Essai comparatif randomisé (ECR) en vue de déterminer l
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Essai comparatif randomisé (ECR) en vue de déterminer l
ÉTUDE DE PREUVE Essai comparatif randomisé (ECR) en vue de déterminer l’impact d’un dispositif d’élévation du talon dans le cas d’une fracture de la hanche pour la prévention de plaies de pression J. Donnelly, PhD, BSc(Hons) Études sur la santé, MCGI, RGN, ONC; J. Winder, PhD, CSci, MIPEM; W. G. Kernohan, PhD, BSc, CPhys, MInstP; M. Stevenson, maître de conférence en statistiques médicales Introduction Le talon est un point standard d’ulcération de pression chez les patients ayant subi une fracture de la hanche. Les patients ayant subir une fracture de la hanche illustrent ceux qui sont exposés à un risque élevé d’ulcération de pression. Les praticiens utilisent une vaste plage de mesures, y compris les pansements, les attelles et les matelas redistribuant la pression pour éviter l’ulcération du talon. Aucune étude sur les pansements n’a pu prouver qu’ils empêchaient l’ulcération de pression. Des essais démontrant que les talons ne supportant aucun poids ne développaient pas de dommage de pression et des essais de matelas montrant que les plaies au talons développées sur une vaste gamme de surfaces de support nous ont permis de conclure que les dispositifs qui relevaient la pression du talon pouvaient être plus efficaces dans la réduction de l’incidence des plaies aux talons que les dispositifs qui redistribuent partiellement la pression, comme les matelas statiques et dynamiques. Toutefois, la documentation existante n’offrait aucune preuve à l’appui de cette théorie. Un essai contrôlé randomisé a été lancé qui avait pour objectif de déterminer la présence de différences entre l’absence de poids totale et les soins standard en nombre de nouvelles plaies se développant sur les talons des patients âgés souffrant de fractures de la hanche et le nombre ou la gravité des nouvelles plaies sur toutes les autres parties du corps. Méthodologie Tous les patients étaient soignés sur des surfaces de support redistribuant la pression. Le type du matelas était déterminé par le personnel infirmier du service en fonction du besoin ressenti. Les patients de plus de 65 ans dans une unité de traitement des fractures avec des hanches fracturées bénéficiaient au hasard d’une élévation du talon (Heelift Suspension Boot, DM Systems) en sus d’une surface de support redistribuant la pression (groupe d’intervention) ou des soins standard (uniquement une surface redistribuant la pression) (groupe de contrôle) Les critères d’exclusion incluaient tout dommage existant aux talons. Les patients étaient évalués lors des jours avant et après l’opération pour l’occurrence de nouveau dommage de pression. Les patients ont rempli un questionnaire de satisfaction lors de leur sortie de l’hôpital. Les points de pression étaient inspectés tous les jours afin de détecter les signes de décoloration/ ulcération des tissus. Des informations détaillées sur les complications et le traitement étaient également enregistrées. Une infirmière disposant d’une bonne expérience en viabilité des tissus qui n’avait pas le droit de consulter l’historique, les évaluations cutanées et le groupe de patient a examiné les photos des dommages de pression. On lui an ensuite demandé de classer les images à l’aide de l’échelle NPUAP. Résultats 119 patients ont été admis dans le groupe de contrôle et 120 dans le groupe d’intervention. Des tests et des analyse du khi carré indépendants ont démontré que les deux groupes étaient comparables à la base. Trente et un sujets (26 %) du groupe de contrôle ont développé des plaies comparés à huit du groupe d’intervention (7%, p <0.,001). Aucun sujet du groupe d’intervention n’a développé de plaies sur leurs chevilles, pieds ou talons alors que 29 sujets du groupe de contrôle en a développé (p <0,001). Les courbes de survie KaplanMeier indiquaient que les sujets du groupe de contrôle avaient plus tendance à souffrir de dommage de pression à tous les points dans le temps (p = 0,001) que le groupe d’intervention. Conclusion À la lumière de ces conclusions, il semble que l’absence de poids réduisait l’incidence des plaies au talon. Applications Réelles Les patients plus âgés, gravement malades, immobiles devraient avoir leurs talons surélevés des surfaces de support dès leur admission à l’hôpital jusqu’à ce qu’ils soient indépendants et puissent efficacement repositionner leurs membres inférieurs pour atténuer une pression résultant d’une position inconfortable. Le soulagement de la pression exercée aux talons doit être perçu comme un composant d’une stratégie élaborée visant à empêcher le développement des plaies en général. Cette stratégie doit inclure les surfaces de support de redistribution de la pression, dans la mesure où les patients qui ont été soignés de cette manière, ont systématiquement développé moins de dommages de pression que ceux qui ne l’étaient pas. Télécharger l’ensemble de la RCT, tel que publié, à: bit.ly/heelift J. Donnelly, PhD, BSc(Hons) Health Studies, MCGI, RGN, ONC, Belfast Health & Social Care Trust – Royal Hospitals, Belfast, UK, [email protected]; J. Winder, PhD, CSci, MIPEM, Health & Rehabilitation Sciences Research Institute, University of Ulster, UK; W. G. Kernohan, PhD, BSc, CPhys, MInstP, School of Nursing and Institute for Nursing Research, University of Ulster, UK; M. Stevenson, Senior Lecturer in Medical Statistics, Health and Social Care Research Unit, Queen’s University Belfast, Institute of Clinical Science, Belfast, UK. EXTRAIT TIRÉ D’UNE RÉIMPRESSION NUMÉRIQUE DU JOURNAL OF WOUND CARE.