entreprises - Loir-et

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entreprises - Loir-et
économie TOP DES
SUPPLÉMENT LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
ENTREPRISES
28 novembre 2014 - N° 21.325 - Ne peut être vendu séparément - 41
DE LOIR-ET-CHER
LES LAURÉATS 2014
LES CHIFFRES CLÉS
PAR SECTEUR D’ACTIVITÉS
avec la collaboration de
SOMMAIRE
3
TOP DES ENTREPRISES I NOVEMBRE 2014
édito
ATTENDRE
ET ESPÉRER
Fin 2013, d’aucuns espéraient inverser au moins la courbe du
pessimisme ambiant. Un an après, impossible de confirmer que le moral
des décideurs, des dirigeants d’entreprises, des patrons du BTP ou des
PME s’oriente positivement. Crise, encore et toujours, déficits publics
grandissants, collectivités locales contraintes au pain sec au fur et à
mesure que baissent les dotations de l’État et un chômage dont la
stagnation serait déjà une bonne nouvelle : le contexte 2014 ne peut
susciter que pessimisme et inquiétudes.
Pourtant cette année encore, sur l’ensemble de notre zone de diffusion
quelques bonnes nouvelles furent autant de lueurs dans un brouillard
économique persistant. Notre rédaction s’est attachée, semaine après
semaine, à valoriser les initiatives, les innovations, les réussites, les
projets qui, dans chacun de nos cinq départements, sont autant
d’espoirs de lendemains meilleurs. Comme l’annonce de la création de
100 à 150 emplois en pays châtelleraudais ; la reprise et le maintien
d’une vraie production dans l’Indre de l’un de nos fleurons, Sitram ; les
projets de développements économiques du Controis. Sans oublier les
commandes et le travail fourni pour le chantier de la LGV.
Et si l’emploi se dégrade aussi en Poitou-Charentes et région Centre, si
le BTP souffre particulièrement, la filière verte apparaît comme une
manne à développer, le secteur marchand résiste, l’exportation reste
une carte à jouer pour bien des entreprises, le tourisme se porte bien,
voire très bien dans certains territoires.
Tout en suivant quotidiennement la vie de nos entreprises, tout en vous
proposant, chaque semaine, dans nos pages « Entreprendre », les belles
histoires et les paris réussis, la rédaction de La Nouvelle République
s’est mobilisée pour vous offrir cet annuel panorama de la vie
économique de votre département. Avec à la clef, là encore, des
portraits, des parcours atypiques, des niches encourageantes, des
filières qui frémissent. Autant d’exemples pour pouvoir continuer à
espérer des rebonds durables et prometteurs.
Christophe Hérigault
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L’INVITÉ
LA CONJONCTURE
TOP EMPLOI
TOP INDUSTRIE
TOP COMMERCE
TOP BTP
LES LAURÉATS DES TROPHÉES 2014
TOP SERVICES
TOP AGROALIMENTAIRE
TOP BANQUES ET ASSURANCES
TOP RÉGIONAL
TOP EXPORT
TOP SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR
TOP ARTISANAT
ET DEMAIN ?
CCI
Textes : Jean-Louis Boissonneau, Annette Fluneau, Claire
Neilz, Emmanuelle Pavillon, Laurence Texier, Aziliz Le
Berre, Christine Berkovicius, Agnès Aurousseau, Valérie
Pernette, Henri Lemaire, Vincent Buche, Brigitte Millet,
Bruno Pille, avec la précieuse collaboration de Nelly Kratz
et Yolande Deschamps pour la collecte des données.
Photos : NR, Jérôme Dutac, Sébastien Gaudard,
Archives NR, Phovoir, Shutterstock.
Réalisation : Service des thématiques NR
Secrétariat de rédaction : Agnès Aurousseau
Maquette/PAO : Christelle Hélène-Kibleur,
Christophe Garnier
La Nouvelle République
du Centre-Ouest
1 place Jean-Jaurès - BP 119 - 41004 Blois Cedex
Tél. 02.54.57.29.29 - Fax 02.54.57.29.00
Directeur de la publication
président du Directoire
Olivier Saint-Cricq
Directeur de la rédaction
Christophe Hérigault
Rédacteur en chef
Bruno Bécard
Responsable Thématiques
Matthieu Pays
Régie publicitaire
NR Communication
Blois : 02.54.57.20.10
Imprimerie La Nouvelle République - Tours
CPPAP 0615 C 87037 - ISSN 2260-6858
Mode d’emploi top
Les sociétés retenues sont celles qui ont publié leurs
comptes au registre du commerce à fin octobre 2014,
au titre de l’exercice 2013 et 2014, et dont le siège social
est dans le département.
Une appli pour le top
Le Top des entreprises, c’est
désormais aussi une appli
gratuite à télécharger.
Retrouvez les 500 plus grandes
entreprises de Loir-et-Cher sur
votre smartphone, renseignées
sur les principaux indicateurs
de performance et autres
données détaillées : chiffre
d’affaires, résultat, dirigeants,
coordonnées...
Des informations utiles à portée
de main, à consulter toute
l'année.
Appli « Top des Entreprises » :
à télécharger gratuitement sur
Appstore et Play Store
Altares, l’un des premiers acteurs en France de l’information sur les entreprises, a
recueilli l’essentiel des données. Afin de présenter des classements au plus près de la réalité,
la NR a interrogé les entreprises qui, pour des raisons diverses, n’avaient pas publié leurs comptes
au tribunal de commerce. Cependant, certaines d’entre elles n’ont malheureusement pas souhaité
communiquer leurs résultats.
Les entreprises citées au titre de la performance ont enregistré, au cours des trois dernières années,
des évolutions positives à la fois de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité. Parmi les dix retenues
par Altares, une d’entre elles est mise à l’honneur.
Votre entreprise n’est pas citée dans les classements publiés dans ce supplément : vous la retrouverez certainement dans les tableaux intégraux édités sur le web. Le site dédié www.topdesentreprises.fr met à la disposition de nos lecteurs la liste des entreprises départementales et leurs résultats économiques. Sur le site, par secteur d’activité, toutes les entreprises des cinq départements
de notre zone de diffusion – tout au moins celles qui ont publié leurs données financières ou qui
ont accepté de nous les fournir – sont répertoriées. Vous y trouverez également les analyses et les
chiffres clés par secteur d’activité, agroalimentaire, BTP, commerce, industrie, services, régional,
export et banques.
L’onglet « soirée » permet de visionner les vidéos des cérémonies de remise de trophées « Top des
entreprises » mettant à l’honneur des entreprises ou des dirigeants exemplaires par leurs performances et leurs initiatives. Vous y trouverez les portraits des lauréats des trophées qui s’investissent pour faire évoluer leur société, faire connaître leur savoir-faire localement, nationalement et
à l’étranger.
RETROUVEZ
LES CLASSEMENTS SUR
topdesentreprises.fr
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
TOP DES ENTREPRISES L’INVITÉ
5
Frédéric Sausset :
l'envie plus forte
que le handicap
Frédéric Sausset, chef d’entreprise, a été
amputé des mains et des jambes en 2012.
En 2016, il courra les 24 Heures du Mans.
Il était l’invité de la soirée des Tops.
Le chef d’entreprise blésois est du genre combatif. Alors que d’autres seraient restés passifs face au handicap, Frédéric Sausset a
choisi de le surpasser. Sa vie a basculé en juillet 2012, alors qu’il se trouvait
en vacances en famille dans les Landes. À la suite d’une simple éraflure sur
une main, il est infecté par une virulente bactérie. Une septicémie le foudroie. Il tombe dans le coma. À son réveil, un mois et demi après, il découvre
qu’il a été amputé des mains, et des jambes au-dessus des genoux.
La carrière professionnelle de Frédéric Sausset, à la tête de sept magasins de
prêt-à-porter, est stoppée en plein vol. C’est sa femme qui a géré la société
pendant son absence d’un an. Depuis son amputation, Frédéric, qui est aussi
vice-président commerce au sein de la CCI 41 depuis 2011, n’est plus capable
d’exercer les mêmes tâches qu’avant. Aujourd’hui, il partage son temps entre
son entreprise qu’il gère le matin de son bureau à Villebarou, et son projet
« J'avais besoin de trouver
un projet pour me
dépasser »
sur lequel il planche les après-midi. En juin 2016, le passionné de courses
automobiles courra les 24 Heures du Mans. Un défi qu’il prépare depuis son
passage au centre de rééducation. « J’avais besoin de trouver un projet pour
me dépasser et exorciser ce qui m’est arrivé. »
L’an dernier, il a créé l’association Sausset Racing Team 41 avec pour objectif
de réaliser son rêve et de trouver les fonds nécessaires. « Nous avons inventé
un système de pilotage pour que je conduise une voiture de série, ce qui m’a permis de valider ce projet. J’en ai même déposé le brevet. J’ai toutes les autorisations nécessaires pour courir les 24 Heures du Mans. » Actuellement, une voiture de course intégrant ce dispositif est en construction à Magny-Cours
(Nièvre). Avec ce véhicule, il participera au championnat d’endurance VdeV
qui se disputera en Europe dès mars 2015. Et, durant la seconde partie de l’année prochaine, Frédéric Sausset se penchera sur l’adaptation de la voiture
avec laquelle il concourra les 24 Heures du Mans. L’exploit sportif se veut
avant tout une lueur d’espoir, à destination de ceux qui souffrent avec leur
handicap et qui n’ont pas la force de se battre. ■
Claire Neilz
Combatif, le chef d’entreprise a besoin de
soutien financier pour concrétiser son rêve.
(Photo NR, Sébastien Gaudard)
BIO
EXPRESS
> Frédéric Sausset est né à Blois
le 13 février 1969.
> En 1996, il reprend, avec sa
femme, l’entreprise de ses beauxparents qu’il va faire prospérer,
en créant deux autres sociétés.
Il compte aujourd’hui sept
magasins de prêt-à-porter,
répartis dans les villes de Blois,
Vendôme et Châteaudun (Eureet-Loir).
> Été 2012, il se retrouve amputé
des mains et des jambes.
> Dès mars 2015, il s’élancera à
bord d’une voiture adaptée dans
le championnat d’endurance
VdeV en Europe.
> En juin 2016, il prendra le
départ des 24 Heures du Mans.
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
CONJONCTURE TOP DES ENTREPRISES
6
La reprise se fait attendre
Le département stagne au creux de
la vague. Dans un contexte difficile,
les entreprises souffrent, mais résistent.
La casse est surtout sociale.
Si beaucoup d’entreprises freinent les investissements, ce n’est heureusement pas le cas de toutes :
à Beauval, un nouveau complexe hôtelier est en construction. Mise en service prévue au printemps
2015 ! (Photo NR)
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
10.161 : c’est le montant, en millions d’euros, du chiffre d’affaires
déclaré par les entreprises de Loir-et-Cher pour les douze derniers
mois. Il est quasiment identique à celui de l’année précédente (10.061 M€),
mais toujours très inférieur à 2008 (11.257 M€), meilleur résultat de la
décennie passée.
Dans un tel contexte, les entreprises font le dos rond. Le niveau de l’investissement, déjà faible en 2013, ne décolle pas, voire régresse. C’est particulièrement le cas de la construction de locaux d’activité, dont les surfaces
mises en chantier ont baissé de 20 % en 2013. Le commerce extérieur, malgré une légère reprise des exportations en 2014, reste déficitaire. La création d’entreprises industrielles et commerciales accuse un ralentissement
de 7 %. L’activité du tribunal de commerce se maintient en revanche à un
niveau élevé et plus de la moitié des procédures ouvertes donnent lieu à
une liquidation immédiate !
Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que le chômage poursuive son
irrésistible ascension. Pour la première fois dans l’histoire du département,
le nombre de demandeurs d’emplois a franchi la barre des 15.000 en mai
dernier. Le nombre de foyers bénéficiaires du RSA est à plus de 9.000
(+ 7 % sur un an) et la Banque de France note un accroissement de 4,6 % du
nombre de dossiers de surendettement déposés. Un tableau sombre, qui
suscite d’autant plus d’inquiétudes qu’aucun signe de reprise n’est encore
Jean-Louis Boissonneau
perceptible. ■
TOP DES ENTREPRISES EMPLOI
NUMÉRO 1
Le centre hospitalier, premier
employeur du département.
Implanté sur plusieurs sites à
Blois et sa périphérie, offre
un total de 1.308 lits et
84 places dans ses différents
services. Son budget s’élève
à 180 M€, dont 120 M€ pour
les charges de personnel. Il a
assuré en 2013 un total de
431.302 journées
d’hospitalisation,
137.232 consultations
externes, 7.391 interventions
chirurgicales,
1.569 accouchements et
2.320 interventions du Smur.
Avec 2.652 salariés (dont
1.807 soignants), soit un
chiffre en progression de
63 unités, le centre
hospitalier ne craint pas de
perdre son titre de premier
employeur de Loir-et-Cher.
Et il poursuit ses travaux
d’amélioration de ses
équipements : rénovation et
extension du secteur médicotechnique, accroissement de
la capacité en chirurgie
ambulatoire et hôpital de
jour, rénovation de la
maternité.
7
EN CHIFFRES
FOCUS
77.531
Le nombre total d’emplois salariés (du secteur privé)
en Loir-et-Cher totalisés à fin juin 2014. Ce nombre est
en recul de 0,7 % par rapport à l’année précédente.
Pour mémoire, il était encore de 81.143 en 2008.
15.346
Le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A
en Loir-et-Cher à fin août 2014. Sur une année, ce
nombre a augmenté de 5 %. Les seniors et les jeunes
ont subi les hausses les plus importantes.
8,7
Le taux de chômage moyen en Loir-et-Cher. Il est un
peu moins élevé dans les bassins d’emploi de
Vendôme (8,3) et Blois (8,5). Celui de Romorantin
culmine à 9,8 et rejoint la moyenne française.
13
Le nombre de communautés de communes qui ont
perdu des emplois sur la période 2008/2013. La plus
touchée (en pourcentage de l’emploi total) est la
Sologne des Rivières (– 18,7 %, soit 498 emplois
perdus).
LE CUIR PLUTÔT
QUE L’IMPRIMERIE
Si le nombre global d’emplois
salariés a notoirement
diminué dans le département
au cours de la période 2008/
2013 (3.612 postes disparus),
cette évolution n’a pas été
identique pour tous les
secteurs. Trois branches
industrielles ont, en effet, créé
de nouveaux emplois : le
travail du cuir (+ 140 salariés),
la fabrication de matériels de
transport (en particulier
aéronautique : + 67 salariés) et
la production-distribution
d’électricité (+ 151 salariés).
D’autres, moins favorisés
comme l’imprimerie, la
céramique, les produits
électroniques ont perdu plus
de 30 % de leurs effectifs. Les
équipements automobiles et
électriques enregistrent, pour
leur part, un recul supérieur à
20 %.
Hors industrie, les plus
grosses pertes se trouvent
dans la construction (moins
15,5 %, soit 1.296 postes !).
Dans le commerce de gros, les
pertes s’élèvent à 14 %. Le
commerce de détail est stable.
Les deux principales branches
de services (services aux
entreprises, santé et action
sociale) se maintiennent, en
particulier grâce à la bonne
santé des activités de services
à la personne, qui ont créé
246 emplois.
SAISONNIERS
TOUTE L’ANNÉE
Travailler dans les Alpes ? Un vrai
bon plan ! La Maison de l’emploi du
Blaisois a pris une initiative
originale en partenariat avec la
commune de Saint-Martin-deBelleville en Savoie, pour offrir à
des saisonniers la possibilité de
travailler toute l’année. Ces deux
régions offrent en effet beaucoup
d’emplois dans le tourisme, mais à
des périodes différentes : l’été
pour le Val de Loire, l’hiver pour les
Alpes.
L’idée est de proposer une
« boucle » aux salariés concernés,
pour leur assurer de meilleurs
revenus, mais aussi pour leur
permettre de construire un vrai
projet de carrière en diversifiant
leur expérience professionnelle.
La première initiative a pris la
forme d’un job-dating organisé à
Blois pour proposer des postes de
saisonniers dans les établissements
d’hôtellerie du massif de la Vanoise
qui en recrutent 5.000 chaque
année ; avec des possibilités
d’hébergement dans des
logements dédiés. En février
prochain, c’est la Maison de
l’emploi du Blaisois qui se
déplacera en Savoie avec des chefs
d’entreprise locaux disposant de
postes à pourvoir pour la saison
printanière et estivale.
DU 1ER AU 27E
2014 2013
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41
42
RAISON SOCIALE
VILLE
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
EFFECTIF 2014
CENTRE HOSPITALIER DE BLOIS
CONSEIL GÉNÉRAL DE LOIR-ET-CHER
GROUPE LA POSTE
VILLE DE BLOIS
CENTRE HOSPITALIER
CENTRE HOSPITALIER
CENTRE DE PRODUCTION NUCLÉAIRE D’ÉLECTRICITÉ
FÉDÉRATION ADMR DU LOIR-ET-CHER
VILLE DE VENDÔME + COMMUNAUTÉ DU PAYS DE VENDÔME + CCAS+CIAS
AGGLOPOLYS + CENTRE INTERCOMMUNAL D’ACTION SOCIALE DU BLAISOIS
VILLE DE ROMORANTIN + CCAS + COMMUNAUTÉ
ASSOCIATION DES PAPILLONS BLANCS
CENTRE HOSPITALIER
POLYCLINIQUE DE BLOIS
SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS
CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE MALADIE
ERDF
CRF/FAM L’HOSPITALET
CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES
CENTRE ÉDUCATIF DE MINEURS
HÔPITAL LOCAL DE MONTRICHARD
ORANGE
ASSOCIATION POUR LES INTÉRÊTS DES HANDICAPÉS
MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE DE TOURAINE
VILLE DE MER -COMMUN. DE COM. DE LA BEAUCE LIGERIENNE
VILLE DE SALBRIS + SERVICES SOCIAUX
CHAMBRE D’AGRICULTURE
BLOIS
DÉPARTEMENT
BLOIS
BLOIS
ROMORANTIN-LANTHENAY
VENDÔME
SAINT-LAURENT-NOUAN
BLOIS
VENDÔME
BLOIS
ROMORANTIN-LANTHENAY
BLOIS
SAINT-AIGNAN-SUR-CHER
LA CHAUSSEE SAINT VICTOR
DÉPARTEMENT
DÉPARTEMENT
BLOIS
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
BLOIS
BLOIS
MONTRICHARD
LOIR-ET-CHER
CONTRES
BLOIS
MER
SALBRIS
BLOIS
Soins hospitaliers
Administration départementale
Courrier, services financiers
Administration communale
Soins hospitaliers
Soins hospitaliers
Production d’électricité
Services à domicile
Administration communale
Administration communale
Administration communale
Action sociale
Soins hospitaliers
Soins hospitaliers
Sécurité publique
Protection sociale
Distribution d’énergie
Service médico-social
Prestations familiales
Foyer éducatif
Soins hospitaliers
Télécommunications
Action sociale
Protection sociale
Administration communale
Administration communale
Administration agricole
Richard BOUSIGES - DIR
Maurice LEROY - PRÉ
Céline BARRE - Dél. départ.
Marc GRICOURT - Maire
Pierre BEST - DIR
Thomas ROUX - DIR
Patrice DEJOU - DIR
Marie-José GOISIER - PRÉ
Pascal BRINDEAU - Maire
Christophe DEGRUELLE - PRÉ
Jeanny LORGEOUX - Sénateur-maire
Patrick POEUF - PRÉ
Philippe SAUBOUA - DIR
Yvan SAUMET - P.D-G
Maurice LEROY - PRÉ
Carole BLANC - DIR
Gilles PUCHERAL - DIR
Pascal COUTABLE - Directeur-adjoint
Jean-Yves PRÉVOTAT - DIR
Eric ELSENER - DG
Philippe SAUBOUA - DIR
Jean-Paul PORTRON - DIR
Christian FAMEAU - DG
Jean-Luc CERNEAU - DG
Claude DENIS - Maire
Olivier PAVY - Maire
Bernard FOUCHER - DIR
RAISON SOCIALE
VILLE
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
DÉTACHEMENT AIR 273 (MILITAIRES + CIVILS)
GENDARMERIE NATIONALE
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES
DIRECTION DES FINANCES PUBLIQUES DE LOIR-ET-CHER
DIRECTION DÉPART. DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
PRÉFECTURE + SOUS-PRÉFECTURES
ESCADRON DE GENDARMERIE MOBILE
ROMORANTIN-LANTHENAY
Défense nationale
BLOIS ET DÉPARTEMENT
Sécurité publique
BLOIS ET DÉPARTEMENT
Aménagements et logement
BLOIS ET DÉPARTEMENT
Administration fiscale
BLOIS
Sécurité publique
BLOIS, VENDÔME, ROMORANTIN Administration de l’État
BLOIS
Sécurité publique
2.557
1.707
1.252
1.062
844
759
749
652
571
456
452
444
435
354
263
240
218
156
153
148
147
144
135
135
125
98
72
EMPLOI D'ÉTAT
DU 1ER AU 7E
2014 2013
1
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4
5
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2
3
6
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5
7
8
EFFECTIF 2014
Xavier MIREBIEN - colonel
Éric CHUBERRE - colonel
Pierre PAPADOPOULOS - DIR départ.
Françoise COULONGEAT - DIR
Franck PERRAULT - Commissaire divis.
Yves LE BRETON - Préfet
Erwann LAISNY - Capitaine
549
478
169
452
220
155
113
RETROUVEZ
LES CLASSEMENTS
SUR
topdesentreprises.fr
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
8
EMPLOI TOP DES ENTREPRISES
Pompier volontaire : une plus-value
Les sapeurspompiers
volontaires
représentent
80 % des
effectifs
du service
départemental
d’incendie et de
secours
(SDIS 41) :
1.750 personnes
sont ainsi
déployées
sur le territoire.
REPÈRES
SDIS 41 (SERVICE
DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE
ET DE SECOURS DE LOIR-ETCHER)
11 rue Gutenberg, 41000 Blois.
Tél. 02.54.51.54.00.
(administration uniquement)
n° d’appel le 18 et le 112
> Effectif : 210 sapeurs-pompiers
professionnels et 1.750 sapeurspompiers volontaires
> Interventions : 20.000/an
> Directeur départemental :
colonel Léopold Aigueparse.
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
Le SDIS reçoit
120.000 appels d’alerte par
an, qui donnent lieu à
20.000 interventions. Les
incendies représentent 8 %
de ce chiffre, les secours aux
personnes 79 % et les
opérations diverses
(recherche, inondations…),
13 %. (Photo SDIS 41)
Le département compte 210 sapeurs-pompiers professionnels affectés en unités opérationnelles, à l’état-major, au centre de traitement de l’alerte (18 et 112) et au centre de formation. Le recrutement des sapeurs-pompiers professionnels se fait
par concours externe et concours réservé aux sapeurs-pompiers
volontaires (SPV). L’âge minimum requis est de 18 ans. Les perspectives d’emploi dans cette branche sont limitées. « L’effectif devrait
passer à 218 à l’horizon 2018. En revanche, nous travaillons sur le développement du volontariat, ainsi que sur la pérennisation des engagements. » Contrairement au niveau national où une baisse des engagements volontaires est notée, les chiffres départementaux restent stables. « Nous maintenons nos effectifs : les arrivées compensent les
départs. » Un sapeur-pompier volontaire reste en moyenne dix ans.
Assurer des missions de secours au service des autres relève d’un
engagement citoyen qu’il est possible de prendre « à partir de 16 ans
et jusqu’à 55 ans. » Certains volontaires y mettent un terme pour des
raisons professionnelles ou privées (études, par exemple). « D’autres
le maintiennent jusqu’à la retraite. » La disponibilité du sapeur-pompier volontaire pose problème pour assurer la continuité du service
en journée. Un système d’alerte permet au SDIS de connaître, en
temps réel, la disponibilité des personnels et « de savoir si un centre
peut assurer un départ sur son unité opérationnelle ». Certains
employeurs sont compréhensifs, d’autres moins.
« Avec les entreprises, nous concluons des conventions pour faciliter
ces départs en mission ou en formation. Les retards à l’embauche (en
cas d’intervention de nuit) se négocient aussi dans ce cadre. » Selon le
lieutenant-colonel Hermelin, les employeurs signent souvent « dans
un esprit de reconnaissance de leur salarié ». Au total, 159 conventions ont été conclues : 86 dans le secteur privé et 73 dans celui du
public. « L’employé communal SPV tient une place importante pour
apporter un soutien opérationnel. Il en est de même pour le salarié en
entreprise. C’est une plus-value pour elle, en termes de prévention et
Annette Fluneau
de capacité d’intervention. » ■
TOP DES ENTREPRISES EMPLOI
9
Le DA 273, employeur de poids
Sur le Détachement Air
273 de RomorantinPruniers, assurant des
missions de soutien, civils
et militaires exercent une
trentaine de métiers
différents.
Établissement familier aux Solognots
qui côtoient au quotidien ses vastes installations, le Détachement Air 273 de
Romorantin-Pruniers assure trois types
de missions : formation initiale du personnel navigant, entrepôt de pièces de rechange
aéronautiques, centre de documentation
technique et expertise documentaire. Base
logistique par excellence, il se trouve au cœur
du réseau autoroutier national et à moins de
huit heures de vol de toutes les bases
aériennes. La plateforme interarmées (PFIA)
de transport et transit représente 40.000
tonnes de fret et 119.000 km parcourus. Le
groupe entrepôts des matériels en approvisionnement (GEMA) stocke 80 millions d’articles (sauf les munitions, pneumatiques et
pièces en attente de réparation) pour une
valeur de 3 à 4 milliards d’euros. Le Centre de
documentation de l’armée de l’air (CDTAA)
À la PFIA, l’affectation
des chauffeurs routiers
doit être en adéquation
avec le savoir-être
militaire.
(Photo NR, Brigitte Millet)
gère 48.000 références et élabore des documentations, électroniques ou papier. Le Centre de vol à voile (CVA) voit son activité renforcée, avec, par ailleurs, un espoir d’escadre
de vol à voile. La base emploie 554 personnes,
un tiers de civils, deux tiers de militaires,
avec une très forte proportion de « militaires
du rang » et seulement treize officiers, bien
moins que la moyenne nationale. Chauffeur
routier, cariste, informaticien, instructeur
planeur, mécanicien avion, menuisier, cuisinier… les métiers sont nombreux et variés, au
total une trentaine. Bien que la sous-traitance
représente 40 ETP, ce nombre va en décroissant. La masse salariale nette globale
annuelle est d’environ 12 M€ . Ici, on estime à
deux mille le nombre de personnes vivant
des revenus distribués par l’employeur DA.
La base connaît des difficultés de recrutement liées au peu d’attractivité de la région. À
terme, au sein d’un projet de supply chain,
elle devrait devenir le hub logistique du
ministère de la Défense, avec 7 M€ de travaux
de mises aux normes sur cinq ans. ■
Brigitte Millet
REPÈRES
DÉTACHEMENT AIR 273
La Sablière,
41200 Pruniers-enSologne.
Logistique de pièces
aéronautiques, formation,
centre documentaire.
> Effectif : 554 salariés,
civils et militaires.
> Dirigeant : Colonel Xavier
Mirebien, commandant.
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
TOP DES ENTREPRISES INDUSTRIE
NUMÉRO 1
Porté par le dynamisme du
secteur aéronautique, Daher
Aerospace à Montrichard a
vu son chiffre d’affaires
progresser de près de 20 %.
La fabrication
d’aérostructures en
matériaux composites
constitue l’activité dominante
des sites industriels de SaintJulien-de-Chédon et
Montrichard, même si ces
derniers poursuivent une
activité pour la défense et le
nucléaire.
Bénéficiaire de transferts de
production en provenance
d’autres unités du groupe, et
destinés au constructeur
Airbus, le site de Saint-Julien
a fait l’objet d’une extension
avec le concours financier
des collectivités locales. Une
quarantaine de salariés
supplémentaires va être
recrutée ces prochaines
années, s’ajoutant aux
650 existants ; des
reconversions internes étant
par ailleurs en cours pour
renforcer les moyens du pôle
aéronautique.
11
EN CHIFFRES
1.700
L’industrie est encore très présente en Loir-et-Cher :
elle compte plus de 1.700 établissements (dont
820 employeurs) et près de 21.000 salariés, soit 27 %
du total des salariés du secteur privé non agricole.
2.702
C’est le nombre d’emplois salariés répertoriés dans la
fabrication de produits métallurgiques, qui
représentent la première branche industrielle du
département, juste devant l’agroalimentaire (2.669) et
l’automobile (2.581).
1.800
Au cours des cinq dernières années, le Loir-et-Cher a
perdu près de 1.800 postes de travail dans l’industrie
(dont 540 dans l’automobile). Le recul (- 7,9 %) est
toutefois moins marqué que dans la région Centre
(- 10,8 %) et l’ensemble du pays (- 8,4 %).
45 %
L’industrie représente plus de 45 % des emplois dans
trois communautés de communes situées en
Vendômois (Coteaux de la Braye, Collines du Perche
et Perche Vendômois), ainsi qu’en Sologne des
Rivières.
FOCUS
DÉSINDUSTRIALISATION :
LA MENACE
Lors de la conférence
d’ouverture des Rendez-vous
de l’économie, à Blois,
François Bost, géographe, a
tiré la sonnette d’alarme :
900 usines ferment chaque
année en France pour 320 qui
se créent. 70 % des produits
manufacturés sont importés !
Concurrence des pays à bas
coût de main-d’œuvre, gains
de productivité,
externalisation : les causes
sont connues. Le remède
passe par un positionnement
plus ambitieux de l’industrie
nationale, gage de meilleures
marges.
AÉRO-DÉFENSE :
UN POTENTIEL
Le GEAR (groupement des
entreprises de
l’arrondissement de
Romorantin) qui regroupe
45 adhérents, veut constituer
un pôle aéro-défense pour
capter une partie de l’activité
aéronautique civile des
régions productrices
actuellement saturées, le tout
en s’appuyant sur l’expérience
d’entreprises locales qui
travaillent déjà pour ce
secteur de pointe. Le GEAR
compte mettre à profit le
prochain Salon du Bourget en
2015, pour orchestrer une
opération de communication
d’envergure.
ALPLA S’INSTALLE À
LA SECONDE PLACE
La société Alpla France figure
désormais en 2e place de notre
tableau « industrie » où elle a
remplacé l’équipementier
automobile vendômois ZF
Nacam, repoussé en
3e position. Pas spécialement
nouvelle venue en Loir-et-Cher,
elle s’est implantée à Fossé, en
1994, sous l’enseigne Euroflaco,
afin de fabriquer les flacons de
shampoings destinés à un
fabricant blésois. Produits en
continu dans un atelier
hautement automatisé par la
technique de l’injection
plastique, ces récipients sortent
au rythme de plus de
500 millions par an. Au fil des
années, l’entreprise a été
conduite à rechercher de
nouveaux clients, le premier
d’entre eux continuant
toutefois d’absorber 70 % de la
production.
Filiale d’un groupe autrichien,
elle héberge désormais le siège
social de l’entité française et
déclare le chiffre d’affaires
réalisé par cet ensemble
(135.412 K€).
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Centremploi.com
Centremploi.com
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région
Auvergne Bou
rgogne
Auvergne
Bourgogne
Centre Limousin
es Rhône-Alpes
Poitou Charentes
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
INDUSTRIE TOP DES ENTREPRISES
12
Minier, le béton à la carte
La fabrication de
béton prêt à
l’emploi est un
métier plus
technique qu’il
n’y paraît. Chez
le premier acteur
du secteur,
l’informatique
règle les
dosages.
Et vite !
REPÈRES
Lors de sa mise en service, la
nouvelle centrale à béton a
fait l’objet d’une
inauguration en règle.
Groupe Minier, Le Moulin
de Varennes, 41100 Naveil.
Tél. 02.54.77.17.17
> Effectif total : 130 salariés.
> CA consolidé : 25.000 K€.
> Dirigeant : Francis Minier,
directeur.
(Photo NR)
Même le moins doué des bricoleurs sait que le béton n’attend
pas. En revanche, il arrive que l’on attende le béton. Et c’est
justement pour mettre fin à cet état de fait que les Établissements Minier ont réalisé un réaménagement de leur centrale
de fabrication blésoise, sur leur site de Bas-Rivière. L’installation comporte désormais deux malaxeurs au lieu d’un, d’une capacité
respective d’un demi et un mètre cube et demi. Elle est desservie par
six silos à poudre (ciment, chaux, adjuvants divers) et des cellules de
stockage de granulats (dont la majorité provient des carrières exploitées par l’entreprise). Trois bassins de récupération collectent et
recyclent les eaux de pluie et de lavage afin de limiter la consommation. La centrale blésoise fabrique 30 à 35.000 mètres cubes de béton
par an, dont les deux tiers environ sont livrés en camions malaxeurs
(toupies) dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres. « Mais c’est le
dernier tiers qui nous donne le plus de travail », explique Denis Bonsergent, directeur de Minier béton. « Car il s’agit de petites quantités,
que les artisans viennent chercher avec leur propre véhicule. Chaque
commande faisant l’objet d’une fabrication individuelle, les attentes
pouvaient parfois atteindre cinquante minutes ». Avec le plus petit
malaxeur désormais dédié à ces clients, l’objectif est de ramener l’attente à huit minutes maximum ; un progrès appréciable, et susceptible d’inciter davantage de professionnels à recourir aux services de la
centrale. « Les bétons modernes sont de plus en plus complexes », note
Francis Minier, directeur de l’entreprise. « Il existe une centaine de formules différentes, avec des normes strictes qui conditionnent la qualité
finale de l’ouvrage. » Dans une centrale professionnelle, c’est l’informatique qui règle les dosages de chaque composant, pesés ensuite
par des robots et acheminés sur des tapis et convoyeurs sans aucune
manutention manuelle. À ce jour, la société Minier produit
140.000 mètres cubes de béton par an à partir de huit centrales de
fabrication, dont trois en Loir-et-Cher (Blois, Contres, Saint-Ouen),
ce qui fait d’elle le premier acteur départemental du métier. ■
J.-L. B.
DU 1ER AU 50E
2013 2012
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45
46
50
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48
RAISON SOCIALE
DAHER AÉROSPACE
ALPLA FRANCE
ZF SYSTÈMES DE DIRECTION NACAM
INNOTHERA CHOUZY
GETINGE LA CALHÈNE
COOPER CAPRI
FRANCOS
BARBAT RECYCLAGE
SOCIÉTÉ LE TRIANGLE
RASEC RETAIL
ACIAL
MENUT RECYCLAGE
ÉTABLISSEMENTS MINIER
SENIOR AÉROSPACE ERMETO
BAUMER BOURDON HAENNI
ECOFIT SA
SENIOR FLEXONICS BLOIS
AXE SYSTEMS
SACCAP
PROJECT MECANIQUE DE PRÉCISION
NEFAB
MERCURA
FASA - FRANCIADE AGRIFLUIDE
ALTERPAINT FRANCE
ARCANTE
IMPRISAC
DUBUIS ET COMPAGNIE
MÉCAN. ET OUTILLAGE DE PRÉCIS. ABBILYS
SOCIÉTÉ INDUS. AGENCEMENT SOLOGNE
EUROCOATINGS S.L.V.P.
CARRIER RÉFRIGÉRATION OPERATIONS
ELIZABETH EUROPE
STAL INDUSTRIE
SILLINGER
BAURAL
ÉTABLISSEMENTS RENÉ TOY ET COMPAGNIE
CONCEPTION AUTOMATISMES
DANIEL PIQUET
SFERIC STELLITE
X-LABEL FRANCE
FONDERIE BARBAS ET PLAILLY
COSBIONAT
SEPCHAT
ÉTABLISSEMENTS APPAOO
LHOTELLIER R2A
IMPERATOR INDUSTRIES JOINTS INDUSTRIELS
ACTIF
ADIWATT
A.T.C.S
SERMATEC-ET-DUBUIS ÉLECTROCHIMIE
VILLE
SAINT-JULIEN-DE-CHÉDON
FOSSÉ
VENDÔME
CHOUZY-SUR-CISSE
VENDÔME
NOUAN-LE-FUZELIER
VILLEBAROU
BLOIS
SAINT-HILAIRE-LA-GRAVELLE
ROMORANTIN-LANTHENAY
SAINT-AIGNAN-SUR-CHER
SAINT-OUEN
NAVEIL
FOSSÉ
VENDÔME
VENDÔME
BLOIS
ROMORANTIN-LANTHENAY
BLOIS
VENDÔME
SALBRIS
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BLOIS
BLOIS
BLOIS
VENDÔME
VILLEBAROU
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
SELLES-SAINT-DENIS
BLOIS
ROMORANTIN-LANTHENAY
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
ROMORANTIN-LANTHENAY
MER
CHAMPIGNY-EN-BEAUCE
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
VENDÔME
BLOIS
MÉNARS
BLOIS
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
VENDÔME
SAINT-OUEN
MÉNARS
CONTRES
OUCQUES
MER
MORÉE
SELLES-SUR-CHER
VINEUIL
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
Pièces techniques à base de mat. plastiques
Emballages en matières plastiques
Équipements automobiles
Préparations pharmaceutiques
Emballages en matières plastiques
Décolletage
Parfums et produits pour la toilette
Récupération de déchets triés
Structures métalliques et parties de structures
Meubles de bureau et de magasin
Mobilier métallique
Démantèlement d’épaves
Gravières et sablières
Construction aéronautique et spatiale
Instrumentation scientifique et technique
Moteurs, génératrices et transformateurs élec.
Équipements automobiles
Mécanique industrielle
Articles de robinetterie
Mécanique industrielle
Emballages en bois
Matériels électriques
Produits azotés et engrais
Peintures, vernis, encres et mastics
Trait. et élimin. des déchets non dangereux
Plaques, feuilles, tubes et profilés en mat. plast.
Autres outillages
Mécanique industrielle
Meubles de bureau et de magasin
Peintures, vernis, encres et mastics
Équipements aérauliques et frigorifiques indus.
Mécanique industrielle
Meubles de bureau et de magasin
Construction de bateaux de plaisance
Machines agricoles et forestières
Matériel de levage et de manutention
Machines spécialisées
Décolletage
Mécanique industrielle
Articles en papier ou en carton
Fonderie de métaux légers
Fabrication d’huiles essentielles
Récupération de déchets triés
Mécanique industrielle
Prod. de consom. courante en mat. plastiques
Découpage, emboutissage
Traitement et revêtement des métaux
Fabrication d’autres articles métalliques
Meubles de bureau et de magasin
Machines-outils pour le travail des métaux
Stéphane MAYER - PRÉ
Marc DE VOOGD - PRÉ
Thilo GLEISBERG - PRÉ
Arnaud GOBET - Gérant
Thierry GIRARD - PRÉ
Francesco CAGLIERO - PRÉ
–
Vincent BARBAT - PRÉ
Gilles DESHAYES - Gérant
Marc SANDRE - DIR
Hervé HAUET - DIR
Jean MENUT - PRÉ
Francis MINIER - PRÉ
Simon NICHOLLS - PRÉ
Alf ZIPS - PRÉ
Karl ROSENBERG - PRÉ
Sylvain CAVELIER - DIR
Jacques NEVEU - PRÉ
Léopold THISE - PRÉ
Thierry RENARD - PRÉ
Bo ANGELSTRAND - PRÉ
Jean ECHANIZ - PRÉ
Renaud BERNARDI - PRÉ
Vincent PLANEIX - PRÉ
Yves MATICHARD - Gérant
Franck CARESMEL - PRÉ
Vincent GANIER - PRÉ
Emmanuel COURAUD - PRÉ
Philippe ASSELIN - PRÉ
Philippe PLANEIX - PRÉ
Ian GRIFFITHS - PRÉ
David KEEFER - PRÉ
Jean-christophe PERRUCHOT - PRÉ
Ivan DE QUATREBARBES - PRÉ
Alain BAUMONT - PRÉ
Dany FOUQUET - PRÉ
Patrice LORIOT - PRÉ
Frédéric AGUENIER - PRÉ
Juan GIL-PEREZ - PRÉ
Sven MEGGERS - Gérant
Gilles RENARD - PRÉ
Marie TIPHAIGNE - Gérante
Jean-Philippe SEPCHAT - PRÉ
Raphael APPAOO - Gérant
Lodewijk VAN DER BORG - PRÉ
Patrick BEDOS - PRÉ
Philippe SANFILIPPO - Gérant
Bruno BELOUARD - Gérant
D. PERRIAU - M. SAUGET - Cogérants
–
EFFECTIF
2.745
nc
673
225
155
226
nc
49
nc
nc
140
59
134
nc
179
151
nc
nc
47
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75
nc
nc
nc
43
nc
nc
129
nc
49
nc
89
65
50
nc
49
48
46
nc
25
nc
39
16
nc
37
31
nc
12
nc
nc
CA 2013** RN 2013**
381.891
138.523
116.057
51.968
43.507
41.170
39.535
36.450
35.806
28.724
25.819
25.110
24.043
24.041
23.308
22.834
19.896
18.247
18.225
17.661
16.862
14.716
13.972
13.933
12.855
12.127
11.967
11.714
10.784
10.746
10.743
10.570
10.065
9.831
8.385
8.319
8.040
7.765
7.384
7.339
7.009
6.953
6.721
6.293
6.147
5.971
5.896
5.798
5.756
5.647
7.418
– 1.558
– 1.026
427
2.904
1.261
1.227
– 397
562
– 2.661
700
89
198
1.339
1.159
638
– 1.804
265
930
1.980
– 1.709
576
–2
126
833
78
1.385
11
– 750
184
– 5.621
614
297
763
1.933
22
297
302
– 709
609
457
224
458
427
308
463
184
431
89
408
TOP DES ENTREPRISES INDUSTRIE
13
Elizabeth vise l’Europe
Le leader français
ambitionne la première
place européenne sur le
marché de l’outillage de
compression des poudres
et de l’outillage blister,
pour l’industrie
pharmaceutique.
« Notre premier métier, l’outillage de
compression des poudres, est un métier
de niche. Des sites de production comme
le nôtre, il n’en existe pas plus de cinquante dans le monde », précise Vincent
Jollivet, directeur général. « Ce sont des
secteurs difficiles à intégrer, mais qui se révèlent moins sensibles aux aléas économiques. »
La confirmation s’illustre à travers le choix
fait d’une extension du bâtiment de près de
moitié. « Nous avons l’envie de croître, mais
nous souffrions d’un déficit d’efficacité : les flux
matières et les flux hommes se croisaient. Doubler de taille nous a apporté ce confort en
termes de fonctionnalité, en nous donnant l’occasion de valoriser l’image de l’entreprise par
rapport à l’industrie pharmaceutique. Tous nos
clients n’avaient pas bien appréhendé la progression de notre technicité. Cette évolution
récente leur a permis de nous (re)découvrir. »
« Ce bâtiment représente
le début d’une
révolution », déclare
Vincent Jollivet, directeur
général d’Elizabeth
Europe.
(Photo Elizabeth Europe)
Une concurrence existe néanmoins. « Elle
s’accentue. La prise de marchés demande d’aller plus vite qu’elle, avec à la fois des menaces
et des opportunités. C’est pourquoi il faut être
entreprenant, se battre. Nous possédons des
produits différenciés, brevetés ; d’autres brevets majeurs sont en cours, et des choses restent
à découvrir. Nous travaillons avec des aciers
que nous sommes les seuls à avoir ; ces spécificités nous permettent d’espérer ainsi progresser dans le tiercé européen. » Actuellement à la
3 e place, Elizabeth Europe ambitionne de
prendre celle de leader et ne le cache pas.
L’entreprise boucle « sa meilleure année »
(+ 2 % de CA) et une progression à deux chif-
fres (+ 10 %) est espérée pour l’année qui
vient. « Nous sommes en phase de recrutement
avec une dizaine de collaborateurs pour l’usinage (tourneurs, fraiseurs, rectifieurs, ajusteurs), plus des profils tertiaires – projeteurs,
chargés d’affaires et commerciaux. » Sur les
trois derniers mois, l’entreprise a procédé à
cinq embauches et dix sont prévues dans les
prochains mois « pour se développer à l’export
(35 % du CA actuellement). Fait de proximité
auparavant, notre métier évolue et se situe sur
un vrai marché européen. Des possibilités intéressantes s’ouvrent, c’est maintenant qu’il faut
accélérer ! » ■
A. F.
REPÈRES
ELIZABETH EUROPE
Fabrication d’outillages
de compression
ZI Les Gailletrous, rue
Émile-Roux, 41260 La
Chaussée-Saint-Victor.
Tél. 02.54.90.21.20.
www.elizeurope.com
> Effectif : 95 salariés
> CA : 10.800 K€
> Dirigeant : Vincent
Jollivet, directeur général.
DU 51E AU 100E
2013 2012
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70
59
88
73
68
0
77
75
89
120
69
91
82
86
103
84
108
81
96
90
100
113
109
RAISON SOCIALE
VILLE
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
VEGA INDUSTRIES
LAJOINIE FONDERIE
USI’PLAST SOLOGNE
LOIR-ET-CHER ENROBÉS
COGETIQ
FUTURAGRI
M.S.B. INDUSTRIES
SONOPOL
GAUDELAS ET SES ENFANTS
TUBAZUR
PRYSME SARL
SOCIÉTÉ VENDÔMOISE DE FERMETURES
STÉ BLÉSOISE DE DISTRIBUTION DE CHALEUR
COMETIL
S.T.E.P.
ETS VIOLON
COGEPRINT
SODISAC
DÉPÔTS ÉLECTROLYTIQUES DU CENTRE DELCEN
SANIPOUSSE
SAGANA
NEVES INDUSTRIE
ETS ARTHUR PELOSI
DARGAISSE
PA MARQUES
RECYCLAGE D’EMBALLAGES INDUSTRIELS
MEKAMICRON
SACCAP SERVICES SCOFLEX
M.T.S.I
TRIANGLE APPRO
INDUSTRIE DU BOIS DE NEUVY
TRIANGLE MOBILIER
R.C.L.H. RÉGION CENTRE LOIRE HABITAT
MÉCANIQUE DE SOLOGNE
AMGP
VRIET FRÈRES
BAGLAN
LANDRÉ BÉTON
ETS MAURICE
TIAM
B.D.C
EURO DALLES INTERNATIONAL
SM5 AUTOMATION
E.S.B.C.
ATELIERS MÉCANIQUES DE SELLES
PROTAIS - VIGIL
MIC
2CP
GARAGE BEAUGER
RMTC
SAINT-LAURENT-NOUAN
SAINT-FIRMIN-DES-PRÉS
LAMOTTE-BEUVRON
FOSSÉ
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BOURRÉ
SALBRIS
VENDÔME
CHAILLES
CORMENON
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
VENDÔME
BLOIS
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
ROMORANTIN-LANTHENAY
OUZOUER-LE-MARCHE
BLOIS
THORÉ-LA-ROCHETTE
VENDÔME
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BLOIS
SAINT-OUEN
SARGÉ-SUR-BRAYE
VENDÔME
DROUÉ
SARGÉ-SUR-BRAYE
BLOIS
BLOIS
COUFFY
SAINT-HILAIRE-LA-GRAVELLE
NEUVY
MORÉE
SELLES-SUR-CHER
ROMORANTIN-LANTHENAY
VENDÔME
MONT-PRÈS-CHAMBORD
MAVES
SAINT-JULIEN-SUR-CHER
MAROLLES
NOYERS-SUR-CHER
BLOIS
DROUÉ
SALBRIS
MONT-PRÈS-CHAMBORD
SELLES-SUR-CHER
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
MONTRICHARD
MENNETOU-SUR-CHER
ÉPUISAY
MONTOIRE-SUR-LE-LOIR
Mortiers et bétons secs
Fonderie d’acier
Prod. de consomm. courante en matières plastiques
Pproduits minéraux non métalliques
Articles en papier ou en carton
Produits azotés et d’engrais
Cartes électroniques assemblées
Traitement et revêtement des métaux
Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation
Meubles et industries connexes de l’ameublement
Machines spécialisées
Portes et fenêtres en métal
Produc. et distrib. de vapeur et d’air conditionné
Structures métalliques et parties de structures
Structures métalliques et parties de structures
Carrosseries et remorques
Imprimerie de labeur
Articles de papeterie
Traitement et revêtement des métaux
Emballages en matières plastiques
Décolletage
Meubles et industries connexes de l’ameublement
Structures métalliques et parties de structures
Découpage, emboutissage
Emballages en matières plastiques
Emballages en bois
Mécanique industrielle
Mécanique industrielle
Structures métalliques, chaudronnées et tuyauterie
Structures métalliques et parties de structures
Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation
Meubles de bureau et de magasin
Imprégnation du bois
Mécanique industrielle
Mécanique industrielle
Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation
Taille, façonnage et finissage de pierres
Béton prêt à l’emploi
Récupération de déchets triés
Structures métalliques et parties de structures
Réparation d’équipements électriques
Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation
Cartes électroniques assemblées
Réparation de machines et équip. mécaniques
Mécanique industrielle
Instrumentation scientifique et technique
Découpage, emboutissage
Fabrication de cartonnages
Réparation de machines et équip. mécaniques
Structures métalliques, chaudronnées et tuyauterie
Hervé GRUMEAU - DG
Frédéric BOURGAULT - PRÉ
Patrice GUILLOUX - PRÉ
François HURET - Gérant
Séverine WOLFF - PRÉ
Patrick FABRE - Gérant
Christophe PAQUET - PRÉ
–
Hervé GAUDELAS - PRÉ
Jean-Charles BARBIER - PRÉ
Daniel FRANÇOIS - Cogérant
Marc GOMBAULT - PRÉ
Philippe DRONEAU - Gérant
Christophe CATROUX - PRÉ
Vincent MOREL - PRÉ
Régis RABIER - PRÉ
Sébastien LEMAIRE - PRÉ
Hervé SAMOGGIA - DIR
René BEDU - PRÉ
Jean CHIRON - PRÉ
Jean SCHMITZ - PRÉ
Ilidio NEVES - Gérant
Jean RIVIÈRE - PRÉ
Pierre DARGAISSE - PRÉ
Hans-Eugen HANTZSCHE - PRÉ
–
Philippe DUCHEMIN - PRÉ
Léopold THISE - PRÉ
Benjamin BIENAIMÉE - Gérant
Gilles DESHAYES - Gérant
Bernard GAUDELAS - PRÉ
Gilles DESHAYES - Gérant
Rodolphe CHARRON - Gérant
Guillaume PELLERIN - Gérant
Thierry RENARD - PRÉ
Alain VRIET - Gérant
Laurent BAGLAN - Gérant
Catherine LANDRÉ - PRÉ
Caroline GRAILLOT - Gérante
Jean MORCELLET - Gérant
Marc VINCENT - Gérant
Alderic OZENNE - Gérant
Lionel THOMAS - PRÉ
Stéphane BOUTARD - Gérant
Bruno DELIGEON - Gérant
Brigitte GUERBOIS - PRÉ
Régis PORCHER - PRÉ
Gérald TRILLOT - PRÉ
Laurent BEAUGER - Gérant
Renaud TASSET - Gérant
EFFECTIF
35
1
47
nc
29
6
53
49
nc
26
23
39
nc
21
nc
21
37
26
37
nc
26
27
25
nc
nc
25
30
22
21
13
16
31
36
19
36
nc
nc
19
nc
nc
nc
3
20
11
nc
26
nc
15
5
nc
CA 2013** RN 2013**
5.552
5.463
5.262
5.248
5.229
4.578
4.800
4.671
4.573
4.513
4.381
4.368
4.313
4.286
4.237
4.115
4.043
3.960
3.852
3.743
3.699
3.647
3.448
3.433
3.389
3.370
3.366
3.349
3.295
4.177*
3.119
3.047
2.949
2.873
2.870
2.621
2.498
2.444
2.405
2.404
2.400
2.305
2.270
2.269
2.232
2.202
2.186
2.180
2.178
2.176
213
94
310
46
452
309
80
126
114
2
241
74
259
154
94
69
211
nc
224
273
213
97
145
11
449
65
331
150
3
129
nc
123
nc
43
66
49
131
– 26
5
44
50
100
– 64
70
– 88
334
– 24
104
74
67
* Rang calculé sur 12 mois. CA et RN publiés sur 16 mois. **en K€
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
INDUSTRIE TOP DES ENTREPRISES
14
PERFORMANCES 2014 I APPAOO
Montée en puissance
Une taille
d’entreprise
doublée,
des outils
informatiques
et des machines
de dernière
technologie,
Appaoo entend
profiter de la
demande
aéronautique
qui s’annonce.
REPÈRES
APPAOO
Mécanique de précision,
tuyauterie tôlerie fine
ZA du Courtois, 41500 Ménars.
Tél. 02.54.46.87.66.
> Effectif : 47 salariés.
> CA : 6.293 K€.
> Dirigeants : Pierrette Appaoo,
Raphaël Appaoo, Christine
Appaoo-Chevalier, cogérants.
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
Christine Appaoo-Chevalier
dans les nouveaux ateliers.
« On travaille mieux dans un
environnement propre et
lumineux. »
(Photo Annette Fluneau)
« Tous les trois ans, notre secteur d’activité fait face à une
mini-crise », explique Christine Appaoo-Chevalier. « Mais là,
tous les avionneurs ont de nouveaux programmes qui démarrent en
même temps. C’est donc dix belles années à venir qui se préparent,
avec des marchés à prendre pour nous ! » Les pièces prototypes se
trouvent actuellement en phase de finalisation de pré-séries. « Dès
qu’elles seront qualifiées, leur production en séries sera lancée. » L’enjeu, de taille, impose certaines évolutions engagées par l’entreprise.
Des évolutions qui ont un coût pour l’entreprise, « mais nous ne
pouvons nous permettre d’y déroger ». À son implication dans les
programmes aéronautiques, Appaoo ajoute des spécialités qui le
distinguent : « L’urgence, le rechange et les pièces très techniques. Les
clients satisfaits reviennent vers nous quand la concurrence se casse
les dents sur leur demande et qu’Appaoo remporte le challenge. »
Pour rester la meilleure, l’entreprise doit impérativement être « au
top, au niveau technologique. Les investissements dans ce domaine
sont énormes ». Incontournables, aussi, et le prix à payer pour posséder les outils informatiques de dernière technologie. « Tous les
ans, nous réinvestissons 10 % de notre chiffre d’affaires. » L’humain
reste néanmoins le cœur de l’entreprise. « Nous faisons un métier
noble, de passionnés. » Ces deux dernières années, Appaoo a créé
dix emplois. « Nous recherchons les compétences en interne. On
recrute aussi de jeunes techniciens de 25-30 ans titulaires d’un bac
pro, d’un BTS, voire d’un CAP, pour les former et les faire monter en
puissance. »
Une extension de 2.000 m2, des ateliers d’une propreté exemplaire,
lumineux, d’autres en passe de le devenir, contribuent à fidéliser
les compétences. « Nos clients apprécient aussi. Quand ils viennent,
ils passent dans les ateliers, les échanges se font. Il n’y a pas de distance. Ces changements valorisent notre image par rapport à leur
regard et nous fait passer de toute petite entreprise à PME ! » ■
A. F.
TOP DES ENTREPRISES COMMERCE
NUMÉRO 1
Créée en 1982 à l’initiative de
trois négociants en produits
du sol, Agridis s’est
développée sous forme d’une
coopérative de
commerçants. Celle-ci avait
pour objectif de constituer
un groupe fort, capable de
partager expériences et
projets. Aujourd’hui, Agridis
France fédère
93 distributeurs répartis sur
l’ensemble du territoire. Sur
son dernier exercice, la
société a vu son chiffre
d’affaires progresser de 7 %.
Les produits de protection
des plantes assurent 72 % de
ses recettes, les semences
26 %, le solde étant constitué
par les produits
complémentaires et les
services.
Depuis juin dernier, le site de
Fossé est dirigé par Éric
Barbedette, qui a effectué un
long parcours au sein de
l’industrie phytosanitaire
avant de rejoindre la
direction de la société
Agrateam, spécialisée dans le
trading de matières
premières agricoles et
agroalimentaires.
15
EN CHIFFRES
3.600
C’est le nombre d’entreprises commerciales de toute
nature recensées en Loir-et-Cher. Ce nombre tombe à
2.400 si l’on comptabilise les seuls commerces de
détail destinés aux particuliers.
11.853
C’est le nombre de salariés employés dans le secteur
du commerce. Environ six emplois sur dix concernent
le commerce de détail (hors autos et motos) et un
quart le commerce de gros. Sur les cinq dernières
années, le commerce a perdu 739 postes de travail.
84
C’est le nombre de supermarchés, hypermarchés et
magasins de hard-discount implantés dans le
département. Ils représentent un plancher commercial
de 126.774 mètres carrés, soit le quart du total.
16 %
C’est le pourcentage moyen d’achats effectués hors
du département par les ménages qui y résident. Cette
évasion n’est que 9 % pour les produits alimentaires et
25 % pour les nonRETROUVEZ
alimentaires. Elle inclut
LES CLASSEMENTS
notamment les achats
SUR
en ligne.
topdesentreprises.fr
FOCUS
ACCESSIBILITÉ :
C’EST DEMAIN !
À partir du 1er janvier, les
commerces devront être
accessibles aux personnes
handicapées. Cette échéance
fait toutefois l’objet d’un
aménagement : l’agenda
d’accessibilité programmée.
Celui-ci doit avoir être déposé
auprès du préfet de Loir-etCher avant le 31 décembre
2014. Il permet d’étaler les
investissements et travaux sur
trois ans en précisant leur
programmation, leur plan de
financement et l’engagement
des financeurs. La chambre
de commerce peut réaliser un
pré-diagnostic permettant de
déterminer, point par point,
les aménagements éventuels
à réaliser. À partir des
conclusions de cette étude,
c’est au commerçant de
mettre en œuvre les solutions.
Des dérogations peuvent être
demandées dans quatre cas :
impossibilité technique
avérée, refus de l’architecte
des Bâtiments de France dans
une zone classée,
impossibilité liée à un
emplacement à risque,
disproportion avérée entre
l’amélioration attendue et ses
conséquences sur le
fonctionnement de
l’entreprise. Aucune
dérogation ne peut être
demandée en cas de
construction (ou d’extension)
neuve.
EN ATTENDANT
LEROY MERLIN
Depuis quatre ans, l’implantation à
Blois du numéro un français du
bricolage suscite craintes et
espoirs. Craintes pour les
enseignes concurrentes, dont
plusieurs ont déposé des recours ;
espoirs pour les collectivités et
acteurs économiques, qui voient
dans ce projet un acte de foi en
l’avenir, susceptible d’avoir un effet
d’entraînement sur le commerce
local. Sans parler des 20 millions
d’euros d’investissement prévus et
des soixante-dix à quatre-vingts
emplois annoncés.
Les obstacles juridiques se
trouvant levés au plus haut niveau,
depuis le mois d’août dernier, le
permis de construire étant délivré,
le conseil communautaire ayant
confirmé son engagement de faire
procéder aux travaux
d’amélioration de l’accès au site
(près de l’hypermarché Leclerc),
on n’attend donc plus que le
démarrage du chantier. Le magasin
blésois sera le 124e portant
l’enseigne de la chaîne en France.
Et les premiers à pâtir de son
arrivée seront ses homologues de
Tours et Orléans, qui attirent aussi
la clientèle départementale !
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
COMMERCE TOP DES ENTREPRISES
16
Les Bons Marchés de Sologne à flot
La nouvelle zone
commerciale de
Romorantin, Les Bons
Marchés de Sologne,
a ouvert en mars 2014.
Autour de Leclerc, une
trentaine d’enseignes
se sont installées.
Événement commercial de l’année, pour
ne pas dire de la décennie, le transfert de
Leclerc sur la zone de la Grange, accompagné par la création d’une galerie et
l’installation d’une dizaine de moyennes
surfaces (*), a suscité nombre de réactions. Curiosité. Inquiétude. Intérêt.
Méfiance. L’opération d’envergure – elle
représente un investissement global de près
de 35 millions d’euros – n’est pas passée inaperçue à Romorantin et dans le département.
Après sept ans d’élaboration, Les Bons Marchés de Sologne ont été lancés en mars à la
sortie nord-ouest de Romorantin, route de
Blois. Ils se sont étoffés au fil des mois – et les
quelques emplacements encore libres
devraient bientôt être occupés. « Du côté des
moyennes surfaces, il ne restera, à la fin de l’année qu’une seule case vide, indique Francis
Maillet, P-DG de la société Sorodis (Leclerc),
qui a porté cet ambitieux projet. Dans la gale-
La galerie commerciale de
Bons marchés de Sologne,
lumineuse et spacieuse.
(Photo NR)
rie, deux des vingt emplacements restent libres,
mais nous préférons prendre le temps de bien
choisir les enseignes. » S’il peut être très satisfait du taux d’occupation des commerces
entourant son hypermarché, Francis Maillet
l’est un peu moins quand il regarde son propre bilan. Il ne le cache d’ailleurs pas : « Les
quatre premiers mois ont été en dessous des
objectifs que nous nous étions fixés. Mais on a
fait une bonne rentrée et la fin d’année s’annonce forte... » Le nouvel hypermarché
s’étendant sur près de 6.500 m2 (dans une
zone commerciale de près de 40.000 m2 en
tout) est souvent décrit comme « trop grand »
et la clientèle fidèle au précédent Leclerc,
route d’Orléans, a été quelque peu déroutée...
Francis Maillet en a conscience. Il explique,
sûr de son fait : « Lancer un tel vaisseau amiral
demande un peu de temps mais on prend notre
rythme de croisière. C’est parti ! » ■
Valérie Pernette
REPÈRES
ENTREPRISE SORODIS,
rue des Chardonnes,
zone de la Grange,
41200 Romorantin.
> Commerce de détail.
> Effectif : 235 salariés.
> CA : 75,4 M €.
> Dirigeant : Francis Maillet,
P-DG.
(*) Chaussea, Decathlon, DistriCenter, Joué Club, Gémo,
Norauto, Orchestra sont déjà installés. Mobalpa ouvrira
d’ici la fin de l’année.
DU 1ER AU 50E
2013 2012
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
1
2
3
5
6
8
7
11
10
13
12
14
15
42
18
16
17
20
22
21
24
25
27
61
38
28
30
33
32
39
34
44
35
46
40
59
41
161
37
57
48
54
RAISON SOCIALE
VILLE
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
AGRIDIS
SOBLEDIS LECLERC
CHAVIGNY
SORODIS
PHYTO SERVICE
PISSIER SA
BEAUCIEL AUTOMOBILES
CHESNEAU AGRITECH
COMMERCIALE DE MAROQUINERIE
ÉTABLISSEMENTS SOLFA CARBURANTS
WARSEMANN AUTOMOBILES
ESPACE AUTO BLOIS
SOC MÉROISE DISTRIBUTION
S’ÉNERGIE
MAC & CO HYPE
HOLDING MEL BRY
LA SOMADIS
HUSQVARNA - PRODUCTS FRANCE DIAMANT BOART
DUFADIS SUPER U
VENDÔME CARBURANTS DISTRIBUTION
VITRO SERVICE FRANCE CENTRE
BLOIS WARSEMANN AUTOMOBILES
B.B.B. AUTOMOBILES CONCESSION CITROËN
AMON
WARSEMANN AUTOMOBILES
BIGOT AUTOMOBILES VENDÔME
RELINO
BLOIS VÉHICULES INDUSTRIELS - ETS DOURS
BOUTARD
MULTI GESTION SERVICES MGS
KIMONO INTERMARCHÉ
VITIVINI VAL DE LOIRE
SOLOVITI INTERMARCHÉ
ETS PÉAN SA
STANDIS
SOC IMPORTATION DE DIFFUSION ABRASIFS
SOC COOP AGRI CADRAN SOLOGNE
AGRI GROUP
MICADA INTERMARCHÉ
EG MÉTAUX
SOC VENDÔMOISE PRODUITS PÉTROLIERS
DAUDIN DISTRIBUTION
FLAG INTERMARCHÉ
DANISANTHIE
A.C.S.
ETS JEULIN
FRANÇOIS JACOB
AGRIKOMP FRANCE
SOLOGNE-FRAIS G.F. VENAISON
SUD LOIRE MOTORS
FOSSÉ
BLOIS
SAINT-OUEN
ROMORANTIN-LANTHENAY
MAVES
OUZOUER-LE-MARCHÉ
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
MER
MONTRICHARD
VILLEBOUT
BRACIEUX
BLOIS
MER
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BLOIS
SELLES-SUR-CHER
CHISSAY-EN-TOURAINE
BLOIS
SAINT-AIGNAN
SAINT-OUEN
SAINT-AMAND-LONGPRÉ
BLOIS
BLOIS
VENDÔME
ROMORANTIN-LANTHENAY
SAINT-OUEN
CHAILLES
BLOIS
SAINT-OUEN
BLOIS
LAMOTTE-BEUVRON
NOYERS-SUR-CHER
NOYERS-SUR-CHER
CORMENON
SALBRIS
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
FONTAINES-EN-SOLOGNE
FOSSÉ
CONTRES
SALBRIS
SAINT-OUEN
VINEUIL
BLOIS
OUZOUER-LE-MARCHÉ
SELLES-SUR-CHER
VILLEBAROU
CHAILLES
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BLOIS
SAINT-GERVAIS-LA-FORÊT
Centrales d’achat non alimentaires
Hypermarchés
Bois et matériaux de construction en gros
Centre Leclerc
Produits chimiques en gros
Céréales, semences et aliments pour le bétail en gros
Concessionnaire SAB
Matériel agricole en gros
Fab. d’articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie
Combustibles et produits annexes en gros
Voitures et véhicules automobiles légers
Voitures et véhicules automobiles légers
Supermarché Super U
Équipements automobiles en gros
Ordinateurs, périph. et logiciels en magasin spécialisé
Supermarchés
Supermarchés
Machines pour extraction, constr. et génie civil en gros
Supermarché Super U
Combustibles et produits annexes en gros
Équipements automobiles en gros
Voitures et véhicules automobiles légers
Concessionnaire Citroën
Supermarché
Voitures et véhicules automobiles légers
Voitures et véhicules automobiles légers
Supermarché Intermarché
Autres véhicules automobiles
Quincaillerie en gros
Ordinateurs, équipements périph. et logiciels en gros
Supermarché Intermarché
Équip. divers pour le commerce et les services en gros
Supermarché Intermarché
Matériel agricole en gros
Mobilier de bureau en gros
Fournitures et équipements industriels en gros
Fruits et légumes en gros
Produits chimiques en gros
Supermarché Intermarché
Minerais et métaux en gros
Combustibles et produits annexes en gros
Biens domestiques en gros
Supermarché Intermarché
Alimentation générale
Commerce de détail spécialisé
Matériel agricole en gros
Machines pour extraction, constr. et génie civil en gros
Matériel agricole en gros
Viande de boucherie en gros
Voitures et véhicules automobiles légers
Xavier BERNARD - PRÉ
Jean-François HUET - PRÉ
Pascal CHAVIGNY - PRÉ
Francis MAILLET - PRÉ
Laurence GOSSEAUME - PRÉ
Michel PISSIER - PRÉ
Damien WISNIEWSKI - PRÉ
Servais CHESNEAU - PRÉ
Alain GAILLARD - PRÉ
Marc SOLFA - PRÉ
L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ
L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ
Philippe SOCIAS - PRÉ
Jackie VERCAIGNE - PRÉ
Patrice RIMBERT - PRÉ
Jerôme BRY - Gérant
Olivier BODIN - PRÉ
Jean LAFON - PRÉ
Chistèle VIGNERON - PRÉ
Pascal CHAVIGNY - PRÉ
–
L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ
Marc BELLUET - DIR
Cyrille SEIGNEURET - PRÉ
L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ
Philippe BIGOT - PRÉ
Bertrand PLESSIS - PRÉ
Christian DOURS - PRÉ
Xavier BOUTARD - PRÉ
Jean GRAZIANI - PRÉ
Joël LE DUFF - PRÉ
Damien FRANÇOIS - PRÉ
Jean-Pierre LUMMAU - PRÉ
Jean BATAILLE - PRÉ
Jean TONNEAU - PRÉ
Patrice VENEAULT - PRÉ
Michel PIQUET - PRÉ
Jean-Guy LELEU - Gérant
Benoît BABIN - PRÉ
Emmanuel GOULET - PRÉ
William MOREAU - Gérant
Philippe DAUDIN - PRÉ
Régis ENOS - PRÉ
Thierry PAPIN - PRÉ
Régis ROCTON - Gérant
Éliane CHARITOUR - PRÉ
François JACOB - PRÉ
Paul MOUZAY - Gérant
Michel FOURRE - PR1
Christian ROSSELLO - Gérant
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
EFFECTIF CA 2013**** RN 2013****
22
272
nc
199
66
27
nc
79
367
13
60
46
63
1
22
65
nc
59
nc
6
38
66
40
45
42
38
nc
34
79
50
38
26
nc
40
nc
46
nc
2
38
12
nc
nc
nc
22
41
29
15
nc
34
9
210.723
99.161
86.395
75.452
52.497
40.395
39.987
35.718
32.474
30.969
30.156
26.136
25.368
25.137
12.484*
24.854
23.945
22.832
22.041
21.984
20.351
19.800
19.146
18.658
17.000
16.108
15.272
15.108
14.768
14.663
14.289
14.126
13.906
13.546
13.404
12.970
12.578
12.574
11.885
11.749
11.623
10.788
10.770
10.514
10.411
10.274
10.245
10.038
9.746
9.496
487
1.604
1.392
1.871
574
581
113
910
9
124
217
309
328
437
154
886
804
448
318
80
1.729
– 767
251
183
200
216
195
–3
– 578
135
123
406
54
nc
149
586
26
179
55
288
140
– 185
231
147
826
156
223
273
287
45
TOP DES ENTREPRISES RÉGIONAL
FOCUS
La CCI Centre a commandé
une étude sur le potentiel
des entreprises vertes à
l’international. 412 écoentreprises ont été identifiées
en région Centre,
représentant 12.385 emplois,
ce qui est conforme à la
moyenne nationale. Si les
déchets et l’eau sont des
domaines connus, les
énergies renouvelables,
l’efficacité énergétique, la
maîtrise des risques ou l’écoconstruction qui représentent
des domaines émergents
sont plutôt en retrait dans le
Centre. Près de 30 % des
entreprises repérées sont
présentes à l’export, les plus
optimistes sont dans le
domaine de l’énergie.
Présentes en Europe et au
Maghreb, elles auraient
intérêt à se développer vers
l’Inde (assainissement et eau
potable), la Turquie
(déchets), l’Afrique du Sud
(efficacité énergétique dans
le bâtiment) et la Russie
(modernisation des services
urbains), à fort potentiel.
49
EN CHIFFRES
EMPLOI
156
Quasi inexistants en région en 2009, 156 drives et
points de retrait sont recensés début 2014. Le Loiret et
l’Eure-et-Loir concentrent la moitié de l’offre.
Hyper/Super U, Leclerc et Intermarché se partagent
les trois quarts des points de vente.
64.000
C’est le nombre de salariés dans les commerces de
détail et grandes surfaces de la région. L’effectif total,
en prenant en compte les non-salariés (très présents
dans les commerces de moins de 300 m2), est estimé
à plus de 84.000 personnes.
- 11 %
Les autorisations de logements en région Centre
s'élevaient à 12.278 à fin décembre 2013, soit 11 % de
moins que l'année précédente.
7,4
C’est, en millions, le nombre de nuitées que la région
a enregistré en 2013. Les étrangers ont compensé le
repli des touristes français. La tendance pour 2014
est baissière.
RETROUVEZ
LES CLASSEMENTS SUR
topdesentreprises.fr
LA LOGISTIQUE CONSTRUIT
Près de 21.000 m2
d’entrepôts ont été mis en
chantier dans la région dans
les six premiers mois de
l’année. L’Eure-et-Loir est en
tête avec une surface de
6.151 m2 (Cloyes-sur-le-Loir et
Luigny) ; l’Indre-et-Loire en
totalise 3 811 m2 (ZAC de
Sorigny) ; le Loir-et-Cher
1.747 m2 et l’Indre, 1.053 m2.
Le Centre totalise un nombre
d’entrepôt supérieur à la
moyenne nationale et une
spécialisation en particulier
pour le stockage
non-frigorifique.
L’AGRICULTURE S’EN SORT
Malgré une météo
défavorable, la récolte des
grandes cultures s’est révélée
correcte en 2013, même si les
cours ont fléchi, avec
d'abondantes disponibilités
mondiales. La vendange a
dépassé légèrement celle de
2012, historiquement basse.
Celle de 2014 s’annonce de
qualité, même si la quantité
n’a pas toujours été
importante. Le faible
ensoleillement et les pluies
quasi ininterrompues ont
pénalisé les fruits et légumes.
En élevage, les cours des
bêtes se situent à un bon
niveau. Un lait mieux payé
incite les éleveurs à relancer
leur production. Les intrants
ont été moins onéreux en
2013.
UNE SITUATION
QUI SE DÉGRADE
Selon l’Insee, début 2014, l’emploi
régional se dégrade dans tous les
secteurs, à l’exception des services
marchands. Dans ce dernier
secteur, il se stabilise depuis
plusieurs trimestres, comme en
métropole. La construction subit à
nouveau de fortes pertes : le recul
régional au 1er trimestre 2014 est
de 0,7 % contre 0,3 % en
métropole. Depuis début 2011, la
baisse est plus prononcée en
région qu’au niveau métropolitain.
L’emploi intérimaire est à la baisse
dans les services et la construction,
et à la hausse dans le secteur
industriel. Cela explique 60 % du
repli de l’emploi salarié au
1er trimestre 2014. Les signes de
ralentissement perdurent,
notamment pour le tourisme et le
commerce extérieur.
L’augmentation du nombre de
chômeurs dans le Centre en un an
est de + 6,4 %, soit 197.526 inscrits
(catégories A, B,C) fin août 2014.
Les demandeurs d’emploi de plus
de 50 ans progressent de 10,4 %
sur un an, à fin août 2014. Le
nombre de jeunes inscrits
augmente de 2,5 % sur un an, à fin
août 2014, mais il baisse par
rapport à juillet de 1,3 %.
DU 1ER AU 50E
2013 2012
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
1
2
3
5
6
10
13
9
12
14
15
17
20
18
16
11
21
24
33
27
25
23
19
43
28
26
29
30
30
32
31
34
37
37
36
50
44
46
45
RAISON SOCIALE
DÉPARTEMENT
SOCIETÉ COOP. AGRICOLE AXEREAL
JOHN DEERE SAS
MARS PF FRANCE
FRANS BONHOMME
CALDEO
ZODIAC SEATS FRANCE
DAHER AÉROSPACE
PPG DISTRIBUTION - SEIGNEURERIE GAUTHIER
CINQ SUR CINQ
HERVÉ THERMIQUE
METALOR TECHNOLOGIES FRANCE
BMCE - POINT P
S.I.C.A. CÉRÉALES DE FRANCE
SEALED AIR SAS
HITACHI COMPUTER PRODUCTS S.A.S
LSDH - LAITERIE DE SAINT-DENIS DE L’HÔTEL
FRAGRANCE PRODUCTION
SAS D’CLIC
ÉTABLISSEMENTS SÉGUREL ET FILS
FRANCE GATINAIS CÉRÉALES
AGRIDIS
SOCIÉTÉ PROMODIS
EUROVIA CENTRE LOIRE
INTEVA PRODUCTS FRANCE SAS
PRO A PRO DISTRIBUTION NORD
LEXMARK INTERNATIONAL SAS
THERMOR PACIFIC
TERRIS UNION
LAITERIES H. TRIBALLAT
C.A. PRO.GA LA MEUNIÈRE
MCKEY FOOD SERVICE (FRANCE)
STMICROELECTRONICS
SAPA PROFILES NORD-OUEST
KRONOFRANCE
SCAEL - SOC COOP. AGRICOLE D’EURE-LOIR
MR BRICOLAGE
ANGELO MECCOLI ET CIE
ANTARTIC A.S.A.
MSL CIRCUITS
FEDERAL MOGUL OPERATIONS FRANCE
AMAZON FR LOGISTIQUE
COOP. AGRICOLE INTERFACE CÉRÉALES
ALPLA FRANCE
VORWERK SEMCO
MBLD
CALBERSON - FRANCE EXPRESS
CORNET
LABORATOIRES SERVIER
BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE
MAQUET SAS
45 - OLIVET
45 - SARAN
45 - SAINT-DENIS-DE-L’HÔTEL
37 - JOUÉ-LÈS-TOURS
45 - SAINT-JEAN-DE-BRAYE
36 - ISSOUDUN
41 - SAINT-JULIEN-DE-CHÉDON
45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE
28 - CHARTRES
37 - JOUÉ-LÈS-TOURS
28 - COURVILLE-SUR-EURE
45 - ORLÉANS
28 - CHARTRES
28 - ÉPERNON
45 - ARDON
45 - SAINT-DENIS-DE-L’HÔTEL
28 - CHARTRES
18 - LA CHAPELLE-SAINT-URSIN
28 - GERMAINVILLE
45 - MONTARGIS
41 - FOSSÉ
45 - SAINT-CYR-EN-VAL
37 - JOUÉ-LÈS-TOURS
45 - SULLY-SUR-LOIRE
45 - CHALETTE-SUR-LOING
45 - ORLÉANS
45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE
28 - CHARTRES
18 - RIANS
45 - MONTARGIS
45 - FLEURY-LÈS-AUBRAIS
37 - TOURS
28 - LUCÉ
45 - SULLY-SUR-LOIRE
28 - CHARTRES
45 - LA CHAPELLE-SAINT-MESMIN
37 - AZAY-SUR-CHER
45 - SAINT-MARTIN-D’ABBAT
45 - MEUNG-SUR-LOIRE
45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE
45 - SARAN
28 - DREUX
41 - FOSSÉ
28 - CLOYES-SUR-LE-LOIR
28 - CHARTRES
37 - PARÇAY-MESLAY
28 - ORGÈRES-EN-BEAUCE
45 - GIDY
28 - DREUX
45 - ARDON
ACTIVITÉ
Céréales et aliments pour le bétail
Moteurs, turbines et matériel agricole
Aliments pour animaux de compagnie
Fournitures et équip. indus, en gros
Combustibles en gros
Construction aéronautique et spatiale
Pièces techniques en matières plastiques
App. sanitaires et de produits de déco en gros
Boutiques SFR
Équipements thermiques et de climatisation
Matériel de distrib., et de commande électrique
Bois et de matériaux de construction en gros
Céréales et aliments pour le bétail
Plaques, feuilles, tubes profilés en mat. plastiques
Ordinateurs et équipements périphériques
Conditionnement de liquides alimentaires
Parfums et de produits pour la toilette
Combus., métaux, minéraux et prod. chim. en gros
Alimentaire en gros
Céréales et aliments pour le bétail
Centrales d’achat
Centrales d’achat non alimentaires
Routes et autoroutes
Équipements électriques et électr. auto
Commerce alimentaire non spécialisé en gros
Matériels et équipements de bureau en gros
Appareils électroménagers en gros
Céréales et aliments pour le bétail
Produits laitiers
Céréales et aliments pour le bétail
Transf. et conservation viande de boucherie
Fabrication de composants électroniques
Métallurgie de l’aluminium
Fabrication de placage et de panneaux de bois
Céréales et aliments pour le bétail
Quincaillerie en gros
Constr. de voies ferrées de surface et souterr.
Jus de fruits et légumes
Cartes électroniques assemblées
Moteurs et turbines
Plateforme de produits culturels
Céréales et aliments pour le bétail
Emballages en matières plastiques
Appareils électroménagers
Céréales et aliments pour le bétail
Messagerie, fret express
Céréales et aliments pour le bétail
Préparations pharmaceutiques
Préparations pharmaceutiques
Appareillages d'éclairage
DIRIGEANT
Jean-François LOISEAU - PRÉ
Bruno RODIQUE - PRÉ
Myriam COHEN WELGRYN - PRÉ
Dominique MASSON - PRÉ
Daniel MASSOT - PRÉ
Didier BENINCA - PRÉ
Stéphane MAYER - PRÉ
Gaëtan BARTRA - PRÉ
Didier FLAVENOT - PRÉ
Michel HERVÉ - PRÉ
Philippe ROYER - PRÉ
Jacques PESTRE - PRÉ
Philippe VOYET - PCA
Stephen FROELICH - PRÉ
Pierre KOHLER - PRÉ
Emmanuel VASSENEIX - PRÉ
Guillaume SCOLAN - PRÉ
Frédéric CARRÉ - PRÉ
Patrice PINET - PRÉ
Thierry SIROU - PRÉ
Xavier BERNARD - PRÉ
René DIEDERICH - PCA
François HURET - PRÉ
Lon OFFENBACHER - PRÉ
Dries COLPAERT- PRÉ
Loïc SALOMON - PRÉ
Pierre-Louis FRANÇOIS - PRÉ
Benoît FERRIERE - PRÉ
Hubert TRIBALLAT - PRÉ
Jean-Michel BILLAULT - PRÉ
Éric FORIN - Gérant
Patrick GALLOY - PRÉ
Patrick PICARD - PRÉ
Mauro CAPOZZO - PRÉ
Philippe VOYET - PRÉ
Guy BÉGHIN - PRÉ
Annunziata MECCOLI - PRÉ
François RIGAUD - PRÉ
Bruno RACAULT - PRÉ
Benoît LETENDRE - PRÉ
Nicolas KROUPKINE - PRÉ
François BARRET - PRÉ
Marc DE VOOGD - PRÉ
Ludger HELMES - PRÉ
Philippe VOYET - PRÉ
Jean-Marc SOUCHON - PRÉ
Tanguy POUPART - PRÉ
Ang DIAZ - DIR
Marc DEBRUN - PRÉ
Frédéric PETTE - PRÉ
EFFECTIF CA 2013*
586
1.493
858
2.250
362
1.000
2.745
1.063
1.700
1.840
351
1.032
3
986
179
250
313
6
214
22
25
1.107
1.042
484
202
324
682
134
178
1512
500
351
179
164
387
258
422
684
2615
100
368
220
33
627
0
811
494
0
1.848.954
1.562.899
700.873
628.049
474.044
424.372
381.891
362.699
342.448
324.897
309.754
288.674
283.116
278.022
272.083
257.772
231.942
224.598
217.902
212.224
210.723
209.423
206.820
205.271
204.562
201.533
200.613
198.366
197.152
189.987
186.666
177.228
173.458
170.272
165.759
162.559
160.470
155.749
155.011
153.040
146.307
140.127
135.412
134.874
129.228
128.263
121.826
121.485
118.769
118.400
RN 2013*
9.458
48.560
44.161
37.008
4.929
41.350
7.418
9.941
7.613
3.763
19.282
996
0
4.388
1.722
nc
6.901
nc
nc
0
487
490
3.246
nc
1.517
9.772
nc
9
148
nc
2.584
28.311
5.024
12.807
181
1.785
nc
6.019
5.292
1.860
nc
225
158
3.277
25
965
253
4.962
10.936
8.946
*en K€
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
RÉGIONAL TOP DES ENTREPRISES
50
Axéréal, un géant du grain
L’entreprise, qui
a investi 50 M€
l'an dernier, mise
sur l'export pour
tirer son activité
à la hausse. C’est
la première
entreprise du
Centre.
REPÈRES
AXÉRÉAL
36 rue de la Manufacture,
45160 Olivet.
Tél. 02.34.59.51.00.
> CA : 3,1 milliards d’euros.
> Effectif : 3.200 salariés dont
2.000 en région Centre.
13.000 adhérents et 400 sites.
> Dirigeant : Philippe de Raynal,
directeur général.
Axéréal a récemment installé
son siège à Olivet, dans le
Loiret. (Photo Axéréal)
Numéro un régional et français pour la collecte de grain, le
groupe coopératif Axéréal vient de franchir une nouvelle
étape en intégrant en septembre son siège social d'Olivet
(Loiret). Ce transfert vient conclure le rapprochement amorcé en
2009 entre les deux coopératives fondatrices du groupe, Agralys à
Châteaudun (Eure-et-Loir) et Épis-Centre à Bourges (Cher).
« Aujourd'hui, nous regroupons nos forces sur un seul et même site
pour soutenir notre développement régional dans un marché mondialisé », a souligné le directeur général, Philippe de Raynal, à l'occasion de l'inauguration des nouveaux locaux, qui accueillent 350
salariés sur 5.500 m2. Sur son dernier exercice, Axéréal, qui
compte environ 13.000 adhérents, a réalisé 3,1 milliards d'euros de
chiffre d'affaires, en baisse par rapport aux 3,7 milliards de 20122013, en raison du recul du prix des céréales. Quant à la collecte,
elle s'affiche en retrait de 6 % à 4,2 millions de tonnes, mais
devrait repartir à la hausse pour 2014, même si la qualité s'annonce assez hétérogène. En plus de sa propre collecte, le groupe
achète du grain via sa filiale de négoce international, et a commercialisé au total huit millions de tonnes de céréales. Comme les
années précédentes, Axéréal privilégie l'export (42 % du chiffre
d'affaires) pour tirer son activité à la hausse, et a noué des partenariats avec trois autres coopératives pour vendre vers la Méditerranée, l'Afrique, la Suisse et l'Italie. Le groupe Axéréal est, par ailleurs, présent en Europe centrale (Serbie, Hongrie, Croatie et Roumanie), où il a bénéficié cette année de 38 M€ de crédits de la
BERD pour investir dans des silos. Dans l'industrie de la transformation, le groupe continue de se développer dans le secteur du
malt, avec sa filiale Boortmalt (5e malteur mondial), la nutrition
animale et la meunerie. Cette année, la coopérative a lancé une
nouvelle baguette, l'Absolue, un produit 100 % bio dédié aux boulangeries artisanales. Et, à partir de 2015, elle commercialisera ses
farines grand public sous la marque Ebly, qui était jusqu'alors
réservée au seul blé prêt à cuire. ■
Christine Berkovicius
Activité partielle en 2015 à Eurovia
Les travaux publics ont
perdu cette année
500 emplois en région
Centre. Et les incertitudes
sont légion pour l’an
prochain.
« Depuis trente ans, c’est la première
fois que cette crise est palpable ! » François Huret sait de quoi il parle. D’abord
en sa qualité de président de la fédération régionale des travaux publics Centre : « Les TP font travailler 10.000 personnes dans la région. Nous avons perdu
500 emplois cette année et les perspectives 2015
ne sont pas bonnes. On prévoit de l’activité
partielle… ». Cinq cents, c’est également le
nombre de casques déposés devant la préfecture à Orléans, le 14 octobre dernier, en signe
de protestation par les acteurs des travaux
publics. François Huret manifestait lui aussi,
pour la première fois de sa vie. Avec 950 salariés en région Centre, Eurovia Centre Loire a
partagé les difficultés de la profession. Les
marchés se sont effondrés. « Nous dépendons
à 70 % des commandes publiques et nous
avons subi un double contre-coup : d’habitude,
les années pré-électorales sont dynamiques.
2013 a fait exception à la règle, à cause de la
baisse des subventions de l’État. Puis sont
venues les élections… Les nouvelles représentations n’ont pas encore relancé les appels d’of-
Directeur régional
d’Eurovia, François Huret
est aussi le président
régional des travaux
publics Centre : « Il n’y a
pas de visibilité en
2015… ». (Photo NR)
fres. Il n’y a qu’à voir le peu d’annonces légales
pour s’en rendre compte ! » Le contexte, plus
que morose, s’ajoute dans le département
d’Indre-et-Loire à un arrêt brutal de l’activité.
Les années de chantier du tramway de Tours
(2010 - 2013) avaient boosté les carnets de
commandes. Mais c’était avant… Eurovia
garde ses savoir-faire en attendant la reprise :
aménagement urbain, voiries, terrassements,
enrobés, pavages, réseaux enterrés, assainissement, sols d’équipements sportifs. Une
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
reprise qui se fait attendre. François Huret le
confirme. « Prenons, par exemple, le réseau
routier censé contribuer à l’attractivité des territoires. Eh bien, depuis trois ans, les collectivités locales tirent sur l’entretien. L’Indre a
fourni 31 millions d’euros pour les travaux
publics contre une vingtaine (prévisionnels
2014) en Indre-et-Loire qui compte un réseau
beaucoup plus important ! » ■
Bruno Pille
REPÈRES
EUROVIA CENTRE LOIRE
Rue Joseph-Cugnot,
37310 Joué-lès-Tours.
Tél. 02.47.53.80.40.
> Effectif : 950 salariés.
> CA prévisionnel : 210 M€
en 2014.
> Dirigeant : François
Huret, directeur régional.
TOP DES ENTREPRISES EXPORT
NUMÉRO 1
NACAM FABRIQUE
PRÈS DE 2 MILLIONS
DE COLONNES PAR AN
Le fabricant vendômois de
colonnes de direction automobiles
ZFLS Nacam ne craint guère d’être
détrôné en tête de ce classement.
En 2013, il a encore vendu pour
près de 100 M€ de ses produits à
l’extérieur des frontières, pour un
chiffre d’affaires total de 116 M€.
Légèrement inférieurs à ceux de
l’année précédente, ces chiffres
n’en sont pas moins conformes aux
prévisions qui avaient pris en
compte le ralentissement général
du marché automobile. Le retour
de la croissance est attendu,
principalement sur les marchés
émergents d’Amérique du Sud et
d’Asie, mais aussi dans la zone
euro. Nacam distribue l’essentiel
de sa production chez une dizaine
de constructeurs, au premier rang
desquels figurent General Motors,
PSA, Volkswagen et BMW.
L’entreprise exploite cinq unités de
production de par le monde, en
plus de sa maison mère de
Vendôme où se trouvent le siège
social et le service de recherche.
2013 2012
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
1
2
3
4
6
5
7
8
10
12
9
11
13
17
22
15
16
19
21
23
25
51
EN CHIFFRES
FOCUS
10,6
C’est la part prise par le département dans les
exportations de la région Centre. Le Loir-et-Cher
arrive en quatrième position derrière le Loiret (38,9 %),
l’Eure-et-Loir (20,6 %) et l’Indre-et-Loire (19,5 %).
1.886
C’est, exprimé en millions d’euros, le montant des
exportations réalisées au cours de l’année écoulée.
Ce chiffre est en retrait sur les deux années
précédentes. Une légère reprise s’est manifestée
au second trimestre 2014.
CHRISTOPHE BOSSUAT, PATRON DE SERRES ET
FERRONNERIES D'ANTAN, À SAVIGNY-SUR-BRAYE
SOUTIEN À L’EXPORT
AVEC LES CCI
Pour sortir des frontières, les
entreprises disposent d’un
organisme de soutien
opérationnel, émanation des
chambres de commerce et
d’industrie. CCI International
Centre, basé à Orléans, veut
contribuer à renforcer la
performance des entreprises
du Centre à l’international.
L’équipe dirigée par Béatrice
Guérin-Coutansais, totalise
treize personnes, dont neuf
conseillers basés dans les CCI
de chaque département. Elle
a pour mission
d’accompagner les
entrepreneurs dans leur
recherche de partenaires
commerciaux et leurs
demandes d’expertise. En
région Centre, on recense
«Les serres existent dans beaucoup de pays
nordiques. Et la touche française est un plus
en matière de patrimoine. »
RAISON SOCIALE
VILLE
ACTIVITÉ
ZF SYSTÈMES DE DIRECTION NACAM S A S
SAINT-MICHEL BISCUITS
DAHER AÉROSPACE
IDI COMPOSITES INTERNATIONAL EUROPE
GETINGE LA CALHENE
ECOFIT SA
SACCAP
SENIOR FLEXONICS BLOIS SAS
BARBAT RECYCLAGE
SILLINGER
PISSIER SA
BAUMER BOURDON HAENNI SAS
COOPER CAPRI SAS
ALPLA FRANCE
CHAMBORD LIQUEUR ROYALE DE FRANCE
FERME DE LA MOTTE
ÉTABLISSEMENTS COXE ET FILS
AMYCEL SARL
DUBUIS ET COMPAGNIE
SA BOUGRIER
SENIOR AÉROSPACE ERMETO
THIOLAT
ÉTABLISSEMENTS J. MENUT
TRAVEN TECHNOLOGY
ÉLIZABETH EUROPE
VENDÔME
CONTRES
MONTRICHARD
VINEUIL
VENDÔME
VENDÔME
BLOIS
BLOIS
BLOIS
MER
OUZOUER-LE-MARCHÉ
VENDÔME
NOUAN-LE-FUZELIER
FOSSÉ
COUR-CHEVERNY
TALCY
COUDDES
VENDÔME
BLOIS
SAINT-GEORGES-SUR-CHER
FOSSÉ
BLOIS
SAINT-OUEN
SAINT-AMAND-LONGPRÉ
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
Équipements automobiles
Biscottes, biscuits
Équip. aéronautique et nucléaire
Matières plastiques
Emballages en matière plastique
Moteurs, génératrices et transfo.
Articles de robinetterie
Équipements automobiles
Récupération de déchets triés
Constr. de bateaux de plaisance
Céréales, semences et alim.
Instr. scientifiques et techniques
Décolletage
Fab. d’embal. en mat. plastiques
Boissons distillées
Fruits et légumes en gros
Boissons en gros
Légumes
Outillage
Boissons en gros
Moteurs pour l’aéronautique
Fabrication de cartonnages
Démantèlement d’épaves
Équipements automobiles
Mécanique industrielle
2.400 établissements actifs à
l’international. Près d’un
millier d’entre eux sont suivis
par CCI International dont 130
en Loir-et-Cher. Le Centre est
la 9e région exportatrice
française, mais le volume de
ses ventes à l’étranger a
chuté de 1,9 % en
2013.
LA CHINE ATTIRE
Acheter aux Chinois, c’est bien.
Vendre en Chine, c’est mieux ! Une
trentaine d’entreprises de Loir-etCher le font déjà. Parmi elles,
Caillau, le fabricant romorantinais
de colliers de serrage, ne cache
pas que le marché chinois est
« l’un de ceux qui monte le plus
vite ». L’entreprise, qui exporte
70 % de ses produits vers
l’étranger, s’est positionnée sur
cette destination il y a une
quinzaine d’années. En plein essor,
le marché automobile chinois
représente aujourd’hui 20 à 25 %
du marché mondial, rappelle le
directeur commercial de Caillau.
Spécialiste de l’aménagement
d’espaces commerciaux, Standis
s’est, elle aussi, positionnée sur le
marché chinois. C’était il y a un an
à peine. Par nécessité, explique le
directeur de l’entreprise de Salbris,
Sébastien Soulay, qui ne cache pas
ses perspectives de fort
développement vers l’Asie.
« Aujourd’hui, beaucoup
d’enseignes françaises veulent
s’installer là-bas », explique le
patron loir-et-chérien. En un an à
peine, le tout nouveau marché
chinois pèse déjà 200.000 €
de chiffre d’affaires,
sur 18 millions
réalisés par
Standis en
2014.
366,3
Conseil
développement
export à la CCI du
Loir-et-Cher :
Thomas Durrieu,
16 rue de la ValléeMaillard, 41018 Blois
Cedex.
Tél. 02.54.44.64.60.
Mail : [email protected]
C’est en millions d’euros,
le chiffre d’affaires 2013
à l’export de Daher
Aérospace, première
entreprise de Loir-et-Cher
dans le classement régional.
Elle est 7e dans le Centre,
tous secteurs
confondus.
2 .171
285
236
C’est, exprimé en millions d’euros,
le montant des importations en 2013.
Ce chiffre a légèrement progressé
par rapport à l’année précédente.
Une décrue est toutefois constatée
sur les premiers mois de 2014.
C’est, exprimé en millions d’euros, le
déficit de la balance commerciale de
Loir-et-Cher pour cette même année.
Celle-ci a toujours été négative depuis
2009, après avoir connu une longue
période d’excédents.
C’est, en millions d’euros, le montant
des exportations réalisées par le
département sur les cosmétiques et
pharmaceutiques. En seconde position,
juste derrière les machines et
équipements industriels.
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
EXPORT TOP DES ENTREPRISES
52
L’oignon de la Motte jusqu’au Japon !
La Ferme de la Motte
compte parmi les quinze
plus grands producteurs
et conditionneurs
d’oignons et condiments
de France. Elle exporte
près d’un quart de sa
production.
La Ferme de la Motte à Talcy, c’est une
vieille histoire de famille : celle des
Lemaire, qui se sont lancés dans la production d’oignons et autres condiments
(échalotes, ails, échalions) en complément des céréales. Aujourd’hui, le second
métier a pris le pas sur le premier, avec
43.000 tonnes commercialisées par an. Près
d’un quart des volumes part à l’exportation.
« Nous travaillons surtout avec l’Europe (Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne), via les
centrales d’achat de la grande et moyenne distribution », explique Bertrand Lemaire.
« Mais nous expédions aussi aux USA et au
Japon, principalement des échalotes, destinées
aux industries agroalimentaires pour être
incorporées dans leurs préparations culinaires. » Plantation, récolte, épluchage, nettoyage, séchage, chargement des camions :
les tâches sont multiples à la Ferme de la
Motte. « À l’usine, on conditionne trois cents
Tous les produits bio
cultivés à la Ferme de la
Motte sont disponibles au
magasin de vente directe.
(Photo NR)
palettes par jour avec des possibilités puisées
dans deux mille références. » Depuis septembre 2013, un magasin de légumes bio, à l’enseigne « Aux Petits Oignons », a été ouvert
sur place. Le prolongement d’une activité
lancée, il y a neuf ans, avec des condiments,
des pommes de terre, des courges, des betteraves rouges, des carottes, cultivés désormais sur une superficie d’une centaine d’hectares. Cette production n’est pas seulement
écoulée en direct, mais, aussi et surtout,
grâce à la grande distribution. Elle représente désormais 35 % du chiffre d’affaires et
constitue le meilleur vecteur de croissance
de ces dernières années et l’atout majeur
pour l’avenir de l’entreprise. Le bio, c’est plus
de travail, plus de main-d’œuvre, mais aussi,
plus de valeur ajoutée, « et le retour à l’esprit
du travail de la terre », constate Bertrand
Lemaire qui, en dépit de la taille qu’a prise
son entreprise, est resté un authentique payJ.-L. B.
san. ■
REPÈRES
Ferme et SARL de la Motte,
41370 Talcy.
Tél. 02.54.81.44.22.
> Effectif : 180 salariés
permanents,
40 saisonniers.
> CA consolidé : 38.807 K€,
dont 7.299 K€ à l’export.
> Dirigeants : Frédéric et
Bertrand Lemaire, gérants.
(*) Source enquête panel lecteurs La Nouvelle République Février 2013.
Échantillon de 1.169 individus de plus de 18 ans.
Grâce à vous,
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L’INFO LOCAL
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
TOP DES ENTREPRISES EXPORT
53
Danube, le tourbillon international
Malgré la crise et le
contexte géopolitique,
les machines à laver
de Lamotte-Beuvron
s’installent un peu
partout sur la planète.
Une réussite à la
française.
Syrie, Russie, Ukraine, et maintenant
Ebola… Il n’est pas un conflit ou une épidémie dans le monde qui échappent à l’entreprise de métallurgie de Lamotte-Beuvron. Et
pour cause : le concepteur et fabricant de
matériel pour les blanchisseries industrielles
réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export. De quoi rendre Danube International
particulièrement « sujet au contexte géopolitique », reconnaît Bernard Jomard. Et le P-DG
de citer l’exemple de l’« Égypte, où on est à
– 90 % ; en Tunisie aussi, et en Syrie, à
– 100 % ». La Russie, qui représente 6 % du
chiffre d’affaires de l’entreprise de LamotteBreuvon, n’est guère plus dynamique actuellement. Autant de contrariétés planétaires
pourtant insuffisantes à freiner la société
solognote, bientôt septuagénaire, dans son
élan. Danube International se prépare même
à retrouver ses 14 millions d’euros de chiffre
d’affaires, le niveau de 2008, cette année. La
L’entreprise de
métallurgie de LamotteBeuvron réalise 70 % de
son chiffre d’affaires à
l’export. (Photo NR)
clé du succès ? « On s’adapte au marché »,
explique Bernard Jomard, un ancien de la
finance, qui a racheté l’entreprise il y a près
de vingt-cinq ans. C’était en 1990 : le site
comptait alors une quinzaine d’employés,
pour un million de chiffre d’affaires annuel.
Les quarante-trois salariés produisent désormais entre 3.000 et 4.000 machines à laver et
autres sécheuses-repasseuses, chaque année.
Le drapeau tricolore ornant désormais les
équipements des palaces, hôtels, maisons de
retraite, centres hospitaliers et autres prisons
aux quatre coins de la planète. Notamment
en Chine (4 % du chiffre d’affaires), en Mon-
golie et en Éthiopie, des marchés récemment
gagnés par le Petit Poucet (1 % du marché
international) de la blanchisserie industrielle. « Le point fort des Français, c’est la
réactivité », avance Bernard Jomard. L’entreprise doit compter avec le fait de n’avoir
« jamais plus de six semaines de carnet de
commandes en visibilité ». La recherche et
développement, elle, s’attache à toujours
avoir un temps d’avance, à raison d’une ou
deux nouvelles gammes de machines chaque
année. ■
REPÈRES
DANUBE INTERNATIONAL
Parc d’activités de Sologne
41600 Lamotte-Beuvron.
Tél. 02.54.88.05.76.
> Effectif : 43 salariés.
> CA : 12,608 M€.
> Dirigeant : Bernard
Jomard, P-DG.
Laurence Texier
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR TOP DES ENTREPRISES
54
NUMÉRO 1
Delphi, le premier employeur
privé de Loir-et-Cher,
traverse une période difficile.
Depuis plusieurs années, le
ralentissement du marché
automobile se répercute
directement sur l’activité du
site de Blois. Celui-ci a fait
cette année l’objet d’un plan
de départs négociés, portant
sur une centaine de postes.
Pour donner un second
souffle à ses systèmes
d’injection destinés aux
moteurs Diesel, l’entreprise
investit dans la recherche.
Son centre technique, où
travaillent plus de six cents
ingénieurs et techniciens,
fait l’objet d’un programme
d’extension, avec l’appui
financier des collectivités
locales. Enjeu : mettre au
point des équipements de
plus en plus performants
pour les véhicules de demain
qui devront satisfaire à des
normes sévères en matière
de rejets, qu’il s’agisse de gaz
ou de particules.
EN CHIFFRES
50
C’est le nombre d’établissements dépendant de sièges
sociaux extérieurs recensés dans notre classement.
Leur point commun : ils ne déposent pas leurs bilans
comptables au greffe du tribunal de commerce de
Blois et ne sont donc pas pris en compte dans les
tableaux départementaux. Cette liste ne se veut pas
exhaustive. Certains de ces établissements figurent
parmi les acteurs économiques les plus importants du
département.
11.601
C’est le nombre de salariés répertoriés dans les
établissements de ce classement. On trouve en tête de
peloton quelques très gros employeurs industriels de
Loir-et-Cher, comme Delphi, bien entendu (numéro 1)
ou encore J’Tekt HPI, Procter et Gamble, Caillau,
Volabraye… Mais le secteur des services compte aussi
quelques respectables poids lourds avec Humanis,
Atos, Acticall, Center Parcs ou Onet Services.
2
C’est le nombre d’établissements qui ont relocalisé leur
siège social en Loir-et-Cher cette année écoulée.
Le premier est Alpla France à Fossé, qui héberge
désormais le siège social de toutes les unités
françaises (précédemment à Rémy dans l’Oise).
Le second est la Compagnie du Blanc-Argent à
Romorantin qui a rapatrié son siège parisien dans la
capitale de la Sologne, où s’exerce la totalité de ses
activités de transport.
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
FOCUS
MUTATIONS CHEZ THALES
Le site vendômois de Thales
Avionics, spécialisé dans la
fabrication d’instruments de
navigation pour
l’aéronautique, perdra
prochainement son service
R & D. Décidée au niveau du
groupe, cette réorganisation
concerne également le site de
Meudon-la-Forêt. Quatre
pôles d’excellence seront
constitués, à Bordeaux,
Toulouse, Valence et
Châtellerault où se
regrouperont les équipes
chargées du développement
et de la mise au point de
nouveaux produits.
Cette disposition concernera
une soixantaine de salariés
vendômois. Quarante d’entre
eux seraient répartis entre
Bordeaux et Valence. Les
vingt autres resteraient sur
place en soutien à la
production, qui deviendra
donc le métier unique du site.
Pour mémoire, les activités de
logistique ont été
externalisées dans un local
situé à proximité de la gare
TGV et exploité par la société
Daher. Vendôme a récupéré
depuis quelques années des
fabrications en provenance
d’autres unités du groupe. Au
final, son effectif ne devrait
pas se trouver notoirement
affecté. Il est actuellement de
530 salariés, auxquels
s’ajoutent quelques dizaines
d’intérimaires.
MATRA : VERS LA FIN
DE L’HISTOIRE
Matra Automobiles a
longtemps occupé dans ces
colonnes la première place au
classement des établissements
à siège social extérieur. Au
tournant du millénaire, la
société produisait un chiffre
d’affaires de plus d’un milliard
d’euros et déclarait un total de
3.000 salariés pour ses unités
de Romorantin et Theillay ! Ces
chiffres la plaçaient en tête de
tous les employeurs
départementaux. On sait ce
qu’il en est advenu après 2003,
date à laquelle les chaînes de
montage se sont arrêtées.
Avec les négociations en cours
pour la reprise, et peut-être, la
délocalisation de l’activité vélos
électriques, dernière
production industrielle à
subsister sur le site sous la
raison sociale MMS (Matra
Manufacturing et services), une
cinquantaine d’emplois sont
menacés. Si l’opération se
réalise, Romorantin ne
conservera qu’une douzaine de
salariés Matra, dans le service
de pièces détachées de
l’Espace et de l’Avantime.
TOP DES ENTREPRISES SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR
55
H.B. Fuller, orfèvre de la colle
Le fabricant blésois
d’adhésifs industriels,
désormais intégré à un
groupe américain leader
du métier, dispose de
nouveaux outils de
production et de
recherche.
Nombre de Blésois le désignent encore
sous sa première appellation de SwiftAdhésives. C’était en effet le premier
nom de l’établissement, créé à Blois à la
fin des années soixante. Il s’est ensuite
appelé Reichold, puis Forbo, avant d’intégrer,
voici deux ans, le groupe américain H.B. Fuller, leader mondial des colles industrielles.
Lignes de production renouvelées, immenses silos à matières premières (cire,
paraffine, résine), laboratoire de recherches
réorganisé : un vaste programme d’investissement a doté l’usine, installée en bordure de
l’avenue de Châteaudun, d’un outil à la pointe
de la technologie. C’est que la demande progresse en matière de colles industrielles.
Rapide, fiable, économique, ce procédé d’assemblage ne cesse d’élargir ses champs d’application, depuis les plus traditionnels
(emballages, automobile, électronique, étiquettes alimentaires, édition, articles d’hy-
Le laboratoire blésois
de la société étudie de
multiples applications
pour ses colles. (Photo NR)
giène tels que le papier toilette, les éponges à
gratter ou les couches culottes) jusqu’aux
plus inattendus comme les articles de lingerie, les bois plaqués ou les pièces aéronautiques ! Seule contrainte : cette extrême
diversité conduit à développer des formules
personnalisées pour chaque usage. C’est le
rôle du laboratoire, où s’activent une quinzaine d’ingénieurs et techniciens. « Nous travaillons sur des colles thermofusibles qui se
présentent sous forme de pastilles solides destinées à être fondues par l’utilisateur, des colles
dites réactives, dont le pouvoir adhésif résulte
du mélange de deux composants, ainsi que des
colles aqueuses, fabriquées dans d’autres
usines du groupe. » Constat positif pour
Blois : l’activité se maintient sur une trajectoire ascendante. Dans un contexte national
atone, la croissance se trouve soutenue par
l’exportation en direction de l’Europe, mais
aussi de l’Afrique et du Moyen-Orient, voire
de l’Asie. ■
J.-L. B.
REPÈRES
H.B. FULLER
Avenue de Châteaudun,
41000 Blois.
Tél. 02.54.57.47.00.
Conception et fabrication
de colles industrielles.
> Effectif : 91 salariés.
> Dirigeant : Éric des
Courières, directeur du site.
DU 1ER AU 50E
2013 2012
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
1
8
13
28
7
10
12
2
26
6
11
17
18
5
33
39
15
3
25
34
27
21
14
36
4
35
41
31
23
29
43
46
RAISON SOCIALE
DELPHI FRANCE SAS
GROUPE HUMANIS
WORLDLINE (Atos)
CENTER PARCS SCS
THALES AVIONICS
ACTICALL SAS
PROCTER ET GAMBLE SAS
VOLABRAYE
ARM (AMÉNAG. RATIONNEL DE MAG.)
ETS CAILLAU
JTEKT HPI
VALEO VISION
FAURECIA AUTOMOTIVE COMPOSITES
ONET SERVICES
HYPERMARCHÉ AUCHAN
CLARIANT PRODUCTION FRANCE
MBDA FRANCE
HYPERMARCHÉ CORA
BRANDT SAS (ex-Fagor)
TRECA
GRANDVISION FRANCE
MARCO POLO FOODS SAS
TRIGANO JARDIN
PHILIPS LIGHTING FRANCE
ICOPAL SAS
EVERIAL CRM (ex-Team Partners)
CENTRE SSR LA MENAUDIÈRE
GERMANAUD SAS
EPSYS (ex-Materlignes)
CDM LAVOISIER
GROUPE IDEC
LABORATOIRES BOIRON
HB FULLER ADHESIVES (ex-Swift)
SPL
EIFFAGE ÉNERGIE VAL-DE-LOIRE
SN BLOCH
LA FORTEZZA ALSER
NOVELLINI DIFFUSION FRANCE
SOMATER CONDITIONNEMENTS
LABORATOIRE CHIESI SA
COLAS CENTRE-OUEST
PARAGON TRANSACTION
ISOBOX TECHNOLOGIES
EDIIS (Édition, Diffus., Image, Inform. et Sons)
ALLIANCE SANTÉ
REITZEL BRIAND
DANUBE INTERNATIONAL
APAVE PARISIENNE SAS
INDRA SAS RE-SOURCE Engineering Solutions
VELECTA PARAMOUNT SA
VILLE
BLOIS
BLOIS, LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BLOIS et VENDÔME
CHAUMONT-SUR-THARONNE
VENDÔME
BLOIS
BLOIS
SAVIGNY-SUR-BRAYE
VENDÔME
ROMORANTIN
BLOIS
BLOIS
THEILLAY
BLOIS
VINEUIL
ROMORANTIN
SELLES-SAINT-DENIS
VILLEBAROU
SAINT-OUEN
MER
NOUAN-LE-FUZELIER
CONTRES
CORMENON
LAMOTTE-BEUVRON
CORMENON
BLOIS
CHISSAY-EN-TOURAINE
BLOIS
MONTOIRE
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
MONTRICHARD
BLOIS
PRUNAY-CASSEREAU
BLOIS
BLOIS
ROMORANTIN
CONTRES
SAVIGNY-SUR-BRAYE
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
ROMORANTIN
VERNOU-EN-SOLOGNE
BLOIS
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
BOURRÉ
LAMOTTE-BEUVRON
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
PRUNIERS-EN-SOLOGNE
ROMORANTIN-LANTHENAY
SIÈGE SOCIAL
ACTIVITÉ
DIRIGEANT
Villepinte (93)
Systèmes d’injection pour moteurs Diesel
Paris (75)
Protection sociale
Bezons (95)
Services en ingéniérie informatique
Paris (75)
Parc résidence de tourisme
Meudon-la-Forêt (92)
Instruments de navigation aéronautique
Paris (75)
Gestion de la relation clients
Asnières-sur-Seine (92)
Fabrication de cosmétiques
La Chapelle-d’Andaine (61)
Préparations à base de viande de dinde
Monéteau (89)
Mobiliers pour la grande distribution
Issy-les-Moulineaux (92)
Colliers de serrage pour l’automobile et l’aéronautique
Chennevières-sur-Marne (94) Assemblage de pompes de direction assistée pour l’auto
Bobigny (93)
Projecteurs et feux pour l’automobile
Nanterre (92)
Pièces techniques à base de matière plastique
Marseille (13)
Nettoyage sous toutes ses formes
Roubaix (59)
Grande distribution
Choisy-le-roi (94)
Emballages plastiques pour la pharmacie
Le Plessis-Robinson (92)
Fabrication de missiles et systèmes d’armes
Paris (75)
Hypermarché
Rueil-Malmaison (92)
Fabrication d’appareils électroménagers
Lognes (77)
Fabrication de literie
Saint-Quentin-en-Yvelines (78) Optique, lunetterie de détail
Rueil-Malmaison (92)
Fabrication et distribution de sushis frais et surgelés
Paris (75)
Fabrication de jeux de plein-air, piscines et abris
Suresnes (92)
Fabrication d’appareils d’éclairage
Antony (92)
Matér. d’étanchéité pour toitures et ouvrages de génie civil
Levallois-Perret (92)
Externalisation de la gestion de la relation clients
Paris (75)
Soins de suite et de réadaptation
Paris (75)
Jambons cuits prétranchés préemballés
Saint-Alban-Leysse (73)
Fabrication de shelters pour réseaux électriques
Paris (75)
Fabrication de produits pharmaceutiques
Paris (75)
Ingéniérie, promotion, investissement
Messiny (69)
Fabrication de produits homéopathiques
Surbourg (67)
Fabrication des colles industrielles
Orgeval (78)
Fabrication de mobilier urbain
Joué-lès-Tours (37)
Génie électrique et climatique
Chambray-lès-Tours (37)
Entreprise générale de bâtiment
Jouy-le-Moutier (95)
Métallurgie, rayonnages, aménagement de magasins
Paris (75)
Commercialisation de cabines de douche
Boulogne-Billancourt (92)
Emballages en matière plastique
Courbevoie (92)
Laboratoire de fabrication pharmaceutique
Nantes (44)
Travaux publics
Cosne-sur-Loire (58)
Imprimés de gestion
Paris (75)
Produits d’isolation et d ‘emb. en polystyrène expansé
Saint-Malo (35)
Imprimerie, documents fiduciaires
Gennevilliers (92)
Grossiste répartiteur en produits pharmaceutiques
Paris (75)
Industrie condimentaire
Paris (75)
Conception et fabrication de matériel de blanchisserie
Paris (75)
Inspection, conseil, formation, essais-mesures
Villefontaine (38)
Ingénierie déconstruction et recyclage automobile
Paris (75)
Concep., fab., commerc. de sèche-cheveux professionnels
Jean-Renaud ALAIME
Jean-Pierre MENANTEAU
Gilles GRAPINET
Pierre MASSERAN
Norbert DUBOST
Xavier STRICKLER
Pascal AUDOUX
J.-Christophe LEMARIE
Laurent JOUBERT
P.-André FERNANDEZ
Philippe OUDET
Stéphane BALMADIER
Hervé GUYOT
Antoine CACHANADO
Laurent GAUTHIER
John HEBERT
Michel LOMBARD
Ludovic CHATELAIS
Thierry MADZAR
Emmanuel DEBARD
Guillaume DARROUSEZ
Olivier MARCHAND
Jean LEGRAND
Marco BRESSAN
Gérard GLANZMANN
Philippe TRIOREAU
Jean-Jacques PORTRON
J.-M. FRANCART
Christian BERNARD
Yves LAMBERT
Patrice LAFARGUE
Carine JAUBERTIE
José CASTILLO
Jacques LADEGAILLERIE
Henri MORIN
Didier BRAUD
Thierry HERPIN
Barbara MAFFEZOLI
Jérôme DUFOSSE
Franck VILIJN
Rodolphe BROSSARD
Martial TOUMIEUX
Yves VILLANUEVA
Alain HIPPERT
Christian JOUSSE
Christophe GUDIN
Bernard JOMARD
Eric BOURGADE
Olivier GAUDEAU
Michel GUILLOSSON
EFFECTIF
1.593
950
566
550
530
500
420
388
350
344
330
310
305
304
300
266
250
248
209
200
170
165
150
145
145
127
118
114
114
114
102
99
91
89
85
80
78
78
77
76
67
59
53
52
50
47
43
38
35
27
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
56
SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR TOP DES ENTREPRISES
Travailler au téléphone : un vrai job
L’établissement blésois
d’Acticall emploie cinq
cents téléopérateurs,
dans des spécialités qui
relèvent du service à
distance. On peut y faire
toute une carrière !
Héritier du centre d’appels intégré de la
société Sligos, créé à Vineuil dans les
années 1970, Acticall en a conservé le
premier métier : la monétique. « Nous
gérons toujours les oppositions et les
demandes d’autorisations de paiement pour
cartes bancaires, explique Xavier Strickler,
directeur de l’établissement. Mais ce n’est
plus qu’un volet parmi d’autres. » Pour sécuriser son développement, le nouveau centre de
Blois a diversifié ses donneurs d’ordres.
Outre le GIE bancaire, son portefeuille
compte aujourd’hui un grand opérateur téléphonique (SFR), la SNCF (ID TGV), une
enseigne nationale de réparation automobile, le leader du café dégustation Nespresso
et, depuis un an, le courtier en assurances
Gras Savoye, qui a justifié le recrutement
d’une cinquantaine de salariés supplémentaires. Dans tous les cas, la prestation demandée relève du service à distance. « Ce sont les
La grande majorité des
salariés d’Acticall, à Blois,
sont des téléopératrices.
Mais le métier se veut
ouvert aussi bien aux
hommes. (Photo NR)
usagers qui nous appellent pour faire opposition sur une carte bancaire volée, passer une
commande, solliciter un dépannage, prendre
un rendez-vous, demander un conseil. On ne
pratique pas la prospection tous azimuts. » Les
besoins à venir imposent de faire évoluer
l’image du métier, afin d’y attirer des jeunes
motivés et qualifiés. Les salariés en place
chez Acticall affichent un taux de turnover
extrêmement faible (moins de 2 %) et certains vétérans ont commencé leur carrière à
Vineuil. Les recrutements font appel à des
méthodes de sélection basées, non sur les
diplômes, mais sur les aptitudes naturelles.
Une journée portes ouvertes est organisée
chaque année, afin de montrer aux candidats
potentiels ce que sont réellement les conditions de travail dans un centre de contacts, et
ce que le métier peut offrir en termes de formation et de parcours professionnel. Xavier
Strickler en témoigne : « Chez nous, la plupart
des cadres et dirigeants ont commencé comme
téléopérateurs. » ■
J.-L. B.
REPÈRES
GROUPE ACTICALL
Zac des Guignières,
41000 Blois.
Tél. 02.54.52.52.52.
> Effectif : 500 salariés.
> Dirigeant : Xavier
Strickler, directeur.
TOP DES ENTREPRISES ARTISANAT
57
Un autre regard sur les métiers
Mutualisation,
partenariat, c’est le
credo de Pierre
Maino, confronté à la
baisse des ressources
de la Chambre de
métiers. Mais qui croit
toujours à l’avenir de
l’artisanat.
Comment l’artisanat vit-il
la conjoncture difficile que
traverse l’activité économique ?
« La réponse n’est pas la
même pour tous les métiers.
Globalement, la création d’entreprise
reste excédentaire. L’alimentaire et la
production se maintiennent. Trois
catégories souffrent davantage : le bâtiment, qui ne dispose plus que d’une
visibilité de deux mois. Les services à
la personne, tels que les coiffeurs ou
esthéticiennes, touchés par la réduction du pouvoir d’achat des particuliers. Et les artisans d’art, pénalisés par
les coupes dans les budgets des collectivités. Le patrimoine non classé en
subit les répercussions. »
DEUX BOUGIES
POUR L’OUTIL
EN MAIN
tion du travail. Mais les dégâts sont
faits. »
Y a-t-il eu au cours de l’année des
événements plus positifs ?
« Nous avons lancé en mai dernier le
Baladodrive, sous une formule originale qui associe une quarantaine de
producteurs fermiers et artisans. Cette
mutualisation des acteurs est la preuve
qu’une vie ensemble est possible. Pour
l’heure, avec une centaine de paniers
vendus par semaine, le site de Blois n’a
pas encore atteint le seuil de rentabilité. Pour y arriver, il en faudrait à peu
près le double. Mais nous sommes
confiants. La preuve : nous en ouvrons
un deuxième, à Vendôme et peut-être
un troisième à Lamotte-Beuvron, en
2015. »
INTERVIEW
Comment se porte l’apprentissage ?
« Mal. Pour la première fois depuis plusieurs années, le nombre d’apprentis
inscrits au CFA interprofessionnel
subit une chute de 110 unités, sur un
EN BREF
La chute des inscriptions au centre de
formation des apprentis préoccupe le
président de la chambre de métiers.
(Photo Jérôme Dutac)
total de 1.300. C’est le reflet d’un déficit
d’activité économique, mais aussi, du
manque de moyens des entreprises : on
ne peut à fois casser les prix et consacrer des ressources à la formation. Le
poids des contrôles réglementaires
que subissent les artisans qui embauchent des apprentis a pu en décourager
certains, de même que la suppression
de l’indemnité forfaitaire de 2.000 versée aux maîtres d’apprentissage. Cette
mesure a été rapportée depuis, et nous
avons établi au niveau départemental
un dialogue constructif avec l’Inspec-
La chambre de métiers que vous
présidez a-t-elle encore un avenir ?
« Tous les consulaires sont mis à
contribution. Pour ce qui nous
concerne, la limitation de nos ressources fiscales nous a contraints à une
réorganisation interne comportant la
suppression de plusieurs postes. Notre
utilité pour les entreprises n’en reste
pas moins reconnue. À nous d’imaginer des solutions de mutualisation, y
compris avec la chambre de commerce, et de partenariat avec les collectivités, pour que nos services essentiels restent accessibles aux artisans.
Beaucoup d’actions novatrices ont été
mises en place par la CMA de Loir-etCher. Certaines sont indispensables. Il
faut les conserver. » ■
Propos recueillis
par Jean-Louis Boissonneau
L’association « l’Outil en
main » a fêté ses deux ans
d’existence. Installée à
Marolles, elle propose des ateliers de travail manuel aux plus
jeunes. Ce sont d’anciens artisans qui l’animent, avec le
désir de transmettre leur
savoir-faire et d’éveiller des
vocations. Couture, menuiserie, cuisine, travail du bois,
mécanique, taille de pierre,
verrerie, on y fait de tout et
avec application. Un retraité
maçon tailleur de pierre
témoigne. « Les enfants qui
viennent ici sont tous intéressés. C’est un bel échange, sans
contrainte. Le but c’est de
créer quelque chose. »
TROIS ARTISANS
À L’HONNEUR
La promotion 2014 des prix
« Stars et métiers » organisés
par la Banque populaire et la
chambre de métiers a récompensé le savoir-faire et la
réussite de trois chefs d’entreprises. Dans la catégorie
« Dynamique commerciale »,
le chèque a été remis à Philippe et Céleste Chabault, qui
tiennent la boulangerie-pâtisserie « L’Épi de blé » à Noyerssur-Cher. Dans la catégorie
« Management des ressources
humaines», les lauréats étaient
Patrick et Josette Tourtoulou,
gérants de Façade 41 à SaintDenis-sur-Loire, et Véronique
et Jean-Michel Bardet, de l’entreprise Bardet, plombierchauffagiste à Montrichard.
L’UDPA N’EST PLUS
5.955
11.300
1.197
C’est le nombre d’entreprises
artisanales inscrites au répertoire des
métiers. Depuis 2000, où l’on
dénombrait 4.600 entreprises, la
progression a été continue. Secteur
par secteur, on dénombre 691
entreprises dans l’alimentation (11,6
%), 894 dans la production (15 %),
2.559 dans le bâtiment (43 %) et 1.811
dans les services (30,4 %).
C’est le nombre de salariés recensés
dans les entreprises artisanales de
Loir-et-Cher (hors apprentis). Ce
secteur emploie 16 % des salariés du
secteur privé non agricole. 43 %
d’entre eux travaillent dans le
bâtiment, 30 % dans les services, 15 %
dans la production. 46,4% des artisans
sont employeurs, pour un effectif
moyen de 4,6 salariés par
établissement.
C’est le nombre de contrats
d’apprentissage en cours dans le
secteur des métiers de l’artisanat,
fin 2014. Ce nombre est le plus faible
enregistré sur les quinze dernières
années. Il est monté jusqu’à 1.450 à
trois reprises, en 1999, 2009 et 2010.
Il était descendu à 1.300 en 2004.
RETROUVEZ
LES CLASSEMENTS SUR
topdesentreprises.fr
L’union départementale des
professionnels de l’artisanat
de Loir-et-Cher (UDPA) a
cessé d’exister en juillet dernier. Avant de disparaître, elle
a légué ses derniers fonds au
secteur blésois de la formation
professionnelle. 18.445 € au
total, partagés de façon égale
entre le CFA du bâtiment et
interprofessionnel. Cet argent
permettra d’aider les élèves
les plus démunis à bénéficier
de conditions décentes pour
suivre leur formation. Il financera des actions dans le cadre
de la mobilité européenne.
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
ARTISANAT TOP DES ENTREPRISES
58
Elle « dompte » lumière et matières
Berthe, son arrière-grandmère, serait drôlement
fière de voir Céline
marcher dans ses pas.
Elle aussi a choisi d’être
artisan abat-jouriste.
Depuis septembre 2013,
Céline Couéry propose
des formations
professionnelles haut de
gamme et personnalisées
pour les professionnels, et
des stages à la journée
pour les particuliers.
(Photo Annette Fluneau)
Céline Couéry est artisan d’art, et l’abatjour, cousu et sur mesure, est sa spécialité. La lumière, elle l’emprisonne au
cœur de « cages » de papier raffiné –
papier à copeaux de laiton, papier dentelle, italien – ou de tissus précieux,
comme le tissu perles de verre. « Je suis
toujours à la recherche de nouveaux matériaux », qu’elle doit « dompter ». Pas toujours
facile ! « La lumière a la tricherie en horreur,
elle trahit la moindre imperfection. » Dans une
autre vie, Céline était cadre commerciale. « Je
vendais de l’intérim aux grandes entreprises. »
Sur la route, le stress, toujours à fond, des
objectifs à atteindre… « Un jour, j’en ai eu ras
le bol de cette pression. » Elle plaque tout et, à
35 ans, troque son tailleur de working woman
contre « une caisse à outils » comme elle dit,
« pour faire ce qui me plaît. » Dans sa famille,
l’esprit artisan se transmet de mère en fille.
« Berthe, mon arrière-grand-mère était déjà
abat-jouriste. » Impossible pour Céline de se
former : « Il n’existe aucune école. » Par
chance, elle rencontre Dominique, maître
artisan abat-jouriste qui « m’a fait connaître
la personne qui l’a formée : un ancien industriel
dans l’abat-jour, âgé de 80 ans, qui m’a beaucoup appris ». En mai 2010, elle ouvre son atelier. Céline « habille » ses créations et en dessine les carcasses (structure métallique), en
invente les formes, qu’elle calcule, fabrique et
électrifie. Elle imagine aussi des pieds de
lampe que d’autres artisans fabriquent pour
elle, ou les « chine » chez les antiquaires.
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
« Tout est prétexte dans ce métier, je crée
ensuite l’abat-jour qui va avec. » Le bon tissu
ou l’idée, elle les trouve « parfois au bout de
deux jours, parfois… deux ans. » Ses clients ?
Les particuliers, collectivités, hôtels,
designers, architectes d’intérieur, tapissiers… en France et au-delà. Céline travaille
également avec Olivier Simonin, tapissier
décorateur à Vendôme. « Je commercialise
mes lampes par son canal. Travailler en complémentarité, ce n’est que du plus. » ■
A. F.
REPÈRES
PLUMES & VOLUMES
> Les Hauts de Courcelles,
41160 Lignières
Tél. 06.11.28.37.76.
> Dirigeante : Céline
Couéry
> www.plumesetvolumes.com
TOP DES ENTREPRISES ET DEMAIN ?
59
« Le Loir-et-Cher a des atouts »
La situation
économique
n’est pas rose.
Mais le
département
garde de vraies
raisons d’y
croire. Tour
d’horizon avec
Maurice Leroy,
président du
conseil général.
Maurice Leroy : « Les Tops
de l’entreprise, c’est la
confiance du Loir-et-Cher en
son avenir. »
(Photo archives NR, Jérôme Dutac)
Plutôt bien. « Dans une conjoncture nationale particulièrement difficile, le Loir-et-Cher s’en sort relativement bien. Le nombre de chômeurs demeure inférieur aux moyennes nationale et régionale. Et,
comparativement, la situation économique est meilleure. »
Le bon tissu économique. « C’est parce que nous avons la chance
d’avoir un tissu économique fait de TPE et de PME. Nous ne subissons plus de grands chocs comme ça a été le cas avec Matra, ou Epeda
à Mer… Nous avons aussi des entrepreneurs dynamiques, qui se battent. Enfin, nous sommes encore un département industriel, au
21e rang sur 101. Beaucoup de nos entreprises sont encore liées à l’industrie automobile ou aéronautique. Or une reprise est sensible dans
ce dernier domaine, avec notamment de grands contrats internationaux. Nos PME bénéficient des retombées. »
Des bémols. « On garde des problèmes de formation. Ça ne dépend
pas du département, mais c’est manifeste. Il reste invraisemblable
d’entendre des chefs d’entreprise dire qu’ils ne trouvent pas à embaucher quand on connaît les chiffres du chômage… Puis, il existe de
vrais sujets d’inquiétude, dans le bâtiment et les travaux publics, il y
a même danger… »
Des leviers. « Voilà pourquoi je me bats, au conseil général, pour
conserver un bon niveau d’investissement public. Quand on rénove
un collège, la voirie, c’est de l’argent qui va au territoire… De même,
la dotation de solidarité rurale que l’on donne aux petites communes.
C’est 5 M€ d’investissements du conseil général, et ça en produit cinq
fois plus. »
Du réalisme. « Il ne faut pas se voiler la face, avec la crise, sachant
qu’on ne voit pas de perspectives de croissance, ça va être économiquement difficile, très difficile… »
Mais de la confiance. « Mais notre département a des atouts…
Regardez les Tops : ce sont des “ lunettes à infrarouge ” pour voir le
positif dans tout ce noir. Je me réjouis de ce partenariat avec la NR :
c’est vraiment la soirée des entrepreneurs, qui met en valeur des
talents… Et c’est incroyable comment, sur un territoire, il y a des gens
qui se découvrent encore aujourd’hui, grâce aux Tops. » ■
Propos recueillis par Emmanuelle Pavillon
PATRICE DUCEAU
PATRICE VENEAULT
« Ce qui nous affole… »
« Une crise de la démocratie »
Patrice Duceau :
« Nous avons
besoin d’un
message de
confiance. »
(Photo archives NR)
Patrice Veneault :
« Une fois de plus, la
machine a semblé
redémarrer mais
s'est essouflée. »
(Photo archives NR)
Des chiffres qui sombrent. Et un « double langage »
gouvernemental. Patrice Duceau, président de la CGPME,
se dit inquiet.
C’est moins la gravité des chiffres que le ressenti des chefs
d’entreprise qui inquiète Patrice Veneault, président du
Medef 41.
« Au 1er septembre 2014, on a 34 % d’entreprises de plus qu’à N - 1 en procédure collective. Ce qui nous affole, c’est qu’en Loir-et-Cher, on est passé de 250 salariés impactés à 616. On est de même passé de 30 M€ à 98 M€ de créances… Ça veut dire qu’il y
a de plus en plus d’entreprises, de plus en plus importantes, qui tombent. » Le président – départemental et régional – de la CGPME veut bien rester positif, mais : « Ça
fait des années qu’on nous dit “ faites-nous confiance ” ; qu’on nous dit qu’on va nous
libérer des contraintes et qu’au contraire elles augmentent. » Patrice Duceau pointe
notamment du doigt la loi qui « impose aux PME de demander à leurs salariés l’autorisation de vendre… C’est insoutenable ! » De même, « la région a décidé que les
aides données aux entreprises seraient subordonnées à l’accord de leur comité d’entreprise », ce que, là encore, il trouve énorme... Autre exemple : « Par rapport à la
pénibilité. On nous dit que les gens doivent partir plus tôt et nous sommes bien d’accord… mais concrètement, cela donne un compte de pénibilité colossal, tout à la
charge de l’entreprise… » Et de conclure : « Comment peut-on entendre Valls dire
qu’il nous aime et subir toujours ces contraintes supplémentaires ! Nous avons besoin
d’un message de confiance… et sommes en mesure de faire des propositions dans ce
sens. » ■
Propos recueillis par E. P.
« Nous étions restés sur une note légèrement optimiste fin 2013, qui s’est un peu confirmée début 2014. Puis il y a eu une inversion. Une fois de plus, la machine a semblé
redémarrer, mais s’est essoufflée… C’est cyclique depuis quelques années. » Et le président du Medef 41 dit ressentir « une exaspération sur le terrain ».
Avec, de fait, des disparités selon les secteurs. L’industrie, globalement, se porte
bien, « avec des entreprises qui font une grosse partie de leur chiffre à l’export. » Les
services restent stables, tandis que le commerce de proximité est en souffrance.
Quant au bâtiment, « on voit de tout : dans le second œuvre, la rénovation, l’entretien,
il y en a encore qui s’en sortent bien. Mais pour les travaux publics, c’est au contraire
très dur. »
Et, dans l’ensemble, Patrice Veneault constate « une différence entre les chiffres et
le ressenti des dirigeants. » Ces derniers ayant l’impression de redoubler d’efforts
« juste pour se maintenir. Comme le gâteau n’a pas bougé, il faut être meilleur que
le concurrent… Ça crée un état d’esprit qui n’est pas très bon ». Sachant que les perspectives d’avenir ne rassurent pas forcément Patrice Veneault : « On fait partie des
rares pays à connaître encore la crise. Elle n’est plus tant au plan économique que de
la démocratie. Et on n’a pas de perspectives… Il va vraiment falloir rétablir la
confiance ! » ■
Propos recueillis par E. P.
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
60
CCI TOP DES ENTREPRISES
YVAN SAUMET
« Dans un monde changeant,
personne n’est à l’abri »
Pour le président de la CCI 41, l’investissement des entreprises
n’est pas au niveau escompté. Ce n’est pas un bon signe pour
l’avenir.
Quel regard portez-vous sur l’année économique passée ?
« On devrait retrouver une certaine stabilité dans le palmarès des entreprises, même si on commence à avoir de plus
en plus d’entreprises de plus de dix salariés qui disparaissent, ce qui n’était pas le cas précédemment. Dans un monde
extrêmement changeant, personne n’est à l’abri. On a pu constater une certaine amélioration au niveau des chiffres
2013 grâce au CICE (crédit d’impôt compétitivité et emploi), ce qui donne l’impression d’une amélioration. Et cela
va se poursuivre en 2014, puisque le CICE progresse, son taux passant de 4 à 6 %. Les entreprises exportatrices sont
mieux positionnées qu’il y a deux ans grâce à ce CICE, qui a diminué le coût de revient, et à la baisse de l’euro. Par
contre, les entreprises avec un marché uniquement français sont pessimistes. »
Quels sont les signes inquiétants ?
« En terme d’investissements, le niveau est faible. Les investissements sont comptés et ne concernent essentiellement
que le renouvellement d’outils. Peu sont liés à des agrandissements ou des projets futurs. Heureusement, on trouve
des contre-exemples. Aujourd’hui, beaucoup de chefs d’entreprise ont entre 55 et 60 ans. Ils sont plus en train de baisser les bras que de préparer l’avenir. À un moment donné, quand on n’investit plus, l’outil n’est plus compétitif. »
Pour Yvan Saumet, président de la CCI 41, le climat ambiant
est plombant. (Photo archives NR, Jérôme Dutac)
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES
Est-il possible d’entrevoir une certaine amélioration à plus ou moins court terme ?
« Le climat est plombant avec un moral des Français en berne. Rien ne permet d’imaginer que ce sera mieux dans
six mois ou dans un an. Le problème, c’est que nous sommes gouvernés par des gens qui disent tout et son contraire.
Il faut nous dire les choses clairement et être réalistes. Quand on change les règles du jeu constamment, ce n’est pas
possible. Ce mouvement permanent donne une visibilité délétère. Il n’y a pas de ligne tenue et ferme allant dans la
même direction. C’est un grand bazar. » ■
Propos recueillis par Claire Neilz
TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014
NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES

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