Un film de Darren Aronofsky Un ciné-concert créé par

Transcription

Un film de Darren Aronofsky Un ciné-concert créé par
Un film de Darren Aronofsky
Un ciné-concert créé par
PRESENTATION DU FILM
Pi (π)
Année de production : 1998
Réalisateur : Darren Aronosfky
Scénaristes : Darren Aronofsky, Sean Gullette et Eric Watson
Distribution :
Sean Gullette : Maximillian Cohen
Mark Margolis : Sol Robeson
Ben Shenkman : Lenny Meyer
Pamela Hart : Marcy Dawson
Stephen Pearlman : Rabbi Cohen
Samia Shoaib : Devi
Ajay Naidu : Farrouhk
Pays d’origine : USA
Distributeur : Bac Films
VOSTFR
Durée : 1h24
L’HISTOIRE :
Max (Maximillian) Cohen est un jeune mathématicien surdoué qui pense comme
Galilée que « la nature est un livre écrit en langage mathématique ». Il cherche
partout une suite, notamment pour analyser les valeurs de la Bourse et en découvre une comptant 216 chiffres. Vivant seul dans son appartement, il analyse la
suite des décimales du nombre π. Pour ce faire, il utilise un ordinateur qu’il a luimême fabriqué et qui occupe la plus grande partie de son appartement.
Plusieurs personnes s’intéressent de près à ses recherches : son ancien directeur
de thèse (ayant, lui, abandonné l’idée de trouver une séquence parmi les décimales de π), une femme liée aux affaires de Wall Street ayant accès à un matériel
informatique très performant et un groupe de Juifs orthodoxes qui pensent que
la Torah, lorsqu’on la représente avec des nombres à la place des lettres, contient
le vrai nom de Dieu (parce qu’il est censé s’écrire en 216 caractères).
AUTOUR DU FILM :
Pi est le premier long-métrage d’Aronofsky, financé en grande partie avec
l’argent prêté par ses amis - pour l’anecdote, il sont tous remerciés au générique
de fin - et présenté au Festival de Sundance en 1999 où il remporta le prix de la
mise en scène.
La photographie granuleuse, les décadrages et la vitesse de défilement des photogrammes, accélérée dans certains plans, les effets visuels contribuent à renforcer l’ambiance paranoïaque du film. La caméra est placée devant le visage de
Max, tandis qu’un travelling arrière accompagne l’avancée du personnage dans
le champ. Le déroulement de la narration épouse quant à elle les aléas des expériences du jeune homme. Par conséquent, le récit trépigne et s’égare à travers
le jeu des énigmes, parfaitement intégrées dans la construction éclatée des séquences.
LE CINÉ-CONCERT :
Mina Boliva accompagne avec une bienveillance inquiète Max dans sa quête
frénétique de la formule mathématique ultime.
L’univers musical tout en tension se pose en écho sombre et distordu à ce
basculement vertigineux dans la folie.
Rock, punk, techno, électro viennent se mélanger pour souligner l’évolution psychique du personnage principal, entre crises paroxystiques de migraine et moments d’apaisement.
NOTE D’INTENTION
Ciné-concert créé en septembre 2011 au Jardin Moderne à Rennes.
Le choix de Mina Boliva s’est porté sur le premier film de Darren Aronofsy
« Pi »principalement en raison du thème central de cet homme qui sombre
de façon vertigineuse dans la folie.
L’aspect granuleux particulier et le noir et blanc fortement contrasté des
images de la pellicule ont également orienté le travail de composition musicale.
Mina Boliva adopte surtout le point de vue de Max Cohen, personnage
aussi touchant qu’angoissant.
L’accompagnement sonore suggère justement une bienveillance inquiète qui habite probablement aussi le spectateur qui découvre cet homme et son basculement progressif dans la psychose.
Ce qui rend l’expérience du film assez éprouvante, c’est la capacité de
Darren Aronofsky de nous pousser à nous identifier à Max Cohen. Qui n’a jamais craint de « tomber fou » un jour ?
La progression dans la quête de Max a influencé de façon déterminante les
articulations musicales du ciné-concert. La recherche de la vérité scientifique se
transforme en questionnement existentiel puis bascule dans le mysticisme.
Ainsi Mina Boliva explore et exploite une large palette sonore et emprunte à différents styles musicaux (rock, punk, techno, electro, traditionnel...) pour souligner l’évolution psychique de Max. Il y a aussi un équilibre entre moments
de tension extrême (les crises paroxystiques de migraine) et moments
d’apaisement.
Stévan Le Corre a apporté à la bande son des enregistrements acoustiques,
certains gardés naturels (l’ambiance sonore de la scène où Max se retrouve au
bord de la mer a été enregistrée à St Malo), d’autres complètement retravaillés.
Yoann Le Corre, par l’utilisation de sa voix, humanise la musique à plusieurs
reprises. Des bruits de bouche pour accentuer l’étrangeté d’une scène, de multiples voix chuchotées et samplées en direct pendant une scène d’hallucination, ou encore des cris de rage désespérée après que le héros ait appris la mort
de son meilleur ami et mentor Saul.
Mathias Aucouturier a travaillé particulièrement sur les thèmes musicaux
évoquantl’apaisement (temporaire) de Max. Le son claire et mis en réverbération de la guitare jouée en arpèges revient à divers moment du film.
Mina Boliva a décidé également d’intégrer différents extraits de la bandeson originale pour rythmer le récit et faire redescendre parfois la tension
accumulée. La sélection méticuleuse des passages de dialogue ou monologue a
été faite pour donner des clés significatives au spectateur qui n’aurait jamais vu
le film avant d’assister au ciné-concert.
Dans ce même esprit d’accessibilité au sens, les sous-titres en français ont été
conservés également. Le souhait des artistes étant de permettre au spectateur
d’apprécier lespectacle dans toutes ses dimensions, visuelles, sonores et de
sens.
PARCOURS MUSICAL
Mina Boliva est un groupe fondé en 2009 à Rennes.
Dans un premier temps, il s’agit d’un duo constitué de Stévan Le Corre et
Mathias Aucouturier. Le groupe travaille alors à la création d’une première version d’un ciné-concert autour de Nosferatu, film classique muet réalisé en 1922
par Friedrich Wilhelm Murnau.
Entre 2009 et 2010, Mina Boliva fait près d’une quinzaine de dates dans la région
rennaise et se produit notamment au Jardin Moderne, au Ty Anna, à l’Elaboratoire
ou encore à la Bascule. Le groupe est programmé en décembre 2010 à l’affiche de
la 1ère édition du Festival Le Tympan dans l’Oeil à Grenoble.
En 2011, Yoann Le Corre rejoint le groupe qui devient trio et restera la formule
définitive du groupe.
Le Jardin Moderne invite Mina Boliva à faire une résidence de 3 jours pour la
création d’un nouveau ciné-concert sur le 1er film de Darren Aronofsky, Pi. Le
réalisateur est contacté par le groupe afin d’obtenir son accord. Darren Aronofsky
accepte et se montre touché et enthousiaste à l’idée de ce projet. La première du
ciné-concert aura lieu le 22 septembre 2011.
Courant 2012, Mina Boliva rencontre l’équipe de La Station Service, société de
création et de diffusion musicale. La Station Service, prescripteur incontournable
dans la diffusion de ciné-concerts va accompagner le groupe dans le développement de son projet.
De cette collaboration résultera des prestations de Mina Boliva dans plusieurs
festivals. A la Salle Noire de Grenoble, le trio joue Pi pour la 3éme édition du festival Le Tympan dans l’Oeil. Puis Pi est présenté au Diapason à Rennes en avril 2013
dans le cadre du festival Un Des Sens.
Le festival Scènes Occupations de Dijon invite ensuite le groupe à jouer le ciné-concert Pi pour sa soirée de clôture le 22 juin 2013.
En 2014, le trio décide de ré-écrire le ciné-concert Nosferatu composé à l’origine
pour un duo guitare-basse. Quelques thèmes musicaux sont conservés et ré-arrangés mais l’essentiel du spectacle est constitué de nouvelles idées sonores.
Le trio va présenter cette nouvelle version début 2016 au public.
En 2015, Mina Boliva compose et enregistre une bande son à la demande de la
Compagnie Vent de Passage pour une adaptation de la pièce Bouli Miro écrite par
Fabrice Melquiot. La pièce est présentée en juillet 2015 dans le cadre du festival
Off d’Avignon et rencontre un beau succès. La compagnie souhaiterait inviter
Mina Boliva à interpréter cette bande son en direct pendant les représentations
futures de la pièce.
LES MUSICIENS :
Stévan Le Corre (basse & contrebasse)
Stévan est un bassiste éclectique. Ses influences sont larges et reflètent sa curiosité pour les
formes musicales les plus diverses. Sur basse 6 cordes et contrebasse électrique, son jeu se
colore à l’envie des sonorités du free-jazz, du rock ou de la musique électronique. Son attrait
pour la texture sonore ajoute à son jeu des touches d’électro-acoustique et de field recording.
Il fait ses débuts avec son frère Yoann dans le groupe d’electro-indus Ordelia. Puis en 2006, ils
forment Suricat, créant ce qu’ils appellent alors une « musique d’aucuns mondes ». En parallèle de ses activités expérimentales, il a su se glisser dans des univers musicaux très différents:
Henricraque (musique cajun), Aïpa’Atout(musique africaine), Missing Girl (Brit’Rock)... En décembre 2008, à la suite de quelques sessions d’improvisation inspirées, il répond à l’invitation
de M. Aucouturier de réaliser un ciné-concert en duo sur Nosferatu de F.W. Murnau. C’est le
début de l’aventure Mina Boliva...
Mathias Aucouturier (guitare & voix)
Après diverses expériences de groupes à Paris, Mathias commence à se passionner pour la
MAO et décide de se consacrer à son projet Hummingbirds. En 2005, il réalise un CD autoproduit de 7 titres. Il fonde ensuite avec David Blanche le duo d.a.m.e, mélange original de
chanson à texte, de rock et d’expérimentations électroniques. Dans le même temps, Mathias
se met au chant et poursuit en solo l’aventure Hummingbird(s). Il compose la BO d’un court
métrage en 2007 (« Un jouet pour Nathan »). Souhaitant travailler de nouveau en collaboration avec d’autres musiciens, il crée en 2008 avec Stévan Le Corre le duo Mina Boliva, qui
deviendra trio en 2011, groupe officiant principalement dans la composition et l’interprétation
de ciné-concert.
Yoann Le Corre (batterie & voix)
Yoann débute en tant que batteur dans des groupes de reprises rock dans la région Lorientaise. Rapidement, il compose sa propre musique, seul (synthétiseur, voix, objets sonores...),
et en collaboration, notamment avec Stévan Le Corre. Inspiré par le rock dans toute son étendue, il cherche à en repousser les limites. Aussi, ses influences se diversifient et s’élargissent
continuellement. De 2006 à 2010, il est le batteur du groupe rennais Suricat. En 2007, il crée
l’association Interaction et anime un atelier d’éveil musical auprès de personnes handicapées
mentales. DFin 2010, il travaille sur la composition de la bande-son du spectacle du Petit margouillat : « Danse moi une histoire ». Il rejoint Mina Boliva début 2011 pour le ciné-concert
« Pi », et ajoute au son du groupe de la batterie, des percussions et de la voix.
INFORMATIONS TECHNIQUES
Contacter Mina Boliva :
Association S.P.I.R.A.L.S
[email protected]
Mathias Aucouturier : 06 65 69 09 82
La Station Service
[email protected]
François Leblay : 06 89 90 02 21
Site Web :
http://www.cine-concert.fr
http://www.lastationservice.org
Page Facebook :
https://www.facebook.com/Mina-Boliva-100263426712905
Distribution et Diffusion du film :
Bac Films distribution
http://www.bacfilms.fr
Camille GOUBET
[email protected]
01 55 28 87 41

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