En 1892, Kayes devient la capitale du Soudan français (colonie
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En 1892, Kayes devient la capitale du Soudan français (colonie
Kayes est une grande ville de l’Ouest du Mali à 495 km au nord-ouest de Bamako, sur les rives du fleuve Sénégal. Elle est la capitale de la première région administrative et le chef-lieu du cercle qui portent son nom. Elle comptait 80 146 habitants en 2005[1]. Son nom vient du soninké, du mot karré qui signifie « marigot » (bas-fond humide qui est inondé en saison de pluie). Plusieurs langues sont parlées dans la région : le bambara, le khassonké, le soninké et le peul. En 1892, Kayes devient la capitale du Soudan français (colonie française du HautSénégal-Niger), Bamako deviendra la capitale le 17 octobre 1899. La commune mixte de Kayes est créée le 20 novembre 1918. Kayes devient une commune de plein exercice en novembre 1955. La région de Kayes est limitée au sud par la Guinée, à l’est par la région de Koulikoro, au nord par la Mauritanie et à l’ouest par le Sénégal. Différentes ethnies vivent dans la région : Soninkés, Khassonkés, Malinkés, Maures et Peuls. Plusieurs fleuves et rivières traversent la région : le Baoulé, le Bafing et le Bakoy qui se rejoignent à Bafoulabé pour former le Sénégal. Dans la région se trouvent les chutes du Félou (à 4 km de Kayes), les chutes de Gouina (à 100 km au sud-est de Kayes sur le fleuve Sénégal), le lac Magui et le lac de Doro. Kayes est surnommée « la cocotte-minute de l'Afrique », faisant d’elle la ville la plus chaude d’Afrique en raison de sa moyenne de température très élevée. En effet, elle est entourée de massifs montagneux très riches en fer qui contribuent à l'élévation de la température. Les grandes villes de la région sont Kayes, Nioro du Sahel, Diéma, Yélimané, Sadiola, Bafoulabé, Kéniéba et Kita.