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Revue d'économie industrielle
119 | 2007
Varia
Compte-rendus
Éditeur
De Boeck Supérieur
Édition électronique
URL : http://rei.revues.org/3783
ISSN : 1773-0198
Édition imprimée
Date de publication : 15 septembre 2007
Pagination : 125-130
ISSN : 0154-3229
Référence électronique
« Compte-rendus », Revue d'économie industrielle [En ligne], 119 | 3e trimestre 2007, mis en ligne le 15
septembre 2009, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://rei.revues.org/3783
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© Revue d’économie industrielle
Compte-rendus
Compte-rendus
BESSY C., « La contractualisation de la relation de travail », Ed. EJA-LGDJ, collection « Droit
et Société », ouvrage publié avec le concours du Centre d’études de l’emploi, Paris, 2007
Comment sont définis aujourd’hui les termes de la relation de travail ? Quelle est la place
respective du contrat, des accords collectifs, de la loi et du pouvoir de l’employeur ? Le
renforcement des droits individuels des salariés est-il suffisant pour leur assurer une
véritable protection ? Quelles sont les conditions d’efficacité du droit du travail et de sa
réforme ?
C’est à cet ensemble de questions que s’attache à répondre ce livre sur la base de l’étude
de plus de quatre cents contrats de travail, d’interviews de « professionnels du droit » et
d’études de cas de litiges. L’approche pluridisciplinaire retenue permet d’analyser la
diversité des pratiques contractuelles des entreprises, leur évolution en lien avec les
transformations contemporaines du droit du travail et de la gestion des ressources
humaines, ainsi que les injustices et les litiges qu’elles peuvent occasionner. Au total,
l’ouvrage propose en dix chapitres un état très complet des questions liées à la
contractualisation de la relation de travail.
BENZONI L., GEOFFRON P. (dir.), “A collection of essays on Competition and Regulation with
Asymmetries in Mobile Markets”, Quantifica
Laurent Benzoni et Patrice Geoffron ont coordonné cet ouvrage intitulé « Competition
and Regulation with Asymmetries in Mobile Markets ». Les économistes traitant de la
concurrence entre opérateurs de réseaux ont longtemps retenu une hypothèse
simplificatrice de « symétrie » des opérateurs. La concurrence sélectionne alors les plus
efficients et un acteur qui n’atteint pas la taille critique est, dans cette approche,
inefficient. L’asymétrie est ici « endogène », car imputable aux mécanismes internes au
marché. La réalité des marchés et la progression théorique modifient radicalement cette
vision. Dès lors que les acteurs se trouvent en situation d’asymétrie – par exemple sur le
marché des mobiles à cause de l’attribution décalée dans le temps des licences – un
déséquilibre structurel peut s’instaurer entre premiers et derniers entrants du fait des
avantages et/ou des comportements des acteurs en place que la régulation ignore ou ne
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corrige pas suffisamment. L’asymétrie n’est plus endogène mais exogène. Elle ne peut
être assimilée à une inefficience des derniers entrants qui la subissent.
Cet ouvrage collectif rassemble les réflexions économiques de contributeurs européens et
asiatiques s’intéressant aux « asymétries » exogènes entre opérateurs mobiles. Sont
abordés l’origine et la nature des avantages dont bénéficient les premiers entrants, les
effets concurrentiels des externalités positives (effets de réseau et de club), les effets de
levier obtenus par les tarifications différenciées des interconnexions, etc. Les conclusions
viennent rappeler l’impératif d’une concurrence en infrastructures entretenue par des
opérateurs nombreux et indépendants et les vertus autant que la nécessité d’adopter une
approche fine et circonstanciée des mesures de régulation asymétriques. Le pilotage de la
fixation de tarifs de terminaisons d’appel asymétriques en fonction de l’équilibre
structurel des marchés en constitue un champ d’application immédiat et crucial.
Innovations, Cahiers d’économie de l’innovation « Stratégies d’innovation et performances
sectorielles », de Boeck, n°25, 2007/1
Les auteurs de ce numéro d’Innovations présentent les enjeux sectoriels relatifs à
différents processus d’innovation et les méthodes mises en œuvre par les entreprises
pour renforcer leurs avantages compétitifs. L’innovation relative à la finance, à
l’informatique, les biotechnologies, la pharmacie, la métallurgie, l’aéronautique, la
grande distribution et les services est analysée par les auteurs, avec une attention
particulière aux relations finance et stratégies industrielles. Le numéro est composé des
contributions de El Mouhoub Mouhoud et Dominique Plihon (Finance et économie de la
connaissance : des relations équivoques), Faruk Ülgen (La dynamique de financement de
l’innovation), Christian Genthon (Une analyse de R & D industrielle de longue période : le
cas de l’industrie informatique), Marc-Hubert Depret et Abdelillah Hamdouch
(Changements technologiques, logiques institutionnelles et dynamiques industrielles.
Esquisse d’une approche co-évolutionnaire appliquée à l’industrie pharmaceutique et aux
biotechnologies), Leïla Temri et Pablo Kreimer (Développement des connaissances,
besoins sociaux et innovation : un chemin difficile. La maladie de chagas en Amérique
latine), Nicolas Mouchino et Olivier Sautel (Coordination productive et enjeux
concurrentiels au sein d’une industrie modulaire : l’exemple d’Airbus), Laurent Muller
(Innovation et efficacité de protection des technologies des entreprises d’ingénierie
métallurgique), Camal Gallouj (Innovation commerciale et usage du temps des ménages :
un cadre conceptuel), Céline Merlin-Brogniart (Compétitivité, innovation et services
publics marchands).
Claude COURLET (dir.), « Territoire et développement économique au Maroc, le cas des
systèmes productifs localisés », Economie critique, L’Harmattan, Paris, 2007
S’inscrivant dans un courant d’analyse économique qui accorde une forte territorialité
aux phénomènes économiques, cette étude évalue cette problématique à propos du cas
marocain. Le territoire est considéré comme un moteur de développement. Le
développement naît du partenariat entre les acteurs locaux réunis autour d’un projet où
le territoire est un support de relations sociales plus qu’un cadre spatial prédéterminé.
L’ouvrage rend compte d’un travail d’enquête important dans différents secteurs
d’activités, de l’agriculture au tourisme, par Claude Courlet, Nacer El Kadiri, Ali Fejjal,
Ameziane Ferguene, Michel Hollard, Larbb Jaïdi, Lahsen Jennan, Moamed Souissi, Larbi
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Zagdouni. L’ouvrage est construit autour de quatre chapitres, définition de la notion de
système productif localisé, application au Maroc, illustrations empiriques, éléments d’une
stratégie de développement des SPL au Maroc.
D. UZUNIDIS (dir.), « Pépinière d’entrepreneurs : le capitalisme », Ed. L’Harmattan, L’esprit
économique, série Economie et Innovation, 2006, Paris
Quand l’entrepreneur éternue, l’économie s’enrhume ! Héros de l’économie ou enfant du
capitalisme ? L’entrepreneur existe et s’enrichit parce que le capitalisme le lui permet.
Pour comprendre les entrepreneurs, il faut comprendre le capitalisme. Celui-ci est la
pépinière de ceux-là. Les auteurs se réfèrent à l’évolution du capitalisme et à ses fonctions
pour mieux présenter la place particulière que tient l’entrepreneur dans l’économie
contemporaine. Après une partie historique, les auteurs explorent les évolutions du
capitalisme européen, les TPR, les milieux innovateurs, sans toutefois considérer le cas
des entrepreneurs sociaux. L’ouvrage réunit des contributions de G. Barisi, S. Boutillier, G.
Caire, F. Dannequin, H. Jorda, D. Lanoè, B. Laperche et D. Uzinidis.
Pierre BACHER, « L’énergie en 21 questions », Paris, Odile Jacob, 2007
Pierre Bacher, ancien directeur technique responsable des projets d’EDF, expert auprès de
l’Académie des technologies et de l’Office parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques, fait un bilan d’expert praticien sur toutes les sources
d’énergie.
L’ouvrage est construit, en 21 chapitres qui sont autant de questions : l’électricité est-elle
le plus sûr moyen de gaspiller l’énergie ? Et le vent ? Le charbon, énergie sale ? Le gaz
naturel énergie propre ?… L’ouvrage veut nourrir un débat citoyen en délivrant une
information rigoureuse sur les différents aspects du débat contemporain sur l’énergie.
M. BENSAïD, N. EL AOUFI, M. HOLLARD (dir.), « Economie des organisations. Tendances
actuelles », L’Harmattan, Paris & Economie critique, Rabat
Cet ouvrage n’est pas un manuel au sens classique du terme. Il se veut d’abord un outil
facilitant une démarche de recherche personnelle de la part du lecteur. Il s’adresse aussi
bien aux étudiants de masters s’orientant vers un travail de recherche qu’à toute
personne désirant mettre à jour ses connaissances en économie dans le domaine des
organisations (entreprises, administrations, établissements publics, collectivités locales,
systèmes de production localisés, etc.).
Cet ouvrage est le résultat de nombreux échanges entre enseignants et étudiants –
réalisés grâce au programme TEMPUS MEDA de la CE (2003-2007) – des deux rives de la
Méditerranée. Les auteurs : L. Baraldi, M. Bensaïd, B. Billaudot, N. El Aoufi, F. EymardDuvernay, O. Favereau, A. Garapin, M. Hollard, D. Llerena, J-C. Monateri, N. Richebé, Y.
Saillard.
Jean-Pierre ANGELIER, « Economie des industries de réseau », PUG Economie, collection :
Economie en plus, Grenoble, 2007
En France comme dans la plupart des pays, tout un pan de l’économie connaît une
mutation profonde engagée depuis plusieurs années déjà : les industries de réseau, qui
étaient organisées sous forme de monopoles publics, sont désormais ouvertes à la
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concurrence et privatisées. Ce sont les télécommunications, la poste, les transports
(urbains, ferroviaires, aériens, routiers, maritimes), l’audiovisuel, les industries de l’eau,
du gaz, de l’électricité. Cet ouvrage explique pourquoi ces secteurs étaient organisés en
monopoles publics, pourquoi et comment ils sont désormais ouverts à une concurrence
régulée, les entreprises publiques étant privatisées. Les développements de théorie
économique et les démonstrations graphiques présentés ici sont richement illustrés
d’exemples pris dans plusieurs pays, à différentes époques. L’ouvrage se présente comme
un manuel destiné aux étudiants en économie, en science politique, aux élèves ingénieurs
concernés par le sujet. Il s’adresse aussi au citoyen éclairé soucieux de comprendre cette
évolution discrète mais profonde des mécanismes économiques auxquels chacun de nous
est quotidiennement confronté.
Faridah DJELLAL, Camal GALLOUJ, « Introduction à l’économie des services », PUG
Economie, collection : Economie en plus, Grenoble, 2007
Les services sont au cœur de nos économies modernes. À la fois par leur contribution à
l’emploi, au PIB, à l’innovation et à la performance globale du système productif, ils
constituent véritablement la « nouvelle richesse des nations ».
Cet ouvrage vise à présenter l’essentiel des éléments du débat contemporain sur
l’économie et la société de service. Au-delà des clarifications conceptuelles et de la
présentation des principaux traits et caractéristiques de ce secteur déterminant, il
propose une analyse détaillée des dynamiques qui l’animent et les illustre par de
nombreux exemples. L’ouvrage constituera une référence utile à tous ceux (universitaires
et professionnels) qui souhaitent comprendre les enjeux d’un des secteurs les plus
importants de nos économies contemporaines.
Lucien KARPIK, « L’économie des singularités », Editions Gallimard, bibliothèques des
sciences humaines, Paris, 2007
L’ouvrage de L. Karpik, sociologue, se propose de construire des outils d’analyse pour
rendre la singularité intelligible et la soumettre à l’action humaine. Lorsque nous
cherchons un bon roman, un bon film, restaurant, médecin ou avocat, nous ne doutons
pas que ces pratiques familières et répétées relèvent d’une connaissance sérieuse. Et,
cependant, ces produits culturels, ces services professionnels personnalisés et, plus
généralement, tous ces produits ici assimilés à des singularités, caractérisés par la valeur
symbolique et par l’incertitude sur la qualité, restent étrangement indéterminés. Leur
marché conserve tout son mystère. Telle est l’origine de l’économie des singularités.
Comme système d’analyse, elle est organisée autour de deux principes généraux. D’une
part, la nécessaire intervention, pour que l’échange puisse se former, des dispositifs de
connaissance : les appellations, labels, marques, stars, marketing et promotion, critiques,
prix littéraires ou cinématographiques, best-sellers, hit-parades ainsi que les réseaux.
D’autre part, la primauté de la concurrence par les qualités sur la concurrence par les
prix. La démarche s’oppose si frontalement à l’orthodoxie économique qu’elle appelle
l’épreuve du réel. De là, des études concrètes qui portent aussi bien sur les dispositifs de
connaissance, comme les guides (Michelin, Hachette, Parker), le Top 50 ou les réseaux,
que sur les marchés : ceux des grands vins, par exemple, des films, des disques de
variétés, des avocats et des médecins, des cours particuliers, des biens de luxe.
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Alain RALLET et André TORRE (dir.), « Quelles proximités pour innover ? », L’Harmattan,
Paris. Collection : Géographies en liberté, 2007
L’ouvrage propose de revenir sur la relation innovation — territoire, devenu à la mode
dans les années 80, qu’il s’agisse des technopoles, des clusters, des pôles de compétitivité
ou des aides de toutes sortes. Aujourd’hui, au regard de la formidable concentration
spatiale des activités d’innovation et du succès de zones telles que la Silicon Valley ou
Sophia Antipolis, on considère que la proximité géographique est nécessaire, voire
essentielle, à l’innovation et à la diffusion des connaissances. Mais est-ce certain ? Est-il
réellement nécessaire d’être proches pour innover ? Le présent ouvrage, écrit par des
économistes, des sociologues et des gestionnaires, se penche avec scepticisme sur cette
question à partir d’exemples pris dans différentes régions françaises. L’analyse des
facteurs de localisation des activités innovantes et des caractéristiques des systèmes
localisés d’innovation, ainsi que l’étude des questions de géographie des connaissances et
de leur diffusion locale permettent de relativiser le dogme de la proximité géographique
et de mettre à jour les ressorts spatiaux souvent complexes des activités d’innovation,
qu’il s’agisse des multiples canaux de diffusion ou de la possibilité de rencontres
temporaires entre entreprises et organisations innovantes. L’ouvrage contient des
contributions de Rémi Lallement, El Mouhoub Mouhoud, Sandrine Paillard, Messaoud
Zouikri, Adel ben Youssef, Michel Quéré, Jean-Marc Zuliani, Claudine Gay, Fabienne
Picard, Jean-Alain Héraud, Francis Munier, Patrick Rondé, Nadine Massard, Stéphane
Riou, Delphine Gallaud et André Torre.
Stéphane SAUSSIER, Anne YVRANDE-BILLON, « Economie des coûts de transaction », La
Découverte, collection Repères/Economie n°407
Pourquoi certains accords contractuels sont-ils plus conflictuels que d’autres ? Pourquoi
certaines entreprises externalisent-elles une partie de leur production ? Les partenariats
public-privé sont-ils un moyen efficace d’organiser la production de services publics ?
La théorie des coûts de transaction est devenue un cadre de référence pour étudier les
modes de coordination de l’activité économique. Cet ouvrage présente les bases ainsi que
les principales propositions. Il évoque les différents champs d’application de la théorie
ainsi que les tests empiriques qui la corroborent bien souvent en six chapitres : Le
concept de coûts de transaction, Les structures de gouvernance, Les propositions
théoriques, L’épreuve des faits, Le rôle des institutions et La place de la théorie des coûts
de transaction dans la théorie des contrats.
F. COULOMB, « Management des entreprises. Histoire, théories et outils de gestion »,
Ellipses, collection Gestion, 2007
Plus particulièrement destiné aux étudiants et aux professionnels, ce manuel de
management des entreprises offre une synthèse sur l’analyse théorique des organisations,
la prise en compte de la dimension historique (fin XIXe et XXe siècles), et sur les outils de
gestion à la disposition des gestionnaires et des décideurs. L’ouvrage aborde avec le souci
d’approfondissement permanent, les grands thèmes du management : les enjeux de
structure et de pouvoir, puis l’analyse des grandes fonctions, enfin la stratégie des
entreprises. La volonté de confronter les concepts aux pratiques des acteurs fait que tous
les concepts et théories mentionnés sont systématiquement rapportés aux pratiques des
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acteurs. Enfin, l’exploitation fréquente des statistiques, la prise en compte d’exemples
sectoriels (l’automobile, la grande distribution, le secteur aérien) et l’examen de cas
d’entreprises donnent au lecteur le moyen de se forger son opinion sur la robustesse des
éclairages théoriques.
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