Auxiliaires de puériculture

Collection OREF Alsace « Sanitaire et social »
Réflexions prospectives
Baromètre emploi-formation
régional 2015
Auxiliaires de
puériculture
Indicateurs des perspectives d’évolution
des besoins en emplois et en formation
à un horizon de trois ans, issus d’une enquête
auprès des employeurs alsaciens.
Réflexions prospectives - Baromètre emploi-formation régional 2015 - Auxiliaires de puériculture - OREF Alsace - Octobre 2015
Document publié le 15 octobre 2015
Activité : quelles sont les perspectives d’évolution pour les 3 ans à venir ?
En Alsace, les perspectives d’évolution de l’activité envisagées par les employeurs d’auxiliaires de puériculture
pour les trois ans à venir sont orientées à la hausse : 34,6% des employeurs prévoient une activité en
augmentation pour les trois ans à venir et 4,6% en baisse.
L’indicateur d’activité s’établit ainsi à 30,0 points reflétant une forte dynamique à la hausse (cf. définitions). Cette
dynamique apparaît plus marquée dans le département du Bas-Rhin (39,5 pts).
[1] Appréciation des perspectives d'évolution de l'activité pour les 3 ans à venir
par les employeurs d’auxiliaires de puériculture
[2] Indicateur d’activité* pour les 3 ans à venir
(en points)
30,0
*L'Indicateur d’activité correspond au solde des appréciations opposées : [(% « Activité en hausse ») - (% « Activité en baisse »)]X100.
Lecture : En Alsace, 34,6% des employeurs d’auxiliaires de puériculture prévoient une activité en hausse pour les 3 ans à venir et 4,6% en
baisse. L'indicateur d'activité pour les 3 ans à venir s'établit ainsi à +30,0 points.
Emploi : quelles sont les perspectives d’évolution pour les 3 ans à venir ?
Le nombre d’auxiliaires de puériculture travaillant en Alsace devrait croître modérément au cours des
trois prochaines années. En effet, 19,0% des employeurs prévoient des effectifs en progression pour les
trois à venir contre 2,6% seulement qui envisagent une diminution.
L’indicateur d’emploi s’établit ainsi à 16,4 points et signifie une dynamique à la hausse plutôt modérée. Cette dynamique ne varie de façon significative ni en fonction du secteur d’activité ni selon la taille ou le lieu d’implantation
de l’entreprise.
[3] Appréciation des perspectives d'évolution de l'emploi des auxiliaires de
puériculture pour les 3 ans à venir
[4] Indicateur d’emploi* pour les 3 ans à venir
(en points)
16,4
*L'Indicateur d'emploi correspond au solde des appréciations opposées : [(% « Effectifs en hausse ») - (% « Effectifs en baisse »)]X100.
Lecture : En Alsace, 19,0% des employeurs d’auxiliaires de puériculture prévoient une hausse des effectifs pour les 3 ans à venir et 2,6%
prévoient une baisse. L'indicateur d'emploi pour les 3 ans à venir s'établit ainsi à +16,4 points.
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Recrutements : quelles sont les perspectives pour les 3 ans à venir ?
En ce qui concerne les auxiliaires de puériculture, le marché du travail régional devrait être assez actif au cours
des trois prochaines années : 35% des employeurs projettent de réaliser des recrutements afin de faire
face à des besoins de renouvellement de leurs effectifs. Cette proportion s’élève à 64% dans le secteur des activités pour la santé humaine et à 63% dans les grandes entreprises (250 salariés ou plus).
Il apparaît que les besoins de renouvellement des auxiliaires de puériculture sont dus autant à des créations
d’emplois qu’à des remplacements de départs à la retraite (respectivement 49% et 51% des citations recueillies).
[5] Motifs des besoins de renouvellement des auxiliaires de puériculture
(en % des citations)
35,3%
des employeurs ont des
besoins de renouvellement
des effectifs des auxiliaires
de puériculture pour les 3
ans à venir
Lecture : Les besoins de renouvellement des effectifs des auxiliaires de
puériculture pour les trois ans à venir sont liés à 49,2% à des créations
d’emplois et à 50,8% à des départs à la retraite.
Existe-t-il des difficultés de recrutement ?
Les difficultés de recrutement concernant les auxiliaires de puériculture semblent limitées : 15% des employeurs déclarent avoir déposé une offre d’emploi ou engagé une procédure de recrutement qui n’a pas abouti
au cours des douze derniers mois. Parmi eux, la moitié (7,8%) dispose de postes vacants d’auxiliaire de puériculture dus à ces difficultés de recrutement : 0,7% des employeurs ont des postes vacants d’un volume inférieur à 1
équivalent temps plein (ETP), 6,4% entre 1 et 2 ETP, et 0,7% de plus de 2 ETP. Enfin, une très faible minorité
d’employeurs d’auxiliaires de puériculture (6%) a le sentiment d’un fort ou très fort manque de candidats à l’embauche sur le marché du travail régional.
[6] Part des employeurs disposant de postes vacants
d’auxiliaire de puériculture (en équivalent temps plein)
Employeurs rencontrant des difficultés
de recrutement*
Employeurs disposant de postes vacants dus aux difficultés de recrutement
Employeurs déclarant
percevoir un fort ou
très fort manque de
candidats à l’embauche
15,0%
7,8%
5,9%
*Part des employeurs qui ont déposé une offre d'emploi ou engagé une
procédure de recrutement d’auxiliaire de puériculture n'ayant pas abouti
au cours des 12 derniers mois.
Lecture : En Alsace, 7,8% des employeurs d’auxiliaires
de puériculture disposent de postes vacants dus à des
difficultés de recrutement : 0,7% ont des postes vacants
de moins de 1 équivalent temps plein (ETP), 6,4% de 1
à 2 ETP et 0,7% de plus de 2 ETP.
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Quelles sont les raisons des difficultés de recrutement rencontrées ?
Parmi les différentes raisons des difficultés de recrutement, les employeurs d’auxiliaires de puériculture mettent
en avant les caractéristiques des candidats présentés (compétences ou motivation insuffisantes) et les caractéristiques des postes proposés (conditions de travail, rémunération, localisation du lieu de travail, type de service ou
de public accueilli). Ces deux ensembles de raisons explicatives des difficultés de recrutement recueillent chacun
38% des citations. Vient ensuite s’y ajouter le manque de candidats potentiels sur le marché du travail, avec 24%
des citations recueillies.
Lecture : Parmi les raisons des difficultés de recrutement
mentionnées par les employeurs concernés, la motivation
insuffisante des candidats recueille 18,5% des citations.
[7] Principales raisons des difficultés de recrutement (en % des citations)
Quels sont les canaux de recrutement utilisés ?
Parmi les différents canaux de recrutement dont ils disposent, les employeurs d’auxiliaires de puériculture utilisent
le plus fréquemment les agences d’emploi (APEC, Pôle emploi, Mission locale) et les candidatures spontanées
(respectivement 20,5% et 21,5% des citations recueillies). Les anciens stagiaires, les réseaux professionnels, les
écoles de formation et Internet (y compris les réseaux sociaux) sont des moyens de recrutement utilisés aussi,
mais beaucoup moins souvent (entre 8% et 14% des citations recueillies).
Lecture : Parmi les canaux de recrutement utilisés par les
employeurs d’auxiliaires de puériculture, la candidature
spontanée recueille 20,5% des citations.
[8] Principaux canaux utilisés pour recruter (en % des citations)
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Accueil de stagiaires : quelles sont les perspectives d’évolution
pour les 3 ans à venir ?
En Alsace, 16,3% des employeurs prévoient des capacités d’accueil de stagiaires auxiliaires de puériculture en
hausse pour les trois ans à venir et 2,0% seulement en baisse, tandis que 15,7% des employeurs n’accueillent
pas de stagiaires de cette profession.
Ainsi, les perspectives d’évolution des capacités d’accueil de stagiaires apparaissent orientées modérément à la
hausse, l’indicateur étant à 14,3 points (cf. définitions). Cette dynamique semble néanmoins plus forte dans les
très petites entreprises (32,4 pts).
[9] Appréciation des perspectives d'évolution des capacités d'accueil
de stagiaires pour les 3 ans à venir
[10] Indicateur de capacités d’accueil de stagiaires*
pour les 3 ans à venir (en points)
14,3
*L'Indicateur de capacités d'accueil de stagiaires correspond au solde des appréciations opposées : [(% « Capacités d'accueil en hausse ») (% « Capacités d'accueil en baisse »)]X100.
Lecture : En Alsace, 16,3% des employeurs prévoient des capacités d'accueil de stagiaires auxiliaires de puériculture en hausse pour les 3
ans à venir et 2,0% en baisse. L'indicateur de capacités d'accueil de stagiaires pour les 3 ans à venir s'établit ainsi à +14,3 points.
Quels sont les freins à l'accueil de stagiaires ?
Le manque de moyens financiers pour la gratification de stagiaires et le manque de temps sont les deux principaux freins à l’accueil de stagiaires mentionnés par les employeurs d’auxiliaires de puériculture (respectivement
22% et 23% des citations recueillies). Ensuite, les employeurs évoquent aussi la petite taille de l’entreprise, le
manque de tuteur et l’incompatibilité de l’activité avec la présence de stagiaires (entre 10% et 19% des citations
recueillies).
Lecture : Parmi les freins à l'accueil de stagiaires mentionnés par les employeurs concernés, le manque de temps
recueille 21,8% des citations.
[11] Principaux freins à l’accueil de stagiaires (en % des citations)
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Formation continue : quels sont les domaines qui concentrent
le plus de besoins ?
Plus de sept employeurs sur dix prévoient la mise en œuvre d’actions de formation continue à l’intention des auxiliaires de puériculture dans les douze mois à venir.
A moyen terme, les besoins de formation des employeurs d’auxiliaires de puériculture concernent, en premier
lieu, la prévention des risques professionnels (27% des citations recueillies), en deuxième lieu, la bientraitance
des usagers et le management intermédiaire (respectivement 19,5% et 17% des citations recueillies) et, en troisième lieu, l’accompagnement ou la prise en charge de personnes âgées dépendantes ou de personnes handicapées et le tutorat (respectivement 12% et 11% des citations recueillies).
[12] Domaines de formation qui concentrent le plus de besoins (en % des citations)
71,2%
des employeurs prévoient
des actions de formation
continue en direction des
auxiliaires de puériculture
dans les 12 mois à venir
Lecture : Parmi les domaines qui concentrent le plus de besoins de formation des employeurs d’auxiliaires de puériculture, la prévention des risques professionnels totalise
27,4% des citations recueillies.
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Méthodologie et définitions
Les données sont issues de l’enquête réalisée par l’OREF Alsace sur Internet et par téléphone du 8 avril au 3 juillet 2015 auprès de 153 employeurs d’auxiliaires de puériculture implantés en Alsace et appartenant au secteur d’activité « Santé humaine
et action sociale » (section Q de la NAF rév. 2, 2008).
Les participants à l’enquête emploient la totalité des auxiliaires de puériculture travaillant en Alsace (sur la base du recensement de la population 2011, exploitation complémentaire, emplois au lieu de travail).
Les interlocuteurs sollicités prioritairement pour répondre au questionnaire sont les directeurs des ressources humaines, responsables du personnel ou de formation, directeurs ou responsables d’établissement (gérants, chefs d’entreprise).
[1] Répartition des répondants par secteur d’activité
[3] Répartition des répondants par zone d’emploi
1,3%
2,0%
8,5%
34,6%
7,2%
3,9%
[2] Répartition des répondants selon la tranche d’effectifs salariés
9,2%
24,8%
8,5%
Définition des indicateurs
Les indicateurs présentés correspondent à des soldes d’appréciations opposées :
Indicateur d’activité = [(% « Activité en hausse ») – (% « Activité en baisse »)] X100.
Indicateur d’emploi = [(% « Effectifs en hausse ») – (% « Effectifs en baisse »)] X100.
Indicateur de capacités d’accueil de stagiaires = [(% « Capacités d’accueil en hausse ») – (% « Capacités d’accueil
en baisse »)] X100.
Ces indicateurs prennent des valeurs entre 0 et +/-100. Ainsi, plus le solde des appréciations opposées est élevé, plus la valeur de l’indicateur s’éloigne de 0 et s’approche de +/-100 et plus la dynamique du paramètre considéré à la hausse ou à la
baisse est forte.
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