Les coliques - Profession Santé

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Les coliques - Profession Santé
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Les coliques
Au cours de la dernière année, on a observé un mini baby-boom au Québec. Parmi les problèmes de santé les plus fréquemment
rencontrés par les nouveaux parents figurent les coliques. Les parents sont souvent prêts à tout essayer pour calmer bébé. Plusieurs
produits pour coliques sont vendus en pharmacie et le pharmacien est souvent consulté pour ce problème. Une simple recherche sur
Google avec les mots « enfants » et « coliques » dirige vers une panoplie de produits, mais comment s’y retrouver ? Cet article traitera de
l’épidémiologie, de l’étiologie, du diagnostic et des principaux traitements des coliques.
Généralité et épidémiologie
Durant ses trois premiers mois de vie, un
enfant pleure en moyenne 2,2 heures par
jour1. À cet âge, les pleurs et l’agitation sont
des aspects normaux du développement.
Chez certains enfants, les pleurs sont plus
intenses et excessifs. On parle alors de coliques. La prévalence des coliques varie selon
la définition utilisée et se situe entre 5 % et
25 %1. Il existe plusieurs définitions du
terme « colique ». La plus acceptée dans la
documentation médicale est la « règle de
trois » de Wessel : des pleurs excessifs inexpliqués d’une durée de plus de trois heures
par jour, plus de trois jours par semaine,
pendant plus de trois semaines. Bien que les
pleurs soient un élément clé dans la définition des coliques, on associe aussi à cette
définition un ensemble de comportements
caractéristiques (rougeurs au visage, jambes
cabrées, poings serrés, distension abdominale et flatulences)1,2. Les pleurs sont imprévisibles et spontanés, se concentrent en fin
d’après-midi et ne sont pas reliés à l’environnement1. Rien ne calme l’enfant, même
un boire1.
Il est important de noter que les coliques
surviennent chez un enfant bien nourri et
en santé. Le diagnostic de colique est souvent posé après qu’un examen médical a
exclu toute cause organique1. En fait, on
trouve une cause organique aux pleurs
excessifs chez moins de 5 % des enfants qui
en présentent1. Le tableau I montre les principales causes organiques observées. Les
coliques apparaissent à l’âge de deux semaines pour disparaître généralement vers quatre ou six mois. Les enfants allaités ont la
même incidence de coliques que ceux nourris aux formules. Les garçons sont aussi touchés que les filles, mais les enfants issus de
familles d’un statut socioéconomique plus
élevé seraient plus touchés. De plus, les
enfants de mères fumeuses auraient plus de
risques d’avoir des coliques3.
Étiologie
Des causes gastro-intestinales, psychosociales et neuro-développementales ont été proposées pour expliquer les coliques. Malgré
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cela, leur cause exacte demeure toujours
incertaine1,2. L’hypothèse d’un trouble gastro-intestinal a été proposée en observant la
position des jambes des enfants et leurs grimaces lors des cris 1. Les pleurs excessifs de
l’enfant peuvent causer de l’aérophagie et
augmenter la production de gaz intestinaux.
Cependant, il s’agit plus d’une conséquence
des coliques et non l’inverse. Des images
radiologiques prises pendant des épisodes
de coliques montrent d’ailleurs une fonction gastrique normale1.
L’allergie aux protéines laitières et humaines comme étant une cause des coliques
reste controversée1. Il en sera question lors
des différents traitements proposés. On a
aussi associé l’hyper péristaltisme avec les
coliques puisque les anticholinergiques
diminuent leurs symptômes1. Les niveaux
de motiline, une hormone gastro-intestinale, sont plus élevés chez les enfants qui ont
des coliques. Cette hormone entraînerait de
l’hyper péristaltisme et, par le fait même, des
douleurs abdominales et des coliques1,3.
Le rôle des facteurs psychosociaux dans le
développement de coliques est moins clair.
On a pensé que les coliques étaient prédictives d’un tempérament difficile, mais des
études prospectives longitudinales ont
échoué à le démontrer1. Les parents peuvent
Texte rédigé par Maude Tremblay, B. Pharm.,
Pharmacie Dupuis et Bois.
Texte original soumis le 30 mai 2007.
Texte final remis le 16 juin 2007.
Révision : Nancy Desmarais, B. Pharm.,
Pharmacie Jean-François Martel,
et Julie Martineau, B. Pharm.,
Pharmacie Matte et Petit.
Tableau I
Causes organiques possibles des pleurs excessifs chez le jeune enfant1
Système nerveux central (SNC)
n Anormalité du SNC (malformation de Chiari)
n Migraine
n Hématome subdural
Gastro-intestinal
n Constipation
n Intolérance aux protéines laitières
n Reflux
n Intolérance au lactose
n Fissure rectale
Infection
nMéningite
n Otite
nInfection urinaire
n Maladie virale
Trauma
n Abus
n Abrasion de la cornée
n Fracture osseuse
n Corps étranger dans l’œil
n Syndrome du garrot de cheveux
(cheveu ou fil enroulé suffisamment serré
au tour d’un appendice pour causer douleur et blessure)
Octobre 2007 vol. 54 n° 10 Québec Pharmacie
11
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aussi penser que les coliques sont le résultat
de moins bonnes compétences parentales
de leur part. Nous pouvons les rassurer, car
aucune preuve ne va dans ce sens1.
Il reste les causes neuro-développementales. Selon cette hypothèse, les coliques sont
perçues comme une manifestation clinique
du développement émotionnel normal,
alors que l’enfant a une capacité diminuée à
maîtriser la durée de ses pleurs. En effet, les
pleurs des enfants ayant des coliques ressemblent aux pleurs des enfants sans coliques; plus fréquents en fin de journée et
plus intenses à la huitième semaine de vie4.
La durée et l’intensité des pleurs des enfants
d’un âge donné suivraient une courbe de
distribution normale dans laquelle on
retrouverait les enfants souffrant de coliques à une extrémité. Le fait que les coliques
se résorbent après quatre mois tend à
appuyer l’hypothèse neuro-développementale4. Toutefois, ceux qui souffrent de coliques pleurent plus longtemps et prennent
plus de temps à être consolés1.
Diagnostic
Les coliques ou les pleurs excessifs comptent parmi les symptômes les plus souvent
rapportés aux pédiatres pour les enfants de
zéro à trois mois4. Les parents d’un enfant
souffrant de coliques sont fatigués, anxieux
et pensent souvent que leur enfant souffre
d’un problème médical grave1. Même si les
causes organiques sont rares, comme vu
précédemment, on ne peut les écarter. Un
examen physique et une histoire médicale
suffisent normalement à séparer les coliques simples d’un trouble organique1.
Traitements
Lorsque les parents se rendent à la pharmacie pour les coliques de leur enfant, ils viennent chercher de l’aide. Il est important de
s’enquérir autant du bien-être des parents
que de l’enfant. Il faut identifier les parents
épuisés et les inciter à demander de l’aide
extérieure pour s’occuper du bébé pour
quelque temps.
Tableau II
Situations nécessitant
une référence immédiate
au médecin1,2
n Fièvre associée aux pleurs
nAbsence de gain de poids
nVomissements excessifs
n Diarrhée ou sang dans les selles
nParent ou soignant frustré et épuisé
12
Le tableau II présente les situations où une
référence immédiate au médecin est nécessaire. Il y a plusieurs traitements proposés
pour les coliques, mais peu ont montré leur
efficacité1,2.
Changements dans l’alimentation
Comme l’incidence de coliques est la même
chez les enfants allaités et chez ceux nourris
aux formules, les mères qui allaitent de­
vraient être encouragées à continuer1. Les
données sont limitées sur les bénéfices d’un
régime alimentaire de la mère faible en aliments allergènes5. Toutefois, une récente
étude randomisée avec 107 enfants allaités
âgés de 6 semaines souffrant de coliques a
montré une réduction des comportements
de détresse après une semaine chez les enfants dont la mère suivait un régime faible en
aliments allergènes (sans produits laitiers,
œufs, arachides, noix, soya, blé et poisson)6.
Les professionnels de la santé peuvent recommander à la mère qui allaite d’éviter les
produits laitiers pendant une à deux semaines. Toute autre recommandation plus draconienne nécessite un suivi spécialisé et doit
se faire sous supervision médicale. Si les produits laitiers sont cessés, on doit suggérer un
supplément de calcium et de vitamine D2.
Les parents d’enfants nourris aux formules peuvent se demander quel lait donner à
leur enfant. Deux études ont comparé les
préparations à base de soya à celles à base de
lait pour la réduction des coliques, mais leur
méthodologie est questionnable. Les préparations à base de soya pourraient être efficaces dans la réduction des coliques, mais
d’autres études sont nécessaires1,5. Les formules sans lactose ne seraient pas efficaces
pour réduire les symptômes de coliques. En
effet, aucune des deux études randomisées
contrôlées n’a pu montrer une différence
significative entre le traitement du lait
(maternel ou formule) avec de la lactase et
avec un placebo5.
La substitution des préparations traditionnelles pour des préparations hypoallergènes (à base d’hydrolysat de caséine et
de lactosérum) pour le traitement des coliques demeure controversée. Néanmoins, la
majorité des études faites à ce jour concluent
que les préparations hypo-allergènes ont un
effet positif sur les symptômes de coliques5.
Une étude randomisée à double insu a
montré que la substitution d’une préparation lactée pour une préparation à base
d’hydrolysat de lactosérum diminue les
pleurs d’environ une heure chez des enfants
atteints de colique. Les auteurs de cette
étude voulaient aussi comparer l’efficacité
d’une telle mesure chez les enfants qui ont
Québec Pharmacie vol. 54 n° 10 Octobre 2007
des pleurs excessifs accompagnés d’un
malaise gastro-intestinal par rapport à l’efficacité chez les enfants qui ont seulement des
pleurs excessifs. Malheureusement, le nombre de participants à l’étude (43 patients)
n’a pas été suffisant pour effectuer cette
comparaison7. Une autre étude a montré
l’efficacité de deux préparations à base d’hydrolysat de caséine dans la réduction de la
durée et de l’intensité des pleurs. Toutefois,
les enfants de cette étude souffraient de coliques à cause d’une sensibilité aux protéines8. Un essai d’une semaine avec les formules hypo-allergènes peut être proposé
aux parents surtout si l’enfant présente aussi
de la régurgitation ou des selles sanguinolentes1. Trois laits hypo-allergènes, tous à
base de caséine hydrolysée, sont offerts sur
le marché canadien : NutramigenMD, AlimentumMD et PregestimilMD. Le Pregestimil
est cependant utilisé pour des problèmes de
malabsorption des graisses9. Pour l’enfant
qui répond bien aux formules hypo-allergènes, un retour aux préparations lactées peut
être tenté vers l’âge de trois à quatre mois1.
Mesures non pharmacologiques
Plusieurs approches non pharmacologiques
ont été proposées pour calmer les coliques.
Malheureusement, il y a un manque de
preuve concernant l’efficacité de ces méthodes2,5. Les différentes techniques proposées
n’ont pas apporté d’avantages supplémentaires par rapport à la réassurance et au soutien
des parents1. Comme elles sont peu coûteuses et que peu de traitements ont montré leur
efficacité pour les coliques, elles pourraient
quand même être essayées. Si des mesures
non pharmacologiques sont proposées aux
parents, il est préférable de les prévenir de
l’échec possible2. Le tableau III est une liste
non exhaustive des différentes mesures non
pharmacologiques employées pour calmer
les enfants atteints de coliques. Il faut aussi
faire attention à un excès de stimulation. Les
coliques peuvent s’aggraver si les parents utilisent trop de mesures en peu de temps2.
Traitements pharmacologiques
Lorsque vient le temps d’évaluer l’efficacité
des traitements pharmacologiques des coliques chez les enfants, plusieurs points sont à
considérer. La nature subjective du problème, une réponse élevée au placebo dans
les études, l’âge des participants et la peur de
causer des torts limitent les recherches sur
les médicaments pour les coliques2.
Siméthicone (OvolMD)
La siméthicone (Ovol) a été proposée dans
le traitement des coliques selon l’hypothèse
Les coliques
que les gaz intestinaux causent les coliques.
Il a été démontré sécuritaire chez les enfants,
mais son efficacité est douteuse. En effet, les
gaz seraient plutôt une conséquence des
coliques et de l’aérophagie et non pas une
cause1,2. Une étude croisée multicentrique
et randomisée a examiné l’efficacité de la
siméthicone comparativement à un placebo. Dans cette étude, 28 % des enfants ont
répondu à la siméthicone, 37 % au placebo
et 20 % ont répondu aux deux traitements
(différence non significative entre les trois
groupes)10. Deux autres études contrôlées
randomisées n’ont pu montrer une différence entre la siméthicone et un placebo1.
Médicaments anticholinergiques
Des revues systématiques d’études portant
sur les médicaments anticholinergiques
dans le traitement des coliques ont trouvé
que ces derniers étaient plus efficaces qu’un
placebo1. Toutefois, l’agent le plus souvent
utilisé, la dicyclomine, a été associé à de
l’apnée du sommeil et n’est plus recommandé chez les moins de six mois1. Comme
les coliques disparaissent vers l’âge de trois à
quatre mois, la dicyclomine n’a pas sa place
dans le traitement des coliques. L’autre
médicament anticholinergique étudié pour
les coliques est le cimetropium. Il n’est pas
disponible en Amérique du Nord, mais son
usage est répandu en Italie1.
Probiotique
Une nouvelle étude réalisée au début de
2007 offre une nouvelle solution pour le
traitement des coliques. Suivant l’observation que les enfants atteints de coliques ont
une flore intestinale plus pauvre en lactobacilles par rapport aux enfants non atteints,
Savino et coll. ont eu l’idée d’étudier l’effet
d’un probiotique sur les coliques. Ils ont
utilisé le Lactobacillus reuteri (L. reuteri),
un des rares lactobacilles endogènes chez
l’humain. Le L. reuteri est employé depuis
longtemps comme supplément probiotique chez les adultes et des données récentes
ont confirmé la sécurité de son usage à long
terme comme supplément chez les nouveau-nés11. Quatre-vingt-dix enfants allaités ont été randomisés en deux groupes. Le
premier recevait 5 gouttes 1 fois par jour
d’une suspension de L. reuteri (100 millions de bactéries par jour) et le deuxième,
15 gouttes 2 fois par jour de siméthicone
(60 mg par jour). Les mères devaient éliminer les protéines laitières de leur régime alimentaire dans les deux groupes. Quatrevingt-trois enfants ont complété l’étude.
Les moyennes quotidiennes de la durée des
pleurs après 7 jours de traitement étaient de
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159 minutes par jour dans le groupe probiotique et 177 minutes par jour dans le
groupe siméthicone. Après 28 jours de
traitement, ces moyennes étaient respec­
tivement de 51 minutes par jour et de
145 minutes par jour. Considérant une
diminution de 50 % de la durée des pleurs
par jour comme une réponse, 98 % des participants répondaient au traitement dans le
groupe probiotique au 28e jour contre 7 %
dans le groupe siméthicone. Les auteurs
n’ont pas utilisé la même posologie dans
les deux groupes. Par conséquent, l’étude
n’était pas véritablement à double insu.
Puisque le régime sans protéines laitières
était suivi par les mères des deux groupes,
celui-ci n’aurait pas d’impact sur les résultats obtenus. Les bienfaits du L. reuteri
seraient donc supérieurs au simple fait d’enlever les protéines laitières de l’alimentation
maternelle. Le L. reuteri peut donc être
recommandé chez les enfants allaités même
si la mère consomme des protéines laitières.
Les auteurs soulignent aussi que l’usage des
gouttes probiotiques chez les enfants nourris aux formules n’a pas été étudié. Comme
il s’agit de la première étude évaluant l’efficacité d’un probiotique dans le traitement
des coliques, d’autres études seront nécessaires pour confirmer les bienfaits du L. reuteri11. Néanmoins, son usage demeure une
option de traitement intéressante pour les
enfants allaités souffrant de coliques vu son
innocuité et l’absence d’autres traitements
bien établis. Au Canada, la suspension huileuse de L. reuteri est commercialisée par la
compagnie Ferring et porte le nom de BioGaiaMD. La posologie recommandée est de
cinq gouttes une fois par jour. Le produit
doit être conservé au réfrigérateur11.
Solutions sucrées
Des études ont montré l’effet calmant de
différentes solutions sucrées chez les jeunes enfants (sucrose et édulcorant)12. Ces
solutions seraient plus efficaces chez les
enfants non atteints de coliques, mais tout
de même supérieures au placebo chez les
enfants atteints de coliques13. L’effet calmant serait cependant de courte durée
(moins de 3 minutes dans une étude et
moins de 30 minutes dans une autre)5.
Produits naturels et homéopathie
Une étude contrôlée randomisée a comparé
l’efficacité d’un thé à base de camomille, verveine, réglisse, fenouil et mélisse à un placebo ayant la même apparence et la même
odeur. Le thé était donné au début de chaque
épisode de colique avec une dose maximale
de 150 mL trois fois par jour. Après 7 jours
de traitement, 57 % des enfants recevant le
thé ne répondaient plus aux critères de Wessel pour les coliques par rapport à 26 % des
enfants sous placebo. Aucun effet indésirable n’a été rapporté. La principale critique de
ce produit concerne le volume de liquide
donné aux enfants. En effet, les enfants ont
reçu en moyenne 32 mL/kg par jour de thé.
Ce volume pourrait avoir un impact nutritionnel défavorable chez l’enfant en diminuant l’apport en lait5. Le manque de réglementation concernant les produits naturels
et le manque de standardisation limitent
aussi leur usage1. Plusieurs produits homéopathiques sont vendus pour traiter les coliques. Leur sécurité chez les jeunes enfants
explique leur popularité, mais leur efficacité
dans le traitement des coliques n’a pas été
étudiée dans la documentation médicale14.
Conclusion
Lorsque les parents consultent pour un problème de coliques, il est important de les
rassurer. Les études n’ont pas montré un
lien entre les coliques et l’incidence future
d’asthme ou d’allergie. De plus, aucune différence n’a été trouvée entre le comportement des enfants avec et sans coliques après
un suivi d’un an1. Une chose est certaine
Tableau III
Mesures non pharmacologiques pour calmer les coliques1,2,5
Méthodes physiques
nTransporter l’enfant
nPorte-bébés
nPression douce à l’abdomen
nContact direct peau contre peau
nMassages de l’abdomen
nBains
nMouvements répétitifs des jambes
de l’enfant
Manipulation environnementale
n Stimulateur de tour d’auto
nBruits blancs (bruit de l’aspirateur
ou de la laveuse)
nBalançoire pour tout-petit
n Utilisation d’une suce
Autres méthodes
nRéponse rapide aux pleurs
n Garder un journal des coliques
Octobre 2007 vol. 54 n° 10 Québec Pharmacie
13
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doivent être vigilants et inciter ces familles à
obtenir de l’aide pour leur bien-être et celui
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2) Lequel de ces énoncés est faux ?
A. Les coliques apparaissent vers l’âge de deux semaines pour se terminer
vers l’âge de quatre à six semaines.
B.L’allergie aux protéines laitières et humaines est une cause bien documentée
des coliques.
C. Dans les études portant sur les coliques, la réponse au placebo
est élevée.
D.Les pleurs associés aux coliques sont plus fréquents en fin de journée
et plus intenses à la huitième semaine de vie.
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3) Parmi ces situations, laquelle nécessite une référence au médecin ?
A.Enfant de sept semaines avec pleurs excessifs qui n’a pas pris de poids
depuis deux semaines.
B.Enfant de neuf semaines avec pleurs excessifs qui fait de la fièvre
depuis deux jours.
C.Enfant de trois semaines avec pleurs excessifs et vomissements répétitifs.
D.Mère qui vous avoue avoir brassé son enfant pour qu’il arrête de pleurer.
E.Toutes ces réponses.
Veuillez reporter vos réponses dans le formulaire de la page 50 
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