Traitement du Signal Rect, Delta et le Produit Scalaire
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Traitement du Signal Rect, Delta et le Produit Scalaire
Traitement du Signal James L. Crowley Deuxième Année ENSIMAG troisième Bimestre 1999/00 Séance 2 : 3 mars 2000 Rect, Delta et le Produit Scalaire Quelques Signaux Théoriques..................................................2 1) Le Saut unité ou échelon d'HEAVISIDE ................................2 2) Signal rectangulaire............................................................2 3) La fonction Delta ................................................................4 4) Suite Périodique d’impulsions de delta...................................6 Produit Scalaire de deux signaux.............................................7 Signaux Orthogonales................................................................8 Quelques Identités : j = -1 1 2π T = 2π f = ω Signaux Théorique et Produit Scalaires Séance 2 Quelques Signaux Théoriques Les signal théorique sont les outils d'analyse. 1) Le Saut unité ou échelon d'HEAVISIDE (t) ∋ 1 t 0 Cette fonction peut se définir à partir de la fonction signe : Discrèt : 0 n < 0 1 n≥0 ∋ (n) = Continu : (t) = 0 t < 0 1 t > 0 ∋ 2) Signal rectangulaire Cas Discrèt : Causal : wN(n) = non-causal : rectN(n) = 1 0≤n<N 0 sinon 1 N –2 ≤ n ≤ 0 sinon N 1 -1 2-2 Signaux Théorique et Produit Scalaires Cas Continu : rect(t) Séance 2 rect(t) 1 –1 2 t 1 2 Ce signal est défini par la fonction rectangulaire normalisée (intégrale unité) ou fonction porte de la manière suivante : rect(t) 1 0 1 1 –2 < t < 2 sinon on note que : ∋ = 1 (t + 2) – ∋ rect(t) 1 (t – 2) On peut placer la rect à la temps t0 par rect(t-t0). t On peut alonger une rect par le changement de variable t0 = T . la fonction rectangulaire généralisée : arect(t) = A rect((t - t0) / T) une impulsion rectangulaire de durée T, d'amplitude A et centrée sur t = t0. AT A t to – T 2 to + T 2 Cette fonction est souvent utilisée comme facteur multiplicatif d'une fonction quelconque pour représenter une portion limitée dans le temps (durée T) de cette fonction. 2-3 Signaux Théorique et Produit Scalaires Séance 2 3) La signal Delta : Delta Discrèt : δ(n) 1 n = 0 0 n≠0 Delta Analogique : Le signal delta est formellement définie par le produit scalaire suivant : ∞ <x(t),δ(t)> = ∫ x(t) δ(t) dt = x(0) –∞ C'est un opérateur d'échantillonnage que restitue la valeur x(0) d’une fonction x(t). Sa dimension est l’inverse de celle de la variable d'intégration. D’une manière plus générale, pour toute fonction x(t) continue on a: ∞ x(t 0) = ∫ x(t) δ(t – t 0) d t –∞ La distribution delta peut être considérée comme la limite d'un impulsion de durée 1 ∆t et de hauteur ∆t lorsque ∆t → 0. x(t) 1 ∆t 1 t δ(t) = Lim { ∆t rect(∆t)} ∆t→0 -∆t 2 ∆t 2 t 0 t Intérêt du signal delta : Le signal delta est utilisé pour localiser la valeur d'une fonction x(t) en t= t0. 2-4 Signaux Théorique et Produit Scalaires Propriétés du delta : 1) δ(t - t0) = 0 t2 2) ∫ t1 Séance 2 ∀ t ≠ t0 δ(t - t 0) dt = 1 t1 < t 0 < t 2 Nota : que la valeur de δ(t - t0) à t0 est indéterminé . 3) x(t) δ(t) = x(0) δ(t) 4) x(t) δ(t - t0) = x(t0) δ(t - t0) à condition que x(t) soit une fonction continue en t=0 et t=t0. Représentation graphique conventionnelle de δ(t - t0) : C δ(t - t o ) C une flèche verticale en t=t0 de longueur proportionnelle au poids C to t 2-5 Signaux Théorique et Produit Scalaires Séance 2 4) Suite Périodique d’impulsions de delta Une suite d’impulsions de delta se répétant sur l'axe du temps avec une période T sera notée par concision δΤ (t) δΤ (t) = ∞ ∑ δ(t – kT) k=–∞ Cette suite est parfois appelée “fonction d'échantillonnage” ou “peigne de Dirac”. δT( t ) –2 T –T 0 T 2T 3T 4T 2-6 Signaux Théorique et Produit Scalaires Séance 2 Produit Scalaire de deux signaux Signaux Discrèts : 1) soit x(n) et y(n) deux signaux réel pour n ∈ [0, N-1] Le produit scalaire de x(n) et y(n) est : <x(n), y(n)> = N-1 ∑ x(n) y(n) n=0 2) soit x(n) et y(n) deux signaux complexes pour n ∈ [0, N-1] c.-a.-d. x(n) = xr(n) + j xi(n) , y(n) = yr(n) + j yi(n) <x(n), y(n)> = = N-1 N-1 ∑ x(n) y*(n) = ∑ (x r(n) + j x i(n)) (y r(n) – j y i(n)) n=0 n=0 N-1 ∑ (x r(n)y r(n) + x i(n)y i(n)) + j (xi(n) yr(n) – xr(n) yi(n)) n=0 Pour deux signaux continus : 1) Le produit scalaire de deux signaux réel x(t) et y(t) defini pour t1 ≤ t ≤ t 2 t2 <x(t), y(t)> = ∫ x(t) y(t) dt t1 2) Le produit scalaire de deux signaux complexe x(t) et y(t) appartenant à L2(t 1, t2) est t2 t2 * <x(t), y(t)> = ∫ x(t) y (t) dt = ∫ ( x r(t) + j x i(t)) (y r(t) – j y i(t)) dt t1 t1 2-7 Signaux Théorique et Produit Scalaires Séance 2 t2 = ∫ t1 [ x r(t) y r( t ) + x i(t) y i(t) ] + j [x i(t)y r(t) – xr(t)y i(t)] dt La norme d’un signal est || x(t) ||2 = <x(t), x(t)> Le produit scalaire possède la symétrie hermitienne <x(t), y(t)> = <y(t), x(t)>* Signaux Orthogonales Cas Discrèt : Deux signaux, x(n), y(n) sont orthogonales sur l’intervalle [n1, n2] si leur produit scalaire est nul : <x(n), y(n)> = n2 ∑ x(n) y*(n) = 0 n=n1 Cas Continu : Deux signaux, x(t), y(t) sont orthogonales sur l’intervalle [t1, t2] si leur produit scalaire est nul : t2 <x(t), y(t)> = ∫ x(t) y*(t) dt = 0 t1 Nota : La spécification de l’intervalle est importante!! 2-8 Signaux Théorique et Produit Scalaires Exemples des Signaux orthogonales : Séance 2 1) Les signaux xn(t) = δ(t - n∆T) pour n = 0,..., N sur t ∈ [0, N∆T]. 2) Les signaux suivant sont orthogonales sur [0, T]. x1(t) x2(t) 1 1 t T –1 t T –1 x3(t) x4(t) 1 1 T T 4 3T 4 t T –1 t –1 3) Les exponentiels complexes : e±jωt = Cos(ω t) ± j Sin(ω t) Les exponentielles forment une base orthogonale sur [–∞, ∞] : < ejω 0t, ejω 1t> = ∞ = ∫ –∞ ∞ ∫ –∞ jω t -jω t 0 1 e e dt = ∞ ω0 = ω1 0 sinon cos(ω οt)cos(ω 1t)+sin(ω οt) sin(ω 1t) + j(sin(ω οt)cos(ω 1t)–cos(ω οt)sin(ω 1t)) dt 2-9