Pas de développement sans formation

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Pas de développement sans formation
www.morija.org
Juin 2007 – 227
Pas de développement
sans formation
4 La Maison des enfants 7 «Merci de nous porter 8 B onne volonté et
dans votre coeur»
coups de main
Le développement par
la formation
Editorial
donner aux jeunes les
moyens de développer
des compétences adéquates et utiles par rapport
au marché du travail de
leur pays et qui tiennent
compte de leurs désirs
d’indépendance.
«Pour qu’un peuple se
développe, il faut que sa
base soit éduquée», rappelle notre collaborateur
burkinabé Gédéon Kaboré.
Non sans ajouter que les
formations techniques
sont à privilégier auprès
des jeunes, de même que
l’accès aux microcrédits.
Que ce soit à l’orphelinat
Eben-Ezer au Tchad, au
lycée technique Paalga
ou dans nos ateliers de
formation pratique au Burkina Faso, nous mettons à chaque fois le savoir dispensé en adéquation avec le secteur
de l’emploi. Ainsi restons-nous alignés sur les Objectifs
du Millénaire. Aidez-nous à maintenir ce cap-là, afin que
l’Afrique subsaharienne ne devienne pas un enfer économique pour ses habitants!
Des millions d’enfants ne vont pas à l’école et sont
condamnés à la misère. Mettre en place des systèmes
éducatifs, c’est bien, mais ceux-ci ne doivent pas se
limiter à l’enseignement de compétences de base (lire,
écrire, compter); ils doivent favoriser l’autonomie réelle
des apprenants. Ce principe élémentaire, récemment
mis en avant par un réseau suisse d’organisations actives
dans l’éducation au Sud, met le doigt sur la nécessité
de prendre en compte la réalité socio-économique des
principaux intéressés. Et rappelle une lapalissade: il faut
L’équipe de Morija
Association humanitaire
But
Morija France:
En Reutet D
1868 Collombey-le-Grand
Aide aux plus déshérités d’Afrique,
du Sahel en particulier, sans distinction de race ou de religion.
Jérôme Prékel
La Pierre
74410 St Eustache
CCP 13.875-50 W 029
Banque: Crédit Agricole, Annecy 96702605676
Tél. 024 472 80 70
Fax 024 472 80 93
[email protected]
CCP 19-10365-8
Association sans but lucratif
Fondée en 1979 selon les
articles 60ss du Code civil Suisse
Siège social Collombey-le-Grand (VS)
Vérificateur des comptes
Fiduciaire R. Künzlé SA – Monthey
Les 3 piliers de l’aide sont
• le secours d’urgence
•l’amélioration des conditions
de vie
• les projets de développement
L‘esprit dans lequel notre aide
est apportée prend ses racines dans
l‘Evangile.
Mensuel d’information
Rédaction:
Morija
Mise en page / Impression:
Jordi SA, Belp
Prix de l’abonnement:
CHF 25.–/ � 15.–
Abonnement de soutien:
CHF 50.–/� 30.–
Tout don supplémentaire
est le bienvenu.
MERCI
Etre jeune au Tchad
En ce qui concerne les jeunes filles, il existe
peu de formations qui leur sont dévolues.
Elles ont en fait peu de choix outre les
métiers d’infirmière, de sage-femme, de
couturière, de policière ou de secrétaire.
En plus, elles n’ont que peu de débouchés
à la fin de leur formation, par manque de
places disponibles. C’est donc très difficile
pour elles de s’imaginer un avenir. En plus
des difficultés qu’elles rencontrent par
rapport à leur formation, elles doivent se
débrouiller pour trouver un petit travail à
côté de leurs études pour pouvoir subvenir
à leurs besoins. Ce n’est pas facile pour
elles, de se retrouver dans une grande ville
de 850 000 habitants, alors qu’à leur âge,
elles ont encore tant besoin de leur famille.
L’intégration est encore plus dure si elles
sont orphelines.
Morija ne cesse de soutenir la formation de
jeunes. Comme Nathalie, qui indique avoir
terminé sa formation d’infirmière dans le
Le taux de scolarisation des 5 à 25 ans est d’environ 30 % au Tchad
courant de l’été 2006. «Je travaille actuellement à 50 % dans un Centre de protection
maternelle et infantile et y suis très contente et satisfaite. Je
En 2000, le taux de scolarisation des 5 à 25 ans était de seupeux exercer mon métier tout en donnant des conseils d’hylement 30 % au Tchad, selon le Programme d’appui à la réforme du secteur de l’éducation. Aujourd’hui, aucun progrès
giène et de vie à de jeunes mamans et je les aide à nourrir
significatif n’est enregistré. Dans la zone sahélienne, seuls
leur bébé qui, pour la plupart, sont des malnutris graves. Je
50 % des enfants sont scolarisés. A l’index, le manque de
remercie beaucoup chaque donateur de m’avoir permis d’en
structures d’accueil - notamment en brousse -, de personnel
être là aujourd’hui».
d’encadrement et le coût élevé de la scolarité. Peu de jeunes
suivent le cycle secondaire. La pauvreté ne permet en effet
Junior Akonso, suivi des orphelins et Sybille Demaurex,
pas aux parents de payer des études à leur progéniture. Au
Béthanie, N’Djaména
Dans la zone sahélienne, seuls 50 % des
enfants sont scolarisés.
sud du pays, il est par exemple très difficile pour un jeune de
poursuivre ses études, ce qui implique pour eux de devoir
quitter leur village, leur famille, leur maison, pour aller à
plus de 600 km à N’Djaména. Ceux qui ont pris le parti de se
rendre néanmoins dans la capitale pour étudier se trouvent
confrontés non seulement au coût élevé de scolarité, mais
aussi de la vie!
S’il parvient au terme de sa scolarité, un jeune doit ensuite
entrer dans un système de formation. (A noter qu’il faut aller
jusqu’au bac pour être sûr de pouvoir entrer dans une école
et apprendre un métier!) Mais là encore, il y a tellement de
demandes, qu’il doit parfois attendre quelques années avant
de pouvoir être pris et parvenir à suivre une formation.
Et au terme d’une formation postscolaire, il faut savoir que le
marché de l’emploi sourit surtout à ceux qui ont de l’expérience...
Soutenue par Morija, Nathalie a terminé
sa formation d’infirmière
La Maison des enfants
Ces paroles nous impressionnent et montrent avec quel
dévouement ce couple s’occupe des enfants dont il a la
charge.
Samuel et Florence nous parlent aussi de leur programme
quotidien, de l’organisation des tâches ménagères, de
l’arrivée du petit dernier de la famille, le petit Simon, un
enfant orphelin arrivé dernièrement de N’Djaména. Et
aussi des joies et des soucis de la vie: la réussite scolaire
de tel enfant, les soins à donner à tel autre qui est actuellement malade, le comportement parfois difficile de tel
jeune qui, petit à petit, change et s’épanouit.
Samuel et Florence Guidalbaye, responsable de l’orphelinat
Eben-Ezer
Membres du Conseil d’administration de Morija, Magda et
Philippe Pfaender se sont rendus au Tchad en fin d’année
dernière avec leurs enfants. Ils rendent compte de leur
visite à l’orphelinat Eben-Ezer, dont l’objectif est notamment de permettre à des orphelins de continuer leurs
études.
«Tu arrives chez toi et 2 enfants courent sur le chemin
pour t’accueillir. L’un est orphelin, l’autre est ton propre
fils et ils ont à peu près le même âge. Lequel des deux
vas-tu prendre en premier dans tes bras?» C’est par
cette question que Samuel Guidalbaye, responsable de
l’orphelinat Eben-Ezer à Bessada, dans le sud du Tchad,
nous fait comprendre toute la complexité de son travail
d’éducateur. Il s’occupe avec Florence, son épouse, de 8
orphelins scolarisés dans ce village et a accepté de former
une famille agrandie composée des enfants orphelins et
de ses propres enfants.
«Il te faudra d’abord prendre l’orphelin dans tes bras,
parce que sinon, il se sentira rejeté», explique-t-il. «Ton
propre fils peut mieux supporter d’attendre le geste
d’affection, parce qu’il sait avec plus d’assurance que ses
parents l’aiment. L’enfant orphelin a besoin de beaucoup
de preuves d’amour pour ne pas se sentir rejeté».
L’amour porté à chacun d’eux est palpable et nous touche.
Pas besoin de beaucoup de mots pour expliquer quel est
leur but, leur désir profond, leur défi: malgré toutes les
difficultés, ils souhaitent donner à leurs jeunes protégés
les moyens de réussir leur vie. Un défi de parent!
«Nous avons accueilli pour cette année scolaire 8 nouveaux enfants, portant notre famille à 15 membres»,
indique Samuel.
Les enfants d’Eben-Ezer sont orphelins, mais ils ressem­­
blent en tous points aux enfants qu’on peut rencontrer
ici ou ailleurs. Ils ont des préférences, des projets d’avenir,
des personnalités bien différentes.
Amélie, 19 ans, lycéenne
Que fais-tu pendant les vacances d’été?
Je retourne chez ma tante à Koumra. Elle est déjà âgée,
alors je fais le ménage et cela me plaît beaucoup.
Si tu imagines ta vie future, qu’est-ce qui compte pour toi,
qu’est-ce que tu espères?
J’aimerais avoir une vie heureuse, trouver un travail, trouver un bon mari pour être à l’aise dans le foyer.
Jean-Honoré, 16 ans, collégien
Quelles sont tes matières préférées?
Les maths et la physique. Les matières scientifiques.
Quel métier voudrais-tu faire plus tard?
Je voudrais devenir gestionnaire. J’aime calculer les grosses sommes.
En dehors de l’école, qu’est-ce que tu aimes faire?
J’aime bien la musique. J’ai appris le piano à Koumra, à
l’orphelinat. Et j’ai eu une attestation. Quand je vais à Koumra, je vais chez un ami qui a un piano et je peux
jouer.
Ruth, 16 ans, écolière
Allaramadj, 13 ans, collégien
Est-ce que tu aimes l’école?
L’école, ça va. J’aime bien la littérature et les sciences.
J’aime aussi le sport.
Et en dehors de l’école?
J’aime faire du foot avec les voisins. Et j’aime aussi apprendre la guitare, ce sont les grands qui sont partis l’an
passé qui m’ont appris la guitare. Les grands me manquent. C’était triste quand ils sont partis. Mais ils écrivent,
et moi aussi j’écris.
Si tu imagines ta vie future, qu’est-ce qui compte pour toi,
qu’est-ce que tu espères?
J’aimerais être bien dans la vie et je voudrais être mécanicien et musicien.
«Je souhaite devenir médecin»
Si Morija soutient l’accueil des
orphelins au Tchad notamment
à l’orphelinat Eben-Ezer et finance la formation de plusieurs
d’entre eux, au Burkina Faso,
nos collaborateurs ont également mis plusieurs programmes de formation sur pied et
financent depuis des années la
scolarité de nombreux démunis. Comme en témoigne cette jeune fille: «Je m’appelle
Cynthia Tarnagda, suis orpheline de père et ancienne
élève de l’école Paalga. Grâce au soutien de Morija, j’ai
pu étudier et obtenir mon certificat d’étude primaire.
Qu’est-ce que tu aimes manger?
J’aime manger des haricots, la boule de mil, la sauce longue et les gombos.
Est-ce que tu participes à la préparation du repas?
Parfois je vais au marché et je dois acheter des légumes,
des épinards ou des tomates. Parfois je dois faire la cuisine
aussi, j’aime bien.
(Les autres enfants précisent que Ruth fait très bien la cuisine.
Ils expliquent aussi qu’en été, elle va chez sa grand-mère où
elle fait la cuisine et la lessive. Mais ce séjour est à chaque fois
risqué à cause de l’excision qu’elle pourrait y subir).
Et à part la cuisine, qu’est-ce que tu aimes faire?
Ce que j’aime, c’est le chant.
Magda Pfaender
Sans cette aide, je n’aurais pas pu être soclarisée, car
ma mère n’avait pas les moyens de payer ma scolarité.
Morija a également soutenu ma grande sœur Josiane.
Nous poursuivons actuellement toutes les deux nos
études au collège en ville, car Paalga ne disposait alors
pas de lycée comme aujourd’hui. Notre petite sœur Esther finit aussi son cycle primaire cette année à l’école
Paalga. Comme ma grande sœur et moi, elle y bénéficie
également du soutien de Morija.
Toute notre famille remercie infiniment chaque donateur, sans qui nous serions aujourd’hui analphabètes. Je
désire devenir médecin pour venir en aide aux malades
qui souffrent et espère atteindre mon but. »
Cynthia
Témoignages de 3 jeunes
en formation
passé 3 ans d’études. En 2006, j’ai obtenu mon bac. Je suis
actuellement motivé à poursuivre mes études et souhaite
intégrer l’Organisation et l’Administration des entreprises
à la chambre de commerce de N’Djaména. Je souhaite en
effet m’engager à développer mon pays et aimerais créer
une entreprise. La formation se fait en 2 ans pour avoir un
BTS et 2 années supplémentaires sont nécessaires pour
obtenir la maîtrise. Pour obtenir mon BTS, la somme
s’élève à 750 000 CFA (CHF 1785.–)*».
Sébastien
«Je m’appelle Virginie et j’ai 23 ans. J’ai suivi ma scolarité
primaire à Koumra. J’ai eu de bons résultats à l’école et
j’ai poursuivi mes cours au collège chrétien de Bessada.
La maison Eben-Ezer m’a accueillie durant ces années
d’école. J’ai obtenu mon bac l’été passé et aimerais continuer à étudier en apprenant le métier d’infirmière. Je suis
motivée à poursuivre des études dans le domaine de la
santé, car c’est un secteur où l’on peut aider les autres et
se sentir utile dans mon pays. La durée de la formation
d’infirmière est de 3 ans et coûte 350 000 CFA par
année (CHF 835.–)*. Je tiens déjà à vous remercier pour
votre soutien et de vos engagements».
Désiré, Sébastien et Virginie
Désiré, Sébastien et Virginie sont soutenus actuellement
par Morija dans leurs études. Tous les trois sont orphelins
et ont été notamment accueillis à Betsaleel et Eben-Ezer.
Ils rendent compte de leur parcours.
«Je m’appelle Désiré, j’ai 23 ans et suis en année de
Licence professionnelle en comptabilité et gestion des entreprises. Au préalable, j’ai fait 2 ans de formation à l’Ecole
supérieure d’Informatique et d’Electronique (EIE), à Moundou, dans le sud du pays. Je suis venu à N’Djaména pour
continuer ma troisième année à la Chambre de commerce,
d’industrie, d’agriculture des mines et d’artisanat, qui est
un établissement para-étatique. De ce fait, les étudiants
qui y finissent leur formation ont plus de chance d’être
intégrés à la fonction publique. Cette dernière année de
formation coûte 500 000 CFA (CHF 1200.–)*
Mon souhait est d’obtenir un Master en gestion. J’ai une
passion pour la comptabilité et j’aimerais bien approfondir mes connaissances en la matière. Je vous remercie
de m’octroyer une bourse pour cette dernière année de
formation et vous remercie de tout ce que vous faites».
«Je m’appelle Sébastien et j’ai 21 ans. Orphelin de mère,
j’ai été accueilli dès ma naissance à l’orphelinat Betsaleel
à Koumra. J’ai alors fait mes premières années d’école
au sein de l’école interne de cet orphelinat. Après avoir
obtenu mon concours d’entrée en 6e année ainsi que
mon certificat d’étude primaire élémentaire, je suis entré
au collège chrétien de Bessada qui se trouve à 20 km de
Koumra. Durant cette période, j’ai vécu à Eben-Ezer, où j’ai
* écolage seul
Virginie
«Merci de nous porter dans
votre coeur»
«Je m’appelle Youssouf Fatime. Je suis orpheline de mère
et j’ai été placée sous la protection de l’orphelinat Betsaleel
de Koumra depuis le mois de juin 1984. J’ai obtenu mon
Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en 2005 puis ai été
placée à la maison Eben-Ezer pour mes études de second
cycle. Je poursuis cette année mes études en classe de 1ère L
(littéraire).
Le soutien de Morija à Eben-Ezer est déterminant pour la
réussite des orphelins résidant dans ce centre. J’espère passer
mon bac en 2008. Mon désir est de devenir une infirmière
pour m’occuper de la santé des enfants. J’adresse mes vives
et sincères remerciements à Morija, à tous ceux ou toutes
celles qui portent dans leur cœur notre situation d’orphelins
pour nous aider».
Angèle
ramenée au village dans un état de santé parfaite. A l’âge de
6 ans, j’ai intégré une école primaire catholique, mais 2 ans
plus tard, j’ai été placée à l’orphelinat Betsaleel alors que ma
grand-mère, trop âgée, ne pouvait plus s’occuper de moi.
A la rentrée scolaire 2004-2005, j’ai été placée à Eben-Ezer.
Cette année, je fréquente la classe de 4e au Collège chrétien
de Bessada.
Les cours de soutien en anglais, mathématiques et physique
à Eben-Ezer nous rendent énormément service!»
Youssouf Fatime
«Je suis très heureuse d’adresser mes remerciements à
Morija. Je m’appelle Angèle. Je suis depuis 2 ans à EbenEzer et j’ai 17 ans. Je suis orpheline de mère et de père. J’ai
été l’une des premières orphelines recueillies au PMI Morija
de Koumra en 1990. J’y ai reçu pendant 5 ans tout ce qu’il
fallait pour ma survie et ma croissance. Ma grand-mère m’a
«Je m’appelle Amélie. Je suis orpheline de mère et de père.
Juste après le décès de ma mère, j’ai été admise à l’orphelinat
Betsaleel à Koumra. Malgré de grandes difficultés à l’école
pour cause de santé, j’ai réussi à passer en classe de 6e au
Collège chrétien de Bessada. Le passage en classe supérieure
a permis mon admission à Eben-Ezer que j’ai tant souhaité.
Je m’y sens heureuse et épanouie. Aussi, mes études avancent-elles bien.
Grâce à Morija, j’ai oublié ma condition d’orpheline, car j’ai de
nouveaux parents qui me donnent un bon encadrement».
Fatime, Angèle et Amélie
Merci de soutenir nos collaborateurs dans
l’encadrement des jeunes dont ils ont la charge.
La scolarité et la formation d’un orphelin revient en
moyenne entre CHF 100.– et 170.– par mois.
Bonne volonté et
coups de main
Je m’appelle Christa Baumberger; j’ai 14 ans et j’habite à
Hünibach, à côté de Thoune. En voyant la détresse des enfants du tiers-monde, j’ai eu le désir de les aider. Des amis
m’ont parlé de Morija et j’ai décidé alors de vendre des
gâteaux, du café et du thé pour récolter des sous en leur
faveur. Notre commune et le magasin tout proche m’ont
donné leur accord pour une telle action. Tous étaient
enthousiasmés par mon projet et m’ont aidée.
A 16h50, j’ai commencé à tout ranger. Rentrée chez moi,
j’ai compté tous les sous : 700 francs récoltés ! Cela m’a
fait énormément plaisir. Toute cette journée fut positive.
J’ai appris à connaître des gens, et une de mes copines est
même venue m’aider. Avec elle, c’était encore plus sympa.
Je ne peux qu’espérer que d’autres feront comme moi.
Christa Baumberger
J’ai fixé la date au 3 février, puis j’ai demandé à mes
copains de classe et aux membres de notre église de me
fournir en gâteaux, bretzels, thé, café, etc… et j’ai fait moi
aussi des pâtisseries.
Ce jour-là, mon grand-père est venu sonner chez moi à
07h50 pour venir me prévenir que le stand, qu’il voulait
m’aider à monter, était déjà tout prêt. Nous n’avions plus
qu’à tout apporter.
Ca a commencé doucement, mais ensuite des amis sont
venus me voir. Certains m’ont apporté des pâtisseries,
d’autres buvaient un café et discutaient un moment avec
moi. Cela a attiré de plus en plus de curieux; quelquesuns ont bavardé avec moi en mangeant un bretzel ou un
gâteau. Un homme m’a même raconté avoir connu Morija
alors qu’il était au Burkina Faso.
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Votre fidélité et votre engagement sauvent des vies. Nous travaillons en équipe et Alexandra, notre coordinatrice, est là pour vous aider et répondre à vos questions.
A renvoyer à Morija - En Reutet – 1868 Collombey-le-Grand ou par fax 024 472 80 93. Vous pouvez également sous inscrire en ligne sous www.morija.org - rubrique bénévolat.
Nous prendrons contact avec vous.

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