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Le
Théâtre
de
l’Atelier
présente
du
25
novembre
au
31
décembre
2014
Jacques
Weber
dans
GUSTAVE
de
Arnaud
Bédouet
librement
inspiré
de
la
correspondance
de
Gustave
Flaubert
avec
Philippe
Dupont
Flaubert,
dans
un
coup
de
sang
tonique,
dénonce
la
médiocrité
de
la
société,
pourfend
le
conformisme,
revendique
sa
conception
de
l’amour.
Propos
d’une
formidable
actualité,
d’où
l’on
ressort
rincé
et
d’aplomb
!
Durée
:
1h30
Théâtre
de
l’Atelier
1
place
Charles
Dullin
‐
75018
PARIS
Location
:
01
46
06
49
24
‐
www.theatre‐atelier.com
Représentations
Soirées
du
mardi
au
samedi
à
20h30,
matinée
dimanche
à
15h30
Tarifs
:
38,
29
et
15
euros
Relations
presse
Cécile
MOREL
‐
06
82
31
70
90
[email protected]
Ma
rencontre
avec
Gustave
Flaubert
date
du…
siècle
dernier
!...
Le
vin
était
encore
vert.
Arnaud
Bédouet
me
fit
découvrir
sa
correspondance
:
grand
foutoir
de
génie
ou
de
la
mauvaise
foi,
des
contradictions
et
excès
de
toutes
sortes
se
dégage
une
formidable
envie
de
vivre
et
penser
haut.
J’ai
souvent
pensé
que
pour
autopsier
Emma,
Charles,
Homais,
Bouvard
ou
Pécuchet,
il
fallait,
comme
disent
les
chirurgiens
en
salle
de
garde,
avoir
«
mis
les
mains
dans
le
pâté
».
Croyant
qu’il
ne
serait
jamais
lu,
Flaubert
opère
et
s’opère
à
cœur
ouvert
–
ni
l’éditeur,
ni
lui
ne
passe
la
Javel
et
ça
sent
fort
:
le
sang,
les
parfums
de
l’orient
ou
du
lupanar,
l’encre,
le
papier,
la
mer,
pluies
et
orages,
le
fourrage
et
la
peau,
la
fesse
et
le
téton.
Le
verbe
est
libre
et
sauvage
comme
l’acteur
doit
être
ou
redevenir
au
bout
de
son
travail.
L’époque
que
nous
traversons
n’est
plus
la
même…
qu’en
dire
de
plus
?...
chargée
de
multiples
séquences
déjà
traversées
‐
il
en
est
de
même
pour
l’acteur
et
(ou)
l’homme
que
j’essaie
toujours
de
construire.
C’est
de
cela
qu’il
s’agit,
d’un
vin
qui
vieillit
bien,
d’un
monde
ou
la
vie
s’allonge
mais
qui
semble
à
l’agonie…
Le
théâtre
pour
tous
ceux
qui
le
partagent
est
aussi
cette
perpétuelle
mise
à
l’épreuve
qu’est
l’ouvrage
du
temps.
Jacques
Weber
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Un
anarchiste
dans
un
corps
de
bourgeois,
une
hypersensibilité
corsetée
dans
une
apparente
convenance
sociale
font
de
Flaubert
un
immense
personnage
de
théâtre,
toujours
proche
de
l’éruption.
Sa
correspondance,
par
sa
colère,
ses
affirmations
comme
des
coups
de
poings,
sa
truculente
santé,
est
en
elle‐même
un
formidable
texte
dramatique.
A
notre
époque
où
le
conformisme
et
le
consensus
gangrènent
la
société
dans
une
uniformisation
mortelle,
il
est
bon
et
salutaire
d’écouter
la
rage
d’un
homme
qui
tenait
la
gageure
de
vivre
en
bourgeois
et
de
penser
en
demi‐dieu.
Il
est
bon
et
salutaire
de
l’écouter
pourfendre,
avec
jubilation,
la
médiocrité
de
ses
contemporains,
s’indigner
contre
les
fausses
valeurs,
vomir
conformisme
et
étroitesse
d’esprit.
C’est
une
colère
terriblement
actuelle,
pleine
d’énergie
et
de
joie,
jusque
dans
ses
pires
détestations.
C’est
une
parole
en
liberté,
jamais
contrainte,
honnête
dans
son
adresse
et
sa
démesure,
sans
notion
de
postérité,
ce
qui
la
rend
rare
et
indispensable
à
écouter.
Entrer
dans
la
correspondance
de
Flaubert,
c’est
plonger
dans
un
ouragan.
C’est
être
précipité
sur
les
récifs
de
sa
révolte,
drossé
contre
les
falaises
de
la
bêtise,
englouti
dans
les
abysses
de
son
désespoir,
roulé
aux
déferlantes
de
ses
indignations
avant
de
s’échouer
au
rivage
de
sa
vision
créatrice.
On
en
ressort
exsangue,
saoulé
et
rincé
mais
diablement
d’aplomb,
la
tête
à
l’endroit,
prêt
à
y
retourner.
Cette
pensée
farouche,
sans
limite
ni
convention,
exerce
sur
celui
qui
l’écoute
un
bienfait
«
hygiénique
»
;
elle
rassérène
et
réchauffe,
elle
est
contagieuse
comme
celle
d’un
révolutionnaire
ou
d’un
mystique.
On
est
prêt,
à
sa
suite,
à
bannir
de
nos
vies,
le
faux,
le
petit,
l’éphémère.
Prêt
à
naviguer
dans
le
grand,
à
quitter
le
port
pour
la
haute
mer,
à
vivre
enfin
dans
l’idéal
!
Le
verbe
de
Flaubert
évoque
un
Falstaff,
un
Don
Quichotte,
un
Alceste.
Nous
sommes
dans
la
démesure
des
sentiments
et,
je
le
pense,
assurément
au
théâtre.
Arnaud
Bédouet
Biographies
Arnaud
Bédouet
Formé
au
théâtre
à
l’école
de
la
rue
Blanche,
il
commence
sa
carrière
d’acteur
au
théâtre
en
jouant
Chérubin
dans
le
Mariage
de
Figaro
au
Centre
Dramatique
de
Lyon.
Par
la
suite,
il
jouera
dans
de
nombreuses
pièces,
principalement
au
théâtre
subventionné,
sous
la
direction
entre
autres,
de
Françoise
Petit,
Jacques
Weber,
Henri
Ronse,
Béatrice
Agenin,
Marcel
Maréchal,
Roger
Planchon,
etc.
Parallèlement,
il
tourne
de
nombreux
films
pour
la
télévision,
sous
la
direction
de
Jacques
Malaterre,
Caroline
Huppert,
Arnaud
Sélignac,
etc.
Il
devient
le
rôle
principal
de
la
série
SOS
18
et
incarne
pour
France
2
le
rôle
de
Henri
IV.
En
tant
qu’auteur,
il
fait
ses
premiers
pas
au
Centre
Dramatique
de
Nice
en
adaptant
un
texte
de
Roger
Caillois,
qu’il
met
en
scène
avec
Michel
Duchaussoy.
Puis
écrit
Kinkali
qui
sera
mis
en
scène
par
Philippe
Adrien
au
théâtre
de
la
Colline
et
au
CDN
de
Nice,
avec
Marthe
Keller,
Jean‐Paul
Roussillon,
Thierry
Frémont
et
Jean‐Yves
Chatelais.
Kinkali
recevra
deux
Molières,
celui
de
meilleur
auteur
et
celui
de
meilleure
pièce.
Crée
au
CDN
de
Nice
puis
au
théâtre
Hébertot,
il
écrit
Gustave
et
Eugène,
librement
inspirée
de
la
correspondance
de
Flaubert
qu’il
met
en
scène
avec
Jacques
Weber
comme
interprète.
Cette
pièce
sera
jouée
de
très
nombreuses
fois
en
tournée
et
reprise
au
théâtre
de
la
Gaîté
Montparnasse
sous
le
titre
Sacré
Nom
de
Dieu
dans
une
mise
en
scène
de
Loïc
Corbery.
Au
théâtre
de
la
tempête,
il
écrit
deux
pièces
courtes
Mort
au
crédit
dans
une
mise
en
scène
de
Hervé
Dubourjal
avec
Denis
Podalydes
et
Une
discussion
de
marchands
de
tapis
avec
Gilles
Cohen
;
et
au
CDN
Le
Cargo
de
Grenoble
et
au
théâtre
de
l’Ephémère
de
Lille
Les
vents
du
tombeau
avec
Yveline
Hamon.
Il
met
en
scène
plusieurs
pièces
dont
entre
autres
A
propos
de
Martin
de
et
avec
Roger
Dumas
au
Studio
des
Champs‐Elysées.
Comme
scénariste,
il
écrit
avec
Fabrice
Cazeneuve
entre
autres.
Il
devient
réalisateur,
écrit
et
réalise
son
premier
film
Clandestin
pour
France
2
où
il
reçoit
4
Fipas
au
Festival
international
du
film
de
Biarritz,
dont
celui
du
meilleur
scénario,
le
prix
Michel
Mitrani,
le
prix
Europa
à
Berlin.
Il
est
nominé
dans
les
six
films
en
sélection
au
Festival
de
Banff
au
Canada.
Actuellement,
après
avoir
écrit
deux
pièces
de
théâtre,
il
prépare
son
second
film
pour
la
télévision
et
finit
d’écrire
pour
le
cinéma
un
scénario
produit
par
«
La
boîte
à
Images
».
Jacques
WEBER
Jacques
Weber
est
né
le
23
août
1949.
Mauvais
élève,
il
s’arrête
au
BEPC,
obtenu
au
2ème
essai
après
l’oral
de
rattrapage
puis
il
entre
au
cours
municipal
du
17ème
arrondissement
dont
le
professeur
est
François
Florent.
Après
cette
rencontre
déterminante,
il
est
reçu
avec
dispense
d’âge
(trop
jeune)
au
concours
d’entrée
du
centre
de
la
rue
Blanche.
C’est
là
qu’il
vivra,
passionné
et
en
première
ligne,
mai
1968.
Parallèlement,
il
est
engagé
à
la
rentrée
1969
pour
son
premier
grand
rôle
dans
une
comédie
de
boulevard,
Tchao
!
de
Marc‐Gilbert
Sauvajon
au
côté
d’un
monstre
sacré
qui
le
marquera
à
vie
:
Pierre
Brasseur.
Il
entre
au
Conservatoire
où
il
rencontre
ses
grands
amis
Jacques
Villeret
et
Jean‐François
Balmer,
retrouve
Francis
Huster
et
tant
d’autres.
Il
en
sort
avec
le
prix
d’excellence
à
l’unanimité.
Fait
rare,
et
incompris
pour
beaucoup,
il
est
le
premier
dans
l’histoire
du
Conservatoire
National
à
refuser
l’entrée
à
la
Comédie
Française.
Il
part
(avec
«
un
fou
furieux
»,
dit‐il
affectueusement…)
à
Reims
et
c’est
la
grande
aventure
du
Théâtre
Populaire
de
Reims
avec
Robert
Hossein.
Suit
une
carrière
où
le
théâtre
sera
toujours
la
maison
mère.
A
la
télévision,
ce
beau
rendez‐vous
populaire,
il
fut
l’interprète
de
Montecristo,
Mauprat,
Bel
Ami,
Georges
des
poneys
sauvages,
le
juge
antiterroriste
Antoine
Rives,
etc.
Le
cinéma
lui
offre
des
rendez‐vous
alimentaires
mais
quelquefois
de
merveilleuses
parenthèses
comme
R.A.S.
ou
Cyrano
de
Bergerac
(César
du
meilleur
second
rôle).
Pendant
près
de
vingt
ans,
il
dirigera
le
Centre
Dramatique
National
de
Lyon
de
1980
à
1986
;
puis
celui
de
Nice
de
1987
à
2000.
Il
aura
le
bonheur
de
mettre
en
scène,
de
provoquer
des
rencontres,
de
découvrir
de
nouveaux
compagnons
de
théâtre.
Reste
dans
les
mémoires
la
rencontre
avec
un
rôle
mythique
qu’il
aura
eu
la
chance
de
produire
avec
le
CDN
de
Lyon,
ALAP
et
le
théâtre
Mogador
:
Cyrano
de
Bergerac,
mis
en
scène
par
Jérôme
Savary
en
1983.
Plus
tard,
il
réalisera
pour
le
cinéma
Don
Juan
et
pour
la
télévision
Ruy
Blas,
Figaro,
Le
Misanthrope
en
direct
sur
Canal
+.
En
2011,
paraît
chez
Stock
Cyrano,
Ma
vie
dans
la
sienne.
Fort
des
belles
rencontres
que
lui
ont
permis
sa
vie,
sa
famille
et
son
métier,
il
continue
d’être
ce
qu’il
a
toujours
été
:
un
acteur.
Le
30
octobre
2014
paraît
dans
La
collection
«
Chemin
faisant
»
aux
Presses
de
la
Renaissance
J’aurais
aimé
être
un
rebelle
de
Caroline
Glorion
et
Jacques
Weber.


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