Revue de presse Robert Spline « Istanbul

Transcription

Revue de presse Robert Spline « Istanbul
Revue de presse
Robert Spline
« Istanbul »
Février 2015
Saveurs épicées et magie des nuits étoilées. L’EP de Robert Spline (ex - Spline et la Mauvaise
Herbe), Istanbul, approcherait plus l’Idéal que le Spleen de Charles Beaudelaire. Une voix et des intonations à la
Bertrand Cantat et des sonorités frôlant le génie d’un live de Led Zep à Marrakech, c’est LA découverte de la semaine,
vous n’avez plus d’excuses pour passer à côté. Tout commence par de l’instrumental. Presque 3 minutes sans voix, sans
mot, sur le premier titre de l’EP au nom « Du Silence ». Les sons se répondent entre eux, avançant chacun sur leur
route, sans parasite. On entend chaque note, chaque rythme, l’enregistrement est soigné et travaillé. Et là, c’est le choc.
Cette voix parait familière lorsqu’on a soupé du Noir Déz envers et contre tout. Cette rage aussi. Les images
s’accumulent. Comme dans tout bon morceau de rock, ce n’est pas une histoire qui se raconte façon film, ce sont juste
des images… Des clefs, des indices, des pensées et des pistes. Des idées. Spline assume : « la fin du monde est pour
bientôt ». Dans son 4ème morceau éponyme, on découvre sa philosophie, on entrevoit cet écorché vif, amoureux de la
vie, anxieux du dévastement, au sens propre comme au figuré. Il veut nous « raconter encore ce qu'on a dans le ventre
de fragile, de précieux, la colère et la sueur, les lueurs dans les yeux, ce qu'il reste de sauvage, de brulant, d'inachevé…
» avec « dans la tête un orchestre ». Sur sa pochette incandescente, un corbeau ébouriffé s’est posé au premier plan.
Pas besoin d’être fan d'Hitchcock pour comprendre la symbolique. Mauvais augure. Il vous rend d’ailleurs bien
volontiers « vos bons présages » sur le titre « Les trois collines » (feat. Lakay) et « en rigole encore un peu ». Sous des
airs de guitare, de banjo, de violoncelle, quelques sons électro aussi, discrets pour ne pas tout gâcher, sa musique est
percutante. Qui a dit que le rock en français n’était pas gérable ? Ecoutez Robert Spline et revoyez-vous m’sieurs dames
! Loin des « fôrets de lampadaires » et des « soirées mondaines », en « Un Souffle », il vous emporte.
Flora Doin
lire l'article : http://www.lagrosseradio.com/rock/webzine-rock/chronique-rock/p11070-robert-spline-istanbul.html
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Mars 2015
Sur ce maxi, Robert Spline propose une electropop pimentée d’accents orientaux. Aux instrumentaux
classiques de la pop, le groupe ajoute un harmonium et un violoncelle qui dialoguent avec une voix éraillée, incarnée
mais fragile – quelque part entre Dominique A et Tom Waits. Les paroles en français déclament avec un fort accent à
l’origine indéterminée sur un ton à la fois noir et malicieusement décalé. Cet ensemble se marie avec des rythmiques
big beat ou drum’n’bass (Du Silence, Istanbul) et des ambiances plus posées. Il y a chez Robert Spline une sensibilité
exacerbée qui accroche. Ce serait dommage de passer à côté.
Gérôme Guibert
Mars 2015
Le groupe Robert Spline, anciennement Spline et la mauvaise herbe a sorti son premier EP Istanbul en
septembre 2014 sur le label Salamah. Ce label, qui existe depuis 2004 à l’initiative du groupe, est un outil de production
phonographique de qualité. Istanbul c’est quatre titres réellement transcendants… Tout est cohérent, la poésie et la voix
de Robert Spline vont dans le même sens que la musique, rythmée par des boucles électroniques et des instruments
traditionnels. La fusion de ces sons, aussi étrange que puissante, nous amène dans un état ou la réception des poèmes se
fait délicatement et les deux se mélangent à merveille. Les membres du groupe n’ont pas bougé et la cohésion se fait
ressentir jusqu’à l’esprit de famille. Les collaborations artistiques se sont multipliées, le trompettiste Cyril Caillat de
Lakay a participé au titre Trois collines, le peintre performeur Mathieu Belleville a signé l’identité visuelle et Rafa
Galante les images vidéo. Des collaborations qui ouvrent de jolies perspectives à Robert Spline. Non pas de vin, de
poésie ou de vertu, comme disait Baudelaire mais enivrez-vous de Robert Spline au printemps 2015 car les premières
résidences et scènes du groupe débuteront !
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Avril 2015
Faire de la chanson française sur un son électro au beat lourd et puissant, tel est le pari osé de Robert Spline.
Il aura fallu de l’audace et des prises de risques pour aboutir à ce genre de projet atypique, indéfinissable mais
jubilatoire. Si le chant se situe quelque part entre Mano Solo et Loïc Lantoine, la musique rappellera plutôt des
groupes tels que Kaophonic Tribu pour son aspect tribal et ancestral ou EZ3kiel pour son côté électro polymorphe. Le
violoncelle, l’harmonium, les percussions, la basses et les guitares électriques ont en effet réussi à trouver un terrain
d’entente au cœur d’un réel choc acoustico-électrique. Ce premier disque ne comporte peut-être que quatre titres
mais étant donné la durée et la montée en pression progressive de chaque morceau, ce sont vingt-cinq minutes qui
nous sont offertes. Préparez-vous à vivre une expérience auditive sans doute inédite…
Nicolas Claude
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Mai 2015
Une voix écorchée sur des rythmes frénétiques, l’ex-Mauvaise Herbe offre un vaste univers avec un grand
cœur et toutes ses tripes ! Comme une danse tribale d’un autre temps, entre puissance rock et ferveur incandescente,
c’est bien du feu dont il s’agit, quelque part entre Orange Blossom et Chkrrr, les textes en français et poétiques
raisonnent dans un tourbillon dub et ethnique. Haletant !
Kamikal