Bâtimet actualité n°14 du20 juillet 2010
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Bâtimet actualité n°14 du20 juillet 2010
Conception-réalisation : PR2i édition spéciale Transmission - Reprise Valoriser son travail et donner de l’avenir à son entreprise Inauguration : Benoit Loison (président de la FFB Nord-Pas-de-Calais), Bernard Charles (adjoint au maire de Lille, chargé de l’emploi et l’insertion) et Didier Ridoret (Président de la FFB) Cité Bâtisseur, vitrine des métiers et des partenaires de l’acte de construire, est de fait l’occasion de renforcer l’image de cette filière. Une manière également d’inciter des dirigeants à sauter le pas de la reprise d’une entreprise de BTP. À Lille, plus de 20 000 visiteurs ont parcouru les 50 conteneurs de cette cité itinérante, posée place François-Mitterrand pour quatre jours, du 23 au 26 juin. Un événement qui a permis à la Fédération Nord-Pas-de-Calais de faire connaître son engagement pour la consolidation du tissu économique régional. Dans un contexte de vieillissement de la population, la transmission devient un enjeu économique d’envergure, tant en ce qui concerne la pérennisation de l’outil de production que le maintien de l’emploi. Le bâtiment représente un secteur attractif, notamment en termes de marchés, sous l’effet positif du Grenelle de l’environnement ou des normes d’accessibilité et de sécurité. Au service de l’intérêt collectif « Les besoins en fonds de roulement progressent rapidement dans une industrie de main-d’œuvre dont les délais de paiement sont souvent longs. Dans notre secteur comme dans d’autres, la pyramide des âges des chefs d’entreprise montre un fort déséquilibre. Alors, le rôle d’une fédération n’est-il pas de donner aux entreprises les moyens de se développer, de prospérer, de continuer à créer richesse et confort pour leurs clients ? Aussi la Fédération du bâtiment du Nord-Pas-de-Calais a-t-elle mobilisé plusieurs partenaires (l’Institut régional du développement, les Banques populaires, BTP Banque…) pour lancer, en 2008, un fonds régional de capital risque : « Construire demain ». Ce fonds a pour objectif de permettre le financement de la transmission d’entreprises locales et de faciliter la pérennisation des entreprises moyennes en développement, sous forme d’interventions en capital confortant leurs fonds propres. Comme gage de sérieux, un double regard : analyse de l’entreprise, de son marché et de ses moyens par des professionnels, d’une part, regard financier par des experts reconnus, d’autre part, seront le garant de la qualité des projets retenus. Cette « labellisation » devrait permettre un effet de levier auprès de banquiers « traditionnels ». Le fonds, qui a consommé les trois quarts de ses ressources, détient 12 participations (bientôt 15). Les entreprises ayant bénéficié de ce soutien ont connu un développement en moyenne deux fois plus rapide de leur activité ; leurs effectifs ont cru dans des proportions de 20 %. La FFB Nord-Pas-de-Calais a ainsi contribué au maintien du tissu régional de PME dans le secteur, à la reprise d’entreprises qui auraient sans doute disparu et, enfin, à la mise en place d’un réseau d’entrepreneurs-repreneurs dynamiques. » Benoit Loison, président de la FFB Nord-Pas-de-Calais Passer la main, c’est d’abord dans la tête vide. En fait, la transmission vous emmène vers un autre statut social, une autre communauté humaine, d’autres projets : elle n’est pas une fin Se mettre en condition en soi, mais le début d’autre chose à construire, Personne ne se voit vieillir, personne ne voit l’âge de la retraite approcher à grands pas… encore moins les dirigeants qui s’investissent à corps et à cœur perdus dans leur entreprise. Pourtant, un jour, vous aussi, vous devrez « raccrocher ». Une transition à organiser, ni trop tôt pour ne pas fragiliser inutilement l’entreprise, ni trop tard pour éviter de se retrouver au pied du mur, au risque de perdre tout le travail d’une vie. Petits conseils pour entamer le chemin de cette cession intérieure. notamment avec votre conjoint et votre famille. N’attendez pas le dernier moment pour y réfléchir ! Commencer à lâcher prise en dépersonnalisant l’entreprise. Le dirigeant est souvent la clé de voûte des petites entreprises, les deux entités vivant en symbiose. Et pourtant, tout comme les parents qui doivent laisser leur enfant prendre leur envol, l’entrepreneur doit laisser son entreprise quitter sa sphère d’influence pour d’autres destinées. Un des premiers pas de cette « décentration » consiste à Mettre ses idées au clair : l’acceptation. Comprendre les émotions qui accompagnent ce changement d’état, ce que l’on perd et ce que l’on gagne dans cette transmission, tel est le premier cap à franchir. Une mise à nu difficile pour des femmes et des hommes habitués à tout maîtriser. Cependant, cette introspection guidera le cédant dans ses choix et il gagnera ainsi une longueur d’avance pour une transmission en toute transparence. Un spécialiste peut d’ailleurs vous aider à accomplir cette démarche. Dédramatiser. Certes, vendre son entreprise équivaut à tourner la page, mais il vous reste encore des chapitres à écrire. L’entreprise structure souvent la vie entière des dirigeants qui, lorsqu’ils cèdent leur affaire, se retrouvent face à un grand donner de l’autonomie à ses principaux collaborateurs et à déléguer une partie de ses pouvoirs. Clôture de Cité Bâtisseur à Lille L’héritier : pas si naturel « “Tu vas voir, mon fils, la couverture c’est facile.” J’ai fait confiance à mon père, pensant qu’il m’aiderait à prendre mon autonomie lors de cette reprise familiale. Finalement, j’ai appris le métier sur le tas. » Un jour, on propose à Yvon de revenir sur les bancs de l’école. Une fois par mois, il tombe le casque, sort de son quotidien professionnel pour aller en formation à l’École supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB) : un moment privilégié pour prendre du recul. « Surtout, cette formation m’a permis de rencontrer d’autres personnes et de m’apercevoir que je n’étais pas le seul dans le cas d’une transmission délicate. Les formateurs nous ont conduits, nous enfants d’artisans, à sortir de la vision du “bonheur est dans le pré”. Ils nous ont remis dans la réalité. Beaucoup d’interventions et d’échanges m’ont aidé à trouver et prendre ma place de dirigeant héritier. Il était important pour moi d’engager une discussion d’adulte à adulte sur ce passage de relais, forcément différent de ce que le patriarche avait imaginé. Nous devions garder en tête que rien ne se donne, tout se gagne. À la suite de cette expérience, j’ai engagé différents audits, pour optimiser organisation et relations d’entreprise, mais aussi savoir quel entrepreneur j’étais face à une image de patron héritée de mon père. » Retrouvez, presque en vrai, Yvon Leguennec, entrepreneur de couverture à Hennebont (56), et 49 autres artisans pas comme les autres, à l’exposition photo « Grandeur nature » sur Cité Bâtisseur. Check-list Il est intéressant de se poser un certain nombre de questions pratiques pour établir un diagnostic global et sans complaisance de l’entreprise dans le but d’aboutir à une cession efficace. Vue de Cité Bâtisseur, place François-Mitterrand à Lille Un des colloques proposés aux professionnels Les finances. Votre compte de résultat sur trois ans décrira les tendances de votre gestion. Le calcul du point mort servira d’indicateur du chiffre d’affaires minimal à réaliser par le successeur. Le volant permanent de trésorerie nécessaire sera, lui, déterminé par l’analyse du besoin en fonds de roulement. Les hommes. Et l’enjeu est bien là, puisque la richesse d’une entreprise de BTP réside dans son capital humain. C’est pourquoi il est impératif que vous imaginiez les répercussions de votre départ sur vos équipes. Il vous faudra aussi identifier les ressources indispensables qui pourront servir, le moment venu, de relais. Le profil de votre successeur est également à examiner : quel est mon type de management ? Et demain, de quelles compétences la direction de mon entreprise aura-t-elle besoin ? Comment faire pour que le repreneur soit le mieux accepté en interne ? L’activité. Analyser le chiffre d’affaires sur cinq ans, qualifier le nombre de clients, caractériser l’évolution des produits proposés mais aussi les points forts de la concurrence sont autant d’indices pour le nouvel acquéreur, qui peut ainsi se faire une idée de la notoriété, du portefeuille clientèle et de la qualité des prestations offertes par l’entreprise. L’outil de production. Votre entreprise possèdet-elle elle-même des actifs immobiliers et, dans ce cas, qu’est-il prévu en cas de cession ? Est-ce que vos locaux sont en adéquation avec l’activité exercée ? Le matériel est-il aux normes ou suffisamment performant ? Des questions qui pèseront dans la balance des négociations. Préparer le terrain et séduire l’acquéreur Les défis « Cap ou pas cap » ! Par conséquent, pour aborder aussi sereinement que possible la transmission de votre entreprise, ce L’exposition de 50 portraits d’artisans Cité Bâtisseur travail de mise au point est inéluctable et salutaire. Dans le cas d’une transmission à un héritier, cette démarche de clarification vous conduira à définir et à faire accepter par tous la répartition du patrimoine familial. Un moyen de prévenir toute contestation ultérieure, fort préjudiciable, et d’éviter avec succès de semer à terme la zizanie dans votre famille. Par ailleurs, les motivations des repreneurs actuels ont évolué : ces derniers s’intéressent de près à la rentabilité de l’entreprise, dans un souci prononcé de retour sur investissement. Si le cédant vend son passé, le repreneur, lui, achète son avenir. Aussi faire honnêtement ce bilan en amont sera-t-il l’occasion, à l’arrivée, de promouvoir certains aspects de votre société, voire de corriger certains points faibles. Cette démarche argumentera la démonstration concrète de la valeur ajoutée de votre bien, pour ainsi mieux le vendre. Le rôle de l’entrepreneur ne se limite pas à trouver l’acquéreur, ni même à estimer le prix de son entreprise, indexé non pas sur la somme nécessaire au maintien de son niveau de vie, mais sur la valeur générée par cette structure. Pour voir votre entreprise changer de main, vous devrez également aider le repreneur à concrétiser financièrement son projet, l’introduire auprès des salariés et de votre réseau professionnel (clients, fournisseurs, interlocuteurs privilégiés, sous-traitants…). Toutes ces étapes, nécessaires à la prise de conscience de ce changement d’état, ne se réalisent pas en un claquement de doigts. Mieux vaut prévoir trois à quatre ans pour se donner les moyens d’un passage de flambeau réussi. Main dans la main pour ensuite se projeter dans un autre avenir La transmission d’entreprise est d’abord synonyme de rencontre : entre le cédant, avec le potentiel de son entreprise, et le repreneur, avec ses aspirations. Une aventure humaine, certes, mais également un montage juridico-financier qu’il faut élaborer consciencieusement pour mettre toutes les chances de son côté, notamment pour bien appréhender cette « seconde vie ». Sur Cité Bâtisseur, vous pouvez échanger avec d’autres confrères sur ce sujet délicat, mais aussi demander conseil à des experts, partenaires de la filière, qui peuvent vous guider pour franchir concrètement le pas. Votre fédération locale est aussi à même de vous soutenir dans cette nouvelle étape de votre vie. Tout en douceur : des dispositifs gagnant-gagnant Un temps d’adaptation est souvent nécessaire pour que chacun trouve ses marques. Le cédant change de statut en laissant sa place, le repreneur intègre les codes de l’entreprise et observe pour se forger son opinion, les salariés informés du dispositif transitoire trouvent de nouveaux équilibres de fonctionnement. Transmettre son savoir-faire en même temps que son entreprise, c’est possible. Un double passage de témoin à imaginer pour une cession progressive. Quelques pistes. La location-gérance. Le cédant peut louer son fonds de commerce à quelqu’un, qui va dans un second temps racheter son affaire. L’exploitant verse alors une redevance le temps de la transition. Une promesse de vente est en effet signée en même temps que le contrat de location-gérance d’une durée définie. À noter : le futur cédant, qui reste propriétaire, est solidairement responsable des dettes du locataire-gérant durant six mois. Une manière d’inciter le cédant à s’impliquer, à conseiller le nouvel arrivant dans un souci de gestion financière. La cession échelonnée des titres. Ce système consiste à vendre progressivement les parts de l’entreprise (20 % la première année, 30 % la deuxième… par exemple) jusqu’au départ à la retraite du dirigeant. L’avantage : le repreneur est ainsi associé peu à peu à la gestion des affaires et dispose de plus de temps pour financer le rachat. Il existe une solution pour pallier cette dernière difficulté : le crédit vendeur. Le cédant peut, en effet, assurer une partie du financement en faisant crédit à son repreneur. Cet engagement prouve la confiance qui existe entre l’ancien et le nouveau propriétaire. Un geste particulièrement apprécié des banques qui apportent le reste de la somme. Accompagner de votre expérience le repreneur représente un facteur clé de réussite de la transmission. Mais cette situation doit être prévue, soit sous la forme d’une clause du contrat de cession, soit sous la forme réglementée du tutorat. Cependant, il vous faudra rester clairvoyant quant au but ultime : quitter l’entreprise. Une clause peut poser noir sur blanc les modalités d’accompagnement pour le cédant, stipuler son statut, sa rémunération, ses avantages en nature durant cette période de transition dont la durée sera alors délimitée. À noter, pour que cette « greffe » prenne, l’ancien propriétaire ne doit pas s’appesantir, au risque de faire échouer cette délicate transplantation. Le tutorat. Applicable depuis 2007, ce dispositif vise à faciliter la transmission des petites entreprises. Une convention de 2 à 12 mois détermine les modalités de transfert de compétences entre les deux hommes. Le tuteur-cédant peut être rémunéré ou pas. L’inconvénient : le tutorat reste réservé aux cédants non salariés (gérants majoritaires de SARL, gérants associés uniques d’EURL, entrepreneurs individuels), les gérants salariés, les dirigeants de SA ou SAS en étant donc exclus. Une allée de Cité Bâtisseur Défi Rubik’s Cube - « Battle » percussion aux portes de Cité Bâtisseur Un stand dédié à l’emploi Ne pas oublier « l’après » Votre entreprise est maintenant vendue : la page est tournée. Qu’allez-vous faire du produit de la vente ? Franchissez-vous le seuil de l’ISF, impôt qui s’applique à un patrimoine d’au moins 790 000 euros quelle que soit sa composition ? Quelles solutions s’offrent alors à vous ? Vue panoramique de Cité Bâtisseur à Lille Le salarié : une autre continuité possible « Depuis mes 17 ans, je donne tout à l’entreprise. Un jour, je sens que ma place est désormais là, dans l’encadrement et la gestion. Je pars dix-huit mois en formation à l’ESJDB et reviens remonté comme une bombe avec l’envie de prendre la relève. Nous mettons en place une transmission “retenue” : dans les cinq ans, Marc partira à la retraite et je lui rachèterai ses parts. Finalement, Marc lâche la barre plus vite et, de mon côté, je veux accélérer le mouvement pour éviter de racheter mon travail, car le chiffre d’affaires poursuit une progression. L’entreprise en nom propre se transforme ainsi en SARL. Il me faudra réellement deux ans pour prendre les rênes : en aucun cas je ne voulais brusquer les choses. Couverture du livre Les Artisans grandeur nature Même si j’étais le dauphin attitré, on m’attendait au tournant. J’avais pour moi la tempérance et l’art de chercher en douceur des solutions. Mon intuition : réorganiser l’entreprise autour du partage des tâches. Si l’idée était venue de moi, elle aurait été suspecte. Recourir à un audit a permis de contourner cette difficulté. Je préfère toujours la diplomatie à l’autorité. Mon mode de management est simple : diviser pour régner… c’est-à-dire déléguer beaucoup ! Cette implication de chacun génère un irrésistible développement. Je sais d’où je viens et je ne l’oublierai jamais : la modestie permet de garder les pieds sur terre. On ne me sert jamais du “Patron”, mais du “Thierry”… et même parfois du “collègue” ! » Thierry Jammes, entrepreneur de menuiserie, Argentan (61). Découvrez d’autres portraits surprenants dans le livre Les Artisans grandeur nature (éditions SEBTP, 01 40 69 53 05). Une ambition partagée : la transmission de la Terre aux générations futures « 2020. Lois françaises, directives européennes et accords internationaux : l’échéance de l’urgence climatique est proche. Nous sommes tous dans le même bateau, la Terre, et nous devons pagayer dans le même sens. Désormais, une goutte d’eau peut faire déborder le vase. Ne pas dépasser 2 °C d’élévation de température durant le XXIe siècle, voilà une ambition concrète à partager. L’Ademe porte en elle ce défi. Le bâtiment et les transports sont les secteurs les plus consommateurs d’énergie et émetteurs de CO2 . Isoler les bâtiments existants et bâtir avec l’environnement, tout en qualifiant les professionnels dans cette double optique : tout le monde est aujourd’hui sur le pont. Ainsi, l’Ademe se mobilise pour transmettre et impliquer l’ensemble des acteurs du bâtiment – de l’architecte à l’occupant – pour qu’il n’y ait aucun maillon faible. Sa Dans un premier temps, une des options consiste à placer le montant de cession sur une assurance-vie. Plus le temps passe, plus vos intérêts augmentent et la fiscalité diminue. Contrairement aux idées reçues, il est toujours possible de débloquer cet argent avant les huit années minimales requises pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux. Quant aux possibilités de réduire l’ISF, soit il vous faudra diminuer votre patrimoine imposable en effectuant des donations, par exemple, soit vous devrez recourir à des techniques de plafonnement ou de bouclier fiscal, plus complexes à mettre en œuvre. Pour gérer cet « après » dans la durée et selon vos nouveaux projets de vie, l’avis d’un conseiller patrimonial (notaire, banquier, assureur…) vous sera utile. C’est pourquoi plusieurs de ces partenaires sont présents sur la manifestation Cité Bâtisseur. De l’intérêt personnel à l’intérêt général Beaucoup d’entrepreneurs ont investi non seulement leur patrimoine financier, mais aussi leur vie dans leur entreprise. Aussi peut-il être sincèrement difficile pour un chef d’entreprise de lâcher son « bébé ». Tout aussi difficile de déterminer le juste prix pour que chacun y trouve son compte, que les intérêts du cédant s’accordent financièrement et humainement avec ceux du repreneur. La tendance à surestimer, hors de la réalité économique, le montant de vente retarde, voire freine, actuellement bon nombre de cessions. Un piège à éviter, malgré l’envie légitime de voir ses années de labeur plus que récompensées. mission : accompagner techniquement et financièrement les actions de lutte contre le réchauffement climatique. Tête de réseau, elle a créé en France le réseau « Bâtir environnement espace pro », réseau de centres de ressources « qualité environnementale du cadre bâti » pour animer la filière, organiser des réunions de sensibilisation et être relais d’informations. Celui du Nord-Pas-de-Calais est porté par une structure commune regroupant le Cd2e, la FFB régionale et la SCOP-BTP. L’Ademe contribue également au développement des modules de formation FEEBat, financés par les certificats d’économies d’énergie. Elle accompagne l’optimisation des plates-formes techniques et pédagogiques de formation sur sept technologies prioritaires. Et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, une formule e-learning à destination des professionnels de la rénovation énergétique des logements, e-nergiebat, est actuellement mise en œuvre. Une nouvelle famille d’actions voit actuellement le jour : servir d’entremetteur entre les demandeurs d’emploi Consciente des enjeux personnels et économiques de la transmission, la Fédération Française du Bâtiment s’est engagée depuis longtemps : – auprès des cédants pour les sensibiliser et les accompagner dans la préparation de ce passage de témoin dans les temps. La cellule Transmibat, qui fonctionne depuis 1984 au niveau national, est déclinée localement pour aider les dirigeants dans leur démarche de cession à un héritier, à un salarié ou à un acheteur extérieur. De plus, un espace reprise a été mis en place sur www. batiportail.com pour faciliter la mise en relation cédant et repreneur ; et le monde du bâtiment, avec comme point d’orgue la rénovation énergétique du patrimoine bâti, une rencontre testée avec succès dans la maison de l’emploi de Lille dès 2008. Cette démarche s’étend aujourd’hui à cinq autres maisons de l’emploi en Nord-Pas-de-Calais. L’Ademe travaille également à la qualification de la demande en lançant les appels à projets dans le cadre du programme de recherche et d’expérimentations sur l’énergie dans le bâtiment, le PREBAT, et en accompagnant des projets pilotes, comme Villavenir, pour inciter tous les acteurs à s’investir et pour démontrer par l’exemple que c’est possible. Avec le Grenelle de l’environnement, nous disposons aujourd’hui d’une dynamique pour donner du sens à cette urgence et tirer vers le haut toute une filière. Car l’obligation de performance énergétique donne à tous un port à rejoindre. À nous d’être créatifs dans les actions à déployer ! » Hervé Pignon, directeur régional Nord-Pas-de-Calais, Ademe. Prochaines éditions 2010 de Cité Bâtisseur Clermont-Ferrand : 28 septembre-2 octobre Nancy : 20-23 octobre www.citebatisseur.fr – et auprès des repreneurs qu’il faut informer et former afin qu’ils transforment l’essai. L’École supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), créée en 1994, mais aussi le groupe des jeunes dirigeants de la FFB permettent à de nouveaux arrivants d’acquérir les compétences spécifiques à la gestion d’une entreprise de bâtiment et d’entrer dans un réseau professionnel convivial et solidaire. 600 000 à 700 000 entreprises seront à vendre d’ici dix ans tous secteurs confondus, dont une majeure partie de moins de dix salariés. Chaque année, 10 000 entreprises de BTP sont à vendre. Une évolution qui risque de bouleverser les équilibres sociaux de certaines régions, car les entreprises en cession potentielle sont créatrices non seulement de richesse, mais aussi d’emplois. Cédants et repreneurs, vous n’êtes pas seuls ! Le stand de l’Ademe Partenaires E-BAT www.ademe.fr www.afpa.fr www.btp-banque.fr www.e-bat.org ÉCO-SYSTÈMES www.eco-systemes.fr EDF www.edf.fr www.erdf.fr PRO BTP PROMODUL www.mc-securite.com www.oppbtp.fr www.pole-emploi.fr www.ff batiment.fr/batirenvironnement/performance_ energetique.htm www.probtp.com www.promodul.fr www.handicaptitude.fr GROUPE SMABTP www.smabtp.fr www.jaccede.com www.kiloutou.fr www.lego.fr SMBTP www.smbtp.fr www.tereva.fr www.tubauto.fr ADEME AFPA BTP BANQUE ERDF HANDIC’APTITUDE PAR PROLIANS JACCEDE KILOUTOU LEGO MC SÉCURITÉ OPPBTP PÔLE EMPLOI LES PROS DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE TEREVA TUBAUTO Une mascotte, rue des partenaires - Un conteneur de la Cité Conception / rédaction : Com’une histoire - Photos : Laurent Mercier - • L’opération Cité Bâtisseur est organisée par IT-FFB sous l’égide de la FFB • Imprimé sur papier certifié PEFC avec des encres végétales.