Le bulletin de la DRC
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Le bulletin de la DRC
SOLUTIONS La Corporation de Règlement des Différends dans les Fruits et Légumes Dans ce numéro Le conseil d’administration de la DRC Les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC Le coin des nouveaux membres: Permis de transit La DRC, le rempart de notre industrie Prix après vente (PAV) La manutention d’un produit par une tierce partie Pour nous joindre Le conseil d’administration de la DRC Le conseil d’administration de la DRC s’est réuni les 26 et 27 mai à Monterey, en Californie. Nous remercions vivement Duda Farm Fresh Foods et D’Arrigo Brothers Company d’avoir permis au conseil de visiter leurs installations et de leur poser des questions sur leur exploitation. La visite des installations d’un membre est toujours un fait saillant des réunions du conseil, qui se déplacent à travers l’Amérique du Nord. Le conseil a pris en délibéré et approuvé des changements au Règlement, aux Directives sur l’arrivage de marchandises et à la demande d’admission. Il a également pris connaissance de plusieurs rapports sur l’état de la situation concernant le rôle de la DRC en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada, l’adhésion à la DRC, l’assistance commerciale, les progrès avec la fiducie présumée au Canada, de même que procédé à l’examen habituel des procès-verbaux et des états financiers. Voici les membres actuels du conseil d’administration : Président du conseil - Matt McInerney, Western Growers Administrateurs: Glenn Baty, Star Produce Ltd. Frank Pagliaro, Loblaws Inc. Pierre Dolbec, Veg Pro International Inc. Été du 2016 Rick Wallis, BC Fresh Vegetables Robert Guenther, United Fresh Produce Association Mike Stuart, Florida Fruit & Vegetable Association Bret Erickson, Texas International Produce Association Norberto Galvan Gonzalez, Rodeva SPR de RL Gerardo Mena Prieto, Frutas San Antonio, S.A. DE C.V. Gonzalo Aguilar Guizar, Grupo Empaque Roquin Officiers: Fred Webber. DRC—Président-directeur général Luc Mougeot, DRC—secrétaire-trésorier Nous remercions les membres actuels et les anciens membres du conseil de leur engagement à l’endroit de la DRC et de leur dévouement. Les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC Lors de la plus récente réunion du conseil d’administration et de la dernière assemblée générale annuelle, des changements ont été apportés au Règlement et aux Règles d’exploitation. En particulier, nous avons rendu les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC plus simples et plus faciles à comprendre. Ces changements ont été approuvés par le conseil d’administration et sont maintenant en vigueur. En outre, pour simplifier le langage utilisé, les utilisateurs pourront voir une représentation plus graphique de ce que signifie chacun des nombres apparaissant dans les Directives. Des changements mineurs ont également été apportés à la colonne US #1 de manière à mieux refléter les normes de catégorie de l’USDA. Les utilisateurs s’apercevront également que la ligne des cerises douces Washington #1 a été enlevée. Rien ne change pour les entreprises qui s’entendent pour acheter et vendre des cerises douces selon cette catégorie. La référence a simplement été retirée du tableau parce que celui reflète les normes par défaut lorsqu’aucune catégorie n’est précisée ou qu’aucune norme particulière n’a été convenue. Il y a plusieurs normes de catégorie pour différentes denrées auxquelles les parties peuvent faire référence et dont elles peuvent convenir entre elles. Cependant, comme dans le cas de la norme de catégorie Washington #1, elles doivent le préciser au contrat sinon ce sont les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC qui s’appliqueront par défaut. Si vous avez des questions ou des commentaires à ce sujet, veuillez communiquer avec notre bureau. Le coin des nouveaux membres Paola Gonzalez Permis de transit. Importer des fruits et légumes qui transitent par les États‐Unis. Nous avons récemment reçu un appel d’une entreprise qui importe des fruits et légumes au Canada en provenance de l’Amérique la ne mais transitent par les États‐Unis. Leur conteneur est arrivé aux États‐Unis sans permis de transit et l’importateur canadien ne savait pas qu’un tel permis était requis. Les fruits et légumes frais peuvent introduire des organis‐ mes nuisibles aux États‐Unis même s’ils ne font que transi‐ ter en territoire américain. L’Animal And Plant Health Ins‐ pec on Service (APHIS) de l’USDA est responsable de régir l’entrée de produits agricoles aux États‐Unis. Selon l’APHIS : « [traduc on libre] L’APHIS exige que les permis de transit lui soient envoyés avant le décharge‐ ment, le débarquement ou tout mouvement de végétaux, de produits végétaux, d’organismes végétaux nuisibles ou de terre végétale à travers les États‐Unis. » Le processus d’obten on d’un permis de transit peut prendre jusqu’à 60 jours et la demande de permis devrait être entreprise avant que le chargement arrive. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de frais pour en obtenir un. Si le produit que vous importez entre aux États‐Unis avant d’arriver au Canada, nous vous suggérons fortement de communiquer avec l’APHIS pour veiller à ce que vous ayez toute la documenta on requise. Connaître les exigences peut vous aider à prévenir des pertes de marchandises et de coûteux retards. Pour en savoir davantage, communi‐ quez avec nous ou visitez le site Web (en anglais) de l’Ani‐ mal and Plant Health Inspec on Service. La DRC, le rempart de notre industrie De manière à nous garder engagés auprès de nos membres et bien au fait des besoins de l’industrie, la DRC demeure active et présente aux principaux événements sectoriels. En mai, nous avons pris part aux réunions du Comité du secteur sur la gestion des enjeux du gouvernement de l’ACDFL à Ottawa qui abordaient différents enjeux d’actualité comme la traçabilité, les changements réglementaires, l’usage des pesticides, la main-d’œuvre et bien d’autres encore. Plus récemment, nous nous sommes rendus à Chicago pour participer à l’United Fresh Convention où nous avons rencontré des membres et des associations, et participé à différents ateliers très intéressants. En plus de notre présence soutenue en Amérique du Nord, la DRC se passionne à rendre accessibles aux Nord-américains les fruits et légumes frais de partout dans le monde. Plus tôt cette année, nous avons livré une présentation à un groupe de producteurs et d’expéditeurs péruviens sur les avantages de la DRC et comment elle peut les aider à élargir leurs réseaux commerciaux. À cette fin, nous avons d’ailleurs été à la rencontre de plusieurs ambassades locales afin de leur rappeler qui nous sommes et les services que nous offrons à leurs exportateurs. À la fin août, de concert avec l’ACDFL, nous effectuerons d’ailleurs des représentations auprès de multiples ambassades pour discuter des différentes facettes de notre secteur et de la manière dont nous pouvons tous travailler ensemble pour le rendre encore meilleur. S’il y a une réunion ou un événement auquel vous aimeriez que nous participions, veuillez communiquer avec notre bureau. Prix après vente (PAV) Jaime Bustamante Q. Nous avons récemment acheté des fruits et légumes selon les termes PAV. Comme nous le faisons habituellement lorsque nous recevons des produits selon ces termes, nous avons soumis notre comptabilisation des ventes à l’expéditeur, qui montre nos ventes moins nos frais et notre commission. L’expéditeur n’a pas été d’accord avec la somme que nous lui avons retournée et nous sommes dans une impasse. Qu’est-ce qui se passe lorsqu’on ne peut pas s’entendre sur un prix? R. Contactez-nous et nous vous aiderons à établir ce que devrait être un prix raisonnable. En présumant qu’il n’y a pas d’enjeu de qualité ni d’état à l’arrivée, la méthode la plus commune d’établir un prix raisonnable dans une transaction PAV consiste à établir la valeur du produit comme s’il avait été garanti. Cette méthode requiert l’obtention des prix du marché d’une source officielle comme l’AMS’s Market News de l’USDA ou InfoHort. Ces deux services peuvent aider à établir un prix au point d’expédition ou un prix dans votre marché local. Si, à son arrivée à destination le produit est détérioré, une inspection fédérale est requise pour démontrer qu’il ne rencontre pas les normes des Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC. Lorsqu’il est prouvé que le produit ne rencontre pas ces normes, une comptabilisation des ventes bien faite et rapide est bien souvent suffisante pour établir un prix raisonnable. duit directement de ces expéditeurs, sommes-nous tout de même responsable de payer le prix qu’ils nous facturent? R. Jaime Bustamante. En présumant que le détaillant de qui vous avez reçu le produit a rejeté ce produit selon les règles et qu’il a convenu avec l’expéditeur que c’est vous qui alliez écouler le produit, vous devez traiter le tout comme une nouvelle transaction. Le produit n’a peut-être pas rencontré les spécifications du détaillant mais peut quand même rencontrer les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC ou les Good Delivery du PACA. Si vous avez reçu une facture indiquant un prix fixé ou un prix après vente et avez pris possession du chargement, vous devez suivre les règles de la DRC ou du PACA si vous voulez payer moins que le prix de la facture, ce qui exige que vous prouviez l’existence de dommages. Si le détaillant a demandé une inspection gouvernementale, vous pouvez utiliser cette inspection pour prouver que le produit était en état de détérioration et ne rencontrait pas les Directives sur l’arrivage des marchandises ou les Good Delivery du PACA. Si le détaillant n’a pas fait inspecter l’envoi, puisque vous êtes en sa possession et que vous avez convenu de vous en occuper, vous avez la responsabilité de demander une inspection gouvernementale dès la réception de l’envoi puis de réclamer des dommages. Attention, il ne faut pas confondre PAV et en consignation. Une transaction PAV exige une inspection fédérale si le produit souffre de défauts d’état ou de qualité. Une transaction en consignation exige une comptabilisation des ventes bien faite et rapide. Bien qu’une comptabilisation des ventes soit la méthode à privilégier pour négocier un prix dans une transaction PAV, vous n’êtes pas obligé d’en fournir une à l’expéditeur. La manutention d’un produit par une tierce partie Jaime Bustamante Q. Nous nous occupons habituellement d’écouler des envois qui ont été rejetés par les détaillants et retournons un montant à l’expéditeur. Parfois, les expéditeurs nous envoient une facture avec un prix fixé ou un prix après vente puis, si nous ne payons pas la facture intégralement ou le prix du marché, ils nous contestent. Étant donné que nous n’achetons pas le pro- Pour nous joindre: La Corporation de Règlement des Différends dans les Fruits et Légumes (613)234-0982 [email protected] www.FVDRC.com Édifice 75, Ferme expérimentale centrale 960, avenue Carling, Ottawa (Ontario) K1A 0C6 Canada Dans l'ordre à par r du coin supérieur gauche jusqu'en bas, à droite : Andrea Bernier, Ges onnaire en communica ons et ser‐ vices aux membres abernier @fvdrc.com (Service en anglais et en français) Fred Webber, Président‐directeur général [email protected] (Service en anglais) Paola Gonzalez, Oficiale d’assistance commerciale [email protected] (Service en anglais et en espagnol) Luc Mougeot, Vice‐président [email protected] (Service en anglais et en français) Jaime Bustamante, Ges onnaire de l'assistance commer‐ ciale [email protected] (Service en anglais et en es‐ pagnol) Iryna Romanenko, Comptabilité et administra on [email protected] (Service en anglais, en français et en espagnol) Dawn Hughes, Responsable des services aux membres [email protected] (Service en anglais et en français)