Ferrari 328 GTB - Mon Journal Auto

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Ferrari 328 GTB - Mon Journal Auto
Vendredi 9 mars 2012
Thomas WAELDELE pour MonJournalAuto.fr
En résumé :
Ferrari 328 GTB
 Succède à la 308
 V8 en position centrale arrière
Comment naissent les mythes?
I
l est des voitures qu’on érige au
rang de fantasme. Soit parce
qu’elles ont marqué une époque,
une marque ou une histoire personnelle. Soit les trois à la fois. Cette
328 reste à jamais celle de Thomas
Magnum (pour la majorité des gens
rencontrés, car il roulait en fait en 308
GTS), celle qui a confirmé la lignée des
berlinettes à moteur V8 central arrière
chez Ferrari (initiée fin des années 70
par ladite 308), et comme la première
Ferrari dans laquelle je suis monté (il y Entourée d’avions, clin d’oeil à l’origine de l’écusson de la marque
a fort longtemps).
En essayer une aujourd’hui représente plus qu’un du cahier des charges, et encore s’il restait de la
simple essai dans lequel je vais détailler chaque place. Il faut ainsi accepter de rouler avec la tête
impression, mais bien une partie d’Histoire dans le toit, les pédales franchement décalées vers
(personnelle et universelle) qui va me donner de quoi la droite, et le tibia droit qui frotte constamment
raconter à mes enfants (et petits-enfants j’espère un contre la console centrale.
Une fois acceptées ces conditions dantesques (non
jour) pendant mes longues soirées d’hiver.
j’exagère), l’on peut retrouver tout le charme d’une
voiture d’exception, sans filtre ni aide, et qui, malgré
tout, se conduit sans difficulté. L’embrayage est
certes ferme, mais pas pénible, la direction (non
assistée) n’est pas si lourde car l’avant de la voiture
est très léger, la boîte est bien guidée, juste accrocheuse à froid. Et quel plaisir! Inversée avec la
première en bas à gauche (attention à ne pas démarrer en marche arrière!), le claquement métallique au
passage des deuxième et quatrième rapports,
maintes fois décrit, est une expérience unique qu’il
La finition n’était pas la préoccupation première de
faut faire au moins une fois dans sa vie.
Ferrari à l’époque. Mais le levier de vitesses...
Alors oui, elle n’a pas l’efficacité d’une voiture moderne (l’avant perd son grip au-delà de 100 km/h),
Revenons d’abord sur la ligne, éternelle, faite de mais sa légèreté lui permet d’avoir un comportement
courbes plus voluptueuse les unes que les autres, à plaisant, même à allure réduite, le freinage est plus
l’image des ailes aussi bien avant qu’arrière, comme que satisfaisant, et le confort pas totalement inexissculptées par le vent, et les prises d’air nécessaires tant, si on parvient à faire abstraction de la position
à la bonne respiration du V8 3.2l, et véritable signa- de conduite.
ture récurrente chez Ferrari.
Mais voilà, évoluer à son volant permet de mesurer
L’intérieur est d’un tout autre acabit. Les années ont toute l’évolution parcourue, d’apprécier les efforts
fait leur travail et des progrès (nécessaires, croyez- permanents d’une marque, et de retrouver les joies
moi) ont été accomplis chez le constructeur. L’ergo- simples d’un voyage à bord d’un véhicule chargé de
nomie et la finition ne devait figurer qu’à la toute fin symboles et d’histoire.
 Reconnaissable à
la position des ses
entrées d’air avant
 Existe en version
découvrable GTS
Fiche Technique
Moteur
3.189 cm3 - V8
Puissance
270 ch à 7.000 trs/min
Couple
320 Nm à 5.500 trs/min
Pneus
205/55/16—225/55/16
0-100 km/h
6.4 s
Reprises
80-120 : nm
V Max
260 km/h
Conso
Moyenne : xx l/100km
Urbaine : xx l/100km
Avec la 328 GTB, ce qui m’a fait plaisir :
Ce modèle a la particularité d’avoir les rétroviseurs
et les jantes de la 288 GTO, ce qui lui donne un aspect plus radical, ce que confirment les harnais 4
points équipant les deux sièges. Pour l’ambiance, on
est au top!
Et le V8! Magnifié par un échappement sport complet
qui lui donne des belles notes graves au ralenti, en
Extra-urbaine : xx l/100km
plus des ses aigües à hauts régimes, comme tout
Ferrari V8 qui se respecte.
Et rouler dans cette 328, voiture de rêve de ma
jeunesse, enfin toucher ce levier de vitesse mythique
et le faire tinter dans sa grille métallique, je ne sais
que dire. Après tout, y a-t-il des mots pour décrire
une expérience qu’on attendu plus de 20 ans?
Poids à vide
1.263 kg
Vol coffre
150 dm3
Prix
46.900 € (modèle présenté)
Dim (L/l/h)
4..26/1.73/1.13 m
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