RPN du 03 décembre 2013 Télétravail / Evolution des réseaux RPN
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RPN du 03 décembre 2013 Télétravail / Evolution des réseaux RPN
RPN du 03 décembre 2013 Télétravail / Evolution des réseaux Délégation CGT : Bernard Brunel, David Jeanmichel, Philippe Moraud, Alain Robiche, Sylvie Soprano et Corinne Vautier Préalables : Aux différentes questions posées par la CFTC, la CGT et FO, le Directeur de l’UCANSS apporte les précisions suivantes ainsi que certaines informations : Le protocole d’accord sur la revalorisation de la participation employeur au titre restaurant est agréé par courrier du 2 décembre. Youpi, une augmentation en décembre du TR et une TVA à 20% au 01/01 !!! Le protocole intéressement n’est pas encore agréé mais la Direction de la Sécurité Sociale tient des propos rassurant sur le sujet. (rassurant pour qui ?) La convocation pour l’INC sur le baromètre social ne comportait aucun oubli. En effet, il est prévu de transmettre le document relatif à cette INC le 14/12. La demande, par FO, de report de l’INC maladie du 39 janvier 2013 est notée. L'UCANSS va se rapprocher de la CNAMTS pour proposer une autre date. Les négociations 2014 seront circonscrites à celles ouvertes en 2013. Le calendrier de négociations sera proposé à la fin de la semaine prochaine. Le protocole sur la classification des agents de direction est ouvert à la signature jusqu’au 20/12, 12h. Une INC sur l’institut national de formation se tiendra le 27 janvier au matin. A la demande de la fédération CGT une réunion de la CPNI sur l’interprétation de l’article 2 du protocole de 1991 se tiendra le 17 janvier matin. L’UCANSS envisage bel et bien de modifier le protocole 1991. D'ailleurs un projet de texte est remis sur table. Ce dernier point n'a pas été abordé lors de cette réunion. Qu'à cela ne tienne puisque l'UCANSS propose à la négociation un texte qui est tout simplement la réplique de ce qui s’applique depuis 1991 dans les organismes. RPN « Télétravail » : L'UCANSS, en amont de cette réunion, a fait parvenir un projet de texte aux Fédérations (voir le texte joint). En ouverture de cette RPN, la Fédération CGT fait une déclaration pour demander que la discussion ne s’enferme pas dans le seul télétravail à domicile mais porte sur le travail distant (lire la déclaration); La CGC rejoint la proposition de la CGT en demandant que le préambule intègre le travail distant. Le Directeur de l’UCANSS indique que la proposition initiale a évolué sur trois points : Exclusion des circonstances exceptionnelles car à circonstances exceptionnelles mesures exceptionnelles. L’ouverture du télétravail aux salariés d’astreintes quand ils ne sont pas d’astreintes. Et là ce n’est pas de l’ironie de l’auteur, c’est bien M. Malric, Directeur de l'UCANSS qui le dit. Le retrait du travail à distance à la demande des syndicats y compris la CGT. Il s’ensuit un débat assez confus dont il ressort que les syndicats n’étaient pas hostiles au travail à distance mais considéraient le texte de l’UCANSS comme ambigüe sur ce point. D’où la demande de retirer la rédaction. Finalement l’UCANSS n’est hostile à rien du moment que c’est du télétravail et que cela ne coûte pas cher et que c’est sur le principe du volontariat. Mais par compte pour le travail distant, l'employeur estime que la réflexion n’est pas mûre. FO propose ensuite d’exclure du dispositif les agents des plateformes téléphoniques. La CGC ajoute les agents d’accueil. L’UCANSS est contre les exclusions. La CFDT fait remarquer qu’à ce compte on ne voit pas très bien les chauffeurs en télétravail. FO, après réflexion, abandonne sa demande. La Fédération CGT fait savoir qu'à ce jour, elle n'a pas arrêté de position, le débat étant encore en cours en son sein. Il s'agit notamment des points portant sur les exclusions de certaines catégories et sur le nombre de jour maximum de télétravail, Elle explique qu'elle communiquera ses revendications ultérieurement. L’UCANSS aborde alors la question de la réversibilité. En clair, c'est lorsqu'un télétravailleur ne veut plus y être. Le Directeur de l'UCANSS découvre qu’on pourrait être dans la situation effrayante suivante : Un agent s’est mis en télétravail mais il déprime. Il aimerait bien retourner au bureau. Mais comme il a des conditions de transports longues et éprouvantes, des enfants à aller chercher en sortant du boulot, il est obligé de rester prisonnier du télétravail. Il apporte la solution suivante : il faudra veiller collectivement, syndicats, employeurs, CHSCT, tous ensemble, à ces situations. On voit bien qu’il reste un long chemin à parcourir avant que l’employeur ait une réelle vision des conditions de vie des salariés de la sécu. Finalement, tous ces échanges ont permis de montrer la nécessité de revoir la rédaction de l’article 1 « champ d’application ». Il reste du boulot ! Ensuite le document de l’UCANSS est passé en revue article par article. Article 2 – Portée de l’accord La CGT s’inquiète de la rédaction qui rend l’accord d’application impérative et qui risque d’être compris comme l’interdiction d’avoir des accords locaux plus avantageux. Réponse filandreuse de l’UCANSS : ce n’est pas le but mais l’accord est déjà très avantageux compte tenu du contexte d’austérité actuel mais si on peut rédiger mieux pourquoi pas. L’idée c’est que l’accord a vocation à s’appliquer même sans accord local. Article 3 – Conditions de mise en œuvre 3-1 Principe du volontariat La nouvelle rédaction supprime le volontariat de l’employeur. Du coup, la phrase sur le refus du salarié qui ne peut pas faire l’objet de sanction est supprimée. Par contre l’UCANSS s’oppose à la demande de la CGT d’une lettre recommandée pour notifier un éventuel refus de l’employeur tout en acceptant une notification écrite. 3-2 Préservation du lien avec l’organisme 3-21 Temps minimum de travail dans l’organisme L’UCANSS souhaite 2 jours de présence minimum. FO souhaite 3 jours CGC, CFTC, CFDT souhaitent 2 jours CGT est encore en réflexion sur le sujet. 3-22 Télétravail dans le cadre d’une politique d’accès ou de maintien dans l’emploi La CGT alerte sur les risques de discrimination que peut introduire cet article tel qu’il est rédigé ainsi que celui de dédouaner l’employeur d’aménager le poste de travail. Les autres Fédérations se rallient à cette crainte sauf la CFTC. L’UCANSS plaide la bonne foi mais reconnait que la rédaction est sans doute perfectible. Une nouvelle rédaction sera proposée. 3-3 Conditions de mise en place 3-31 Avenant au contrat de travail La CGT propose la tacite reconduction chaque année plutôt qu’un renouvellement annuel contraignant. Les autres syndicats et l’UCANSS souhaitent qu’on s’aligne sur les temps partiels. Pas de changement. 3-32 Période d’adaptation et de réversibilité permanente La CGT demande une réduction de la période d’adaptation de 4 à 3 mois. Pas d’opposition. UCANSS trouve l’entretien de fin de période d’adaptation peu judicieux, là l’UCANSS veut maintenir cet entretien. Elle demande, hors période d’adaptation, que le préavis de fin soit sous un délais de 90 jours et non de 30. En effet, l’employeur peut annuler le télétravail chaque année. Le salarié doit pouvoir se retourner. Le salarié doit également pouvoir retrouver les mêmes conditions de travail préalable au télétravail. Enfin, elle demande que les salariés à temps partiels ne soient pas exclus du dispositif. La CGC demande que l’entretien de fin de période d’adaptation ait lieu 15 jours avant la fin de la période. 3-33 Durée du travail Les Fédérations, sauf la CFTC, s’inquiètent de la rédaction qui peut conduire à remettre en cause les accords horaires variables ou ARTT. L’UCANSS rappelle les obligations légales de l’employeur mais accepte de revoir la rédaction. 3-34 Choix des jours de télétravail RAS 3-35 Suspension provisoire du télétravail La CFDT souhaite introduire l’aménagement du télétravail. La CGT souhaite un article à part pour les réunions d’information et les formations. Ce n’est pas la même chose qu’une inondation ou un incendie. 3-36 Suivi du télétravailleur La CGC demande un pré-entretien avant les EAEA. Refus de l’UCANSS FO demande la suppression de la référence à la charge de travail qui est un des éléments de l’EAEA. L’UCANSS va procéder à une vérification par rapport au droit du travail. 3-4 Respect de la vie privée du salarié RAS Article 4 - Assurance RAS Article 5 - Equipement de travail et frais professionnels Tous les syndicats ont demandé une amélioration de la prise en charge des frais comme de l’indemnité forfaitaire. L’UCANSS considère que c’est déjà beaucoup compte tenu des COG et que l’indemnité n’est pas une aumône comme le dit la CGT : prise en charge du diagnostic, prise en charge du surcout d’assurance, fourniture du matériel, indemnité mensuelle de 10, 20 ou 30 euros selon le nombre de jours habituellement télétravaillés dans une semaine. Du coup elle refuse toutes les demandes : séparation des lignes et matériel de bureau pour la CGT, indemnité d’occupation des lieux pour la CGC, le versement de l’indemnité sur 14 mois et sa majoration pour tous les syndicats. Tout au plus elle renvoie les histoires de lignes téléphoniques particulières au COMEX et examinera la demande de FO que l’indemnité soit versée en plus des coûts divers comme indiqué dans le code du travail selon une récente lettre réseau de la CNAMTS. Article 6 - Protection des données RAS sauf la CGT qui y voit une confirmation de sa demande de ligne séparée. Du coup nous ne sommes pas certains que le Directeur de l’UCANSS ait bien compris. En effet, Il accepte d'examiner la demande de ligne téléphonique séparée demandée par la CFDT mais pas la « box » déparée de la CGT. Article 7 - Doits individuels et collectifs Article 8 - Relations sociales Article 9 - Santé au travail et CHSCT Article 11 - Sensibilisation et formation au télétravail Article 12 - Dispositions diverses Comme l’heure avançait et qu’il restait à aborder la négociation sur « l’évolution des réseaux » le reste des articles ont été vu dans la foulée rapidement Les débats ont portés essentiellement sur deux points : L’utilisation des NTIC pour permettre aux télétravailleurs d’accéder aux documents syndicaux. Du coup il serait logique que l’accord sur l’utilisation des NTIC devienne contraignant car de nombreux organismes ne l’ont pas mis en place. Ce point sera soumis au comité exécutif. Durée et suivi de l’accord. Plutôt qu’un accord sur 4 ans, un accord pour 3 ans avec un suivi annuel et une évaluation dans une instance paritaire nationale plutôt que dans les observatoires interrégionaux. L’UCANSS n’y est pas hostile. La prochaine RPN sur ce thème est programmée au 07 janvier 2014 ou au 14 janvier. -----xxxxx----- RPN « évolutions des réseaux » : L'UCANSS a également adressé aux Fédérations un projet de protocole préalablement à cette séance. La Fédération CGT réaffirme sa revendication principale, à savoir que le texte concerne également les réorganisations internes et structurelles à un seul organisme. Elle demande par conséquent que l'article 2 « situations visées » prennent en compte cette revendication. La Fédération CGC est d'accord avec cette demande. L'employeur répond que s'il devait retenir cette proposition, il serait dans l'obligation d'insérer dans le texte la mobilité imposée. Nous qualifions cette démarche de chantage. La Fédération FO demande que l'article 2 ne soit pas modifié. Notre délégation note que le texte proposé reprend les propositions de l'UCANSS lors de la RPN du 19 novembre dernier portant sur ce sujet: 1) création de l'article 3-4 : mobilité fonctionnelle des employés et cadres : Dans le cadre des situations visées à l’article 2, le salarié, employé ou cadre, qui accepte une mobilité fonctionnelle bénéficie d’une prime, versée en une fois, lors de sa prise de fonction. dont le montant correspond à : - 50% de son salaire brut normal en cas de changement de métier dans la même famille professionnelle ; - un mois de son salaire brut normal en cas de changement de famille professionnelle. Cet accompagnement de la mobilité fonctionnelle ne se cumule pas avec celui de la mobilité géographique, l’accompagnement le plus favorable s’appliquant. Toutes les Fédérations ont demandé de doubler le montant de la prime, ce qui est refusé par l'employeur. Nous avons, comme la CFTC, demandé le cumul de cette prime avec la mobilité fonctionnelle. Là encore, l'employeur n'est pas d'accord. Elles ont également exprimé le souhait que l'intitulé « famille professionnelle » soit clarifié car cette référence ne figure pas dans la classification. L'UCANSS s'engage à revoir la formulation, notamment avec la référence au répertoire des métiers. 2) Article 7 : Mobilité exercée entre plusieurs organismes : définition de l'intitulé « changement significatif de lieu de travail ». Le changement significatif entend une augmentation du temps de trajet d’au moins 30 minutes aller-retour entre le domicile et le nouveau lieu habituel de travail du salarié. Cette écriture nous convient. 3) 7.3. Aides à la mobilité : suppression des trois jours de congés supplémentaires pour les mobilités n'entrainant pas de changement de domicile. La Fédération CGT n'est pas d'accord avec cette écriture qui revient à supprimer des droits aux salariés. Toutes les Fédérations partagent notre demande. L'UCANSS explique que l'octroi de 3 jours supplémentaires dans ce cas ne se justifie pas. Prochaine RPN le 10 décembre 2013 à 14h00. Fédération Nationale Cgt des Personnels des Organismes Sociaux 263, rue de Paris Case 536—93515 Montreuil Cedex —Tél. : 01 55 82 87 01—Fax : 01 48 59 24 75 [email protected]—www.orgasociaux.cgt.fr