
au départ de nos installations. Tous ces
composts sont parfaitement conformes aux
normes édictées par le Ministère fédéral de
la Santé publique et par l’Office wallon des
déchets. Des contrôles sont effectués par
l’Agence fédérale pour la Sécurité de la
chaîne alimentaire.
La vente de ces amendements organiques
a permis des recettes pour 121 451 euros.
La collecte des déchets d’équipements
électriques et électroniques (DEEE), généralisée à l’ensemble du réseau de parcs à
conteneurs depuis 2002, s’est développée en partenariat avec les partenaires de
l’économie sociale. Elle a permis de récolter et d’expédier vers les usines de démantèlement 26 961 écrans de TV & ordinateurs, 9 451 frigos & congélateurs (quantités
soustraites au tonnage des métaux ferreux),
9 447 "gros blancs" (lessiveuses, sèchelinge, lave-vaisselle - quantités soustraites
au tonnage des métaux ferreux) et 991 tonnes de petits électroménagers.
Recupel, dans le cadre de l’obligation de
reprise des DEEE, prend en charge le coût
réel et complet de la collecte, du transport,
du tri, du conditionnement et du démantèlement (en vue du recyclage des différents
composants).
La contribution de Recupel s’établit à
438 084 euros en 2007 (+8,37 %).
2
3
(voir tableau ci-contre)
4
• Évolution de la récupération des ferreux •
Tonnage
Prix moyen
8 000 To
140 €/To
7 000 To
120 €/To
6 000 To
100 €/To
5 000 To
80 €/To
4 000 To
60 €/To
3 000 To
40 €/To
2 000 To
20 €/To
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
1999
2000
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
0 To
1982
1 000 To
1981
40
0 €/To
41
2004
2005
2006
2007
Collecte en porte-à-porte
4 195 to
4 492 to
4 720 to
5 004 to
5 242 to
Collecte dans les parcs
13 175 to
14 390 to
15 859 to
16 408 to
17 320 to
Total
17 370 to
18 882 to
20 579 to
21 412 to
22 562 to
48,71 kg/EH
52,87 kg/EH
57,29 kg/EH
59,09 kg/EH
61,48 kg/EH
9,86%
8,71%
8,99%
4,05%
5,37%
2004
2005
2006
2007
Taux de captage par EH (équivalent habitant)
Variation par rapport à l'année précédente
Valorisation des métaux
Emballages métalliques triés dans les usines
Emballages métalliques triés dans les parcs
517 to
318 to
134 to
363 to
1 115 to
1 319 to
1 280 to
1 298 to
Encombrants métalliques collectés dans les parcs
3 699 to
3 456 to
3 406 to
3 197 to
Total
5 332 to
5 093 to
4 820 to
4 858 to
14,93 kg/EH
14,18 kg/EH
13,30 kg/EH
13,24 kg/EH
-15,9%
-4,5%
-5,4%
0,8%
2004
2005
2006
2007
Taux de captage par EH (équivalent habitant)
Variation par rapport à l'année précédente
Valorisation des déchets électriques et électroniques
Collecte des déchets électriques et électroniques
Taux de captage par EH (équivalent habitant)
Variation par rapport à l'année précédente
Total "Tous métaux confondus"
Total
Taux de captage par EH (équivalent habitant)
Variation par rapport à l'année précédente
2 188 to
2 274 to
2 474 to
2 576 to
6,13 kg/EH
6,33 kg/EH
6,83 kg/EH
7,02 kg/EH
25,2%
3,9%
8,8%
4,1%
2004
2005
2006
2007
7 519 to
7 367 to
7 294 to
7 434 to
21,05 kg/EH
20,51 kg/EH
20,13 kg/EH
20,26 kg/EH
-7,0%
-2,0%
-1,0%
1,9%
1
Les petits ruisseaux font les grosses rivières : près de 5 000 tonnes de métaux ont été récupérés et triés en 2007.
2
Des dizaines de milliers d’appareils électriques et électroniques usagés ont été récoltés, démantelés et recyclés en 2007.
3
Plus d’un kilo par semaine de papiers et cartons collectés en un an par "équivalent-habitant".
4
Environ 21 000 tonnes de compost ont été valorisées au départ des installations d’Idelux en 2007.
2007
2003
rapport annuel
Type de collecte (tonnage)
ID ELUX
PAPIERS ET CARTONS
rapport annuel 2007
Sachets en plastique et films d’emballage
Polystyrène expansé
La tendance à la baisse amorcée en 2006
ne s’est pas confirmée en 2007 malgré le
fait que les grandes surfaces commerciales ne distribuent pratiquement plus de
sacs plastiques aux caisses. L’augmentation des plastiques d’emballage (films et
sachets) collectés dans les parcs à conteneurs s’explique par une discipline de tri de
plus en plus systématique des ménages.
Cette filière a valorisé 139,41 tonnes de frigolite. Les déchets ont été recyclés au prix
de -1,5 euros le m3 (collecte, transport et
traitement) dans la fabrication de chapes
isolantes, bétons allégés.
À partir du 1er octobre 2007, Idelux a mis
en place une unité de broyage & compactage du polystyrène à Saint-Vith, en collaboration avec la Société Gibelplast. La
collecte du polystyrène dans les parcs à
conteneurs a été confiée à Sitelux.
(voir tableau ci-contre)
1
Bâches agricoles
Bouchons
La collecte des bâches agricoles ne cesse
de progresser, non seulement sur la zone
Idelux (1 448 tonnes), mais également dans
des zones voisines (621 tonnes) dont les
bâches transitent par le site de Saint-Vith.
Ces matières sont actuellement toujours
recyclées en Asie. Toutefois les législations
dans ces pays évoluent dans un sens plus
restrictif et il n’est donc pas exclu de devoir
développer une filière locale ou régionale
en 2008.
En 2007, la société Gibelplast a repris
les bâches de silo (24,5 % du matériau
collecté), à un prix de 77 euros la tonne
(contre 60 euros la tonne en 2006) et les
films - boules de fourrage (75,5 % du matériau collecté) à un prix de 42 euros la tonne
(contre 20 euros la tonne en 2006). Le coût
complet de recyclage de ces plastiques
agricoles est de 117,13 euros la tonne, soit
une diminution du coût de revient de 7,6 %
par rapport à 2006. Une visite d’un responsable du Secteur Assainissement en Asie
a permis de vérifier le recyclage effectif de
ces bâches.
La collecte de bouchons et matériaux en
liège, effectuée en partenariat avec l’asbl
"Le Petit Liège", a permis de valoriser
5,02 tonnes de produits en liège en 2007
(-1,09 tonne par rapport à 2006).
Les déchets sont triés, conditionnés et
réutilisés dans la fabrication de panneaux
muraux, revêtements de sol et sous-plats
en liège.
Dans les parcs à conteneurs, les visiteurs
sont invités à enlever les bouchons en plastiques encore vissés sur les goulots des
différentes bouteilles. Les bouchons plastiques sont récupérés et recyclés dans des
entreprises spécialisées. Le tonnage collecté en 2007 est de 60,08 tonnes, soit une
augmentation de 12,34 tonnes (+25,85 %)
par rapport à 2006.
(voir graphe ci-dessous et tableau ci-contre)
• Collecte des bâches agricoles •
Tonnage collecté (kg)/an
1 600 000
1 400 000
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
0
1995
42
2
3
43
Tonnage valorisé
2003
Variation par rapport à l'année précédente
2005
2006
2007
301 to
381 to
495 to
400 to
462 to
51,77%
26,65%
29,92%
-19,19%
15,58%
BÂCHES AGRICOLES
Nombre de communes
Tonnage collecté
1995
32
146,56 to
1996
44
219,12 to
49,51%
1997
42
261,35 to
19,27%
1998
47
376,56 to
44,08%
1999
53
570,08 to
51,39%
2000
54
694,54 to
21,83%
2001
54
932,62 to
34,28%
2002
54
956,62 to
2,57%
2003
54
1 058,05 to
10,60%
2004
54
1 083,54 to
2,41%
2005
54
1 314,97 to
21,36%
0%
2006
54
1 489,94 to
13,31%
2007
54
1 448,70 to
-2,77%
1
Depuis octobre 2007, une unité de broyage et de compactage de la frigolite est en activité
dans le hall de tri de Saint-Vith.
2
Les seuls petits bouchons de toutes les couleurs qui ferment nos bouteilles en plastique
ont représenté 60 tonnes de plastique qui ont "échappé au trou" en 2007.
3
Revêtements de sol, panneaux muraux … sont réalisés au départ des bouchons de liège collectés.
2007
Variation par rapport
à l'année précédente
Année
rapport annuel
Sacs en plastique du commerce de détail
2004
ID ELUX
SACHETS EN PLASTIQUE ET FILMS D’EMBALLAGE
rapport annuel 2007
Cartouches d’encre et toners
Il faut noter la diminution de la production
de biogaz en provenance du centre d’enfouissement technique de Tenneville (de
l’ordre de 30 % en 2007).
Les pertes d’énergie devront être compensées à Tenneville par son nouveau moteur,
fonctionnant avec du biogaz issu de la biométhanisation, qui sera mis en service en
2009. À Habay, des solutions de substitution, toujours à base de déchets tels que
les huiles de friture, sont à l’étude.
La construction de la biométhanisation
proprement dite progresse selon le planning prévu. Sa mise en charge progressive
est programmée fin 2008-début 2009.
Cette unité est construite en copropriété
avec l’intercommunale voisine BEP-Namur
et un partenaire privé. Elle s’inscrit aussi
dans le Plan wallon de gestion des déchets
du Gouvernement wallon qui encourage le
décloisonnement entre intercommunales et
le partenariat avec le secteur privé, notamment par des incitants de subsidiation.
Enfin, les fractions résiduelles des collectes sélectives, dont le potentiel énergétique est élevé, font l’objet d’un projet de
"combustibles normés". Ceux-ci viendront
en remplacement des sources d’énergie fossile (fuel lourd, charbon) dans les
cimenteries, les fours à chaux et les centrales électriques. Un nouvel outil devrait être
opérationnel pour fin 2009-début 2010.
Les cartouches d’encre et de toner (10 300
pièces en 2007) sont triées, nettoyées, rincées et remplies. Certaines pièces sont
renouvelées (notamment pour les cartouches de toner d’imprimante laser). Après
un test d’impression, ces cartouches
reconditionnées sont emballées et revendues. Cette activité a rapporté 6 992 euros
en 2007.
La valorisation énergétique des déchets
Le secteur accorde une importance croissante à la valorisation énergétique des déchets. Le biogaz des centres d’enfouissement technique est valorisé, tant à Habay
(moteur 450 kW, mis en service en novembre 2007) qu’à Tenneville (moteur 728 kW
mis en service en 2004).
La tendance est également à la cogénération, ce qui signifie l’utilisation de la chaleur récupérée sur les moteurs en sus de
l’électricité produite par les génératrices
qu’ils entraînent.
Si cette cogénération est déjà opérationnelle à Tenneville depuis 2006 (sécheur à
boue), elle en est au stade de projet à court
terme à Habay (bio séchage, chauffage
des bâtiments et des eaux de la station
d’épuration).
(voir tableau ci-contre)
1
2
3
4
• Évolution du tonnage de bois collecté dans les parcs Idelux •
Tonnage/an
16 000 To
14 000 To
12 000 To
10 000 To
8 000 To
6 000 To
4 000 To
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
0
1996
2 000 To
1995
44
5
Bois
Déchets de construction
L’ensemble des bois collectés dans les
parcs à conteneurs est traité dans les installations de Recybois (Latour). Ce partenariat public-privé avec le groupe des
Paletteries François a permis de réduire le
coût de traitement des bois de 38,18 à 25
euros la tonne. Le secteur Assainissement
a bénéficié de Recybois d’un "management fee" de 31 500 euros, soit un montant
équivalant à 2,39 euros la tonne en 2007.
La plateforme de tri-concassage-recyclage
de Habay a traité 15 622 tonnes et celle
de Tenneville 12 662 tonnes, soit au total
28 284 tonnes. Ces déchets inertes proviennent des parcs à conteneurs et des
entreprises privées.
Après tri et concassage, environ 10 % de
ces matériaux est revendu à des entreprises, 54 % est utilisé en interne (fondations
de dalles et de voiries) et 36 % est stocké.
Les sous-produits obtenus ne sont pas en
conformité avec le cahier général des charges du MET (RW 99). D’un point de vue
purement réglementaire, leur valorisation
externe pose problème. Cette difficulté est
due à la composition variée des déchets,
un mélange de pierres, bétons, terres ...
collectés dans les parcs à conteneurs.
Origine
2003
2004
2005
2006
2007
12 218 to
13 243 to
12 961 to
13 199 to
14 525 to
2,8%
8,4%
-2,1%
1,8%
10,0%
34,26 kg/EH
37,08 kg/EH
36,08 kg/EH
36,42 kg/EH
39,58 kg/EH
Parcs Idelux
Augmentation par rapport
à l'année précédente
Production par EH et par an
VALORISATION ÉNERGÉTIQUE DES DÉCHETS
Les recettes énergétiques totales s’élèvent à :
Tenneville
Nombre mois fonctionnement moteurs à gaz
Habay
12 mois
2 mois
Nombre de kW vendus (*)
3 648 203 kW
218 292 kW
Recettes ventes kW (€)
140 488,31 €
Nombre de certificats verts
6 860,60 cv
9 301,27 €
356,99 cv
Recettes ventes certificats verts
618 489,69 €
32 200,00 €
Total recettes
758 978,00 €
41 501,27 €
(*) Remarque importante : les contrats de vente d’électricité (kW) sont très différents entre Habay et Tenneville. À Tenneville,
l’ensemble de l’énergie électrique produite est vendue au réseau tandis qu’à Habay, seule l’électricité excédentaire par
rapport à la consommation interne est revendue.
1
Les cartouches d’encre et de toner sont remises à neuf et, une fois reconditionnées, revendues.
2
Tamisage du compost à Tenneville.
3
Habay : vue du moteur à gaz et de la cabine haute tension.
4
La cogénération fonctionne depuis 2006 à Tenneville (sécheur à boue).
5
Recybois (Latour) traite les bois collectés dans les parcs à conteneurs.
2007
Tonnages collectés dans les parcs à conteneurs (et traités par Recybois)
rapport annuel
BOIS
ID ELUX
(voir graphe p. 44 et tableau ci-dessous)
45
rapport annuel 2007
A XE 4
Centres d’enfouissement technique
46
CET de classe 2
de Habay et Tenneville
En 2007, les deux CET de Habay et Tenneville ont traité 143 632 tonnes de déchets
de classes 2 et 3 soit 10,89 % de moins
qu’en 2006.
Les déchets industriels de classe 2
diminuent de 8 113 tonnes tandis que les
déchets de classe 3 diminuent de 19 624
tonnes. En effet, les déchets inertes de
construction ont été déviés vers les plateformes de recyclage tandis que les terres
de déblais étaient orientées vers le CET
de Bertrix, les zones d’accueil de terre de
Manhay et au PED d’Athus.
Par contre, le volume de déchets (classe 2)
de type ménager mis en CET a augmenté
de 5 470 tonnes. Cette augmentation s’explique par celle du tonnage d’encombrants
collecté dans les parcs à conteneurs, de la
fraction résiduelle collectée au niveau de
ménages et mise directement en CET et
des rejets de compostage provenant des
déchets assimilés ménagers.
En ce qui concerne les déchets ménagers
de classe 3, on constate également une
augmentation de 4 716 tonnes : les parcs
reçoivent plus de matières de mauvaise
qualité qui ne peuvent être recyclées.
La quantité de déchets mis en CET provenant
de l’extérieur de la zone Idelux est en diminution par rapport à 2006 (-3,97 %).
L’Intercommunale s’inscrit dans la volonté
du Gouvernement wallon de limiter strictement les tonnages déversés en centres
d’enfouissement techniques (CET). Trois
leviers sont utilisés pour cela :
- l’interdiction progressive de mise en CET
de certains flux selon un calendrier défini,
- la définition de déchets ultimes toujours
plus restrictive,
- une pression fiscale accrue pour la plupart des déchets mis en CET :
Déchets
ménagers
Déchets
industriels
2007
0 €/To
35 €/To
2008
20 €/To
35 €/To
2010
60 €/To
60 €/To
Taxe
L’Intercommunale s’attend dès lors à une
diminution de l’ordre de 50 % des flux mis
en CET à l’horizon 2010. Les encombrants
et les fractions résiduelles seront orientés
vers les combustibles normés.
Dans cette optique, que ce soit en raison
de strictes obligations légales ou des initiatives propres au Secteur Assainissement,
la réalisation et la mise en exploitation des
équipements ne progressent qu’au rythme
des strictes nécessités.
CET DE CLASSES 2 et 3 - évolution des tonnages (Habay et Tenneville)
2004
2005
2006
2007
Différence
2007-2006
Déchets industriels
classe 2
36 571 to
42 747 to
47 139 to
39 026 to
-8
113 to
classe 3
22 189 to
20 179 to
21 290 to
1 666 to
-19
624 to
Total déchets industriels
58 760 to
62 925 to
68 429 to
40 693 to
-27
736 to
classe 2
54 956 to
54 424 to
77 353 to
82 823 to
5 470 to
classe 3
29 592 to
28 213 to
15 400 to
20 116 to
4 716 to
Total déchets ménagers et
assimilés ménagers
84 548 to
82 637 to
92 753 to
102 939 to
10 186 to
143 308 to
145 562 to
161 182 to
143 632 to
-17 550 to
Déchets ménagers et
assimilés ménagers
Total général
Total zone Idelux
131 987 to
133 634 to
142 634 to
132 805 to
%
92,1%
91,80%
88,49%
92,46%
Hors zone Idelux
11 321 to
11 929 to
18 548 to
10 827 to
8,20%
11,51%
7,54%
%
7,9%
1
2
CET de classe 3 à Bertrix
Dans la suite des actions menées avec
divers acteurs (communes, DST, MET, les
services d’Idelux), différents sites sont en
exploitation ou en cours d’étude.
Le site du PED d’Athus, d’une capacité de
492 000 m3, a été mis en service en mai
2007. Il a été aménagé (pistes, station de
lavage, roulotte…) et notamment équipé
d’un bull pousseur.
44 000 m3 ont été déposés et mis en place
en 2007.
CET DE CLASSE 3 (Bertrix)
2003
2004
2005
2006
Inertes parcs à conteneurs
5 225 to
5 168 to
5 042 to
1 098 to
0 to
-1 098 to
Déchets entreprises
de la construction
9 298 to
14 550 to
7 959 to
14 576 to
23 100 to
8 525 to
14 523 to
19 718 to
13 000 to
15 674 to
23 100 to
7 427 to
Total
2007
Différence
2007-2006
Nature des déchets
1
Tout faire pour freiner l’arrivée de déchets en CET :
une ligne de conduite tenue fermement par Idelux (vue du CET de Tenneville).
2
En 2007, les CET de Habay et Tenneville ont traité près de 11 % de déchets en moins
qu’en 2006 (vue aérienne du CET de Habay).
3
Les terres non contaminées sont accueillies sur plusieurs sites, notamment sur le PED à Athus (photo).
2007
3
De très nombreux sites ont été examinés
le long des voiries régionales (échangeurs
des autoroutes E411, E25, N4 et N89). Les
services ont retenu, dans un premier temps,
les sites suivants : Bastogne Nord (parking
E25), Neufchâteau (sortie 29, échangeur
E411/E25), Sterpenich. Les études administratives et techniques sont en cours.
rapport annuel
Terres non contaminées
47
ID ELUX
Le CET de Bertrix a traité 23 100 tonnes de
matières en 2007. Suite à l’interdiction de
la mise en CET des déchets de construction, les déchets enfouis ne sont que des
terres et cailloux de terrassement.
Les déchets inertes recyclables des parcs
sont dirigés vers les plateformes Recylux à
Habay et Tenneville.
Le site de Vaux-sur-Sûre (Poteau de
Morhet), d’une capacité de 10 000 m3, sera
mis en service en 2008. Le site de Manhay
(station de transfert), d’une capacité de
35 000 m3, mis en service le 16 août 2007, a
déjà accueilli 10 812 tonnes, soit 5 489 m3.
À Martelange, un site appartenant à la
DNF, d’une capacité de 40 000 m3, a été
aménagé et mis en service le 7 janvier 2008
(Corne du Bois des Pendus/N4).
rapport annuel 2007
A XE 5
Qualité-transparence-sécurité
48
Qualité et transparence
Sécurité
Les trois sites d’exploitation (Tenneville,
Habay et Saint-Vith) ont été recertifiés ISO
14001 début 2008 et ce, pour une période
de trois ans. L’ensemble du secteur Assainissement vise une certification EMAS en
2008. Dans le cadre de ces démarches
qualité, des communications externes sont
régulièrement organisées sous forme de
comité d’accompagnement, d’informations
de groupes ciblés ou de demandeurs de
visite de nos sites, de participation aux
contrats rivière...
La qualité des milieux récepteurs (air et
eau) est particulièrement suivie et ne cesse
de s’améliorer. Après une phase de gros
travaux (murs emboués, station d’épuration, dalles aérauliques…) les services travaillent de plus en plus finement, en collaboration et sous le contôle de laboratoires
agréés et d’experts indépendants.
Outre les nombreuses prestations quotidiennes qui ne peuvent toutes être mentionnées ici, le Service interne de prévention
et de protection (SIPP) a mené une année
très active. Il est intervenu dans le choix
des nacelles élévatrices qui équiperont
dorénavant chaque site. Cet équipement
renforce les conditions de sécurité lors de
travaux en hauteur.
À Tenneville, le chantier de biométhanisation est en phase de réalisation. Il assure
le suivi sécurité des diverses fiches techniques relatives aux machines proposées
par le soumissionnaire. Il a participé aux
premières discussions relatives au projet
de préparation de combustibles normés
(Habay) afin d’intégrer les aspects sécurité
dès la conception. Concernant le nouveau
hall de Saint-Vith, le SIPP et le service
régional d’incendie ont remis un avis sur
les moyens de première intervention en
matière d’incendie.
1
2
3
1
Tenneville : le chantier de biométhanisation est en phase de réalisation.
2
Sur les parcs à conteneurs, on veille à améliorer l’ergonomie des tâches, pour le bien-être de tous.
3
Sécurité : de nouveaux gardes-corps ont été installés sur les parcs à conteneurs.
2007
Voir aussi p.107, SIPP
49
rapport annuel
Les contremaîtres et chefs d’équipe ont
suivi une formation sur les responsabilités en matière de sécurité, organisée en
collaboration avec le service prévention
d’Ethias. Dans le cadre de la formation
continue des préposés, le SIPP a pris en
charge la sensibilisation sur les risques liés
à la manipulation des substances dangereuses et la protection des mains.
Il a participé à la définition du cahier des
charges d’une installation de détection
incendie pour le hall de compostage et le
hall de tri de Habay. Il a aussi participé à
la consultation de divers fournisseurs de
conteneurs pour les déchets ménagers
spéciaux. La troisième campagne d’affichage sur la propreté des installations a
été prolongée durant l’année sur les deux
sites. Enfin, l’inventaire amiante a été réalisé sur le site de Habay et plusieurs parcs
à conteneurs.
Les protections antichute ont été aménagées sur les parcs à conteneurs de
Florenville, Gouvy, Herbeumont, Léglise,
Libramont, Saint-Léger et Waha. Différents projets d’agrandissement et d’aménagement de parcs ont fait l’objet d’une
analyse de la sécurité par le SIPP.
Sur les parcs à conteneurs, les conditions
de manutention ont été améliorées : nouveaux transpalettes, remplacements des
conteneurs 1 100 litres métalliques par des
conteneurs en PEHD (polyéthylène haute
densité) plus légers, fourniture d’un lèvebavettes (plaque métallique de propreté).
Enfin, la révision des grilles d’évaluation
des risques a été finalisée pour les fonctions d’exploitation et d’administration du
secteur Assainissement.
ID ELUX
Formation
et participations diverses
rapport annuel 2007
LA C ELLULE E N V I RON N E ME N T
Un œil professionnel sur toute question d’environnement
50
La Cellule environnement d’Idelux est l’interlocuteur privilégié des entreprises et
des services de l’Intercommunale confrontés aux divers problèmes environnementaux. Elle intervient dans le cadre d’audits
et d’études spécifiques, mais aussi pour
gérer et développer des projets de nature
environnementale et de valorisation énergétique. En 2007, la Cellule a accueilli un
nouveau manager et deux nouveaux chefs
de projets.
L’école de Carlsbourg
se chauffera au bois
Suite aux études de faisabilité réalisées en
2006, la Cellule environnement, en collaboration avec le bureau d’études BETEC,
s’est vue attribuer le rôle d’auteur de projets pour installer un chauffage au bois
à l’Institut Saint-Joseph de Carlsbourg.
Les études techniques pour la chaudière
de 950 kW et son réseau de chaleur, la
procédure de marché public et l’introduction des dossiers d’obtention des
subsides auprès du Fonds des bâtiments
scolaires ont été effectués. La chaudière
sera installée en 2008.
Séchage de boues optimisé
1
La Cellule environnement a continué à
améliorer le fonctionnement du sécheur à
boues de Tenneville. Un nouveau système
d’introduction des boues a été installé ainsi
que des broyeurs intermédiaires. Elle a
mené des audits dans les stations d’épuration qui livrent des boues au sécheur pour
déterminer la nature exacte de celles-ci et
leur comportement dans le sécheur. Cette
mission va être poursuivie en 2008.
Biogaz valorisé
Le moteur à gaz qui produit de l’électricité
à partir du biogaz fonctionne. L’étape suivante consiste à récupérer la chaleur des
eaux de refroidissement et des fumées du
moteur pour chauffer les bureaux et les
lixiviats de la station d’épuration. Quand le
projet de production de combustibles normés sera mis en place, la chaleur servira
également à leur séchage.
2
3
4
Suite à la nouvelle législation européenne
en matière de transfert transfrontalier de
déchets, la valorisation des bâches agricoles en Asie du sud-est devient de plus en
plus difficile. La Cellule a donc été chargée
par le secteur Assainissement d’étudier, en
collaboration avec un partenaire privé, une
unité de prétraitement des bâches agricoles en vue de leur recyclage.
Épuration des eaux usées
industrielles
5
La Cellule environnement a été chargée d’optimiser la station d’épuration de
Tenneville. L’échangeur permettant de
récupérer une partie de la chaleur des eaux
Le nombre de dossiers de demande de
permis d’environnement & de permis unique constitués pour le compte d’entreprises tierces a augmenté de plus de 30 % en
2007. 74 dossiers ont été traités au cours
de l’année écoulée, tous types d’entreprises confondus. Dans le même temps, le
service a poursuivi le travail de renouvellement des permis et autorisations des différents sites du secteur Assainissement.
La Cellule environnement organise, en
moyenne une matinée toutes les trois
semaines, des permanences urbanistiques
avec le fonctionnaire délégué, en collaboration avec le Département Développement de projets d’Idelux. L’objectif est de
permettre aux porteurs de projets d’Idelux
de faire valider certaines options et analyses par la Direction provinciale de l’Urbanisme.
La Cellule est également partie prenante
dans le projet transfrontalier RIFE II, introduit en janvier 2008 dans le cadre du premier appel à projets du programme "Grande Région" (Interreg IV A). Le projet vise à
accompagner les entreprises dans leur gestion de l’environnement. Un volet communication y sera intégré.
1
Le sécheur à boues (Tenneville) est l’objet de toutes les attentions pour continuer à en améliorer les performances.
2
Vue de la station d’épuration des eaux du CET de Tenneville
3
La Cellule environnement assure aussi la gestion commerciale du secteur Assainissement.
4
Prochaine étape pour le moteur à gaz : récupérer les eaux de refroidissement et des fumées
du moteur pour chauffer les bureaux et les eaux de la station d’épuration.
5
La nouvelle cabine haute tension installée à Habay permet de réinjecter du courant électrique sur le réseau.
2007
Valoriser les films agricoles ?
Un service juridique
bien occupé
51
rapport annuel
Produire des combustibles normés à partir
de déchets secs non recyclables permet de
valoriser encore plus de déchets qui, autrement, seraient déversés en CET. Des tests
à l’échelle semi-industrielle ont permis de
cerner les caractéristiques du produit fini et
d’affiner l’installation technique.
Différentes pistes ont été suivies pour valoriser ce combustible : cimenteries, fours à
chaux, co-combustion avec de la biomasse
ou en unité de production d’électricité.
Un projet a été déposé auprès de la Commission européenne dans le cadre du programme LIFE. S’il est accepté, il permettra
de financer en partie cette étude.
épurées connaissait des problèmes d’encrassement. L’étude s’est conclue par la
mise en place d’un filtre autonettoyant et
l’inversion du circuit des eaux.
ID ELUX
Production de combustibles
normés
rapport annuel 2007
NOS PA RTI C I PAT I ON S
De beaux résultats
52
Organigramme des participations du Groupe Idelux t AIVE t Idelux Finances
(au 31 décembre 2007)
Idelux Finances
26,26%
K : 25 213 575
Idelux
AIVE
K : 22 443 800
K : 3 971 275
0,80%
SLF
Finances
1 part
8,23%
SOGEPARLUX
SLF
Finances
1 part
99,20%
K : 4 248 000
Eurefi
K : 22 265 000
14,55%
60,40%
Constructa
en liquidation
20%
<10%
K : 185 920,14
91%
Sogexfi
K : 31 250
9%
25%
GIE GLPDE
K : 49 579
36%
Recybois
K : 3 700 000
9%
25%
lux@venir
K : 18 550
100%
Euro Space Center
K : 600 000
PM
<10%
49%
Espace Didier
K : 1 250 000
Locinvest
SLF Finances
Cogib
SWDE
Wallonie Développement
Sitelux
12%
20%
14,30%
<10%
Luxembourg
Développement
K : 250 000
Aquawal
SWDE
SPGE
25%
Promo Services
K : 18 592
Terminal Athus
K : 612 500
Sofibail
Challenge
K = Capital en euros
Des filiales en croissance
Progression importante
du rythme d’investissement
Espace Didier
En 2006, Eurefi avait investi 2,6 millions
d’euros dans sept dossiers. En 2007,
l’investissement a porté sur un montant
de 4,3 millions d’euros au bénéfice de dix
entreprises de la Grande Région.
Par ailleurs, le champ d’action d’Eurefi s’est
étendu de manière significative, en rapport
avec la nouvelle zone Interreg IV. En outre,
Eurefi a renforcé ses partenariats, notamment au travers de sa filiale Eurefi Interreg.
De beaux projets en perspective
Euro Space Center
L’année 2007 a été mise à profit pour mener
à bien deux projets importants.
Pour rappel, Espace Didier s’était engagée,
dans le cadre du marché de promotion de
la Place Didier à Arlon, à acquérir le site dit
"Clos Saint-Martin" à Arlon, en vue de son
assainissement.
L’opération a pu être concrétisée dans
le sens où douze appartements sont en
construction et que trois maisons d’habitation ont d’ores et déjà été vendues. L’ensemble devrait être totalement commercialisé en 2008.
La revitalisation urbaine dite du Vieux marché à Vielsalm, consistant en la réalisation
de 50 appartements, quatre maisons d’habitation et environ 1 200 m² de surfaces
commerciales, est en bonne voie : l’accord
de la Région wallonne concernant l’opération de revitalisation est acquis et le choix
de l’auteur de projet a été fait après lancement d’un appel à projet architectural.
La réalisation du complexe commencera
en 2008.
Chiffres en croissance
Le plan de restructuration financière finalisé
fin 2005 a permis au Centre de retrouver un
équilibre financier d’exploitation.
Sur le plan opérationnel, le chiffre d’affaire
est en progression, tant en terme de visiteurs qu’en terme de jours de stage, par
rapport à 2006.
Plusieurs expositions temporaires et événements ont marqué la vie du Centre,
notamment l’exposition pour le "50e anniversaire de Spoutnik", en collaboration avec
l’agence Novosti ou encore l’événement
de la finale du concours "Odyssée de l’Objet"
de la DGTRE.
L’exposition permanente, quant à elle, a été
étoffée grâce à la création dans le Spatio
Port d’un stand présentant les recherches
réalisées par l’Institut d’aéronomie spatiale
belge de la Politique scientifique fédérale
sur les UV à l’Euro Space Center.
1
Métamorphose en cours pour le "Clos Saint-Martin" à Arlon.
2
L’Euro Space Center accueille de nombreuses manifestations (ici, la finale du concours "l’Odyssée de l’objet").
2007
Après quelques années difficiles liées à la
restructuration des filiales touristiques et à
la montée en charge progressive des autres
filiales, Sogeparlux présente des résultats
bénéficiaires significatifs depuis 2006.
Le montant des participations est de
4,3 millions d’euros au 31 décembre 2007.
Aucune nouvelle opération n’a été réalisée
dans le courant de l’exercice.
53
rapport annuel
2
Eurefi
ID ELUX
1
Sogeparlux
rapport annuel 2007
54
Par ailleurs, la vocation pédagogique de
l’Euro Space Center s’est encore renforcée par l’organisation d’une formation qui
s’est adressée à plus de 200 instituteurs,
initiés pendant une journée au monde de
l’espace.
Recybois
fice de 17 entreprises pour un montant de
3,3 millions d’euros.
Dans le courant de l’exercice, de nouveaux
moyens ont pu être mobilisés pour un montant de 4 millions d’euros dans le cadre du
Feder 2007-2013, ce qui permet à Luxembourg Développement de poursuivre et
d’amplifier sa mission auprès des entreprises
en appui à Idelux et Idelux Finances.
1
Vitesse de croisière
Mis en exploitation progressive depuis
mi-2005, ce complexe industriel intégré
est monté en charge en 2006 et a pratiquement atteint sa vitesse de croisière en
2007 avec un chiffre d’affaires de 14,7 millions d’euros et un résultat de 1,2 millions
d’euros.
L’année 2007 a spécialement été mise à
profit pour optimaliser la chaîne de production en y adjoignant notamment un système
d’ensachage de pellets permettant l’accès
au marché des clients particuliers.
Terminal Athus
Des chiffres en forte progression
Au cours de l’exercice 2007, le Terminal
a traité 79 450 conteneurs contre 68 056
l’exercice précédent, soit une progression de 17 % qui se reflète dans le chiffre
d’affaires (19,9 millions d’euros) et dans le
résultat (1,6 millions d’euros).
2
Luxembourg Développement
Belle progression et moyens nouveaux
Luxembourg Développement a clôturé
son troisième exercice au 30 juin 2007 en
présentant un bilan largement positif des
PME et TPE actives en province de luxembourg.
En effet, à ce jour, cinq prises de participations ont été mises en force pour un montant total de 355 000 euros et des prêts
subordonnés ont été octroyés au béné-
1
Cà y est ! Recybois a atteint sa vitesse de croisière.
2
Luxembourg Développement a mobilisé de nouveaux moyens au profit des PME-TPE.
3
Un volume de conteneurs en croissance de 17 % pour le Terminal Container d’Athus.
3
L A S T RU CT U R E FIN AN CIÈR E
Chiffre d’affaires
55
Le chiffre d’affaires a évolué comme suit au cours des deux derniers exercices :
2006
2007
Budget 2008
IDELUX
43 306
46 877
48 914
2006
2007
Budget 2008
- 688 (1)
68
- 1 081 (1)
480
665
133
665
133
Résultats
Le résultat a évolué comme suit au cours des deux derniers exercices :
(en milliers €)
Secteur Assainissement
Activités non sectorialisées
Résultat opérationnel
Provision
Résultat à affecter
- 275
205
-
(1) Le report bénéficiaire des exercices antérieurs du secteur Assainissement permet de couvrir largement les pertes de
2006 et budgétées en 2007, provoquées essentiellement par la réalisation d’un programme d’investissement important
(46 830 000 euros).
Structure financière
La structure financière se présente comme suit au 31 décembre 2007
2007
(en milliers €)
Fonds propres
Parts de base
Parts de secteurs
Parts d'apports
Parts privilégiées
Communes
224
Province
8 025
Privés
104
Communes
3 330
Province
1 649
Privés
1 988
Communes
949
Dexia
2 475
Ethias
1 850
Slf
Total capital
Réserves
Bénéfice reporté
1 850
22 444
4 258
1 965
Subsides en capital
29 806
Provisions
17 951
Total fonds propres
Total fonds empruntés
Total bilan
76 424
71 659
198 201
2007
(en milliers €)
rapport annuel
Parmi les différentes composantes du chiffre d’affaires, il faut signaler la vente record de terrains
enregistrée cette année encore en zones d’activité (20 ha pour un montant de 3,1 millions d’euros).
ID ELUX
En 2007, le chiffre d’affaires consolidé des différents secteurs et services se monte à
46 877 000 euros.
56
I D E L U X
F I N A N C E S
57
ID ELUX FINA NCES
2007
rapport annuel
P A R T E N A R I A T S
A C C R U S
Avec plus de 25 millions d’euros de projets acceptés, 2007
est à marquer d’une pierre blanche. Au cours de cette année,
Idelux Finances a financé des activités qui se déploient sur plus
de 43 000 m² de bâtiments, avec 125 nouveaux postes de travail et 164 emplois consolidés. L’Intercommunale a donné une
attention particulière aux (très) petites et moyennes entreprises,
notamment dans les secteurs du bois, de l’agroalimentaire et
de la logistique.
Études de financement, leasings, montages financiers optimisés,
effet de levier, partenariat avec des acteurs publics et privés :
la créativité et les compétences d’Idelux Finances sont des
outils précieux pour le développement du Luxembourg belge.
rapport annuel 2007
C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R AT I O N
58
Parts communales
ADAM
Patrick
Vice-Président - Conseiller communal, Bouillon
GASPART
Jean-Michel
Conseiller communal, Bastogne
LAFFUT
Anne
Vice-Présidente - Bourgmestre, Libin
BIREN
Raymond
Président - Conseiller provincial, Arlon
COLLIN
René
Député provincial, Érezée
HORMAN
Guy
Conseiller provincial, Bastogne
JACQUET
Michel
Conseiller provincial, Érezée
LEDENT
Daniel
Président du Collège provincial, Libramont
LESPAGNARD
Bertrand
Conseiller provincial, Marche-en-Famenne
MEYER
Jean-Marie
Conseiller provincial, Attert
RITS
François
Conseiller provincial, Aubange
THEODORE
Sylvie
Conseillère provinciale, Florenville
COTTIN
Georges
Idelux
DELCOMMINETTE
René
Idelux
JEANTY
Michel
DEXIA
Parts provinciales
Parts privées
(poste à pourvoir)
VAN CAPPELLEN
SLF Participations
Éric
Observatrice
BERTRAND
Marie-José
DEXIA
1996 • 2006, B ILAN
PO S IT IF
59
Président d’Idelux Finances
ID ELUX FINA NCES
Raymond BIREN
2007
rapport annuel
C’est avec grand plaisir que j’ai repris,
au milieu de l’année écoulée, la présidence d’Idelux Finances et de son nouveau Conseil d’administration. Cet outil,
unique en Région wallonne, complète la
palette de produits et services offerts par
l’intercommunale Idelux. Il s’avère surtout
déterminant dans le choix des entreprises
de s’établir en province de Luxembourg et
d’y développer l’emploi.
Forte du niveau d’expertise acquis, Idelux
Finances a accompagné l’ambitieux projet
de la société IBV à Vielsalm en mettant en
œuvre un refinancement particulier auprès
de deux banques de la place. Ce montage
pouvant être reproduit, il ouvre la voie à
une collaboration accrue avec les acteurs
financiers du marché et devrait permettre
de repousser les limites financières d’intervention de notre Intercommunale.
C’est avec un plaisir plus intense encore
que je peux, aujourd’hui, vous annoncer
que 2007 représente un bon cru et ce, malgré une conjoncture ayant connu un certain
ralentissement. Avec plus de 25 millions
d’euros accordés, l’Intercommunale s’est
prononcée sur quatorze dossiers dont une
majeure partie est aujourd’hui concrétisée.
Ainsi que le souhaitait mon prédécesseur
lors du passage de flambeau, c’est dans
une voie de créativité et de dynamisme que
nous cherchons, chaque jour, à inscrire
Idelux Finances non seulement pour le plus
grand profit des entreprises de la province
mais également pour la croissance économique de notre région.
rapport annuel 2007
2007, un bon cru
Sur quatorze dossiers qui ont été proposés au Conseil d’administration, neuf sont
aujourd’hui réalisés ou en passe de l’être.
Parmi les financements qui n’ont pu être
mis en oeuvre, trois entreprises ont eu
recours à un autre partenaire, une a abandonné son projet et une autre a renoncé
pour des raisons techniques. Signalons en
outre une entreprise à laquelle un financement complémentaire a été accordé pour
couvrir un dépassement de budget.
L’année 2007 est un bon cru même si
le second semestre laisse augurer une
période plus difficile ainsi que l’indique la
Banque nationale de Belgique dans son
rapport 2007 :
"Prolongeant l’élan de l’année précédente,
la progression de l’activité en Belgique a
de nouveau été robuste en 2007. La croissance annuelle du PIB, similaire à celle de
la zone euro, a atteint 2,7 % contre 2,9 %
en 2006. Un ralentissement s’est toutefois
manifesté dans la seconde moitié de 2007.
Il a cependant été modéré, eu égard aux
évolutions concomitantes de l’environnement externe, à savoir l’apparition de
troubles sur les marchés financiers, l’appréciation rapide de l’euro et le nouveau
renchérissement important des matières
premières énergétiques et agricoles. S’ils
n’ont que légèrement affecté l’évolution
effective de l’activité et de la demande, ces
évènements ont principalement concouru
à rendre plus incertaines les perspectives.
En particulier, l’accélération de l’inflation a
pesé sur la confiance des consommateurs
à la fin de l’année".
Un score exceptionnel
Le montant global des dossiers acceptés
s’élève à plus de 25 millions d’euros : c’est
un des meilleurs scores jamais atteints.
Ce montant est principalement dû à l’ambitieux projet de cogénération du Groupe
IBV sur le site de Burtonville à Vielsalm, qui
représente, à lui seul, un investissement
immobilier de 20 millions d’euros. Il s’inscrit parfaitement dans les axes de développement soutenus par Idelux. Il a nécessité un refinancement particulier d’Idelux
Finances auprès de deux banques locales.
Ce projet consolide 100 emplois et devrait
en créer 115 autres.
Les bâtiments issus de la faillite du Groupe
APP à Bertrix ont aujourd’hui trouvé preneurs. Un premier bâtiment a été réaffecté
à l’entreprise Pierret System, producteur
de châssis de fenêtres. Les deux autres
halls ont été mis à disposition de Logirec
jusque fin 2008.
Dans ce contexte, les taux ont évolué à la
hausse après le creux connu mi-2006. Un
pic a été atteint peu après la mi-2007 avant
qu’un repli ne soit enregistré pour revenir
à des valeurs proches de celles atteintes
au cours de l’année précédente. On notera
encore que l’écart entre les taux courts et
longs, qui s’était considérablement réduit,
a aujourd’hui recommencé à se creuser.
• Évolution des décisions et des décaissements •
Décaissements
Décisions (en millions d’euros)
35
30
25
20
15
10
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
1999
2000
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
0
1982
5
1981
60
1
Toujours en quête d’amélioration permanente, les services généraux d’Idelux, la
Division du Développement économique
d’Idelux et Idelux Finances ont obtenu la
reconduction de la certification ISO 9001
obtenue en 2006. Enfin, la mise en œuvre de la politique d’intervention, revue en
2006, a été poursuivie à la satisfaction de
tous.
Wood Log SA
Société du Groupe Paletterie François, actif
notamment dans la fabrication et le recyclage de palettes en bois mais aussi dans
le sciage et la cogénération, Wood Log a
en charge l’approvisionnement en packaging neuf ou d’occasion des sites d’un
important client ainsi que la gestion des
retours d’emballages collectés auprès des
partenaires européens de cette société.
Ayant besoin de surfaces de stockage importantes, Wood Log s’est portée acquéreuse d’un bâtiment existant sur le zoning
de Latour à Virton. Idelux Finances a accompagné l’acquisition immobilière et lui a
ainsi permis d’être opérationnelle dans les
meilleures conditions.
Imprimerie Lorgé - YCL SPRL
PME familiale créée il y a 25 ans, l’Imprimerie Lorgé offre un service intégré à une
clientèle diversifiée en Belgique, en France
et au Grand-Duché de Luxembourg. Ayant
autrefois quitté la province pour s’installer
en France, l’entreprise souhaite aujourd’hui
revenir en Belgique.
Elle a fait appel à Idelux Finances pour
construire un nouveau bâtiment adapté à
ses besoins à Athus.
3
1
IBV (Vielsalm) : un investissement immobilier de 20 millions d’euros qui va consolider 100 emplois
et devrait en créer 115 autres.
2
L’imprimerie Lorgé (Aubange) construit un bâtiment pleinement adapté à ses besoins.
3
Wood Log (Latour) a besoin de surfaces de stockage importantes pour son activité de fabrication
et de recyclage de palettes en bois.
2007
2
Par ailleurs, l’équipe d’Idelux Finances, qui
a connu certains remaniements en 2007,
a continué à gérer l’invest Luxembourg
Développement, destiné à accompagner et
renforcer les fonds propres des TPE-PME.
La montée en charge de ce fonds et l’augmentation des moyens de fonctionnement
mis à disposition par la Région wallonne
et l’Europe confirment la complémentarité
des deux outils.
L’action de l’Intercommunale au cours de
l’exercice écoulé peut être illustrée au travers des dossiers suivants :
61
rapport annuel
Une complémentarité avec
Luxembourg Développement
Les dossiers de financement
ID ELUX FINA NCES
Conformément aux objectifs du Groupe
Idelux-AIVE-Idelux Finances, l’accent a été
mis sur l’accompagnement des TPE-PME
qui constituent une composante capitale
du tissu économique de la province. En
termes sectoriels, plus de la moitié des
dossiers concrétisés concernent les axes
stratégiques choisis : la logistique, le bois
ou l’agroalimentaire. L’action de l’Intercommunale aura permis de consolider 164
emplois et de créer 125 nouveaux postes de
travail. Les financements accordés représentent plus de 43 000 m² de bâtiments.
rapport annuel 2007
62
Industrie du Bois de Vielsalm SA
Transports Huberty SA
Le Groupe IBV & Cie, deuxième scieur belge, s’est lancé dans un investissement particulièrement ambitieux pour apporter une
valeur ajoutée complémentaire aux bois
débités. Le projet comporte ainsi une unité
de cogénération, des séchoirs, une raboterie et les services annexes (stockage,
bureaux…) nécessaires. Le volet immobilier
de l’investissement a été pris en charge par
Idelux Finances qui faisait déjà partie des
bailleurs de fonds de l’entreprise depuis la
relance de la faillite Rombois-Salmfor.
Implantée à Rodange, la société gère
des lignes de bus pour l’état luxembourgeois dans la zone transfrontalière. Désirant abriter ses véhicules dans de bonnes
conditions, Transports Huberty envisage la
reprise du bâtiment actuellement donné
en leasing par Idelux Finances à la société
Chapiteaux Thill. La reprise du leasing
s’accompagnera d’une adaptation des
bâtiments aux besoins de l’entreprise.
Sweetness SPRL
Créée en 2004, la société Le Bois exerce
une activité de courtage en bois de menuiserie et de vente de bois de jardin. Cette
jeune entreprise qui fait déjà état d’une
croissance importante a acheté un terrain
sur la zone du Wex (Marche-en-Famenne)
pour y construire un bâtiment de stockage
avec show-room. Les constructions seront
financées par Idelux Finances.
Sweetness fabrique et vend du pop-corn
utilisé à des fins de publicité pour des films
dont la sortie en DVD est imminente. Actuellement installée en province de Liège dans
un bâtiment loué, la société est confrontée
à la saturation de son outil de production.
Elle envisage la construction, via Idelux
Finances, d’un nouvel atelier de production sur le parc d’activités économiques de
Vaux-Chavanne (Manhay) et l’acquisition
de nouvelles machines.
Royal Embal SPRL
Recybois SA
Filiale d’un groupe familial actif depuis
1994 dans la distribution de produits
phytothérapeutiques, Royal Embal avait
déjà fait appel à l’Intercommunale pour
la construction d’un hall de production
et de stockage à Athus. Pour accueillir la
préparation des commandes et le stock de
secours, l’entreprise a débuté la construction d’un nouveau bâtiment financé par
Idelux Finances.
Recybois, filiale du Groupe Idelux (45 %)
et du groupe Paletterie François (55 %),
est une unité de production intégrée (cogénération, biodécoupe et fabrication de
pellets). Vendant actuellement les pellets
en vrac à l’industrie, l’entreprise souhaite
proposer aux particuliers des sacs de 15
kilos. Cette diversification implique l’acquisition d’une ensacheuse, d’un palettiseur
et la construction d’un nouveau bâtiment.
Recybois a fait appel à Idelux Finances
pour l’aspect immobilier du projet.
Le Bois SPRLU
1
2
3
4
1
Avec l’aide d’Idelux Finances, IBV, 2e scieur belge, construit une unité de cogénération, des séchoirs, une raboterie…
2
Royal Embal, active dans la distribution de produits phytothérapeutiques, s’étend à Athus.
3
Nouvel atelier de production à Manhay pour Sweetness, qui fabrique du pop-corn à usage publicitaire…
4
Recybois se prépare à fournir les particuliers en pellets.
Maréchal Thierry SPRL
Distribution géographique
2007
• Dossiers par arrondissement •
Sweetness SPRL
IBV & Cie SA
Le Bois SPRLU
MARCHE-EN-FAMENNE
28 dossiers
29 949 970,02 €
24 % nombre
16 % montant
BASTOGNE
25 dossiers
45 350 091,04 €
21 % nombre
24 % montant
NEUFCHÂTEAU
21 dossiers
22 454 421,63 €
18 % nombre
12 % montant
ARLON
28 dossiers
74 588 945,69 €
24 % nombre
39 % montant
VIRTON
16 dossiers
17 155 824,07 €
14 % nombre
9 % montant
Maréchal Thierry SPRL
YCL SPRL
(Imprimerie Lorgé)
Transports Huberty SA
Royal Embal SPRL
Recybois SA
Wood Log SA
rapport annuel
Les décisions prises en 2007 se répartissent sur la province à raison de près
de 45 % pour le nord et le solde pour le
sud en termes de nombre de décisions
et à concurrence de 84 % pour le nord et
16 % pour le sud en termes de montants
octroyés. L’important décalage est dû à
l’ampleur du projet IBV à Vielsalm.
63
ID ELUX FINA NCES
L’entreprise Maréchal Thierry est active
dans la location de conteneurs et engins de
chantier ainsi que dans le tri des déchets de
construction.
Elle a développé, de manière complémentaire, une activité de stockage pour une
entreprise voisine.
Souhaitant disposer de locaux plus adaptés, l’entreprise veut se relocaliser et professionnaliser ses activités pour disposer
d’un outil plus performant. Son projet :
construire un nouveau hall sur le zoning de
Messancy et divers investissements machines. Au global, le budget serait financé par
leasing Idelux Finances, crédit bancaire et
prêt subordonné Luxembourg Développement
en vue de renforcer la situation financière.
rapport annuel 2007
LA STRUC T URE F I N A N C I È RE
64
Encours de financement
Affectation du résultat
Au 31 décembre 2007, Idelux Finances
gère un encours de financement de 101,5
millions d’euros dont le montant nominal
s’élève à 156,7 millions d’euros.
L’affectation du résultat qui sera proposée
à l’Assemblée générale est la suivante :
(voir tableau page 65)
Perspectives
L’encours prévu par le budget 2008 s’élève
à 104 728 098,22 euros. Il résulte des décaissements liés aux opérations décidées
en 2007 et des prévisions établies pour
2008. Les contacts en cours au début de
l’année 2008 permettent d’espérer raisonnablement que cet objectif soit atteint.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires représente les loyers
perçus sur les financements octroyés et se
compose pour 2007 de près de 5,4 millions
d’euros d’intérêts, de près de 9,4 millions
d’euros de reconstitution de capital et
d’autres produits pour le solde.
(voir tableau page 65)
Résultat
Idelux Finances enregistre, en 2007, un
résultat largement supérieur à celui prévu
au budget en raison notamment de la clôture anticipée du financement Sunparks à
Vielsalm. En effet, dans le cadre de la cession du groupe Sunparks au groupe français "Pierre et Vacances" coté en bourse,
l’entreprise a souhaité rembourser anticipativement le solde du crédit avec certains
produits non récurrents à la clé pour l’Intercommunale. L’année 2008 devrait afficher
un résultat plus modeste, comparable à
celui des années 2002-2003.
(voir tableau page 65)
(en milliers d’euros)
Réserve disponible
165
Réserve légale
35
Dividende
504
Total
704
Structure financière
Le capital est resté inchangé au cours de
l’exercice.
Le financement des dossiers réalisés en
2007 a été effectué par prélèvement sur les
lignes de crédit existantes et réutilisation
du cash flow.
(voir tableau page 65)
Fonds de garantie
Chaque année, l’Intercommunale dote un
fonds de garantie interne destiné à couvrir les risques de défaillance de clients.
Il continue sa progression et s’élève au
31 décembre 2007 à 4,3 millions d’euros.
• Répartion sectorielle de l’encours (31/12/2007) •
15 %
Bois
10 %
Transports - Logistique
Services
19 %
8%
Tourisme - Loisirs
Chimie
8%
Équipement maison - Parachèvement
Agroalimentaire
7%
25 %
4%
4%
Fabrications métalliques
Papier-carton - Imprimerie
65
ID ELUX FINA NCES
ENCOURS DE FINANCEMENT
L’évolution de l’encours sur l’exercice 2007 se présente comme suit (en millions €) :
2007
Encours au 01/01/2007
101,0
Décaissements nouveaux dossiers
9,9
rapport annuel
Remboursements sur anciens dossiers
- 9,4
Encours au 31/12/2007
101,5
2007
CHIFFRE D’AFFAIRES
Le chiffre d’affaires a évolué comme suit au cours des deux dernières années (en millions €) :
Chiffre d’affaires
2006
2007
Budget 2008
15,1
15,3
14,6
RÉSULTAT
Le résultat a évolué comme suit au cours des deux dernières années (en millions €) :
Résultat
2006
2007
Budget 2008
0,9
0,7
0,6
STRUCTURE FINANCIÈRE
La structure financière se présente comme suit au 31 décembre 2007 (en millions €) :
2007
Capital
25,2
Réserves
2,0
Provisions
4,3
Total fonds propres
Fonds empruntés (1)
31,5
83,6
(1) dont emprunt subordonné : 16,6 millions d’euros
66
A I V E
67
A IVE
2007
rapport annuel
LA GESTION INTÉGRÉE DE L’EAU :
OUTIL MAJEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Dans la perspective de l’application du développement durable,
l’Europe a fixé les lignes majeures d’une gestion durable de
sa ressource en eau dans sa directive-cadre 2000/60. Son
objectif essentiel : instaurer une gestion de l’eau par bassins
hydrographiques.
L’action de l’AIVE porte donc sur l’intégration et la cohérence
des acteurs de l’eau en relation avec l’impulsion donnée par le
Gouvernement wallon d’instaurer une gestion du cycle de l’eau
au minimum à l’échelle des sous-bassins hydrographiques.
rapport annuel 2007
C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R AT I O N
68
Parts communales
BAIJOT
Pol
Bourgmestre, Daverdisse
COLLETTE
Benoît
Conseiller communal, Saint-Hubert
CREMER
Jean-Claude
Échevin, Bastogne
DEWEZ
Jean-Henry
Vice-Président - Échevin, Hotton
DORBAN
Claude
Conseiller communal, Musson
FRANCOIS
Pascal
Vice-Président - Bourgmestre, Meix-devant-Virton
GAUTHIER
Marc
Bourgmestre, Tenneville
JACQUEMIN
Bernard
Conseiller communal, Libramont
LEFEBVRE
Philippe
Conseiller communal, Nassogne
MARS
Guy
Conseiller communal, Vaux-sur-Sûre
MASOIN-CHARLIER
Véronique
Échevine, Martelange
MERTZ
Grégory
Conseiller communal, Aubange
MOINET
Bernard
Président - Bourgmestre, Bertogne
PAILLOT
Jean-Pierre
Conseiller communal, Virton
PIERRET
Jacques
Bourgmestre, Bouillon
TANGHE
Joël
Bourgmestre, Sainte-Ode
WUIDAR
Robert
Bourgmestre, Manhay
YANS
Michel
Bourgmestre, Musson
ALBERT
Suzette
Conseillère provinciale, Libramont
BIORDI
Véronique
Présidente du Conseil provincial, Aubange
BONTEMPS
Philippe
Conseiller provincial, Durbuy
DEOM
Roland
Conseiller provincial, Libramont
FAGNERAY
Catherine
Conseillère provinciale, Neufchâteau
GUILLAUME
Marie-Hélène
Conseillère provinciale, Herbeumont
HARDY
Michel
Conseiller provincial, Bertrix
JACQUET
Michel
Conseiller provincial, Érezée
LEONARD
Véronique
Conseillère provinciale, Gouvy
NOTET-SONNET
Martine
Conseillère provinciale, Vaux-sur-Sûre
SCHOPPACK
Aimé
Conseiller provincial, Chiny
THÉODORE
Sylvie
Conseillère provinciale, Florenville
DEWART
Christina
Écolo
LECLERC
Michel
FGTB
LOUVIAUX
Michel
CSC
Parts provinciales
Observateurs
69
2007
rapport annuel
Président de l’AIVE
A IVE
Bernard MOINET
En tant qu’acteur environnemental majeur
en province de Luxembourg et en Région
wallonne, notre Intercommunale développe
ses activités dans le droit fil du développement durable.
Je vous invite donc à découvrir toutes les
facettes de ces activités essentiellement
axées sur la préservation de nos ressources
en eau et exercées dans un souci constant
de partenariat avec les collectivités locales.
Exprimée très synthétiquement, l’année
2007 se résume comme suit :
• L’AIVE emploie 91 agents. Ses services
gèrent plus de 200 projets d’investissement pour un montant global de 150
millions d’euros de travaux et 67 stations
d’épuration pour un coût annuel de
fonctionnement de près de 10 millions
d’euros. En 2007, plus de 30 millions de
m³ d’eaux usées ont été assainis avant
rejet dans les cours d’eau. 31 nouvelles
stations d’épuration et leurs collecteurs
sont inscrits au programme d’investissement de la SPGE pour un montant
total de plus de 60 millions d’euros. Par
ailleurs, plus de 1 800 enquêtes de terrain ont été réalisées dans le cadre de la
mise en œuvre d’un traitement approprié
dans les zones d’assainissement autonome prioritaires.
Sachez aussi que l’AIVE est certifiée
EMAS depuis 2004 et qu’elle est la seule
Intercommunale a avoir créé un service de
conseillers en environnement exclusivement
dédicacé à l’aide à la gestion communale.
Consciente que la gestion intégrée de
l’eau est un outil majeur du développement
durable, l’AIVE a élaboré une stratégie
d’actions novatrices qui ont été inscrites
dans son plan stratégique pour les trois
prochaines années.
Cette fois encore, il s’agit de privilégier une
approche soucieuse de la préservation de
l’environnement, de mettre à profit l’expérience de l’Intercommunale dans une
démarche de sensibilisation et d’entraide
sans oublier d’apporter aux communes
luxembourgeoises un service de proximité
qui répondra à leurs besoins.
Parmi ces actions novatrices, relevons principalement :
• la nécessaire prise en compte de la
gestion des eaux pluviales et la mise en
œuvre d’alternatives au "tout au tuyau" ;
• l’étude de solutions innovantes pour
l’assainissement des petites agglomérations situées dans les zones prioritaires
en assainissement autonome et ce, en
rapport avec les spécificités locales ;
• le développement d’actions en rapport
avec l’utilisation rationnelle de l’énergie
dans les installations d’assainissement.
Et parce qu’elle ne peut pas rester indifférente au problème crucial d’accès à l’eau
dans certaines régions de notre planète,
l’AIVE s’inscrit dorénavant dans une démarche de coopération au développement.
Rendez-vous l’année prochaine pour un
premier bilan de ces actions novatrices.
rapport annuel 2007
EM A S
Une gestion de l’environnement en amélioration continue
70
Les efforts entrepris par l’AIVE pour
le maintien du système de management
environnemental au sein du service Exploitation ont été poursuivis.
En juin 2007, l’AIVE a obtenu non seulement la reconduction de son enregistrement EMAS* délivré pour la première fois
en 2004, mais aussi l’enregistrement de
huit stations supplémentaires dont la station d’épuration d’Arlon. Cette dernière
dispose de la capacité épuratoire la plus
importante de la province (35 000 EH) et sa
certification représente une étape importante pour l’AIVE en terme d’efforts pour
préserver l’environnement.
Les autres stations nouvellement enregistrées sont : Aye, Barvaux Closeries,
Han, Haut-Fays Sclassins, Houffalize,
Noirefontaine et Resteigne.
C’est maintenant tout le service Exploitation de l’AIVE qui est enregistré, à l’exception de la station de Sainte-Cécile, appelée
à être remplacée à court terme.
Pour améliorer encore l’efficacité des équipes de terrain et le suivi des actions, l’AIVE
a rendu effectif début 2007 un nouveau
logiciel développé spécifiquement pour
répondre à leurs besoins. Ce nouvel outil
est un exemple parmi d’autres qui montre
que son système de management environnemental est en constante amélioration.
Pour gagner la certification EMAS chaque
année, l’AIVE respecte en effet des objectifs
d’amélioration économiquement soutenables, planifiés sur le long terme.
Dans ce contexte, la communication externe est essentielle pour sensibiliser le grand
public à la protection de l’environnement.
* EMAS (Environnemental Management and Audit Scheme) est un concept issu de la politique environnementale
européenne. Les organisations ou les entreprises qui
l’adoptent s’engagent dans une politique volontariste
(au-delà des contraintes réglementaires) pour améliorer
leurs résultats en matière d’environnement. Le système
a intégré la norme ISO 14001.
A I DE A UX CO M M U NES
Manhay
Rendeux
Marcheen-Famenne
Gouvy
La-Roche
en-Ardenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Depuis octobre 2001, le service d’aide aux
communes propose un service global de
gestion des zones d’assainissement autonome. Au départ d’une étude de faisabilité,
le mode d’assainissement à mettre en œuvre sur la zone est défini (assainissement
groupé ou à la parcelle), puis mis en œuvre
et géré par l’AIVE.
Fin 2007, 19 communes avaient adhéré
à ce service, cinq systèmes d’épuration individuelle ont déjà été installés :
à Érezée-Commune de Érezée (130 EH),
Rachamps-Commune de Bastogne (12
EH), Remichampagne-Commune de Vauxsur-Sûre (8 EH), Xaimont-Commune de
Léglise (44 EH) et à Warnach-Commune de
Fauvillers (140 EH).
Nos services n’ont pas enregistré de nouvelles demandes en 2007. Ceci découle
de la mise en œuvre des études de zones
d’assainissement autonome prioritaires et
de la suppression de l’échéance de 2009
pour la mise en conformité de toutes les
habitations existantes.
Bertogne
Wellin
Sainte-Ode
Saint-Hubert
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
21,10 %
Léglise
Herbeumont
Martelange
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Arlon
Tintigny
46,20 %
23 %
Étalle
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Virton
Musson
Messancy
Aubange
9%
0,60 %
Rouvroy
Sous-bassin hydrographique de l’Ourthe
R A collectif épuré
Sous-bassin hydrographique de la Lesse
R A collectif en construction
Sous-bassin hydrographique de la Moselle
R A collectif à épurer
Sous-bassin hydrographique de l’Amblève
R A autonome
Sous-bassin hydrographique Semois-Chiers
R A transitoire
2007
Vielsalm
Érezée
Hotton
Un service global de gestion
des zones d’assainissement autonome
71
rapport annuel
Durbuy
Protéger les ressources
en eau dans les zones
d’assainissement autonome
A IVE
Analyser la législation. Appréhender les
implications pratiques pour les communes,
les particuliers et autres acteurs de terrain.
Faciliter son application par des outils et
services spécifiques. Sensibiliser, informer, former… Telles sont les missions du
service d’aide aux communes.
rapport annuel 2007
72
L’assainissement des zones autonomes,
une question de priorités
réseau Natura 2000. Elles sont listées
en annexe 1 de l’arrêté ministériel, et
sont en rapport, pour le territoire provincial, avec la protection de la moule
perlière ;
• les masses d’eau* reprises à l’annexe
2 de l’arrêté ministériel au titre de masses d’eau à risques. Il s’agit de masses
d’eau de surface à risques pour lesquelles l’incidence de l’assainissement
autonome est prépondérante.
Tout comme l’assainissement collectif,
dont les programmes d’investissements
reposent sur des critères de priorités
environnementales tels que la protection
des zones de baignade ou de la moule perlière…, le Gouvernement wallon a décidé
de fixer des priorités pour l’assainissement des immeubles existants relevant de
l’assainissement autonome.
Des zones d’assainissement autonome
prioritaires ont été définies fin avril, au
sein desquelles des études de zones doivent déterminer le mode d’assainissement
à mettre en oeuvre en regard des objectifs environnementaux de la masse d’eau
influencée par la zone étudiée.
La liste des zones d’assainissement
autonome prioritaires arrêtées le 22 avril
2007 par le Ministre de l’Environnement au
sens des nouvelles dispositions du RGA
reprend :
• les zones de baignade et leurs zones
d’amont officielles telles que figurant à
l’annexe IX du Code de l’eau, ainsi que
leurs réseaux hydrographiques incidents jusqu’à dix kilomètres maximum
en amont des zones de baignade ;
• les zones de prévention établies conformément à l’article D 172 §2 du Code de
l’Eau (zones de protection de captage
arrêtées) ;
• les masses d’eau nécessitant des
mesures spécifiques en rapport avec
la protection des espèces visées par le
La province de Luxembourg comporte à
ce jour 67 zones prioritaires dont la réalisation des études sera exécutée selon un
phasage étalé sur trois années :
• Phase 1 : Amblève, Ourthe, Moselle
(2007-2008) : 37 zones prioritaires
• Phase 2 : Semois-Chiers (2008-2009) :
31 zones prioritaires
• Phase 3 : Lesse (2009-2010) : 9 zones
prioritaires
Les organismes d’assainissement sont
chargés par la SPGE de réaliser les études
de zones. Les premières études ont débuté
courant 2007 sur les sous-bassins de l’Amblève, l’Ourthe et la Moselle.
Toutes les communes concernées ont été
informées par nos services des zones prioritaires recensées sur leur territoire ainsi
que de la méthodologie qui sera appliquée
pour les études de zones. Par ailleurs, à la
demande d’Aquawal, notre service d’aide
a assuré la présentation d’un exposé aux
communes sur les études de zones, le
Région wallonne
RÉGIME D'ASSAINISSEMENT (RA )
RAC (2 000 EH et plus (Ia))
RAC (< 2 000 EH (Ib))
Sous-total RA collectif
Population
%
2 635 303
78,3%
Province de Luxembourg
Population
125 773
%
49,9%
294 652
8,6%
66 829
26,5%
2 929 956
86,9%
192 602
76,4%
18,7%
RAA (zone urbanisable)
265 278
8,0%
47 159
RAA (habitat dispersé)
132 128
3,8%
10 812
4,3%
2 079
0,1%
142
0,1%
399 485
11,9%
58 114
23,0%
38 308
1,2%
1 452
0,6%
3 367 749
100,0%
252 295
RAA communal
Sous-total RA autonome
RA transitoire
TOTAL GÉNÉRAL
100,0%
1
2
Une législation en évolution…
Nos services assurent une veille législative
régulière de la législation régionale et européenne de façon à pouvoir informer rapidement les acteurs concernés par la matière.
* Concept introduit par la directive européenne cadre sur
l’eau (2000/60/CE) : unité élémentaire du milieu aquatique,
mieux adaptée à la gestion des eaux à l’intérieur des
bassins hydrographiques à large échelle. On parle de
masses d’eau de surface (lacs, étangs…) et de masses
d’eau souterraines.
Eaux de baignade et zones amont
Zone de prévention arrêtée (captage)
Masse d’eau Natura 2000
Masse d’eau à risque
1

2
Les systèmes d’épuration individuelle installés à
Warnach, Fauvillers (140 EH), et Xaimont, Léglise
(44 EH), sont des exemples d’assainissement
approprié en milieu rural.
2007
L’AIVE est régulièrement consultée, par
le biais d’Aquawal ou de la Commission
consultative des eaux pour remettre son
avis sur les textes de loi en préparation.
Cette année, l’AIVE a collaboré à la
rédaction de l’avis d’Aquawal (l’Union professionnelle des opérateurs du cycle de
l’eau en Wallonie) :
• sur les avant-projets d’arrêtés relatifs
aux conditions intégrales et sectorielles
applicables aux systèmes d’épuration
individuelle ;
• sur l’avant-projet d’arrêté modificatif
relatif au contrôle des systèmes d’épuration individuelle ;
• sur un projet de circulaire relatif à la
gestion des eaux blanches issues des
exploitations agricoles ;
• sur l’avant-projet d’arrêté modificatif
relatif aux prises d’eau souterraine, aux
zones de prise d’eau, de prévention et
de surveillance, et modifiant l’arrêté du
GW du 04 juillet 2002 fixant les conditions générales d’exploitation des établissements visés par le décret du 11
mars 1999 relatif au permis d’environnement.
73
rapport annuel
• Assainissement autonome : zones prioritaires - A.M. 27-04-07 •
Les formulaires d’enquête ont déjà été
envoyés dans les communes de Rendeux,
Érezée, Gouvy, Manhay, La Roche et
Houffalize. Ce qui représente 1 808 formulaires au total.
A IVE
11 octobre 2007 au WEX à Marche-enFamenne.
La première étape de la méthodologie qui
consiste à identifier, au sein des zones
d’assainissement autonome prioritaires,
les habitations ayant une réelle incidence
sur la qualité de la masse d’eau, est terminée pour toutes les zones prioritaires de
la province. Seules ces habitations feront
l’objet de l’étude proprement dite, dont
une enquête chez les particuliers.
rapport annuel 2007
74
… des outils pour l’appliquer
L’application de la législation relative à la
collecte et au traitement des eaux usées à
l’échelle des immeubles nécessite de pouvoir en dresser un état des lieux tenu régulièrement à jour. Ainsi, il est généralement
impossible pour une commune de fournir
le taux de raccordement des immeubles
dans une agglomération donnée, de même
que le listing des habitations équipées d’un
système d’épuration individuelle.
Face à ce constat et à la nécessité de disposer de ces informations pour évaluer le
taux d’assainissement des agglomérations
dans le cadre des PASH notamment, l’AIVE
a développé un applicatif de cartographie
informatique spécifique pour la gestion des
eaux usées à la parcelle. Cet outil permet
à la commune d’encoder au jour le jour
les informations attachées à chaque parcelle bâtie et relevant de l’assainissement
des eaux usées : autorisations de raccordement à l’égout, permis d’environnement
délivrés, systèmes d’épuration individuelle
installés…
La centralisation des données permet en
outre d’en conserver l’historique sans se
reposer exclusivement sur la mémoire des
agents communaux.
Cet applicatif a été présenté aux communes de la province les 24 avril et 14 novembre 2007 à Redu.
Informer et sensibiliser
Suite à l’entrée en vigueur de l’arrêté du
Gouvernement wallon du 06 décembre
2006 modifiant le Règlement général d’assainissement (RGA), une demi-journée
d’information à destination des communes
a été organisée le 25 janvier 2007 à Redu.
Y ont été également présentées les modalités d’élaboration des plans triennaux
2007-2009 en ce qui concerne les dossiers
d’égouttage prioritaire.
En complément à cette séance d’information, le service d’aide a mis à disposition
des communes des outils visant à faciliter
l’application du RGA.
• Un mémento à l’usage des agents communaux a été remis aux communes en
mars 2007. Il rappelle, pour chaque
régime d’assainissement, les obligations des particuliers et des communes
en matière d’assainissement des eaux
usées.
• Une carte d’agglomération a été éditée pour chaque commune de la province. Ces cartes, disponibles sur notre
site Internet, reprennent côté recto un
condensé du PASH à l’échelle communale, auquel ont été superposées
les zones d’assainissement autonomes
prioritaires. Le verso présente de façon
synthétique la méthodologie à suivre,
étape par étape, pour informer de façon
pertinente les particuliers quant à leurs
obligations.
• Enfin, les brochures de sensibilisation à
destination des particuliers ("Vos eaux
usées : assainissement collectif ; assainissement autonome" et "L’assainissement autonome : la prime régionale à
l’installation d’un système d’épuration
individuelle") ont été mises à jour pour
intégrer les dernières modifications du
RGA.
1
2
1

2
1er juin 2007, inauguration de la station d’épuration d’Arlon modernisée et de la plateforme didactique
consacrée à l’assainissement autonome.
3
Le service d’aide aux communes procède aux études de zones prioritaires en assainissement autonome.
4
L’outil de gestion des eaux usées à la parcelle est développé par le service d’aide aux communes.
5
Ciblant les besoins concrets, l’AIVE crée une documentation adaptée aux demandes de ses publics :
communes, particuliers…
2007
5
75
rapport annuel
4
À l’occasion de la Foire agricole de Libramont, l’AIVE a contribué à la rédaction du
Guide vert de l’Agriculteur en y apportant
son expérience et ses conseils en matière
de gestion des effluents liquides et des
eaux blanches.
Dans le cadre des Journées wallonnes
de l’eau 2007, la station d’épuration de
Resteigne a été ouverte au public le 25
mars 2007. Une centaine de personnes
ont ainsi pu découvrir cette nouvelle station d’épuration qui contribue à la protection de la zone de baignade de Bellevaux.
De plus, des visites des systèmes d’épuration individuelle didactiques de Rachamps
et Remichampagne ont été organisées le
23 mars 2007 en partenariat avec le Parc
naturel de la Haute-Sûre et de la Forêt
d’Anlier.
Le grand public a également été sensibilisé
à l’assainissement des eaux lors de la foire
du développement durable organisée le 13
mai 2007 par le Centre culturel du Beau
Canton (Florenville et Chiny).
A IVE
3
Une seconde séance d’information a été
organisée par l’AIVE en novembre 2007
en préparation à l’Assemblée générale de
décembre. Elle a permis de présenter aux
communes les grandes lignes du nouveau
contrat de gestion ainsi que les nouveaux
outils de gestion développés par l’AIVE,
notamment en cartographie informatique.
Les communes ont également été sensibilisées à l’importance de la qualité des
réseaux d’égouttage pour un fonctionnement optimal des stations d’épuration.
Par ailleurs, les outils de sensibilisation
"tout public" se sont étoffés :
• mise en œuvre, à la station d’épuration
d’Arlon, d’une plate-forme didactique
axée sur l’assainissement autonome ;
• publication de brochures d’accompagnement des visites de stations d’épuration à destination du public scolaire
dans le cadre du projet Interreg mené
avec le Parc naturel de la Haute-Sûre et
de la Forêt d’Anlier.
rapport annuel 2007
PA RTENA RI AT S
76
Protéger les ressources
dans un contexte transfrontalier
La mise en conformité des immeubles est
primordiale pour la protection de l’environnement.
L’AIVE, le Parc naturel de la Haute-Sûre
et de la forêt d’Anlier et le Naturpark
Öewersauer, (Grand-Duché) ont déposé
un projet commun dans le cadre du programme Interreg III-A Wallonie-LorraineLuxembourg. Il a débuté en janvier 2003
pour se terminer en juin 2007, nanti d’un
budget global de 1 041 025 euros.
Ce projet prévoit l’installation de systèmes
d’épuration individuelle à vocation didactique. Deux systèmes sont déjà opérationnels à Rachamps et à Remichampagne.
En 2007, les systèmes d’épuration individuelle de Xaimont-Commune de Léglise
(44 EH) et de Warnach-Commune de
Fauvillers (140 EH) sont venus s’y ajouter
et ont été équipés de panneaux didactiques. Ces systèmes s’inscrivent dans
une optique d’assainissement autonome
groupé et élargissent en outre la palette
des procédés épuratoires visitables avec
un premier système de type extensif à
Xaimont.
Lutter contre les inondations
Dans le cadre de la période d’exécution du
programme Interreg III-Axe 3-Protection
de l’environnement et renforcement de l’attractivité de l’espace frontalier, l’autorité
de tutelle a mis à disposition début 2005
des crédits non affectés pour d’éventuelles
missions ou travaux à accomplir dans le
respect des axes de travail envisagés lors
de l’élaboration du programme. L’AIVE, en
tant que porteur de projet, a réuni auprès
des partenaires transfrontaliers diverses
propositions. Le programme d’action est
réparti sur trois zones : la Chiers luxembourgeoise, la Chiers française et la Messancy.
Pour cette dernière, c’est l’aménagement
du lac de Messancy qui a été retenu.
Les travaux d’aménagement hydraulique
du lac de Messancy ont été menés à terme fin 2007 avec un concours Feder de
45,4 %. Le cofinancement a été assuré par
la DGRNE pour 41 % et par la commune de
Messancy pour 13,6 %. La DST a, quant à
elle, assumé l’étude du projet et la direction technique des travaux.
Ce projet constitue un premier pas d’un
projet plus vaste que l’AIVE souhaite
présenter à l’éligibilité du prochain programme Interreg 4 avec les mêmes partenaires transfrontaliers (Ministère de l’Eau
grand-ducal, DGRNE, SIAC).
(voir encart p.77)
SYSTÈMES D’ÉPURATION INDIVIDUELLE À VOCATION DIDACTIQUE INSTALLÉS DANS LE CADRE
DU PROGRAMME INTERREG IIIA WALLONIE - LORRAINE - LUXEMBOURG
Commune
Localité
Bastogne
Rachamps
Fauvillers
Warnach
Vaux-sur-Sûre
Remichampagne
Léglise
Xaimont
Capacité
12 EH
140 EH
Procédé épuratoire
Intensif : biomasse fixée immergée aérée
Intensif : boues activées séquentielles
8 EH
Intensif : boues activées avec lit
tourbillonnaire flottant
44 EH
Extensif : filtre planté de roseaux
1
Les systèmes d’épuration individuelle de Warnach (Fauvillers) et de Xaimont (Léglise)
ont été créés dans le cadre d’un partenariat Interreg III.
LUTTER CONTRE LES INONDATIONS - LES THÈMES PORTEURS SONT :
PR EM IER AX E
La réalisation de bassins écrêteurs de crue sur les affluents de la Messancy va limiter
la pointe de crue générée sur les différents affluents de la Messancy.
La réalisation de bassins similaires sur la Vire aura une action
de protection de l’entité de Saint-Mard.
D EU X IÈM E AX E
La renaturation de tronçons de cours d’eau du parcours luxembourgeois de la Chiers
aura pour effet de ralentir la progression de l’onde de crue vers l’aval et donc vers Longwy.
T R O IS IÈM E AX E
La mise à gabarit d’ouvrages souterrains sous la ville de Longwy et la mise en œuvre
de zones d’étalement des crues de Longwy à Montmédy complètent le programme
de lutte contre les inondations.
Le budget global de ces aménagements pour les trois prochaines années
représente près de 4 millions d’euros.
2007
1

2
77
rapport annuel
2
Gérer les réseaux de distribution d’eau des
zones industrielles n’est pas une mince
affaire. Il faut en maîtriser les aspects financiers, administratifs et techniques.
Les services d’Idelux et de l’AIVE ainsi que
des responsables locaux de la SWDE succursale Semois-Chiers-Ourthe-Lesse
se réunissent régulièrement pour coordonner leurs efforts. Un comité technique, composé de représentants de l’AIVE,
d’Idelux et de la SWDE, a été mis sur pied.
Il s’est penché sur les zones industrielles, artisanales ou de services de Manhay
(Vaux-Chavanne), PED-Aubange, Vielsalm
(Burtonville) et Gouvy (Schmiede).
La sécurisation de l’alimentation en eau de
la province progresse. Les grands travaux
hydrauliques et les programmes d’investissements prévus se concrétisent. L’effort
prioritaire de sécurisation des adductions
s’est poursuivi toujours par des travaux,
études et mises en service d’infrastructures
dans les régions de Houffalize, Paliseul,
Bertrix, Neufchâteau et Daverdisse.
Au sujet de la canalisation Nassogne/
Grupont/Wellin/Sohier : l’approvisionnement en eau de la commune de Wellin,
desservie jusqu’à ce jour par des captages
locaux insuffisants, sera réalisé grâce à l’établissement d’une adduction DN 250 mm,
au départ de l’adduction du nord-Luxembourg (Nassogne) sur une longueur d’environ 30 kilomètres. La canalisation relative à
la première phase de l’adduction de Wellin (Nassogne-Grupont) est opérationnelle
depuis 2004. Les travaux relatifs à la seconde phase de l’adduction (Grupont-WellinSohier) ont débuté au printemps 2004 et
se sont poursuivis durant l’année 2008. La
sécurisation des adductions d’eau dans la
région centre-ouest en province de Luxembourg, sera opérationnelle pour mi 2008.
Concernant la réhabilitation et le renforcement de la station de pompage d’Aubange,
globalement, deux objectifs sont en vue.
D’une part, le fonctionnement d’ensemble
de l’ouvrage en relation avec les autres
centres de production interconnectés (réseaux de Longwy (France), Messancy et
Arlon). Et d’autre part, la sécurisation de
l’approvisionnement en eau de la population ainsi que la satisfaction des besoins en
eau de processus et de protection incendie
des industriels situés sur ces zones économiques (Aubange, PED, Messancy...). Ces
infrastructures seront également opérationnelles pour mi 2008.
A IVE
Groupement luxembourgeois
de production et de distribution
rapport annuel 2007
78
Plan directeur et diagnostic
européennes nécessitent, avant tout investissement futur, un diagnostic précis et
complet de l’ensemble des infrastructures
et équipements existants et une évaluation
de leurs conditions de fonctionnement.
La volonté de la SWDE est d’améliorer les
performances de l’outil. Autre avantage de
ces études-diagnostics : permettre de définir et de planifier les investissements dans
le plan directeur, en anticipant d’éventuels
problèmes. Parce que l’ensemble des réseaux de la province ne peut être examiné
simultanément, il a été décidé de commencer par deux zones prioritaires : l’adduction
du nord-Luxembourg et la région ArlonMessancy-Aubange.
Le Groupement luxembourgeois de production et de distribution d’eau poursuit
divers objectifs dans la province de
Luxembourg. Aboutir à une gestion rationnelle de la production et de la distribution,
à une stratégie de développement de la
sécurisation de l’alimentation en eau dans
la province de Luxembourg, à une mise
en place des équipements nécessaires
et à la satisfaction des besoins du développement économique et social.
Les réorganisations successives, les nombreux investissements en production d’eau
(adduction et sécurisation), les implications
des nouvelles législations régionales et
• Principales conduites d’adduction •
1
Durbuy
Vielsalm
Érezée
Manhay
Hotton
Rendeux
Marche en
Famenne
Gouvy
La Roche
en Ardenne
Nassogne
Houffalize
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont Chevigny
Vaux sur Sûre
Paliseul
Fauvillers
Neufchâteau
Bertrix
Bouillon
Léglise
Herbeumont
Florenville
Martelange
Attert
Habay
Chiny
Tintigny
Réservoir principaux
Meix dvt
Virton
Centres de production
Saint-Léger
Virton
Musson
Conduites d’adduction existantes
Rouvroy
Conduites d’adduction à réaliser
Arlon
Étalle
Messancy
Aubange
3
1 Barrage de Nisramont (24 000 m /jour)
3
2 Chassepierre (6 000 m /jour)
3
3 Bras-Recogne (5 000 m /jour)
3
4 Latour (4 000 m /jour)
3
5 Aubange (4 000 m /jour)
3
6 Arlon (4 000 m /jour)
Durbuy
Érezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Marche-enFamenne
Rendeux
Gouvy
La Roche-enArdenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Tintigny
Arlon
Étalle
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Communes indépendantes
Propriétés et gestion : SWDE
Intercommunale des Eaux du Condroz
Virton
Rouvroy
Musson
Messancy
Aubange
1
La brochure d’accompagnement aux visites
des stations d’épuration existe dans deux
versions : 10-12 ans et 13-15 ans.
2
Travaux hydrauliques au lac de Messancy
(partenariat Interreg III)
2007
• Production et distribution d’eau potable •
79
rapport annuel
2
Après avoir analysé en détail la zone
Durbuy-Barvaux, le plan directeur s’est
également orienté vers la zone MarcheNassogne-Wellin. En effet, une connaissance parfaite du fonctionnement des
adductions dans ce périmètre est capitale
pour appréhender la mise en fonctionnement permanente de la liaison NassogneTellin-Wellin.
Concernant le plan directeur de la zone
Sud (Arlon-Aubange-Messancy), les actions
ont consisté principalement au report sur
plans des adductions, à la réalisation et
à l’interprétation de certaines mesures, à
l’évaluation des besoins en eau ainsi qu’à
l’analyse de fonctionnement des différents
ouvrages. Sur base des résultats de ces
études, on pourra déterminer la meilleure
manière de restructurer les centres de production et de valoriser le nouveau potentiel
en eau mis en œuvre à Udange, Wolkrange
et Aubange.
Enfin, de manière globale, en matière de
production d’eau, la réflexion s’oriente
vers l’organisation générale future et la
rationalisation des réseaux en tenant
compte des adductions existantes, des
études des plans directeurs en cours, de
la reprise de certains réseaux communs de
distribution et du développement futur vers
des réseaux de producteurs indépendants.
Une analyse plus particulière est en cours
pour les régions de Houffalize, Daverdisse
et Paliseul. Des travaux ont été adjugés
et des programmes d’études ont été définis pour les régions de Bertrix, Paliseul et
Neufchâteau.
Durant l’année 2007, en collaboration avec
la SWDE, des services de l’AIVE ont également abordé la problématique de la fourniture d’eau à partir des centres de production de la SWDE à certaines communes
indépendantes (Bouillon, Léglise, Tenneville, Libramont, Érezée, Habay, Nassogne,
Fauvillers, Hotton, Florenville et Attert). En
effet, des prélèvements d’eau en appoint
ou secours ne sont pas sans problème pour
la gestion des adductions. D’autre part,
les plans directeurs et les stratégies de
développement des réseaux de transport
d’eau doivent intégrer bien évidemment les
besoins en eau (domestiques, agricoles et
industriels) de ces communes.
A IV E
2007 a été consacré à la réalisation et à
l’interprétation de mesures, au suivi des
relevés ainsi qu’au bilan des consommations de la zone Durbuy-Barvaux pendant
la période estivale. Les résultats ont permis
de confirmer l’efficacité des travaux qui ont
été réalisés durant l’année 2006 à Borlon,
Eresses, Izier, Warre, Barvaux et La Hesse.
Pour rappel, ces réalisations jettent les
bases des investissements 2007 et 2010,
à savoir renforcer l’adduction BarvauxDurbuy (dossier adjugé), créer une liaison
La Hesse-Borlon, réhabiliter et remettre en
service le captage de Petit-Houmart (prévu
au programme 2008).
rapport annuel 2007
EAU POTAB L E
80
Pourquoi ne pas passer en revue quelques
faits et chiffres significatifs ? Ils évoquent
mieux que de longs discours ce que l’AIVE
a fait en 2007 pour assurer l’alimentation en
eau potable. L’AIVE assiste 16 communes,
a géré 68 dossiers différents représentant
un montant de 9 220 000 euros d’études
de projets et 9 256 000 euros de direction
de chantier et ce, en matière de production
et de distribution d’eau pour compte de la
SWDE et des communes indépendantes,
ainsi qu’en matière d’épuration des eaux
pour la SPGE. Elle a bouclé dix projets
de délimitation des zones de prévention
de captage d’eau pour les communes de
Chiny, Libramont et Manhay. En matière
de tarification de l’eau, l’AIVE apporte son
expérience aux communes pour se mettre
en conformité avec la nouvelle structure
tarifaire et sa composante principale : le
CVD (coût-vérité de distribution). Et dans
le cadre du Groupement luxembourgeois
de production et de distribution de l’eau
liant la SWDE au Groupe Idelux-AIVE,
la particularité avait été, dans le cadre
du plan directeur, la mise au point d’une
méthodologie de gestion des adductions de la région nord-Luxembourg qui a
permis de passer les périodes estivales de
ces dernières années sans aucune interruption de la fourniture d’eau.
Délégation de maîtrise d’ouvrage, études de projets et direction des travaux,
surveillance et contrôle de chantiers
1
2
• Gestion de la qualité de l’eau •
Durbuy
Érezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Marche-enFamenne
Rendeux
Gouvy
La Roche-enArdenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert
Habay
Florenville
Chiny
Tintigny
Communes indépendantes
Intercommunale des Eaux du Condroz
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Aide de l’AIVE en matière de protection
des captages
Propriétés et gestion : SWDE
Arlon
Étalle
Virton
Rouvroy
Musson
Messancy
Aubange
Durbuy
Érezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Marche-enFamenne
Rendeux
Gouvy
La Roche-enArdenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Bertogne
Wellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bastogne
Daverdisse
Libin
Libramont
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Florenville
Intercommunale des Eaux du Condroz
Arlon
Étalle
Saint-Léger
Meix-dvtVirton
Aide de l’AIVE en matière de protection
des captages
Propriétés et gestion : SWDE
Attert
Habay
Chiny
Tintigny
Communes indépendantes
Martelange
Léglise
Herbeumont
Virton
Rouvroy
Musson
Messancy
Aubange
1

3
Renouvellement des canalisations
et des raccordements d’eau à Vaux-sur-Sûre
2007
• Production et distribution d’eau potable •
En matière de protection des prises d’eau
souterraine, la législation actuelle issue
du code de l’eau imposé par la Région
wallonne, exige l’application du coûtvérité de l’eau qui doit comprendre, outre
le prix de la production et de la distribution,
le coût de la protection des ouvrages de
prise d’eau souterraine ou d’eau de surface potabilisable. Ces obligations légales
sont actuellement assurées par la SPGE,
moyennant relation contractuelle entre
producteur et SPGE.
Le contrat de protection des captages,
conclu pour une période de vingt ans, est
la base de la collaboration entre le producteur et la SPGE. Il laisse une autonomie
au producteur. Il le responsabilise dans la
gestion de ses prises d’eau.
Chaque producteur est tenu de procéder
au renouvellement des permis d’environnement des prises d’eau souterraine et
à l’établissement (études et actions) des
zones de prévention de captages (zones
de prévention et de surveillance).
Les communes d’Attert, Bouillon, Chiny,
Érezée, Florenville, Gouvy, Léglise, Libin,
Libramont, Manhay, Meix-devant-Virton,
Musson, Nassogne, Saint-Léger, Tintigny
et Virton ont confié à l’AIVE l’élaboration,
la mise en place de zones de prévention.
Deux nouvelles communes ont également
confié ces missions en 2006 à l’AIVE et ont
vu leur programme d’études approuvé en
2007, à savoir Saint-Hubert et Habay. La
commune de Rouvroy a également confié
cette mission en 2007 à l’AIVE. Cela comporte la détermination des périmètres ainsi
que les travaux, mesures, acquisitions
nécessaires à la mise en conformité de ces
zones.
81
rapport annuel
3
Préserver les ressources
A IVE
d’équipement électromécanique… L’AIVE
a poursuivi des missions d’étude et de
réalisation d’infrastructures de protection,
production, traitement et distribution d’eau
pour compte des communes de Attert,
Gouvy, Manhay, Meix-devant-Virton et
Tintigny.
Le suivi de la qualité exige une gestion
permanente du distributeur, une obligation d’intervention immédiate ainsi qu’une
information et un conseil aux consommateurs. L’AIVE a poursuivi son service d’accompagnement de la qualité de l’eau à 17
distributeurs indépendants.
rapport annuel 2007
82
À ce jour, 90 projets de délimitation de
zones de prévention ont été déposés
auprès des services de la SPGE. Ces propositions sont soumises à enquête publique conformément à la législation, avant
de faire l’objet d’un arrêté ministériel de
détermination (22 dossiers à ce jour).
24 projets supplémentaires de délimitation de zones de prévention devraient être
déposés en 2008. Les études nécessaires
seront également entamées pour quinze
autres dossiers.
Le renouvellement des autorisations
concernant les prises d’eau souterraine est
dorénavant traité dans le cadre du permis
d’environnement.
À ce jour, l’AIVE a été désignée par 19
communes productrices d’eau pour collaborer à la réalisation de ces obligations,
la commune de Rouvroy s’étant ajoutée
aux 18 précédentes. 129 prises d’eau ont
actuellement fait l’objet d’un arrêté ministériel d’autorisation et 68 dossiers doivent
encore être traités. Étant donné le faible
nombre de dossiers ayant abouti ces dernières années, 2006 et 2007 ont été consacrées - dans un but de relance - à une
augmentation des prestations de suivi des
procédures administratives.
En effet, durant les années 2006 et 2007,
les services de l’AIVE se sont spécialement attelés à la constitution ou au suivi
de dossiers techniques et administratifs
nécessaires au renouvellement des permis d’environnement et ce, pour 73 prises
d’eau souterraine situées sur le territoire
des communes de Bouillon, Florenville,
Libin, Léglise, Habay et Saint-Hubert.
1

3
Le suivi de l’évolution technique, administrative et financière des différents dossiers
s’effectue par l’intermédiaire de comités de
suivi. Les études de prévention, très spécifiques, sont réalisées en partenariat avec
des bureaux spécialisés, notamment chargés de la partie hydrogéologique.
Aide au suivi de la qualité
des eaux de distribution
Suivant le souhait de certaines commues
qui en ont fait la demande (à ce jour, 17
communes ont souscrit à ce service
d’aide), l’AIVE peut effectuer les prestations suivantes :
• établissement et mise à jour des programmes de contrôle de la qualité de
l’eau de distribution ;
• analyse des statistiques des résultats
de qualité d’eau ;
• établissement des documents d’informations aux abonnés de la qualité de
l’eau distribuée ;
• aide aux demandes de dérogations pour
certains paramètres non-conformes.
D’autre part, sur base des statistiques
d’évolution de la qualité de l’eau distribuée
établies par ses services, l’AIVE peut prodiguer des conseils en matière de traitement
d’eau, de restructuration de réseau, de
mise en place de solution alternative … permettant dès lors d’anticiper la survenance
d’éventuels problèmes de non-conformité
de l’eau. Ceci a déjà été le cas en 2006 et
2007 pour les communes de Attert, Gouvy,
Florenville, Manhay, Rouvroy et Tintigny.
La construction de la station d’épuration d’Arlon modernisée et du premier bassin de dépollution a abouti en 2007.
A S S A I N I SS EM ENT : INVES T IS S EM ENT S
(en milliers d’euros)
250 000
200 000
150 000
100 000
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
1982
1981
1980
1979
0
1978
50 000
• Engagements annuels de 1978 à 2007 •
(en milliers d’euros)
40 000
35 000
30 000
20 500
20 000
15 000
10 000
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
1984
1983
1982
1981
1980
1979
0
1978
5 000
3
2007
• Engagements cumulés de 1978 à 2007 •
2
83
rapport annuel
notable de la performance qualitative sur
la rivière.
2007 aura connu l’attention redoublée des
pouvoirs publics et, en particulier, de leur
bras financier qu’est la SPGE sur le respect
des prescrits européens en matière de
qualité d’eau. Dans ce sens, l’année écoulée aura été rythmée par la mise en étude
et en adjudication des projets rencontrant
ces différents objectifs :
• pour la mise en conformité des ouvrages
de plus de 10 000 EH aux normes de
rejets : obtention du permis unique
pour les travaux à Marche, mise en
adjudication de la rénovation d’Athus ;
• lancement des études pour Bastogne
Meuse, ainsi que pour Waltzing et
Frassem pour l’agglomération d’Arlon ;
• pour la protection des zones de baignades, mise en adjudication des
ouvrages de traitement de Rendeux,
mise en service de Jamoigne-Izel, étude
des projets de bassin de dépollution à
Lacuisine et d’une station d’épuration à
Chiny et à Poupehan ;
• programme 2005-2009 : lancement
d’études sur l’assainissement de Étalle,
Paliseul, Grand-Halleux ; réalisation
d’études de faisabilité sur Saint-Léger
et Saint-Hubert.
A IVE
1
Achèvement de la modernisation de la station d’Arlon : plus de 7 500 000 euros de travaux sur trois ans ; pose de la première pierre
de la station d’épuration de Dampicourt :
6 500 000 euros ; mise en adjudication de
la modernisation de la station de Marche :
8 700 000 euros ; mise en service d’un
bassin souterrain de dépollution des eaux
d’orage à Arlon de 7 500 m3 … Des chiffres impressionnants qui témoignent du
dynamisme de l’AIVE dans l’exécution du
programme d’assainissement de la SPGE
pour la Région wallonne. Et l’on oublierait
presque dans la foulée les ouvrages qui
sortent de terre à Hotton, Izel, Florenville,
et qui seront bientôt suivis par une nouvelle
série dans des tailles plus réduites.
Avec l’inauguration de la step d’Arlon
modernisée, l’AIVE met sur pied une nouvelle dynamique de rapprochement vers
les publics concernés par l’assainissement
des eaux tout en se conformant aux directives européennes dans le traitement des
eaux :
la construction de trois bassins de dépollution sur le bassin versant de la Semois
à Arlon va une fois de plus démontrer la
recherche dans le chef de l’AIVE d’un
mode de gestion intégrée de l’assainissement avec dans ce cas, un renforcement
rapport annuel 2007
84
D’autres dossiers seront prochainement
mis en adjudication : Chiny (collecteur et
station), Corbion (collecteur), Florenville
(bassin d’orage), Fronville (collecteur),
Neufchâteau (bassins d’orage), Poupehan
(collecteur et station), Rendeux (collecteur
et station) et suivant l’évolution des obligations administratives (permis, emprises,
autorisations…). Certains de ces dossiers
pourraient entrer en chantier aussi en
2008.
Les services de l’AIVE poursuivent également l’étude de différents projets figurant
au programme d’investissement de la
SPGE. Parmi ceux-ci, l’étude de stations :
Paliseul, Grand Halleux, Étalle, SaintLéger, Saint-Hubert, Thiaumont, ainsi que
les collecteur qui y sont liés et de modernisation : Waltzing, Frassem, Libramont,
Neufchâteau et Aye.
Quant au programme d’assainissement des
agglomérations de moins de 2 000 EH, trois
avant-projets ont été déposés en 2007.
Il s’agit des stations d’épuration de Hollange
(250 EH - Fauvillers), Straimont (300 EH Herbeumont) et Martilly (200 EH - Herbeumont). Ces trois stations sont concernées
par la protection des habitats de la moule
perlière. Le procédé épuratoire retenu est
de type extensif (filtres plantés de roseaux
à écoulement vertical) et constituera une
première en Région wallonne. Ces stations
seront mises en adjudication en 2008.
En matière d’égouttage, depuis que l’AIVE
a repris depuis 2004 la gestion des projets
d’égouttage pour compte des communes,
ce sont en tout 163 dossiers qui ont été
suivis, à savoir : 38 dossiers sur le plan
triennal 2001-2003 et 125 dossiers sur le
plan triennal 2004-2006.
Fin 2007, 70 dossiers sont complètement
terminés à la SPGE : 34 du plan triennal
2001-2003 et 36 du plan triennal 2004-2006,
répartis de la manière suivante :
Les 4 derniers dossiers du plan triennal
2001-2003 sont en chantier alors que pour
le plan triennal 2004-2006, l’avancement
des dossiers est le suivant :
• 36 dossiers ont été clôturés ;
• 44 dossiers sont en chantier ou sur le
point de se terminer ;
• 9 sont en phase d’approbation d’adjudicataire ;
• 6 sont en phase d’adjudication ;
• 4 sont en phase d’approbation projet ;
• 3 sont en phase d’étude de projet ;
• 3 ont été reportés par les communes.
GESTION DES PROJETS D’ÉGOUTTAGE PAR L’AIVE
Année de clôture
Nombre de dossiers
Montant des travaux
Participation communale
2004
10
1 537 306 €
611 204 €
2005
17
2 594 269 €
1 014 062 €
2006
22
5 227 911 €
1 910 372 €
2007
21
4 115 968 €
1 593 902 €
TOTAL
70
13 475 454 €
5 129 540 €
1
2
Niveau de priorité
Description
1
Égouts à réaliser en zone de baignade ou en zone de prévention de captage
(en liaison avec des ouvrages d’assainissement existants ou en cours de réalisation)
2
Pour des ouvrages d’assainissement existants :
• chaînons manquants, dont la réalisation aura un impact sur un égouttage en amont existant ;
• égouts permettant d’améliorer le fonctionnement des stations d’épuration
3
Pour des ouvrages d’assainissement existants :
• travaux d’opportunité en liaison avec des travaux de collecte ou communaux (réfection de voirie) ;
• égouts à réaliser pour un nombre important d’EH ou une densité d’habitat élevée
4
Pour des ouvrages d’assainissement en cours de réalisation :
• chaînons manquants ;
• égouttage à forte densité d’habitat ;
• travaux d’opportunité
5
Tout autre égouttage pour des ouvrages d’assainissement existants ou en cours de réalisation
6
Tout égouttage lié à une station d’épuration non adjugée à ce jour
4
1
Construction de la station d’épuration de Hotton
2
Pose du collecteur à Virton
3

4
Construction de la station d’épuration de Florenville et pose de son collecteur
2007
LISTE DES PRIORITÉS EN MATIÈRE D’ÉGOUTTAGE
85
rapport annuel
Actuellement, sur les 41 communes concernées par de l’égouttage prioritaire, 26 ont
leur plan triennal définitif approuvé, ce qui
représente 73 dossiers (dont les 18 reports),
pour un montant de plus de 21 millions
d’euros en égouttage.
À noter que 8 campagnes de reconnaissance des réseaux sont reprises dans les
plans triennaux ce qui représente un linéaire
total de 100 kilomètres de canalisations à
diagnostiquer.
A IVE
3
18 dossiers ont fait l’objet d’une réinscription
dans le plan triennal 2007-2009 et ont été
adjugés à la fin 2007.
Comme déjà précisé l’année dernière, bon
nombre de chantiers sont en cours ou
devraient débuter en 2008 puisque plus de
30 dossiers sont en phase d’approbation
de l’adjudicataire.
Du point de vue endoscopie réseaux, sur
les 17 dossiers inscrits, les deux dernières
campagnes sur Musson et Meix-devantVirton sont sur le point de se terminer et
ces campagnes ont permis de caractériser
plus de 380 kilomètres de canalisations.
De plus, la méthodologie développée par
l’AIVE et adaptée pour ces opérations a
servi de modèle pour un cahier des charges
type qui est applicable pour l’ensemble des
OAA de la Région wallonne depuis 2008.
2007 a aussi été l’année de concrétisation
du nouveau plan triennal 2007-2009.
Toutes les communes concernées ont été
rencontrées par les chefs de projets et ont
fait l’objet de propositions en égouttage,
en relation avec les priorités fixées par la
SPGE. Il s’agit ici d’une nouveauté puisque
pour lisser les investissements en égouttage sur plusieurs plans triennaux la SPGE
a édité un système de priorité à appliquer
aux réseaux à construire :
rapport annuel 2007
86
PROGRAMME PRINCIPAL 2005 - 2009
Sous-bassin
hydrographique
Amblève
Lesse
Moselle
Ourthe
Semois-Chiers
Localisation
de l’ouvrage
Nature des travaux
Capacité
équivalents habitants
Montant
1 200 000 €
Grand-Halleux
Station d'épuration et collecteur
2 000 EH
Aye
Rénovation de la station d'épuration
2 700 EH
880 000 €
Libramont-Lhomme
Rénovation de la station d'épuration
4 200 EH
1 150 000 €
Paliseul
Station d'épuration et collecteur
2 000 EH
2 200 000 €
Saint-Hubert
Station d'épuration et collecteur
6 000 EH
2 100 000 €
Bastogne Rhin
Rénovation de la station d'épuration (traitement tertiaire)
17 500 EH
6 950 000 €
Frassem
Rénovation de la station d'épuration
2 000 EH
1 180 000 €
Waltzing
Nouvelle station d'épuration
4 000 EH
1 850 000 €
Marche
Rénovation de la station d'épuration (traitement tertiaire)
24 400 EH
3 938 000 €
Athus
Rénovation de la station d'épuration (traitement tertiaire)
17 500 EH
4 585 000 €
Étalle
Station d'épuration et collecteur
2 000 EH
2 160 000 €
Neufchâteau
Rénovation de la station d'épuration
Rulles
10 000 EH
500 000 €
Station d'épuration et collecteur
700 EH
608 000 €
Saint-Léger
Station d'épuration et collecteur
2 000 EH
2 080 000 €
Thiaumont
Station d'épuration et collecteur
1 100 EH
1 079 000 €
PROGRAMME 2005 - 2009 DES STATIONS DE CAPACITÉ < 2000 EH
Sous-bassin
hydrographique
Lesse
Moselle
Semois Chiers
Localisation
de l’ouvrage
Nature des travaux
Capacité
équivalents habitants
Montant
Tellin
Station d'épuration et collecteur
1 800 EH
1 470 000 €
Hollange
Station d'épuration et collecteur
250 EH
468 000 €
Vaux-lez-Chêne
Station d'épuration et collecteur
400 EH
950 000 €
Anlier
Station d'épuration et collecteur
1 800 EH
2 957 000 €
Bellefontaine
Station d'épuration et collecteur
1 000 EH
600 000 €
Buzenol
Station d'épuration et collecteur
450 EH
450 000 €
Hachy
Station d'épuration
700 EH
525 000 €
Martilly
Station d'épuration et collecteur
200 EH
530 000 €
Orgeo
Station d'épuration et collecteur
1 200 EH
2 010 000 €
-
1 464 000 €
Petitvoir-Grandvoir
Collecteur jusqu'à Neufchâteau
Straimont
Station d'épuration et collecteur
300 EH
450 000 €
Tintigny-Ansart
Station d'épuration et collecteur
1 400 EH
1 218 000 €
Vance
Station d'épuration et collecteur
1 200 EH
900 000 €
PROGRAMME POUR LA PROTECTION DES ZONES DE BAIGNADE
Sous-bassin
hydrographique
Ourthe
Semois-Chiers
Localisation
de l’ouvrage
Nature des travaux
Capacité
équivalents habitants
Montant
Fronville
Station d’épuration et collecteur
400 EH
841 475 €
Hotton
Station d’épuration et collecteur
4 000 EH
3 733 276 €
Rendeux
Station d’épuration et collecteur
2 000 EH
1 949 964 €
Resteigne
Station d’épuration et collecteur
2 000 EH
1 586 519 €
Chiny
Station d’épuration et collecteur
1 000 EH
1 408 000 €
Corbion
Station d’épuration et collecteur
900 EH
570 155 €
Rochehaut
Station d’épuration et collecteur
350 EH
1 135 000 €
Izel
Station d’épuration et collecteur
4 000 EH
4 385 033 €
Lacuisine
Bassin de dépollution
-
2 491 574 €
Neufchâteau
Bassin de dépollution
-
3 640 000 €
Poupehan
Station d’épuration et collecteur
1 600 EH
1 388 204 €
A S S A I N I SS EM ENT : EX PLO ITAT IO N
Évolution de la télégestion
2
1

2
Surveillance du fonctionnement des ouvrages.
QUELQUES CHIFFRES
Le suivi et le contrôle du bon fonctionnement de nos ouvrages représentent :
• 32 000 000 m³ d’eau usée épurée
• 740 échantillons d’eaux usées prélevés pour analyses
• 370 analyses des boues activées des différents ouvrages
• 450 analyses microbiologiques réalisées pendant la saison balnéaire afin de suivre
la performance des systèmes de désinfection de l’eau à la sortie des ouvrages.
Par rapport à 2006, près du double d’analyse ont été effectuées,
ce qui traduit une intensification d’année en année du contrôle de la qualité
des eaux rejetées par les stations d’épuration en zone de baignade
lié notamment au nombre croissant d’ouvrages équipés de systèmes de désinfection.
2007
Dans le cadre de ses activités de contrôle
du bon fonctionnement des ouvrages
d’épuration, l’AIVE s’est lancée dans des
études diagnostiques poussées de six stations d’épuration. Ces campagnes d’une
semaine de suivi visent entre autres à
caractériser finement le fonctionnement
de l’ouvrage et du réseau de collecte, à
vérifier la précision des différentes sondes
de mesure et le rapatriement des données, à évaluer l’impact de l’ouvrage sur le
milieu récepteur, à estimer sa production de
déchets et à identifier les points importants
de consommation électrique.
rapport annuel
Audit de fonctionnement
des ouvrages
87
A IVE
1
Dans l’optique d’une meilleure gestion
des ouvrages d’épuration et d’une gestion
adaptée aux sous-bassins hydrographiques, l’AIVE a poursuivi le développement
de son système de télésurveillance entamé
en 2005 avec, comme lignes directrices,
une gestion "intelligente" et une traçabilité
des alarmes et des interventions sur terrain.
En 2007, un test minutieux du bon fonctionnement du système sur l’ensemble des
ouvrages a permis le "basculement" définitif vers le nouveau système. Les ouvrages sont donc maintenant suivi "à la trace"
24h/24 et 365 jours par an. Cette gestion
pointue des alarmes s’est accompagnée
d’une formation spécifique des agents
du service de garde dont les prestations
régulières en dehors des heures ouvrables
ne cessent de croître. Pas moins de 200
interventions du service de garde ont ainsi
été recensées en 2007. Une réflexion globale sur le fonctionnement du service de
garde est donc actuellement en cours afin
d’offrir un régime d’astreinte acceptable
aux agents de garde tout en limitant au
mieux les interventions inutiles en dehors
des heures de service normal.
Dans la foulée, nos déversoirs d’orage
continuent d’être, eux aussi, équipés de
systèmes autonomes de surveillance de
leur bon fonctionnement. Dix nouveaux
déversoirs critiques ont ainsi été équipés
de systèmes de télésurveillance ce qui
porte à trente le nombre total de déversoirs
équipés. La surveillance de toute pollution
accidentelle vers les cours d’eau est donc
davantage maîtrisée.
rapport annuel 2007
88
Les premiers résultats ont pu démontrer
l’intérêt de telles études dans la compréhension plus fine du fonctionnement des
ouvrages et celles-ci seront donc normalement poursuivies en 2008.
D’autre part, dans le cadre du développement
des activités de la cellule Contrôle Qualité,
et notamment en raison de la complexité
croissante d’ouvrages tels que la station d’Arlon, un logiciel de simulation du
fonctionnement et d’aide à la décision a
été acquis fin d’année. Ce logiciel devrait
permettre en 2008 d’optimiser le fonctionnement des ouvrages complexes et d’étudier les solutions adéquates à prendre lors
d’éventuels dysfonctionnements.
Vers une optimisation
du recyclage des boues
en agriculture
L’AIVE a lancé en 2005 et poursuivi en 2006
et 2007 de vastes campagnes d’analyses
des boues afin de caractériser l’ensemble
du gisement issu des stations d’épuration
de la Province. De cette caractérisation, il
en est ressorti que 85 % des boues produites par les ouvrages d’épuration sont
potentiellement valorisables. 28 dossiers
de demande de valorisation agricole ont
ainsi pu être introduits en 2007 entraînant
la réception de nombreux nouveaux certificats de valorisation. Cette évolution nous
a conduit à définir des filières de regroupement des flux de boues par centre de
déshydratation. Les stations de Marche
et Athus ont ainsi été retenues (tout comme
Arlon) comme centres de déshydratation
de boues valorisables et équipées d’installations mobiles de chaulage des boues.
Exploitation : sécurité
1
En 2007, la sécurité a été - encore plus
qu’auparavant - l’affaire de tous en ce sens
qu’une part importante des objectifs du
plan d’actions 2007 (issus de notre Système dynamique de gestion des risques) a
été développée dans le cadre de groupes
de travail pluridisciplinaires.
Ces groupes ont permis d’aboutir à diverses décisions qui vont conduire à l’amélioration de la sécurité et du bien-être de
nos travailleurs. Parmi ces objectifs, citons
notamment :
• la sécurisation des interventions en
voirie : il a été décidé d’équiper, dans
un premier temps, tous nos véhicules
"de mission" de striage rouge et blanc,
de feux clignotants et de panneaux de
signalisation ;
• la sécurisation des interventions électriques. Différentes actions peuvent
ici être citées : la mise à disposition
personnelle de nouveaux appareils de
mesure, la rédaction d’une procédure
de consignation électrique, la réalisation
d’une formation pratique pour tous les
membres du personnel, l’information à
chacun concernant les mesures de prévention prises ;
• la sécurisation des interventions en
atelier : suite à divers audits de toutes
les machines fixes présentes dans nos
ateliers, il a été décidé de rénover le
parc machines, notamment via l’achat
de nouvelles foreuses sur colonne et de
nouveaux tourets à meuler ;
2
3
4
6
1

6
Différentes facettes de l’exploitation
2007
5
89
rapport annuel
En marge de ces groupes, d’autres actions
présentes dans notre plan d’action ont été
menées.
Le risque d’incendie, notamment, a fait
l’objet d’une étude particulière. Les actions
qui ont été réalisées afin de réduire ce
risque ont été :
• l’achat de poubelles métalliques pour
les ateliers,
• le placement d’extincteurs et d’éclairages
de secours supplémentaires,
• le placement d’une signalisation des
issues,
• la mise à jour des informations pour les
Services régionaux d’incendie,
• l’affichage de consignes d’urgence.
En ce qui concerne les risques biologiques, le suivi médical de nos travailleurs a
encore été amélioré, via la réactualisation
des fiches de risques pour chaque métier
du service exploitation. Cette révision a
été faite en étroite collaboration avec notre
Service externe de prévention et de protection.
L’ergonomie des postes de travail n’a
pas été oubliée, puisqu’en 2007, diverses
visites de postes de travail ont eu lieu, un
système permettant de relever les écrans
des ordinateurs portables a été mis à disposition pour chaque membre du service
d’exploitation, et une budgétisation des
mises en conformité du poste de travail
"ordinateur" a été prévue pour 2008.
Force est de constater que les domaines
couverts par les réflexions sécurité en 2007
ont été nombreux et variés. Pour la sécurité et le bien-être de tous.
A IVE
• sécurisation des interventions en hauteur et en profondeur : des nouvelles
consignes de travail pour les prestations
en hauteur et en profondeur ont été
rédigées et présentées à tout le personnel. En parallèle, la rédaction d’un
cahier spécial des charges permettant
la sécurisation des échelles fixes de
descente dans les déversoirs d’orage
et les bâches de relevage a été initiée.
De plus, la fourniture d’équipements de
protection individuelle contre les chutes, ainsi que d’escabeaux sécurisés, a
été planifiée.
rapport annuel 2007
SERV I C E D E C A RTOGRA P HI E
90
Reflet de nos activités et de leurs impacts
sur le territoire, le système d’information
géographique (SIG) géré par le service
carto de l’AIVE est un outil incontournable
d’aide à la décision dans un grand nombre
de projets du Groupe et dans leurs différentes phases de développement (implantation de stations d’épuration, animation
des zones d’activités économiques...).
Ce service poursuit donc sa mission de
transversalité en assurant l’accès aux
informations géographiques pour les différents services des intercommunales.
Il organise l’acquisition, le traitement, le
stockage et la mise à jour des données
qui proviennent d’organismes partenaires
tels que la Région wallonne et la SPGE
ou qui sont générées par nos activités.
Parmi ces dernières, le service carto a
notamment continué à gérer la mise à
jour des données de la base de données
des zones d’activités économiques (acquisition/vente de terrains, entreprises
présentes sur nos parcs, projets d’infrastructures...) ainsi que le traitement des
données des levés topographiques de
réseau initiés par l’AIVE (plus de 5 000
ouvrages et près de 230 kilomètres de
canalisations intégrés dans la base de données en 2007).
Un accès rapide et pratique à toutes ces
informations est également garanti soit
via des applications Internet de cartographie interactive (l’utilisateur navigue à sa
guise dans la carte, affiche les couches
qu’il souhaite, interroge les objets qui
l’intéressent...) soit via la réalisation de
documents cartographiques à la demande.
En 2007, le service cartographique a continué d’assurer la maintenance et l’amélioration des applications "Mercator" qu’il
avait développées les années précédentes
(données générales, base de données des
zones d’activités économiques...).
Quelques chiffres concernant les cartes à
la demande :
• 226 cartes de contraintes environnementales pour l’implantation de stations
d’épuration ;
• ± 150 cartes relatives à la situation des
terrains et à l’équipement des zones
d’activités gérées par Idelux ;
• 39 cartes relatives aux zones de loisirs
dans le cadre de la recherche de nouvelles zones valorisables sur le territoire
de la province ;
• ± 30 extraits cartographiques (IGN,
PASH, plan de secteur) pour la constitution des dossiers de demandes de
permis ;
• 66 cartes sur les sorties d’autoroutes
pour la recherche de zone de remblais
potentielles ;
• ± 100 plans de situation cadastrale
dans le cadre des acquisitions de
terrains ;
• 178 cartes relatives aux études de zones
d’assainissement autonome prioritaires
(traitement des données, réalisation de
cartes synthèse) ;
• ± 40 extraits de levés topographiques
de réseaux de collecte et d’égouttage ;
• mise à jour des 44 cartes d’agglomération (synthèse du PASH) à l’attention
des communes dans le cadre de l’aide
aux communes ;
• et bien d’autres cartes encore, pour
répondre aux demandes ponctuelles
des services des intercommunales.
Le service de cartographie est également
un organe ressource du GIG pour le développement de nouvelles applications pour
les communes.
En 2007, il a plus particulièrement participé :
•à
l’amélioration de l’application "Gestion des eaux usées à la parcelle" pour
les six communes pilotes du Parc naturel Haute-Sûre & Forêt d’Anlier
• et à la réalisation d’application de
consultation des résultats des campagnes de levés topographiques des
réseaux pour les communes ayant fait
l’objet d’un levé en 2007.
Dans ce contexte, ce service se tient à
la disposition de tous les départements
internes qui souhaiteraient développer des
applications "métiers" pour leurs besoins
spécifiques ou pour les besoins de nos
communes.
1
2
LE GROUPEMENT D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES
• Accès à Publilink - les négociations
ont porté leurs fruits et l’ensemble des
communes a donc la possibilité de
consulter les serveurs du GIG à partir
de ce réseau de type bancaire à défaut
d’un accès classique à l’ADSL.
• Sécurisation du système - l’accès aux
applications a été renforcé par une
double sécurité : dans un premier
temps, un serveur HTTPS de cryptage
des données est entré en action et a été
complété dans un second temps par un
développement de "management" des
logins.
• Serveur Blade - un tuning de la géodatabase a permis d’accroître la vitesse
de traitement des requêtes sollicitées
par les postes de travail "clients".
• Page Internet d’accès aux Géo-services - l’infrastructure Internet d’accueil
des utilisateurs du GIG est terminée.
Cette nouvelle plateforme est conçue
pour faciliter les échanges d’informations entre les techniciens et les utilisateurs et cette interface répond précisément aux desiderata de la charte
graphique du site Internet du Groupe.
Le contenu informatif doit être validé.
1

2
L’outil de gestion des eaux usées à la parcelle développé pour combler des besoins communaux.
3

4
Le Groupement d’informations géographique, un partenariat original au service des communes.
2007
4
Nouvelle infrastructure matérielle
et logicielle
91
rapport annuel
3
Le Groupement d’informations géographiques est issu d’un partenariat groupant
la Fédération provinciale des secrétaires
communaux, la Direction des services
techniques de la Province de Luxembourg
et l’AIVE.
Le Groupement d’informations géographiques "GIG" propose aux communes
adhérentes un outil indispensable pour
gérer leur territoire.
Les sources de données nécessaires aux
communes sont généralement éparses et
difficilement compatibles. Elles demandent
l’utilisation de différents logiciels et la gestion des licences relève alors du casse
tête. Les capacités de stockage doivent
sans cesse être revues à la hausse. Par
comparaison, la solution du Groupement
d’informations géographiques est simple,
évolutive et surtout unique.
Des données provenant de sources différentes peuvent être consultées et combinées. L’ensemble est géré par la même
interface. Plus besoin de logiciels différents
et généralement incompatibles, juste d’une
ligne ADSL !
Une seule source, des données toujours
compatibles, pas d’installation de matériel
coûteux ou contraignant : le "GIG" efface
tout simplement les désavantages du passé.
Réalisations en 2007
A IVE
Partenaire des communes luxembourgeoises
pour la gestion du territoire
rapport annuel 2007
92
Applicatifs et thématiques
• Prototype de gestion des cimetières la recherche d’une solution pour le remplacement de l’application locale de
gestion des cimetières a abouti par la
mise en pratique au mois de juillet 2007
d’un prototype accessible pour la commune de Musson qui a accepté de jouer
le rôle de commune pilote. L’appréciation
faite par la commune est positive, ce
qui conforte le GIG dans l’opportunité
de finaliser cet outil.
• La thématique de "gestion des réseaux"
est accessible actuellement dans six
communes pour lesquelles le service
GTR de l’AIVE a finalisé les dossiers
d’endoscopies des réseaux de l’égouttage.
• Bon nombre d’améliorations ont été
apportées à l’application "Matrice
cadastrale", le géo-service le plus usité
du système et donc le plus enclin à
être amélioré étant donné son nombre
de sollicitations journalières. En effet,
une attention particulière a été apportée pour améliorer l’interface par l’ajout
ou l’amélioration de nouvelles fonctionnalités telles que le mesurage de
distances, la modification de la valeur
de l’échelle, la dimension de la carte à
l’écran, le publipostage, l’impression de
document au format A3...
• Une nouvelle thématique a été intégrée au système ; celle-ci concerne les
zones de police. La thématique "zones
de police" permet une consultation
aisée de données relatives à une localisation des accidents de roulage et
l’impression de cartes appropriées.
Géodatabases
• Tout au long de l’année, le GIG
s’efforce de maintenir une constance
dans la mise à jour des bases de données "Matrice", "Levés topo", "PLI",
"PICC", "PASH"... ainsi que des métadonnées associées.
•R
égulièrement, les communes demandent d’insérer des géodatabases propres à leur territoire et notamment en ce
qui concerne les arbres remarquables,
les parcelles à bâtir, le petit patrimoine
communal...
• Une nouvelle couche a également été
portée dans le système, à savoir les
zones délimitant les aléas d’inondations…
•L
’avancement du projet de numérisation de l’atlas de chemins vicinaux
datant de 1841 progresse "bon train".
Les délais de réalisation sont tenus, trois
arrondissements et demi ont été scannés
en couleur, ce qui correspond à environ
5 000 plans.
Quelques chiffres
Le bilan de l’année écoulée montre un
accroissement de plus de 40 % des nouveaux utilisateurs par rapport à 2006.
Ce chiffre se vérifie par le nombre de
requêtes en augmentation pratiquement
dans toutes les communes. Le rapport
d’audience des serveurs montre que
nous sommes passés de 40 000 requêtes
en 2006 à plus de 120 000 requêtes pour
l’année 2007.
(voir graphes p.94)
Formations, salons, congrès
et veille technologique
Une formation à l’administration du socket
SDE d’ESRI a été dispensée aux informaticiens travaillant sur les bases de données
Oracle.
2
2
Nos services et applications
Thématique "Gestion des réseaux"
Application "Matrice cadastrale"
Outil de consultation et de recherche
d’informations dans la matrice cadastrale
d’une commune (propriétaires, superficies
cadastrées...) avec liaison bi-directionnelle aux informations cartographiques du
parcellaire.
Liaison bi-directionnelle : sélection cartographique de parcelles et puis visualisation des informations alphanumériques
associées à ces parcelles ou sélection de
parcelles sur base de différents critères de
recherches alphanumériques de la matrice
et puis visualisation de leur situation cartographique.
Application de "Gestion des eaux usées
à la parcelle"
Les informations liées aux parcelles sont
relatives au type de traitement des eaux,
au mode d’évacuation... L’application
produit des tableaux de synthèse, des
documents types et des renseignements
destinés aux notaires. La rubrique "permis
d’environnement" permet la tenue des
registres légaux.
1

2
Représentation des réseaux d’assainissement communaux en intégrant les
informations recueillies lors des endoscopies réalisées par l’AIVE.
Accès aux données PASH, visualisation
des ouvrages de distribution d’eau, des
hydrants (bouches/bornes à incendie et de
photographies).
Thématique "Zones de police"
Cette thématique permet aux zones de
police d’éditer des cartes statistiques en
rapport avec la caractérisation des accidents de roulages. Il s’agit là également
d’un moyen permettant de qualifier l’état
des voiries concernées par ces mêmes
accidents.
Call Desk
L’aide est accessible à tout moment aux
utilisateurs.
Différents moyens ont été mis en place afin
de faciliter le recours à l’assistance : centre
d’aide par téléphone, téléfax ou courriel.
Acquisition de données : numérisation de plans pour les ajouter à l’outil informatique.
93
2007
Consultation croisée d’un grand nombre
de données à caractère cartographique
dans une seule et même interface.
Plan de secteur, photographies aériennes, parcellaire cadastral, zones Natura
2000, PASH… Intégration des banques de
données cartographiques créées par les
communes.
Information sur les richesses patrimoniales
en complément des données produites par
la Région wallonne sur les sites et monuments classés. La base de données propose des photos et des liens utiles en plus
des caractéristiques des monuments.
rapport annuel
Thématique "Données générales"
Le GIG était présent à l’occasion du salon
des Mandataires communaux qui s’est
déroulé à Marche-en-Famenne ainsi qu’à
la foire agricole de Libramont.
D’autre part, la veille sur Internet reste un
créneau indispensable pour nous projeter
dans l’avenir et découvrir les nouvelles
tendances en la matière.
De nombreux échanges professionnels
permettent de vous proposer des solutions
avant-gardistes en profitant de l’expérience de tiers rencontrés à l’occasion de
conférences spécialisées.
A IVE
Salons, congrès et veille technologique
0
Attert
2006
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
2007
Wellin
Virton
Vaux-sur-Sûre
Tintigny
Tenneville
Saint-Léger
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Paliseul
Neufchâteau
Musson
Meix-devant-Virton
Manhay
Libramont
Libin
Léglise
Houffalize
Herbeumont
Wellin
Virton
Vaux-sur-Sûre
Tintigny
Tenneville
Sainte-Ode
Saint-Hubert
Saint-Léger
Neufchâteau
Musson
Manhay
Libramont
Herbeumont
Florenville
Daverdisse
Chiny
Bouillon
Bertrix
Bertogne
Bastogne
94
Gouvy
Florenville
Daverdisse
Chiny
Bouillon
Bertrix
Bertogne
Bastogne
Attert
0
Aubange
rapport annuel 2007
• Rapport d’audience 2006 •
14 000
Nombre de requêtes 2006
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
• Rapport d’audience 2007 •
14 000
Nombre de requêtes 2007
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
• Rapport d’audience comparatif 2006 - 2007 •
Nombre de requêtes comparatif 2006/2007
L A S T RU CT U R E FIN AN CIÈR E
Chiffre d’affaires
95
A IVE
Au cours des trois derniers exercices, le chiffre d’affaires de l’AIVE a évolué comme suit :
2006
2007
232
190
Budget 2008
210
Assainissement
- Investissement
666
665
1 258
9 252
9 645
10 400
Aide aux Communes
244
238
303
Cartographie
140
137
213
Honoraires
Total
848
1 055
1 112
11 382
11 930
13 496
Résultats
Les résultats ont évolué comme suit au cours des deux derniers exercices :
(en milliers €)
2006
2007
Budget 2008
Résultats
81 (1)
399
529
(1) Des charges exceptionnelles ont été supportées pour un montant de 152 000 euros
Structure financière
La structure financière de l’AIVE est particulièrement saine dans la mesure où les fonds propres sont importants et qu’elle ne comporte pas de fonds empruntés.
La situation se présente comme suit au 31 décembre 2007 :
(en milliers €)
2007
Capital
5 882
Réserves
8 626
Subsides en capital
14 398
Total fonds propres
28 906
Total bilan
80 545
Le capital de l’AIVE est en progression importante dans la mesure où les communes bénéficiant d’investissements subsidiés par la SPGE dans le cadre de l’égouttage prioritaire sont
amenées à souscrire la partie non subsidiée des travaux en capital à libérer en vingt annuités.
2007
- Exploitation
rapport annuel
(en milliers €)
Eau potable
96
L E S
R E S S O U R C E S
I N T E R N E S
97
ID ELUX • A IVE • ID EL U X F IN A N C ES
A T O U T S M A J E U R S P O U R
D E S C O M P É T E N C E S - C L É
Preuve de l’attractivité continue de nos intercommunales,
882 candidatures ont été enregistrées en 2007. Il apparaît
cependant que la concurrence pour certains profils est forte :
secrétariat de bon niveau, jeunes cadres ou techniciens sont
rares dans le Luxembourg belge. Les trouver et les garder au service des intercommunales devient un souci. Les bonnes relations
sociales et la qualité du système d’évaluation comptent parmi les
arguments en faveur des intercommunales.
2007 • Ressources internes
rappo rt annuel
D E S
rapport annuel 2007
LE SEC RÉTA RI AT GÉ N É RA L
98
Suite aux élections communales et provinciales du 7 octobre 2007, les membres des
organes de gestion (conseils d’administration et collèges des contrôleurs aux comptes), démissionnaires de plein droit, ont été
renouvelés par les assemblées générales
du 20 juin 2007, renouvellement qui a été
avalisé par la Tutelle. Les membres des
comités de rémunération, nouvel organe
instauré par le décret du 19 juillet 2006, ont
également été désignés.
Par ailleurs, les nouvelles dispositions du
Décret du 19 juillet 2006 sont entrées en
vigueur. Elles modifient le Livre V de la
première partie du Code de la démocratie locale et de la décentralisation (CDLD)
et concernent les modes de coopération
entre communes. Ce décret a lui-même été
modifié par le Décret du 9 mars 2007.
Sur proposition du Conseil d’administration réuni le 16 mai 2007 et en exécution de l’article L1523-14 du CDLD, les
mêmes assemblées générales ont arrêté
le contenu minimal du règlement d’ordre
intérieur qui a ensuite été adopté par
chaque organe de gestion en incluant les
règles de déontologie et d’éthique telles
qu’elles ont été proposées par l’Union des
villes et communes.
Réunies le 19 décembre 2007, les assemblées générales ont, à une large majorité,
approuvé le plan stratégique et le contrat
de gestion passé entre le Conseil d’administration et la Direction générale du
Groupe.
Pour la première fois, le plan stratégique couvre une période de trois ans
(2008-2010). Il inclut un rapport permettant
de faire le lien entre les comptes approuvés
des trois exercices précédents et les perspectives d’évolution et de réalisation pour
les trois années suivantes.
Il comporte aussi les budgets de fonctionnement et d’investissement par secteur
d’activité, ainsi que des indicateurs de
performance et des objectifs qualitatifs et
quantitatifs.
Au cours de cette même réunion, les statuts des intercommunales Idelux-AIVEIdelux Finances ont également été amendés
pour plusieurs raisons. Il s’agissait d’abord
d’indexer annuellement les cotisations
dues par les associés de l’Intercommunale
Idelux. Ces cotisations sont destinées au
Fonds d’expansion économique dont les
affectations ont été redéfinies. Ensuite, les
modifications apportées par le décret du 9
mars 2007 au décret du 19 juillet 2006 ont
été insérées. Enfin, le fonctionnement des
organes de secteurs autres que le secteur
Assainissement a été amélioré.
Le service juridique :
le cycle de l’histoire
Comme les années précédentes, l’action
du service juridique se veut avant tout
préventive. Il s’agit en effet de limiter au
maximum les risques juridiques et financiers de chaque projet : une procédure en
1
2
D’abord, la Cour de Cassation a rejeté
un pourvoi de la Compagnie Generali qui
contestait devoir couvrir le sinistre mis
partiellement à charge de Constructa dans
la construction d’un lanterneau à l’usine
Ferrero. Ensuite, les conclusions du rapport d’expertise judiciaire déposé dans
le litige qui oppose Recybois à la société
irlandaise HDS, fournisseur de la chaudière, permettent à notre filiale de prétendre
à une indemnisation du préjudice qu’elle a
subi suite à la non conformité de la chaudière par rapport au cahier des charges.
4
1
Les membres de comités de rémunération, nouvel organe instauré par le décret
du 10 juillet 2006, ont été désignés.
2
L’accent reste mis sur la formation, particulièrement en matière de marchés publics.
3
L’action du service juridique se veut avant tout préventive pour limiter au maximum
les risques inhérents à chaque projet.
4
Les assemblées générales du 19 décembre 2007 ont approuvé le plan stratégique
et le contrat de gestion passé entre le Conseil d’administration et la Direction générale du Groupe.
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
Relevons également une évolution favorable dans le dossier qui oppose le secteur
Assainissement d’Idelux à la Commune
d’Étalle puisqu’un accord de principe a pu
être conclu le 10 décembre sur les objectifs
à atteindre en matière de travaux à réaliser
et de rejets d’eaux usées sur la zone des
Coeuvins, et dans deux dossiers concernant des filiales.
99
rappo rt annuel
Si nous sommes toujours dans l’attente
de l’arrêt de la Cour de Cassation concernant le pourvoi introduit par l’État belge à
l’encontre de la décision de la Cour d’Appel de Mons dans le dossier "Précompte
mobilier", un nouveau rapport d’expertise
judiciaire a été finalisé dans le dossier
Sogetour. Celui-ci donne une estimation
du déficit en nombre de visiteurs, imputé à
l’Intercommunale Idelux et enregistré par le
musée sur la période 1990-1996. Il appartient à présent à la partie demanderesse
d’arrêter le montant final de sa réclamation
avant que le Tribunal de Commerce d’Arlon
puisse départager les parties.
Mais l’histoire est un éternel recommencement ! Un nouveau dossier d’imposition
au précompte mobilier a été ouvert suite
à un avis d’imposition d’office daté du 28
janvier 2008, reçu par Idelux concernant
les redevances de concession autoroutière versées à la Sofico pour la zone de
Hondelange.
Le fondement de cette imposition apparaît beaucoup plus contestable encore
que dans le dossier du précompte mobilier enrôlé sur les intérêts produits par les
financements immobiliers. À la différence
de ce dernier dossier, ce sont les revenus
de la Sofico qui sont cette fois visés.
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
3
justice est toujours coûteuse en temps et en
argent ! L’accent reste ainsi mis sur l’information, la formation (spécialement en
matière de marchés publics), le conseil
apporté aux services des intercommunales
dans la phase préparatoire des engagements (de la négociation à la conclusion),
l’analyse des risques et la motivation des
décisions à prendre par les organes de
gestion.
Sur le plan du contentieux, 60 dossiers
étaient ouverts à la date du 15 mars 2008
contre 52 l’année précédente. Cette augmentation est due au grand nombre de
chantiers poursuivis par l’AIVE qui impliquent des procédures d’expropriation et
ont généré quelques litiges, et aux activités
des secteurs Assainissement et services
communaux et sportifs de Bastogne.
rapport annuel 2007
100
Enfin, signalons l’augmentation flagrante
des dégradations, vandalisme et vols,
entrainant chaque fois une plainte de
l’Intercommunale et spécialement du secteur Assainissement. L’envolée des prix
des matières premières suscite visiblement les convoitises. 71 plaintes ont été
déposées en 2007 (contre 14 seulement en
2006). Malheureusement, la quasi-totalité
des plaintes fait l’objet d’un classement
sans suite, faute de pouvoir identifier les
auteurs des faits.
La logistique :
mieux et moins cher
Le service de la logistique assume l’économat, la reprographie, la prépresse, la
gestion de la documentation et l’archivage.
Comme en 2007, compétence et efficacité au meilleur coût restent ses objectifs
prioritaires.
Plus de 2,4 millions de photocopies ont
été effectuées pour l’ensemble du Groupe.
Plus de 70 % ont été réalisées directement
par le service Reprographie dont 13 % de
photocopies couleurs. Plus de 13 300 m2
de plans ont également été imprimés par
le service.
Arrivé en fin de contrat mi-2007, le matériel gros volume a fait l’objet d’un marché
public. Le nouveau matériel atteint maintenant la vitesse de 110 pages par minute
(contre 85 pages par minute pour l’ancien), et nous permet de réduire nos coûts
de 42 %. Le prix à la copie est passé de
0,024 euro à 0,014 euro. Le matériel de
copie couleur acquis en décembre 2006
atteint un coût par copie de 0,124 euro, soit
une réduction de prix de l’ordre de 50 %.
Pour proposer aux utilisateurs la solution qui répond le mieux à leurs besoins
(format, support, mode de reproduction,
rapport qualité/prix), le personnel du service Reprographie bénéficie des formations organisées par le service Communication. À la base instaurées pour les relais
communication du Groupe, ces formations
intéressent vivement la reprographie interne :
connaissance du papier et des encres, des
produits Adobe et de la gestion des PDF,
connaissance de la couleur et de son calibrage, résolution et travail de l’image...
1
Archives :
garder moins et mieux
En matière d’archivage, l’objectif est
également l’amélioration continue. Deux
caves ont fait l’objet d’un réaménagement
complet en rayonnages mobiles, permettant ainsi un gain de place de plus de
50 %. Par ailleurs, une vigilance permanente consiste à détecter et éliminer les
archives qui ne doivent pas être conservées. Au 31 décembre 2007, le fonds
général des archives du Groupe conserve
12 500 boîtes de documents. Par ailleurs,
près de 6 000 plans doivent être scannés
et archivés sous format digital et déplacés
physiquement. La cave du Bureau d’études
fera l’objet d’un réaménagement en 2008.
Le besoin de disposer d’un outil performant
de consultation et d’obtention de photos,
accessible à de nombreux utilisateurs se
fait de plus en plus pressant. Dans un premier temps, la base de données photos
migrera en 2008.
2
3
4
Le service Informatique interne
7
1
Plus de 13 000 m² de plans ont été imprimés par le service reprographie en 2007.
2
En permettant l’archivage électronique des plans et des anciens calques,
le nouveau scanner A0 fait gagner du temps et de la place.
3
- 42 % : c’est la réduction de coût des photocopies permise
par la modification du matériel de reprographie haut volume.
4
Maîtriser les coûts passe par une gestion drastique des flux de dépenses,
ce que permet l’outil de gestion des achats en ligne utilisé par les intercommunales.
5
2007 : le cœur de la sécurité du système informatique des intercommunales (firewall) a été remplacé.
6
À budget équivalent, les différents sites d’action des intercommunales
disposent aujourd’hui de systèmes d’interconnexion aux capacités accrues.
7
L’organisation des différents serveurs de production et de stockage des informations
a été rationalisée pour offrir un surcroît d’efficience et de sécurité.
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
La restructuration des serveurs entamée
en 2006 est terminée. Actuellement, les
serveurs de production et le stockage de
données ont été rassemblés dans deux
armoires, dans une seule salle. Un outil
de monitoring des serveurs internes et
externes a été mis en place. Cet outil gratuit augmente la disponibilité des services
par un système d’alerte continu qui permet
d’intervenir à distance, 24h/24. Cet outil
garantit un taux de disponibilité proche
des 100 %.
101
rappo rt annuel
6
En 2007, nous avons également remplacé
le cœur de la sécurité du réseau (firewall).
L’ancien firewall sera réutilisé sur le site de
Tenneville, moins gourmand en trafic. Cette
mise à jour des lignes pour le transfert de
données de Habay, Heinsch et Tenneville
sera réalisée en 2008. Les contrats d’interconnexion des sites ont été adaptés afin
d’augmenter les capacités des sites dans
le même budget. Les anciens serveurs
ont été recyclés au bénéfice des sites distants. Enfin, les contrats de co-sourcing
(interventions ponctuelles sur les serveurs,
gestion des messageries électroniques,
apports spécialisés…) ont été reconduits
jusque 2010.
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
5
Parallèlement, un nouvel outil est en réflexion au niveau du Groupe. En attendant, la
cellule responsable de la gestion documentaire contribue au traitement des images
pour certains projets comme le nouveau
site internet du Groupe.
Le développement durable n’est pas un
vain mot dans les métiers de l’économat et
de la reprographie. Le service encourage,
au sein des intercommunales, l’usage de
produits "éco-responsables" : grande longévité, rechargeables, comportant le moins
possible de substances dangereuses, produisant peu de déchets, consommant peu
de ressources naturelles non renouvelables, pourvues d’un éco-label...
rapport annuel 2007
LES RESSOURC E S HUMA I N E S
102
Sur base des orientations du Contrat
de gestion, les indicateurs de référence et de performance des activités
du Groupe des intercommunales en termes de ressources humaines, s’établissent suivant le tableau ci-dessous.
Ce tableau appelle plusieurs commentaires
et précisions.
Même si nous n’avons pas été habitués
ces dernières années à une quasi stagnation du nombre de nos travailleurs, cette
situation était prévisible dans la mesure où
le nombre de parcs à conteneurs s’est stabilisé depuis 2005 après une progression
constante.
1
Un employeur attractif
Un effectif stabilisé
À la fin de l’exercice 2007, 422,9 travailleurs
équivalents temps plein (ETP) étaient inscrits au registre du personnel des intercommunales Idelux (336,1) et AIVE (86,8),
soit une diminution totale en valeur absolue
de 3,9 unités sur l’exercice.
Ce tassement dans la progression du
nombre de nos travailleurs doit cependant
être nuancé. En effet, le nombre moyen de
personnes inscrites dans nos registres au
cours de l’année évolue encore positivement si l’on compare les chiffres de 2006
et de 2007 (+ 7 travailleurs ETP soit + 1,7 %).
Notons aussi que le nombre de personnes
occupées augmente à l’AIVE (+ 4,2 postes ETP en fin d’année) alors qu’il diminue
chez Idelux.
L’attractivité de nos intercommunales pour
les personnes en recherche d’emploi reste
cependant certaine : 882 candidatures ont
été reçues en 2007.
Plus de 465 candidatures ont été recueillies
lors des procédures de recrutement à
publicité systématisée (dont 100 pour la
seule opération avec Mirelux), auxquelles il
faut ajouter 287 candidatures spontanées
et environ 130 candidatures recueillies par
des cabinets de recrutement.
2
Le recours à des cabinets extérieurs
pour la recherche de profils pointus s’est
intensifié, notamment pour trouver des
candidats dans les autres provinces wallonnes. Signalons également la mise en place
d’un service de "CV en ligne" sur le site
Internet. 150 CV y ont été déposés en deux
mois.
3
2004
2005
2006
2007
385,5
392
426,8
422,9
741
866
882
Indicateurs de référence
Équivalents temps plein (en fin d’année)
Nombre de candidatures
(spontanées, procédures internes et externes + Mirelux)
1 139
Absentéisme (sans longues maladies et congés sans solde)
Employés
2,45
3,08
2,79
2,23
Ouvriers
7,33
8,43
9,1
7,35
Indicateurs de performance
Productivité (CA/ETP fin année) (en milliers €)
Maîtrise masse salariale
(pourcentage de la masse salariale dans CA)
Gestion des rémunérations
(nombre de jours de retard pour paiement salaires)
Implication formation (nombre de travailleurs
ayant reçu une formation sur total travailleurs en fin d’année)
Turn over (départs ETP/personnel ETP fin année)
126,9
133,8
32%
31%
33%
33%
0
0
0
0
87%
82%
88%
89%
5,2%
7,3%
125
5,1%
139,88
12,6%
4
- L’absentéisme (hors maladies ou absences de longue durée) est en régression,
pour les employés comme pour les
ouvriers. En 2008, nous confronterons
ces données à celles d’autres intercommunales exerçant les mêmes métiers.
- 89 % des collaborateurs ont bénéficié de
formations en 2007, soit légèrement plus
que notre objectif (85 %). L’effort de formation se maintient dans le temps, sauf
dans le cas du secteur Assainissement
où le nombre d’heures s’est réduit après
la clôture du programme de formation du
personnel de parc à conteneurs en 2006.
L’accroissement de ce turn-over est dû
pour partie à l’augmentation du nombre de
démissions : 9 en 2005, 8 en 2006 et 22
en 2007*.
* À noter : l’effectif de fin 2006 comptait douze personnes,
titulaires de contrats "précaires" (contrat de remplacement ou pour un travail nettement défini) dont l’échéance
était prévue courant 2007. Nous avons également repris
quatre personnes travaillant à l’Exposition de Bastogne,
dans l’attente d’une reprise par le Syndicat d’initiative
de la Ville, suite au décès du promoteur de l’exposition.
En excluant ces sorties du calcul, le turn over des deux
intercommunales est de 10,17 %, soit encore le double
de celui de l’année précédente.
6
1

6
La productivité par équivalent temps plein progresse sensiblement : plus de 4 % l’an depuis 2004 (sauf en 2006).
Turn over en croissance en 2007 : 12,60 %, soit plus du double de la moyenne des trois années précédentes.
89 % des collaborateurs ont bénéficié de formations en 2007.
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
5
- Autre élément digne d’attention dans
l’examen de ce tableau, l’importance
cette année du turn-over, c’est-à-dire le
rapport entre le nombre de départs ETP
et le nombre de postes ETP : 12,60 %
sur l’ensemble du personnel (14,36 % à
Idelux et 5,76 % à l’AIVE), soit plus du
double de la moyenne des trois années
précédentes…
103
rappo rt annuel
- L’indicateur de maîtrise de la masse
salariale reste identique à celui de l’année
précédente tandis que celui de la productivité par ETP progresse sensiblement :
sur la période 2004/2007 l’évolution est
significative (plus de 4 % l’an) si l’on fait
exception de l’année 2006.
Une analyse des postes concernés révèle
dans de nombreux cas que nous ne sommes pas en position favorable dans la
Grande Région pour certains métiers :
secrétaires de bon niveau (domaine environnemental excepté), techniciens (surtout
électromécaniciens) et même dans la partie sud de la province pour le personnel à
faible qualification. Dans un tiers des cas,
elle révèle une volonté marquée de réorienter sa carrière de la part de la personne
démissionnaire.
Pour mieux cerner l’évolution du turn over,
nous avons mis en place début 2008 un
"entretien de sortie" avec toute personne
démissionnant des intercommunales.
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
Absentéisme, productivité,
turn over, formation
rapport annuel 2007
104
Système de management
par la qualité
Le département a joué un rôle majeur dans
le maintien de la certification ISO 9001
pour les services du développement économique et les services généraux (deux
audits par le bureau Veritas).
Il a aussi poursuivi la mise en place d’un système informatique de gestion des postes, des
compétences et de la formation. Cette mise
en place continuera en 2008. L’enregistrement et le suivi des demandes internes
adressées au département des ressources humaines sera dorénavant aussi géré
informatiquement. Le système sera utilisé
comme instrument de mesure de la qualité
des services.
Relations sociales et évaluation
Les relations collectives du travail sont
restées sereines malgré quelques tensions
lors de la discussion d’un nouveau régime de gardes à Habay et à Tenneville. Le
Comité de négociation et le Comité de
concertation se sont réunis normalement et
nous pouvons dire qu’il n’y a pas eu de dissensions majeures entre les composantes
(syndicales et patronales) de ces instances.
Notre système d’évaluation du personnel,
qui a été appliqué pour la septième année
consécutive pour l’ensemble de nos colla-
borateurs, est toujours considéré comme
un modèle du genre et est générateur d’une
franche discussion entre les travailleurs et
leur hiérarchie Seuls deux recours ont été
introduits sur les 384 évaluations menées
en fin d’année.
À signaler aussi :
- le renforcement de l’équipe des ressources humaines par l’engagement d’une
graduée disposant d’une bonne expérience dans le secrétariat social ;
- le recours systématique aux appels
d’offres du MET pour le renouvellement
de notre parc de véhicules de service et
de véhicules utilitaires ; le coût moyen par
véhicule reste en dessous de l’indice des
prix du secteur ; le coût moyen par véhicule reste faible : +2,5 % au total sur les
cinq dernières années ;
- le recours à l’asbl CESI pour l’accompagnement social de notre personnel ; en
2007, une douzaine de personnes ont
fait appel, dans l’anonymat, à l’assistante
sociale, générant plus de trente réunions
ou entrevues pour régler des problèmes
d’ordre sociaux, familiaux ou financiers ;
- l’intervention dans l’importante opération de rénovation des "Godefroid" qui
a conduit à la création d’un site internet,
d’un nouveau mode de désignation des
lauréats et à la délocalisation de la soirée
de gala sur le site du Pôle européen de la
culture (PEC).
7
8
7

8
Le département "Ressources humaines" a poursuivi la mise en place d’un système informatique de gestion
des postes, des compétences et de la formation.
L E S T RAVAU X
Études de projets
1
105
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
rappo rt annuel
L’équipe pluridisciplinaire (deux chefs de
projets, trois dessinateurs et une assistante) a géré 45 avant-projets et projets
d’investissements représentant au total 14
millions d’euros.
Citons, à titre d’exemples :
- les travaux du parc Ardenne Logistics
et l’étude de son raccordement ferré
(4 millions d’euros) ;
- l’aménagement du PED avec l’extension
des infrastructures du Terminal pour
conteneurs et l’aménagement d’une plateforme à Aubange, (2,6 millions d’euros) ;
- l’équipement d’infrastructures sur sept
zones : Durbuy, Gouvy, Marche, Virton,
Messancy, Tintigny et Vaux-Chavanne
(3,5 millions d’euros).
Pour le secteur Assainissement, le service
a collaboré au démarrage des équipements
de l’installation de biométhanisation des
déchets organiques à Tenneville. Il a aussi
coopéré à la fin de l’extension du Centre
d’enfouissement technique de Tenneville
et de la construction d’un hall à Habay.
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
Dans le cadre des prestations assurées
pour les départements "maîtres d’ouvrage" des intercommunales, le service Travaux assure l’étude de projets, le suivi de
l’exécution des travaux ainsi que des prestations de contrôle qualité et d’entretien
technique du patrimoine.
2
3
4
• Évolution des honoraires du bureau d’études Idelux •
Euros/an
900 000
800 000
700 000
600 000
500 000
Extérieurs et divers
400 000
300 000
Idelux - DDE -Tourisme -PAE
200 000
Idelux - DDE -Équipement zones
100 000
0
Idelux - Traitement des déchets
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
1

2
45 avant-projets et projets d’investissements gérés en 2007 par l’équipe du service Travaux.
3
Démarrage de la biométhanisation des déchets organiques à Tenneville.
4
Le service a géré les travaux en projet pour le parc Ardenne Logistics et l’étude de son raccordement ferré.
rapport annuel 2007
106
Suivi
L’équipe "service contrôle" (treize personnes, dont neuf surveillants-contrôleurs)
sécurise la réalisation des ouvrages en
accord avec les maîtres d’ouvrage et les
bureaux d’études. Elle a effectué le suivi de
travaux pour plus de 32,5 millions d’euros
sur 90 chantiers.
Les principales réalisations accompagnées
en 2007 sont :
- la mise en œuvre du parc logistique
Ardenne Logistics (4,1 millions d’euros) ;
- sur le PED, l’aménagement de la plateforme et l’extension d’infrastructures
destinées à étendre le Terminal Container
d’Athus (1,3 million d’euros) ;
- la poursuite et l’achèvement des bassins d’orage et de la modernisation de la
station d’épuration d’Arlon (3,5 millions
d’euros) ;
- les collecteurs et les stations d’épuration
de Jamoigne-Izel, Florenville et HottonMelreux (5,35 millions d’euros) ;
- la poursuite des collecteurs et de la station d’épuration de Virton (7,8 millions
d’euros) ;
- le suivi partiel de 42 dossiers d’égouttage
(3 millions d’euros) ;
- la surveillance, en partenariat avec le
bureau d’études de l’AIVE, de vingt chantiers de renouvellement et de pose de 21
kilomètres de nouvelles conduites d’alimentation en eau (3,8 millions d’euros).
Le suivi financier est assuré par trois assistantes (plus de 500 états d’avancement et
le contrôle de 11 000 postes de quantités).
1
2
3
1

2
La poursuite des collecteurs et les travaux de la station d’épuration de Virton (7,8 millions d’euros) : une des réalisations
significatives accompagnées en 2007 par le service Travaux
3
Autre réalisation suivie de près : les collecteurs et la station d’épuration de Florenville.
4
Suivi financier des états d’avancement.
4
• Évolution du montant des travaux contrôlés •
Euros/an
35 000 000
30 000 000
25 000 000
Idelux - Divers (immobilier, externes)
20 000 000
Idelux - Tourisme, sport, patrimoine
15 000 000
Idelux - Équipement zones
10 000 000
Idelux - Traitement des déchets
AIVE - Assainissement
5 000 000
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
AIVE - Alimentation en eau
SERVICE INTERNE DE PRÉVENTION
E T DE P R OT ECT IO N ( S IPP)
Grâce à une étroite collaboration avec le
Service externe de prévention et de protection (SEPP), 95 % des travailleurs du
Groupe se sont présentés aux examens
médicaux, ce qui est une belle amélioration
par rapport à 2006.
2
(voir p. 48-49 et 88-89)
3
6
4
5
1
Mise en conformité des véhicules d’intervention de l’AIVE.
2
Les mesures de sécurité qui ont accompagné la "mise sous toit" du digesteur
de Tenneville ont été coordonnées par le SIPP.
3

4
L’ergonomie sur les parcs à conteneurs a été améliorée.
5
Sécurité : formation aux prestations dans un tableau électrique.
6
La signalisation "sécurité" a été renouvelée.
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
Les missions que le SIPP a conduites
auprès des services d’exploitation du
secteur Assainissement et de l’AIVE sont
développées dans les chapitres qui leur
sont respectivement consacrés.
rappo rt annuel
Le Service interne de prévention et de
protection assure aussi une information régulière des permanents syndicaux
dans les comités de concertation. Les
représentants des travailleurs sont également invités à participer à toutes les visites
assurées avec le SEPP.
107
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
1
L’examen médical pour tous
L’année 2007 a été durement marquée
par le décès accidentel, survenu le 13 avril
2007, d’Eric Demalé, un jeune collaborateur
de l’AIVE, marié et papa de deux enfants.
Tous les collaborateurs des intercommunales ont été profondément touchés par
cet accident qui a vivement interpellé les
équipes comme les dirigeants des intercommunales.
La Direction générale du Groupe a demandé
aux conseillers en prévention de sensibiliser et de responsabiliser les travailleurs
ainsi que les chefs d’équipe à l’adoption de
comportements qui prennent en compte
tous les aspects de la sécurité au travail.
rapport annuel 2007
LA C OMMUN I C AT I ON
108
Le nouveau site Internet des intercommunales a été présenté officiellement
lors des assemblées générales du 19
décembre 2007.
Le site Internet représente une précieuse source d’information pour tous
nos interlocuteurs : les communes, les
entreprises, la presse, la population ainsi
que les nombreuses institutions avec lesquelles le Groupe est en relation. Le travail
préalable à sa mise en ligne a été considérable. Le Groupe Idelux-AIVE-Idelux
Finances assume une grande diversité
de missions et les présenter toutes d’une
façon structurée, simple, accessible et
rapidement compréhensible était un véritable challenge.
La rédaction du contenu a été encadrée
par une ergonomie orientée sur le confort
de navigation de l’internaute et une présentation agréable.
Le site Internet donne avant tout accès à
toute l’information utile :
- activités de l’ensemble des services du
Groupe
- mais aussi, parcs d’activités économiques, biens à louer/à vendre, parcs à
conteneurs, calendriers de collectes de
déchets par communes, consignes de
tri des déchets, appels d’offres, enrichis
d’éléments cartographiques, d’un lexique
complet…
Il présente plusieurs outils très pratiques :
- le dépôt de candidatures en ligne (rubrique "jobs"),
- différents formulaires : contact, contact
presse, demande de logos, inscription à
la lettre d’information, "Votre avis nous
intéresse".
Le service Communication continue à
accompagner pas à pas le développement
technique du site.
2
Des compétences
encore renforcées
Cette année encore, l’équipe de communication des intercommunales a bénéficié
d’un programme de formation sur mesure
destiné à renforcer ses compétences de
généraliste de la communication, à élargir
le réseau de ses ressources et en définitive,
à soutenir au mieux les services qu’elle
sert.
Principaux thèmes traités : écrire et diffuser
efficacement un communiqué de presse,
être annonceur dans la presse, prendre en
compte les règles du protocole, celles des
marchés publics dans le contexte spécifique des marchés de communication, préparer un cahier des charges et un briefing
de communication, intégrer l’évaluation
dans nos actions de communication, améliorer la présentation de nos contenus sur
le site internet, collaborer avec un éditeur,
apprendre à manipuler les outils de la prépresse (Illustrator, Photoshop, InDesign)…
1
3
4
Enfin, le service communication a poursuivi son travail de fond destiné à doter
les intercommunales d’outils de communication performants à long terme : processus
d’évaluation des actions de communication,
amélioration de la charte graphique, base
de données "presse", fiches techniques
(gestion de pdf, utilisation de Photoshop…),
base de données"fournisseurs".
Une palette de supports étoffée
Citons encore d’autres réalisations :
le totem d’entrée des bâtiments de la Drève
de l’Arc-en-Ciel qui devrait être érigé en
2008, une plaquette de présentation du
secteur Assainissement.
6
1
Le nouveau site internet des intercommunales a été présenté officiellement lors des assemblées générales
du 19 décembre 2007.
2
Les intercommunales accueillent élus et citoyens durant la Foire agricole de Libramont.
3
Le service communication, fort impliqué dans l’opération "Grappe Jeunes"
dont la première édition s’est tenu mi novembre 2007 (Libramont).
4
Le service communication intègre les normes les plus récentes, notamment les labels environnementaux.
5
Un programme de formation sur mesure pour renforcer les compétences
mises à la disposition de l’ensemble des services.
6
De nombreux supports de communication sont conçus et réalisés en interne, avec l’aide du service de reprographie.
2 0 0 7 • R e s s ou r c e s i n t e r n e s
Le Comité interdépartemental de communication (CIC) se réunit tous les mois pour
coordonner les activités des relais communication. Grâce au CIC, les relais communication coopèrent sur de nombreux projets.
Citons par exemple l’organisation d’événements (Foire agricole, Salon des mandataires…), le site internet, la mise au point
d’outils et de méthodes de communication
partagés, la rédaction de rapports d’activité ou de contrats de gestion, l’intégration
des principes de qualité. Ces rencontres
mensuelles sont complétées par de nombreuses interactions informelles en vue
d’obtenir le meilleur impact des actions de
communication entreprises.
109
rappo rt annuel
5
Dans le prolongement de ces journées de
formation, de nouveaux outils ont été réalisés pour documenter la fonction de communication, dont un guide pratique des
relations avec la presse.
La phase deux de la charte bureautique
destinée à harmoniser la présentation des
documents comptables a été initiée en
2007 et sera prolongée en 2008. L’architecture du plan stratégique et du contrat de
gestion 2008-2010 a été actualisée. La recherche d’un nouveau nom pour le secteur
Assainissement a été mise en route.
Le service communication a organisé la
présence du Groupe à la Foire agricole de
Libramont et au Salon des mandataires. Il
a également été fort impliqué dans l’opération "Grappe Jeunes" fin octobre 2007 à
Libramont.
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
Ces formations en commun permettent aux
différents services de partager des méthodes et une vision de la communication.
Elles se poursuivront en 2008.
rapport annuel 2007
110
111
ID ELUX • A IV E • ID EL U X F IN A N C ES
2007
rappo rt annuel
Éditeur responsable :
René Delcomminette
Crédit photos :
Arnaud Quaranta, Kevin Manand, AIVE, Idelux
Mise en page :
Agence POM’G sprl
Impression :
Snel Grafics sa
Idelux-AIVE-Idelux Finances
Drève de l’Arc-en-Ciel, 98
B 6700 Arlon
Tél. +32 (0)63 23 18 11
Fax +32 (0)63 23 18 95
www.idelux-aive.be
NB. Les informations (données chiffrées, composition des
organes de gestion) sont à jour au 31 décembre 2007.
ID ELUX • A IVE • ID EL U X F IN A N C ES
2007
rappo rt annuel