Y bark-barka! Merci de votre aide!
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Y bark-barka! Merci de votre aide!
J a n v i e r 2 0 0 7 N o 2 2 2 Y bark-barka! Merci de votre aide! Edition spéciale réalisée au Burkina Faso: ■ Reconnaissance étatique de nos CREN ■ 20 ans de soins à Nobéré ■ Témoignages sur le vif www.morija.org Sommaire Editorial: Barka, oui, merci! P our ce journal, nous nous sommes rendus expressément sur place une semaine. La chaleur était moite, le ciel encore porteur de quelques nuages précédant la période sèche qui règne à l’heure où vous lisez ces pages. Nous avons vécu la grande pesée des CREN, rencontré les personnes que vous soutenez et encouragez fidèlement. Alors oui, la malnutrition sévit toujours autant et les médicaments sont souvent non disponibles. Mais, à l’exemple d’Yvonne à Ouagadougou ou Solange à Nobéré, nos collaborateurs continuent à retrousser leurs manches pour assurer une existence à ces enfants qui connaissent un départ des plus difficiles dans la vie et pour éradiquer la malnutrition. L’Etat burkinabé considère d’ailleurs nos centres de récupération et d’éducation nutritionnelle comme des références et y envoient des stagiaires en formation. «L’Etat en Afrique ne peut pas tout faire, et ce sont des ONG comme Morija qui permettent à nos pays de colmater les trous en matière de prise en charge des jeunes enfants, en matière de scolarité et de formation», nous a résumé Gédéon Kaboré, délégué Morija au Burkina Faso et au Togo. «Si le développement est lent, il est là, palpable, et nous vous remercions de contribuer à son rythme favo- rable». Un parrainage de CHF 50.–/E 35.– par mois est l’une de ses pulsations non seulement bienvenues mais essentielles. Y bark-barka – merci beaucoup, nous ont répété les bénéficiaires de nos différents projets au Burkina Faso. Au nom de chaque personne rencontrée, nous vous remercions chaleureusement à notre tour de votre soutien et vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année. Venus dire Merci (page 4) «Je connais le vide qu’ils peuvent ressentir» (page 6) Christiane et Michel Raboud Une grande consommatrice en lait! (page 7) But: Aide aux plus déshérités d’Afrique, du Sahel en particulier, sans distinction de race ou de religion. Association humanitaire En Reutet 1868 Collombey-le-Grand Tél. 024/472.80.70 Fax 024/472.80.93 E-Mail: [email protected] CCP 19-10365-8 Association sans but lucratif Fondée en 1979 selon les articles 60ss du Code civil Suisse MORIJA FRANCE: Jérôme Prékel La Pierre 74410 St Eustache CCP 13.875-50 W 029 Banque: Crédit Agricole, Annecy 96702605676 Les 3 piliers de l’aide sont: • le secours d’urgence • l’amélioration des conditions de vie • les projets de développement L’esprit dans lequel notre aide est apportée prend ses racines dans l’Evangile. Siège social: Collombey-le-Grand Vérificateur des comptes: Fiduciaire R. Künzlé SA – Monthey Rédaction: Morija Mise en page: Jordi SA, Belp Impression: Jordi SA, Belp Mensuel d’information Prix de l’abonnement: CHF 25.– / € 15.– Abonnement de soutien: CHF 50.– / € 30.– Tout don supplémentaire est le bienvenu. MERCI «Vos CREN sont parfaitement adaptés aux besoins» mandat étatique de suivre la malnutrition des enfants VIH positifs. «Notre centre a en outre été sollicité pour un protocole de prise en charge établi au niveau national», explique la responsable médicale Yvonne Zouétaba. «En collaboration avec le docteur Sawadogo, nous sommes ainsi en tête de tout ce qui se fait au niveau de la malnutrition au Burkina Faso», ne craint-elle pas d’ajouter. La malnutrition est dans le collimateur du gouvernement comme dans celui de nos CREN U n mardi matin de grande pesée dans notre Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) de Ouagadougou. Quelque 110 enfants malnutris et autant d’adultes se pressent dans la cour du bâtiment, en attente de soins et de rations alimentaires. Le médecin d’Etat Léon Sawadogo est là et aide à coordonner les traitements. «C’est le seul centre qui hospitalise les enfants malnutris, puis qui les suit dès leur sortie 12 mois encore. C’est donc une mine d’or pour nous qui étudions la malnutrition et notre référence par excellence», déclare-t-il tout de go. Trois de ses étudiants en nutrition sont en stage et collaborent ce matin-là avec les responsables du CREN. Vingt-sept enfants sont hospitalisés avec un de leur parent. Certains ont une sonde, d’autres une perfusion. «Vous vous êtes parfaitement et rapidement adaptés ici aux «C’est une mine d’or pour nous qui étudions la malnutrition et notre référence par excellence!» besoins de la population. C’est pourquoi nous vous envoyons nos étudiants en nutrition pour des stages et des analyses», exprime encore le médecin qui est présent au CREN non seulement les deux matinées mensuelles de grande pesée, mais également le reste de la semaine avec Ce qui l’anime, elle, depuis plus de 15 ans? «Quand je vois un enfant qui sourit après des jours et des jours de soins, c’est une joie que je ne parviens pas à vous exprimer. Ou quand un petit désespéré vient avec 40 de fièvre et que je parviens à lui faire taper des mains quand je chante, c’est un vrai bonheur». «Vous savez, poursuit-elle, les femmes n’imaginaient pas avant que la malnutrition pouvait se soigner comme une autre maladie et leurs enfants mouraient à la maison. Cela a bien changé. Elles apprennent chez nous à l’occasion de causeries qu’avec peu de moyens, elles peuvent soigner et nourrir leurs enfants de façon optimale. Que ce n’est pas normal qu’un enfant meure de malnutrition». Le lendemain, plus au sud du pays, au CREN de Nobéré, 130 enfants attendent d’être pesés et de recevoir une ration alimentaire. L’Etat s’est également intéressé au travail de nos collaborateurs il y a une année. «Des fonctionnaires sont venus contrôler nos fiches, notre suivi et nous ont dit qu’on faisait un excellent travail», exprime la seule infirmière du centre Solange Sawadogo. «Oui, nous sommes reconnus à haut niveau pour notre prise en charge et cela nous réjouit». Pour le Dr Léon Sawadogo le CREN de Ouagadougou est un centre de référence 3 Nobéré: 20 ans et de belles histoires Jour de grande pesée au CREN de Nobéré H ariguetta Tapsoba est native de Nobéré. Elle est mère de quatre enfants, deux fois grands-mère et la plus ancienne collaboratrice de ce CREN situé en brousse, où les enfants viennent parfois de villages éloignés de près de 100 kilomètres. «Oui, je travaille là comme auxiliaire depuis bientôt 20 ans, depuis 1987, dès l’ouverture du centre. Il y a toujours eu ici une division pour la petite enfance, soit un PMI pour enfants jusqu’à 6 mois, et une division dévolue à la récupération nutritionnelle, ce qu’on appelle le CREN. Ce qui a changé? Je trouve qu’on a connu une nette amélioration dans la prise en charge des mères par le biais de nos causeries. Mais je m’énerve encore quand je vois notamment l’irresponsabilité des pères qui laissent ici leurs femmes et leurs enfants malades sans s’en soucier, sans rester auprès d’eux». Le centre est composé de petites huttes dévolues chacune à un jeune patient et à ses proches parents. «On vient de recevoir une petite fille de 18 mois, abandonnée par ses parents. Elle est arrivée ici avec sa grand-mère. Ni l’une ni l’autre ne souriaient à leur arrivée et la grand-mère regrettait d’avoir récupéré l’enfant et ne semblait pas vouloir s’en occuper. Une nuit, je suis venue piler mes arachides et je l’ai entendue, cette grand-mère, discuter avec d’autres femmes et considérer qu’elle pouvait et devait faire quelque chose pour sa petite-fille. Aujourd’hui, Nemata est une enfant costaude et cela fait vraiment plaisir à voir». Des histoires comme celle-ci, elle en a bien sûr plusieurs à raconter, Hariguetta, depuis le temps qu’elle accueille, aide aux pesées, répertorie les enfants, discute avec les mères. Il y en a bien sûr de moins belles, et puis celle qu’elle nous a confiée encore juste avant de reprendre sa tâche. Celle de cette exciseu- se traditionnelle que l’on a arrêtée cette année à Nobili, un village tout proche que l’on traversera d’ailleurs pour rentrer à la capitale. «On a pu mettre la main dessus, c’est bien», se bornera-t-elle à commenter. Hariguetta, la doyenne de nos collaboratrices Venus dire «Merci» des années plus tard Ils sont venus témoigner en chair et en os des soins dont ils ont bénéficié. Hamado Campaoré a aujourd’hui 19 ans et a été l’un des premiers bénéficiaires du CREN de Nobéré. Un peu gauche dans ses habits trop grands et trempés de sueur, il nous dit qu’il a aussi un frère qui a été soigné ici. «Merci, je n’aurais pas eu la vie sauve sans l’aide que j’ai reçue ici», tient-il à faire savoir. Louis Nikiema, lui, a 18 ans et vient d’un village tout proche de Nobéré. «Ma mère m’a dit que je suis resté 2 mois ici. Merci», dit-il timidement. Combien sont-ils à avoir reçu soins et médicaments en 20 ans ici à Nobéré? Difficile d’articuler un chiffre précis. Ce seul jour d’octobre, 130 enfants ont bénéficié de la grande pesée, et 300 autres de rations alimentaires. Mis au courant de notre arrivée, Hamado est venu au centre pour nous – vous – dire merci «Il y a beaucoup à faire, regardez… » S olange Sawadogo est une très belle jeune femme. Seule infirmière brevetée au CREN de Nobéré, elle assume ses responsabilités avec intelligence et organisation. «Mais travailler avec des femmes n’est pas toujours facile», confie-t-elle. «Il faut insister, répéter dans nos causeries les gestes, les habitudes à pren- dre. On suit ici les enfants de très près et nous ne connaissons pas beaucoup de décès car nous avons la possibilité de référer les cas les plus graves dans des dispensaires avec lesquels on collabore très bien». Mère de deux jeunes enfants, elle vit avec eux la semaine dans le centre et rejoint son mari dans la capitale en fin de semaine. Ce qu’elle souhaite? Consolider ses compétences et pouvoir bénéficier de l’aide d’une autre personne formée en soins infirmiers. «Parce qu’il y a beaucoup à faire», indique-t-elle en montrant de la main tous les enfants qui attendent à l’ombre des grands arbres, «regardez… » Solange Sawadogo, infirmière Des emplois pour nos jeunes! «Nous sommes heureux d’avoir du soutien et remercions chaque donateur, vraiment», déclare dans les locaux administratifs de Morija à Ouagadougou Catherine Sawadogo, assistante technique de Gédéon Kaboré depuis plus de trois ans. «Il y a tellement de besoins en éducation, en alimentation, qu’on ne peut tous les couvrir. Mais nous souhaiterions pouvoir bénéficier de davantage de micro-crédits pour permettre Catherine Sawadogo, assistante de technique notamment à nos jeunes de démarrer de petites entreprises.» Le défi est de taille: 60 % de la population a moins de 20 ans. Passé le grand portail bleu à l’enseigne de Morija, on les retrouve d’ailleurs là, ces jeunes, à causer, à boire le thé, désoeuvrés. Notre délégué pour le Burkina Faso et le Togo, Gédéon Kaboré, ne peut que confirmer les dires: «Il n’y a pas d’emplois, pas assez d’entreprises. Le secteur privé n’est pas suffisamment développé, on n’arrive pas à exporter nos productions alors que les puissances occidentales subventionnent les leurs… Comme le répète notre président, il faut veiller à ne pas créer un enfer économique en Afrique. L’éducation est le maître-mot du développement, mais une éducation pratique jusque dans les secteurs techniques. C’est ce que nous faisons par exemple avec Morija au lycée technique de Paalga avec des options comme la comptabilité et que nous devons absolument privilégier!» Dans le quartier défavorisé de Tanghin, à Ouagadougou, Morija soutient en effet une école qui compte près de 800 élèves, dont 192 engagés au niveau du lycée dans des voies de comptabilité et d’informatique. Les différents partenariats réalisés avec des ONG comme Morija sont salutaires. «Il est plus qu’utile de débloquer des fonds pour des initiatives villageoises ou qui touchent la base de la population en ville. Il faut rencontrer les besoins des gens sur le terrain et les aider à être acteur Gédéon Kaboré, coordinateur et délégué Morija pour le Burkina Faso et le Togo de leur propre développement», a commenté à ce propos le directeur d’une école privée à Ouagadougou. «Merci de le dire en Suisse». 5 «Je connais le vide qu’ils peuvent ressentir» Michaël, à l’école depuis ses sept ans grâce au parrainage N ous nous sommes rendus à Kaya, cheflieu de la province du Sanmatenga, au nord de Ouagadougou. L’ancienne piste a fait place à une belle route goudronnée qui nous a conduit jusqu’au «berceau de Morija». Comprenez: là où Morija a commencé il y a plus de 27 ans son action en faveur des orphelins. «85% des enfants ici ne vont pas à l’école, faute de moyens, de connaissances», estime sur place Omar Nikiema, pasteur et responsable des orphelins parrainés par Morija au Centre de secours aux orphelins (CSO). Sans compter plusieurs centaines de nécessiteux, ce centre apporte aujourd’hui une aide à 400 enfants de plus de deux ans en leur distribuant du mil et du lait, et finance la scolarité de 71 élèves. Parmi eux, Jaqueline, 20 ans, en classe supérieure à Kaya. Orpheline de père et de mère, elle vit chez un oncle et bénéficie de l’aide du CSO depuis l’école primaire. Un peu sur la réserve, elle nous dit vouloir devenir comptable et remercie tous ces parrains qu’elle ne connaît pas mais qui lui ont permis et qui lui permettent aujourd’hui encore d’aller à l’école. «Grâce au parrainage, j’ai des connaissances et je suis à l’école depuis mes sept ans», lui fait écho Michaël, 14 ans, de Komestenga. Orphelin de père, il suit l’école de Maane avec sa sœur, mais précise que ces trois frères n’y sont par contre jamais allés. Bien droit dans sa chemise à carreaux rouges et blancs, il déclare vouloir devenir professeur d’anglais. «Et je remercie aussi chacun du CSO ici à Kaya, que Dieu les bénisse», glisse-t-il avant de nous quitter. Lui-même orphelin de père et de mère, Omar Nikiema déclare bien connaître «le vide qu’ils peuvent ressentir». S’il éprouve une grande compassion pour chacun d’eux, il souligne surtout vouloir les aider à se battre pour qu’ils parviennent à faire leur place dans la société. Les orphelins sont encore et trop souvent considérés dans cette région du monde comme des porte-malheurs par leurs proches. Ils doivent alors lutter parfois longtemps ne serait-ce que pour obtenir une reconnaissance sociale. Jaqueline, orpheline, soutenue par Morija au CSO de Kaya Merci de faire équipe avec nos collaborateurs et de parrainer un enfant. CHF 50.–/€ 35.–, c’est notamment donner la possibilité à l’un d’eux • d’être nourri et logé • de recevoir des soins médicaux adéquats • d’être scolarisé Pour plus de détails, voir prospectus ci-joint «Je suis une grande consommatrice en lait…» la pouponnière dès leurs six mois s’ils sont en bonne santé. Chaque vendredi, ils nous reviennent pour une pesée, ce qui nous permet de les suivre donc jusqu’à leurs deux, voire trois ans. Il y a aussi énormément d’enfants abandonnés aujourd’hui au Burkina, contrairement à mes débuts». Martine Zongo et Fatimata, une petite fille de moins d’1,500 kg M artine Zongo s’apprête à fêter ses 60 ans et … ses 23 ans à Ouagadougou. Ses cheveux blonds entourent son visage paisible et souriant et rappellent au visiteur si besoin est que, même si elle se sent de cette terre ocre et sèche, elle vient du Pas-de-Calais, dans le nord de la France. Responsable de la pouponnière Joscheba, elle s’occupe avec son équipe de 420 orphelins, dont 40 en interne. «Nous suivons quelque 380 enfants dans leur famille élargie, sans compter une centaine d’enfants de mères séropositives», explique-t-elle. «Ce qui signifie que je suis une grande consommatrice en lait», ajoute-t-elle en riant, non sans préciser qu’il lui en faut au bas mot 4 tonnes chaque année pour pourvoir aux besoins de «ses» nombreux enfants. Ce qui a changé en deux décennies? Infirmière puéricultrice de formation, elle se souvient avoir débuté son travail à Joscheba en gardant les orphelins deux ans. «Puis nous avons réalisé qu’il leur fallait réintégrer si possible au plus vite leur famille élargie et nous nous attachons maintenant à les faire quitter Le mot d’ordre qu’elle a fait respecter tout au long de ces années: que l’enfant soit bien, qu’il se sente heureux, que les collaborateurs veillent à son épanouissement. Et cette femme étonnante de prendre Fatimata, une petite fille de six mois dans les bras, pour lui rappeler qu’elle l’aime et qu’il lui faut prendre du poids, «tu ne passes pas le kilo et demi, ça ne va pas, tu comprends?» Plus de 2000 enfants ont passé dans ces murs défraîchis. «On en a perdu certains, bien sûr, d’autres ont failli nous filer entre les doigts et nous les voyons aujourd’hui mariés, parents, c’est fantastique!» rentrer en Europe? Et pour faire quoi, je vous le demande? Des loisirs pour aînés? Des balades? Des achats pour mon salon? Je suis originaire d’un pays où tous vont voir des psys, ont peur de grossir… Il y a d’autres priorités, ici, et encore tellement à faire!» Mariée à un Burkinabé, elle a élevé avec lui trois enfants et tissé des fibres ma foi toutes maternelles avec des centaines d’autres… qui le lui rendent bien! Une des 18 nounous de la pouponnière Joscheba, approvisionnée en lait par Morija La retraite? «Oui, j’ai bientôt 60 ans. Mais s’il faut que je passe la main, à quoi bon Un jour avant notre départ de la capitale ouagalaise, nous apprenons le décès de Fatimata. «Non, elle n’a pas survécu», commente Martine. L’enfant toussait après chaque essai de prise de nourriture. Trop faible, elle n’a su reprendre des forces et s’est éteinte trois jours après notre dernière visite. Un médecin pour 100 000 habitants C’est la réalité sanitaire de la division administrative du centrenord du Burkina Faso, qui compte 1 138 925 habitants. Un nouveau bâtiment pour le centre hospitalier régional offre 400 lits contre 100 précédemment. «Nos objectifs restent au nombre de 4», énumère le médecin-chef Arzouma Ouédraogo : • la vaccination • la prévention sida • l’accessibilité aux centres sanitaires • la réalisation de nouvelles infrastructures. «Les deux derniers objectifs sont difficiles à réaliser car la population ne cesse d’augmenter et nous manquons d’agents de santé. Toute structure qui vient compléter d’une façon ou d’une autre notre prise en charge est la bienvenue», souligne-t-il en saluant la collaboration qu’il entretient avec le Centre Morija de réhabilitation pour handicapés que dirige Albert Zongo. Joyeux Noël et bonne année Ce que vous entreprenez avec nos collaborateurs locaux est vivement apprécié, sachez-le. Votre aide est précieuse. Merci de continuer à faire équipe avec eux en soutenant nos projets. Nous vous souhaitons un Joyeux Noël un très bon début d’année 2007. L’équipe Morija à Collombey Infos: attestation de dons pour les impôts et nouveaux bulletins de versement pour les parrains. Vos dons à l’association Morija sont déductibles dans la plupart des cantons. A fin janvier 2007 vous recevrez une attestation de dons pour votre déclaration d’impôts avec notre journal. Si vous parrainez déjà un enfant ou un handicapé, vous recevrez automatiquement une nouvelle série de bulletins de versement dans la 2e quinzaine de janvier. Si vous avez un ordre permanent ou un débit direct, nous vous serions reconnai sants de nous le signaler afin d’éviter des frais inutiles.